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Puisaye Forterre

C’est la photographie la plus surprenante et décalée du jour ! Celle qui a réuni ce jeudi matin aux Celliers de la Préfecture auxerrois les conseillers départementaux Pascal HENRIAT, vice-Président en charge du numérique et Yves VECTEN, encadrant la directrice générale d’ALTITUDE INTRA THD, Ilham DJEHAICH, également présidente de la structure YCONIK, un drôle de trousseau de clés à la main !

 

AUXERRE : « SRO ». Ne pas confondre avec le terme médical, « Soluté de Réhydratation Orale », une composition à base d’ions, de sodium, de potassium, de chlorure et de sucre qui facilite le maintien de la concentration sanguine afin de prévenir les déshydratations sévères de l’organisme !

Non, là, le SRO s’applique à un tout autre domaine : celui du numérique puisqu’il s’il s’agit littéralement du « Sous-Répartiteur Optique », soit un nœud intermédiaire de brassage du réseau, en aval duquel chaque habitation ou entreprise est desservie avec une fibre optique…

Bref, un sabir complexe que seuls les esthètes de la chose technologique arrivent à déchiffrer mais qui se présente dans notre réalité, de manière concrète, par une…simple armoire de distribution nécessaire au déploiement de cette fameuse fibre dont profite aujourd’hui la totalité des Icaunais grâce au concours du Conseil départemental de l’Yonne (et la volonté pugnace de son président Patrick GENDRAUD) et de l’opérateur ALTITUDE INFRA THD, délégataire de service public, ayant mis en œuvre dans les meilleurs délais – quatre ans à peine – l’exploitation et la commercialisation du réseau YCONIK (astucieux jeu de mot !) qui se poursuivront dans les années à venir.

 

 

Au terme de la cérémonie de signature de la réception globale et définitive du réseau fibre, en fin de matinée dans les locaux des Celliers de la Préfecture, la dirigeante d’ALTITUDE INFRA THD, la très souriante Ilham DJEHAICH – elle vient d’être nommée ces jours-ci à la tête d’INFRANUM en qualité de présidente de la structure (c’est la fédération nationale engagée pour le développement des infrastructures numériques et partenaires de la connectivité des territoires) – a eu la bonne idée d’offrir un cadeau pour le moins original au vice-président en charge du numérique du Département de l’Yonne, Pascal HENRIAT. Un très curieux trousseau de clés ! Que ce dernier devait partager devant les crépitements des appareils photos et autres smartphones avec son homologue du Conseil départemental, Yves VECTEN, très engagé lui aussi dans le déploiement de la fibre optique sur notre territoire.

Soit in fine, 301 clés reliées à une petite capsule de plastique bleu, les clés des 301 armoires SRO qui favorisent désormais le déploiement de la fibre optique aux quatre coins de l’Yonne ! Les clés de la réussite du réseau YCONIK en quelque sorte ?!

 

Thierry BRET

 


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La stratégie au niveau marketing tient en quelques mots pour justifier l’implantation de cette nouvelle vitrine commerciale de l’opérateur de télécommunications, sise au sein de la galerie « Intermarché », à Saint-Florentin : « être au plus près de la clientèle ! ». Et forcément, la proximité quand elle se voit, cela a du bon en termes de notoriété ! La preuve : pas mal de personnes ont été surprises en faisant leurs emplettes à la vue de l’enseigne à la couleur si caractéristique qui venait d’ouvrir ses portes…

 

SAINT-FLORENTIN : Stratégiquement, ORANGE vient de marquer des points auprès de sa clientèle habituelle (et peut-être aussi en direction des prospects) en ouvrant une boutique au cœur de la galerie marchande du seul et unique centre commercial de la ville. Elle n’aura plus besoin de parcourir des kilomètres pour se rendre dans l’une de ces vitrines commerciales, implantées à Auxerre, Châtillon-sur-Seine, Joigny ou Troyes, afin d’y acheter un téléphone ou un consommable utile à son emploi au quotidien ! Un précieux gain de temps et de commodité qui sied déjà très bien aux premiers visiteurs rencontrés dès l’ouverture du magasin dont Paul HOUZET sera le responsable, aux côtés de deux jeunes et souriantes collaboratrices, Charlène et Marine. Un jeune garçon, dynamique et satisfait d’hériter après avoir postulé de la direction de cette nouvelle enseigne à ajouter à la fameuse galerie du centre commercial, « Intermarché », après une expérience déjà réussie en Côte d’Or.

« C’est un immense honneur et un réel plaisir de pouvoir ouvrir une boutique de proximité, soulignait le directeur trentenaire, cela va permettre aux clients de ne pas faire trop de kilomètres pour bénéficier de nos services. Que ce soit pour souscrire des contrats ou des modifications à leur contrat existant. On est là pour les conseiller et pas uniquement leur vendre du matériel… ».

 

Une vraie boutique de proximité pour fidéliser la clientèle

 

Depuis deux ans, Paul HOUZET est l’un des collaborateurs de la maison « Orange ». L’ouverture prochaine d’une nouvelle vitrine commerciale à Saint-Florentin lui a donné des ailes ; sa candidature déposée et retenue, il est fier de diriger une petite équipe avec ses deux collaboratrices tout en évoluant. Auparavant, le jeune dirigeant occupait la fonction de conseiller commercial à l’agence de Châtillon-sur-Seine, en Côte d’Or. Jouer la carte de la mobilité en franchissant une frontière départementale ne l’a pas gêné, outre mesure.

« Ce choix de carrière va me permettre d’évoluer au sein de l’entreprise, ajoute-t-il ravi, puis un sourire s’affichant sur le visage, j’espère que nous allons fidéliser beaucoup de clients en 2025, c’est l’objectif que je me suis fixé… ».

Structurellement, le magasin de 68 mètres carrés à la luminosité éclatante se présente en différents univers marchands : l’espace dédié à l’équipement en téléphonie, celui des accessoires ô combien nécessaires mais également celui de la souscription à un abonnement fibre ou mobile. Sans omettre l’univers de la télésurveillance, un levier novateur pour sécuriser les biens des particuliers.

Catalogué parmi les boutiques dites de proximité – les trois quarts des magasins de l’entreprise sur le secteur Bourgogne -, ce nouveau point de vente est le tout premier de la sorte implanté dans une petite agglomération de l’Yonne au cœur d’une galerie marchande. Au niveau hexagonal, ce sont quotidiennement deux à trois boutiques de ce genre qui sont ouvertes pour constituer un maillage des plus efficients.

 

Plus de trente magasins en Bourgogne pour l’opérateur Orange

 

Aujourd’hui, Orange dispose d’une force de frappe commerciale impressionnante avec plus de 500 boutiques aux quatre coins du pays, employant plus de 6 000 salariés. Sur le secteur bourguignon, l’opérateur de télécommunications possède 31 vitrines, elles sont toutes conçues sur le modèle de la boutique type voulu par le national.

« Ce réseau en France demeure un maillon essentiel pour le groupe, explique Christine HALAJKO, responsable régionale de la Bourgogne, il a toujours su s’adapter aux attentes des consommateurs… ».

D’ici 2026, le nombre de boutiques devrait continuer à progresser à l’image de ce qui vient d’être créé à Saint-Florentin. « C’est normal, poursuit-elle, La connectivité et l’appropriation des usages numériques sont des angles majeurs des territoires, qu’il s’agisse de travailler depuis chez soi, d’étudier, de communiquer avec ses proches, de se divertir. La nouvelle boutique de Saint-Florentin vient ainsi renforcer le réseau de distribution pour plus de proximité avec les habitants au nord de l’Yonne… ».

Les premiers clients ont afflué avec beaucoup de curiosité et aussi un certain nombre de questions techniques. C’est sûr : la boutique de proximité à l’estampille Orange est déjà bien intégrée dans son nouveau paysage d’adoption. Comme si son implantation ne datait pas d’hier, en somme…

 

Thierry BRET

 


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Le douzième rendez-vous concocté par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY), les fameuses « Assises de l’Energie », restera dans les annales par la qualité des échanges et les thématiques retenues ayant servi de trames essentielles aux échanges et débats. Une manifestation dont les jalons auront été posés par le président de la vénérable institution, Jean-Noël LOURY, à l’aise derrière le pupitre et dans le verbe. Une manifestation qui aura ponctué une riche année 2024 pour l’organisme de l’Yonne…

 

MONETEAU : Dans son for intérieur, il doit jubiler, le président du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne. Non seulement, dix ans se sont écoulés depuis la création de l’organisme, un évènement qui fut commémoré l’été dernier. Mais, la décennie à venir s’annonce très prometteuse tant les enjeux dans le domaine de la transition énergétique et les évolutions des outils et méthodes pour y parvenir se sont sophistiqués. Ne parlons pas du rendez-vous annuel, provoqué par ces « Assises de l’Energie » ! Un évènementiel participatif très suivi par les représentants des collectivités locales qui après douze ans de fidélité calendaire a su trouver ses repères, bien ancrés dans les agendas.

Alors quand il a dû rejoindre le pupitre pour y ouvrir l’édition 2024 de ce nouveau rendez-vous, attendu par le plus grand nombre au vu de la qualité des intervenants venus débattre sur des thématiques aussi intéressantes que la saturation du réseau électrique ou les applications de ce nouveau paradigme dans les communes, Jean-Noël LOURY a sans doute contemplé le chemin parcouru depuis l’amorce de cet évènementiel. Ne serait-ce que par la présence du parterre très représentatif lui faisant face, en termes d’élus et de personnalités institutionnelles. Un auditoire totalement en connexion avec les thématiques du jour, liées à la préservation de notre environnement et de nos économies, via l’adaptabilité à la nécessaire transition énergétique.

 

Des bornes posées il y a huit ans en partie obsolètes…

 

Enthousiaste, optimiste et convaincant, Jean-Noël LOURY n’y a pas été par quatre chemins en ouverture de ces rencontres, toujours accueillies dans l’espace retenu depuis plusieurs années par les organisateurs, le « Skénét’eau ».

« Dans le domaine des énergies, nous avons plein de projets ! Les technologies évoluent, la demande est de plus en plus importante, et comme l’innovation fait partie de l’ADN du syndicat, il est fondamental de s’y référer chaque année… ».

La structure a toujours placé le curseur de l’anticipation parmi ses priorités. Notamment, sur l’environnement rural. Il suffit de constater le travail effectué par le SDEY en amont, sur le volet des bornes de recharge devant alimenter les véhicules électriques pour bien l’appréhender.

« A l’époque, se souvient Jean-Noël LOURY, il n’y avait que deux modèles automobiles sur le marché, la Zoé de Renault et la Leaf, produite par Nissan. Aujourd’hui, l’Yonne figure parmi les départements les mieux pourvus en bornes en France, avec un appareil pour sept véhicules… ».

Toutefois, les bornes posées il y a déjà huit ans sont devenues progressivement obsolètes. Ce qui pose quelques interrogations, partagées par l’orateur.

« Face à cette évolution, constate le président du SDEY, nous nous interrogeons sur notre présence sur ce domaine d’intervention et la présence en général des collectivités sur la mobilité électrique. Le déficit de notre réseau de bornes s’élève à plus de 700 000 euros, malgré la baisse des tarifs pratiqués, d’un tiers… ».

Des arguments qui suscitent de la réflexion, en effet.

« Nous ne pouvons pas lutter contre le privé et ce n’est pas notre rôle, ce n’est plus tenable, a affirmé Jean-Noël LOURY, d’où la réflexion, menant à moyen terme à la cession de notre réseau à un acteur privé qui travaille déjà avec d’autres syndicats d’énergies en France ayant fait le même constat que nous… ».

Une cession qui n’occultera nullement le degré de vigilance que le président LOURY souhaite assurer au maillage territorial de l’Yonne à l’avenir. « La ruralité ne doit pas être oubliée… ».

 

 

Où il est question des chauves-souris dans les propos !

 

Côté chiffre, un petit rappel ayant son importance. Depuis le début du mandat, le Syndicat icaunais a investi 77 millions d’euros au bénéfice des communes du territoire. Une enveloppe budgétaire conséquente destinée à améliorer l’éclairage public des localités, avec plus de deux cents d’entre elles qui ont été rénovées avec le « led » intelligent.

A date, une vingtaine de communes sont encore en liste d’attente. Mais, prévient le président, face à un auditoire dans l’écoute studieuse, « les aides de l’Etat commencent à faiblir et toutes les collectivités n’ont pas forcément les moyens… ».

A ce sujet, Jean-Noël LOURY salua l’intervention du sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE qui aura pu, à la suite de dépôts d’amendements faire bénéficier de 46 millions d’euros supplémentaires des recettes pour les localités rurales.

Abordant le Fonds vert qui dépend au niveau de l’affectation du préfet de Région, le président du SDEY observe qu’il existe des différences très importantes selon les départements dans la répartition des crédits. Dans le concret, l’Yonne a pu toucher 400 000 euros sur deux ans alors que dans le même temps la Saône-et-Loire se voyait doter 3,2 millions d’euros !

Ce qui fera dire de manière un brin ironique mais très pertinente à l’intervenant que « la sauvegarde des chauves-souris semblait plus importante dans l’Yonne que les conditions de vie de l’être humain ! ».

 

 

Les vertus positives de l’autoconsommation dans les communes

 

Regrets nettement plus sérieux cette fois, l’absence de mobilisation des deux associations des maires de l’Yonne – la rurale et l’autre ! – qui a fait défaut selon le président LOURY pour obtenir davantage de fonds en provenance de l’Etat. « Ces structures auraient dû se mobiliser plus à nos côtés, car pour finir, ce sont bien les communes rurales qui paient les pots cassés et non le SDEY… ».

Puis, philosophe, « le passé, c’est le passé, n’y revenons pas… ». Quoique !

Faisant allusion à l’innovation, l’orateur évoqua l’inauguration de la boucle de production et de consommation par le SDEY en présence du préfet Pascal JAN au printemps. Pour mémoire, des panneaux solaires ont été placés sur l’un des édifices du syndicat, avenue Foch à Auxerre.

« Ils permettent de réduire notre facture d’électricité en produisant de l’énergie, explique-t-il, en 2025, ce sera le parking du bâtiment qui recevra des « ombrières » afin de produire davantage d’électricité. Y sera également installée une batterie de stockage… ».

Une manière utile de parler de l’une des priorités du SDEY l’année prochaine : le développement de l’autoconsommation collective dans les communes.

« Nous souhaitons l’encourager et l’accompagner, ajoute Jean-Noël LOURY, nous avons recruté un agent au sein du service optimisation énergétique, à disposition des élus intéressés par une telle déclinaison technologique… ».

Une autoconsommation communale qui servit de sujets oratoires pour les élus de Venoy, Christophe BONNEFOND, et de Villeneuve-la-Guyard, Dominique BOURREAU qui purent largement s’exprimer sur cette application adoptée dans leurs communes, lors de la première table ronde.

« C’est un enjeu important pour l’avenir de nos communes, devait rappeler en substance l’orateur. Le SDEY sera à vos côtés puisque nous venons de créer une PMO (personne morale organisatrice), c’est l’outil indispensable entre le producteur et le consommateur. Tous les projets visant à réduire les dépenses de la consommation électrique intègrent nos priorités… ».

Aujourd’hui, ce sont 166 communes de l’Yonne qui profitent de ces accompagnements assurés par ces experts de l’énergie. Quarante-trois autres communes les rejoindront en 2025, avec le recrutement d’un cinquième conseiller en économie partagée. Preuve que le SDEY a toute sa place dans le paysage institutionnel pour préparer au mieux la transition énergétique des communes de son territoire ; mais de cela, nous n’en doutions pas !

 

Thierry BRET

 

 


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Le curseur est placé sur l’année 2030, voire la décennie qui suivra. C’est quasi demain, en vérité, à l’échelle du temps. La question, servant de fil d’Ariane à ce futur rendez-vous de début décembre (le 03), mérite aussi réflexion : « quelles énergies pour demain ? ». Dans l’Yonne, certes, mais sur l’ensemble du territoire. Confrontées aux évolutions énergétiques qui s’imposent, les collectivités locales et leurs représentants auront tout le loisir de s’interroger et d’obtenir des réponses concrètes, lors des 12ème Assises de l’Energie, concoctées par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne…

 

AUXERRE : Le mot d’ordre de cette manifestation où seront conviées les collectivités de notre territoire se veut liminaire : « garantir le bien-être aux habitants de l’Yonne en termes de consommation énergétique tout en préservant l’environnement ». Vaste programme sur lequel agit et réfléchit depuis bon nombre d’années le SDEY, le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne. Une institution de référence, précurseur sur bien des sujets, tant au niveau départemental qu’à…l’échelle de l’Hexagone !

Voilà plus d’une décennie, sous la houlette de son dynamique et novateur président, Jean-Noël LOURY, ont été portées sur les fonts baptismaux de la création évènementielle, les « Assises de l’Energie », animation annuelle, permettant d’accueillir la fine fleur des spécialistes des questions énergétiques de France et de Navarre. Un rendez-vous que les élus de proximité de l’Yonne se sont accaparés afin d’y glaner de précieux renseignements pratico-pratiques pouvant répondre à leurs besoins stratégiques en matière de maîtrise des coûts de l’énergie et de réduction des consommations de celle-ci.

Cette année, est le douzième de ces rendez-vous importants par la qualité de leurs contenus qui nous reviennent à l’automne tel un marronnier. Près de 300 élus y viennent pour y piocher quelque chose. S’informer aussi lors de tables rondes généreuses en volubilité orale et en arguments vulgarisés avec des intervenants plutôt catalogués comme de belles pointures !

 

Quid du développement du solaire sur notre territoire ?

 

2024 ne déroge donc pas à la règle, à la lecture du copieux programme où l’on retrouvera avec plaisir la philosophe Laurence VANIN – elle était intervenue l’an passé à la tribune du « Skénét’eau » en évoquant les smart city – qui s’épanchera sur l’acceptabilité au cœur des transformations et des territoires. Son intervention aura le mérite d’ouvrir la séance informative avant les débats, générés par les deux tables rondes. L’une portera sur le développement du solaire dans nos territoires. L’autre se posera la question essentielle se rapportant à la saturation du réseau électrique, grandement sollicité en France.

 

 

 

Parmi les personnalités appelées à venir témoigner selon leurs expériences et expertises, citons notamment Philippe BOURGUIGNON, consultant spécialisé sur la mobilité et le solaire, le président de la Chambre départementale d’Agriculture Arnaud DELESTRE – il se fera montre de pédagogie avec l’auditoire en évoquant les nouvelles opportunités offertes par l’agri-voltaïsme -, ou les élus Christophe BONNEFOND témoin d’un retour d’expérience local vécu sur l’autoconsommation à Venoy ou Dominique BOURREAU, édile de Villeneuve-la-Guyard qui parlera du projet d’ombrières dans sa localité. Conseillère départementale et directrice de la SEM Yonne Energie, Irène EULRIET ne manquera pas d’apporter son regard personnel sur le développement du solaire dans l’Yonne.

 

L’hydrogène et ses perspectives s’invitent à la grand-messe

 

On ne manquera pas de s’intéresser aux aspects de la saturation du réseau électrique, la grande crainte de nos concitoyens. Parmi les items abordés lors de la deuxième table ronde où seront invités le directeur régional d’ENEDIS Bourgogne Thomas FRAIOLI, Hélène GASSIN, de la structure « NEGAWATT GP CONSEIL » ou Régis LE DREZEN, délégué général de « THINK SMARTGRIDS », on notera la sobriété électrique – un axe consumériste très tendance à l’heure actuelle -, les solutions de stockage de l’énergie, l’optimisation des flux de production et consommation d’électricité, les nouvelles générations de bornes de rechargement des véhicules électriques, etc.

Naturellement, une large place sera donnée à une autre potentialité en matière énergétique : l’hydrogène. C’est le consultant Hervé RANNOU qui se chargera de poser les jalons de ce débat avec la place de l’hydrogène dans la chaîne énergétique. Une ressource indispensable pour atteindre les objectifs de la transition énergétique que l’Yonne, via la ville d’Auxerre, tente de mettre en avant dans sa version la plus propre possible…

On comprend mieux l’intérêt de ces « Assises de l’Energie », qui offriront à tous ces participants de partager des expériences de terrain et de bénéficier des acquis des spécialistes afin que la feuille de route de cette inexorable mutation soit la plus réussie possible. Il en va de l’avenir de l’Yonne à horizon 2030 !

 

Thierry BRET

 


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On appelle cela l’art de l’anticipation. De la prévoyance, aussi ! Quarante-huit heures avant que ne tombent de manière surprenante les premières chutes de neige sur notre territoire et une large bande septentrionale de l’Hexagone, le Conseil départemental de l’Yonne passait en revue les dispositions techniques de son plan de « viabilité hivernale ». Un dispositif bien huilé destiné à gérer de la façon la plus optimale les routes de l’Yonne, sous la responsabilité de l’institution…

 

APPOIGNY : Ils étaient déjà sur le pont, lundi après-midi, lors de la présentation du plan « viabilité hivernale » avec démonstration à l’appui ; cette fois-ci, quarante-huit plus tard, ils sont rentrés dans le vif du sujet ! Les premiers flocons d’une neige qui aura eu le particularisme de bien tenir au sol dans les zones rurales ont pu éprouver la sagacité technique des professionnels des services ad hoc de la gestion des routes du Département.

C’est dans l’une des salles agréablement bien chauffées du dépôt technique, situé aux abords de l’autoroute A 6, que le vice-président du Conseil départemental Christophe BONNEFOND et les services techniques de l’organe institutionnel avaient convié les représentants de la presse. De manière, à ce que le Pôle des infrastructures départementales leur expose les stratégies à venir, en fonction de la variabilité de la météo et de ses conditions hivernales. Et ce, sur une période qui court du 115 novembre 2024 au 15 mars 2025. Sachant que si le « général Hiver » poursuivait l’offensive au-delà de cette date, les services étaient toujours mobilisés pour apporter des conditions de circulation optimale aux automobilistes de l’Yonne.

Nonobstant, dès le début de sa prise de parole, Christophe BONNEFOND s’est voulu rassurant : « un épisode neigeux dans l’Yonne, cela ne représente qu’un ou deux jours dans l’année, dorénavant… ». Mais dans le cas présent, les flocons l’ont pris au mot en arrivant nettement plus vite que prévu !

 

Automobilistes, pensez au choix de vos pneumatiques !

 

Placée sous le sceau de la nouveauté, la conférence de presse se voulait très didactique pour les représentants de la presse. Outre les principaux chiffres qui furent évoqués avec leurs analyses lors de la présentation de slides, les organisateurs avaient ajouté une cerise sur le gâteau – une cerise un tantinet glacée puisque à déguster à l’extérieur sous un vent aux origines quasi polaires ! – soit une démonstration de montage et démontage sur deux véhicules pouvant être utilisés comme de potentielles saleuses après transformation technique.

Durant ses explications, le vice-président de l’institution départementale rappela que tout devait être fin prêt en ce début de période délicate, avec le verglas et la neige, pour faire face.

« Nous avons des usagers de la route qui ne sont pas forcément préparés à affronter les conditions météorologiques de l’hiver, expliqua l’orateur, en visant notamment l’importance des pneumatiques parfois méconnue des automobilistes. Evoquant les principes de la loi montagne, Christophe BONNEFOND insista sur les pneus toute saison qui devraient équiper selon lui les véhicules tout au long de l’année.

Puis, il y eu une présentation du site Internet.

« Tous les citoyens peuvent naviguer chaque matin sur le site du département pour aller consulter en temps réel les conditions de circulation des 4 800 kilomètres des routes départementales à notre charge… ».

 

 

 

Un montage/démontage en un laps de temps record !

 

Des tablettes furent distribuées parmi l’assistance afin de passer à la phase pratique de ces explicatifs. Un site naturellement consultable via les smartphones.

Côté matériel, et afin de ne pas l’immobiliser toute l’année du fait de la raréfaction des épisodes neigeux dans la partie nordique de la Bourgogne ce qui pourrait engendrer des coûts inutiles, le CD 89 a développé un système d’adaptabilité du matériel spécifique anti-neige et verglas, selon les besoins. Plutôt astucieux au vu de la démonstration qui fut assurée quelques minutes plus tard sous le vent !

« Cette opération du montage/démontage nécessite à peine une demi-heure de manutention, se félicita Christophe BONNEFOND, et grâce à cela on peut utiliser les camions en mode saleuse toute l’année ! ».

Dans les faits, le Département de l’Yonne dispose d’une flotte de trente-six véhicules, pouvant être transformés à tout moment en potentielle saleuse. Un minimum afin d’assurer le maintien des conditions de circulations satisfaisantes pour garantir la sécurité des usagers et la continuité des activités économiques de notre territoire. A la base, il faut résoudre les problèmes d’adhérence sur des accès où la neige peut s’accumuler, le verglas, voire le givre rendre la circulation dangereuse, à la limite du possible.

L’un des techniciens explique : « pour y parvenir, il nous faut faire fondre la pellicule de neige ou de verglas à l’aide d’un fondant routier ».

 

 

825 tonnes de sel ont été utilisées en 2023

 

Deux solutions peuvent alors être employées. « Pour la glace ou la neige compactée, nos services utilisent de la saumure, un mélange d’eau et de sel, qui agit instantanément mais pas longtemps. Le sel en grains ne tient pas sur la chaussée puisque chassé par le trafic routier. Mais, il agit plus lentement au-dessus de – 7 °. ».

Les stocks sont bien fournis. Plus de 5 500 tonnes de sel qui sont répartis sur une dizaine de sites, un peu partout dans le département. Toutefois, l’intégralité du réseau routier ne dépend pas que du seul Conseil départemental. Les autres acteurs de cette gestion ô combien importante pour la mobilité se nomment les collectivités locales pour le réseau communal ; APRR ayant en responsabilité les autoroutes et la DIR Centre-Est (Direction Interdépartemental des Routes) qui intervient uniquement sur les routes nationales. Il est parfois difficile de s’y retrouver notamment depuis le déclassement desdites voies de circulation !

L’an passé, on a recensé une quinzaine de jours d’intempéries dans l’Yonne, soit un jour de neige et treize journées de verglas. 825 tonnes de sel furent utilisées. Un constat que ne manque pas de signaler Christophe BONNEFOND, le nombre de jours d’intempéries diminue depuis les dix dernières années. De quoi jeter le doute dans les esprits des climato-sceptiques ?!

Nonobstant, la gestion de cette viabilité hivernale engendre un coût pour le Département. Il s’est élevé à 374 000 euros l’an passé contre 367 000 euros lors de l’exercice antérieur. Soit environ 27 000 euros ramené au jour d’intervention.

« Parmi ces coûts, explique en pédagogue Christophe BONNEFOND, cela englobe le sel, la main d’œuvre en intervention, les astreintes, le site météo et les stations météorologiques. Elles sont au nombre de cinq et fournissent de précieux renseignements… ».

 

 

Une équipe de 66 agents pour traiter 4 800 kilomètres de routes

 

En termes d’effectifs, ce sont 66 personnes dont 41 pour le traitement des routes départementales et 25 assurant la surveillance du réseau qui constituent cette force de frappe contre les rigueurs de l’hiver. Elles ont pour mission des fonctions de patrouilleurs, de mécaniciens, de chefs d’opération, etc. Avec une prédominance des périodes d’intervention se faisant la nuit.

Les automobilistes icaunais ont la faculté de pouvoir en direct suivre l’évolution de l’état des routes et de la circulation en consultant le site du Département. Très pratique, en vérité ! Moyennant quoi, la consigne demeure toujours la même dès que les conditions de circulation patinent sur les routes, soyez prudents !

 

Thierry BRET

 

 


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