L’opacité imputable au nuage de vapeur se dissipe peu à peu autour du véhicule dont on distingue les formes, créant avec les halos de lumière une atmosphère très originale dans la concession. Apparaît alors la star de la soirée. C’est la nouvelle « Audi Q6 e-tron » 100 % électrique ! Les smartphones sont de sortie et la nombreuse assistance, clientèle de la marque aux quatre anneaux, n’en manque pas une miette ! Histoire d’immortaliser ainsi l’évènement. Renouant avec les grandes soirées de lancement ouvertes aux VIP, le groupe JEANNIN plonge les férus d’automobile dans une ambiance de fête…sur fond d’innovation et de technologie.
AUXERRE : Le moment est unique. Il l’est toujours en pareille circonstance lorsqu’un concessionnaire a le privilège de dévoiler devant sa clientèle avide de curiosité un nouveau modèle, reçu depuis peu en vitrine, via le constructeur. Là, l’évènement est double. D’une part, le rendez-vous marque officiellement les trois coups de la nouvelle saison économique et commerciale qui s’amorce, une saison 2024/2025 que le responsable de la communication du groupe JEANNIN Automobiles, Rudy VALADAR, nous a promis intense et importante, compte tenu des nouveautés qui devraient être accueillies en concessions – le groupe Icaunais représente à lui seul une dizaine de constructeurs dont Audi, Volkswagen, Nissan ou MG - ; d’autre part, c’est bien un modèle de la marque premium qui sera dévoilé d’ici un instant devant nous, le dernier cru de chez Audi, le nec plus ultra de l’automobile haut de gamme à l’heure actuelle.
Pour faire patienter la clientèle et les amateurs de belles voitures avant que ne soit dévoilé au grand jour l’objet à quatre roues de toutes les convoitises, Gaëtan QUILLIN excelle derrière le buffet en parfait traiteur avisé ! Un petit canapé à l’arôme sympathique se présente sur un plateau argenté et hop, le tour est joué, histoire de se sustenter !
De l’autre côté de la pièce, les invités hésitent entre un alcool effervescent, un vin 100 % du terroir de l’Yonne que l’on ne présente plus, des jus de fruits (pourquoi pas après tout puisqu’il en faut pour tous les goûts !) et même de l’eau. Plate ou gazeuse ! Bon, il faut être honnête : le liquide à la limpidité naturelle n’a que peu d’amateurs pour en faire la dégustation ! Mais, j’en suis !
Une scénographie parfaitement huilée !
Impatiente et prête à en découdre avec le micro – c’est toujours elle qui assure les présentations des nouveaux véhicules désormais ! – la blonde et élégante Sarah CHARLES relit rapidement ses notes explicatives qui lui permettront dans une poignée de minutes de faire grimper l’intensité et l’adrénaline des éventuels acquéreurs ! La prolixe jeune femme, conseillère commerciale au sein du groupe JEANNIN pour la marque Audi se lance enfin. Annonçant toutes les variantes du modèle dont on distingue à peu près le châssis, une fois le rideau de fumée disparu !
« Il y aura aussi dans la gamme de ce nouveau modèle présenté ce soir, le Q6 e-tron quatro qui fera 387 chevaux et le S Q6 e-tron, soit la version sportive dudit modèle, qui développera 516 chevaux ! Avec la particularité de combiner un moteur électrique à l’avant et un autre, placé à l’arrière ! ».
Pendant la présentation orale assurée par la jeune femme, le design résolument audacieux du véhicule se fait plus net, aux yeux des observateurs, la fumée perdant de sa nébulosité. Le SUV nous fait face.
Sarah CHARLES poursuit sur sa lancée. Sa voix se mêle à une douce musique distillée en arrière fond. L’oratrice parle des performances de ce modèle qui présente une ligne futuriste.
« Ce SUV possède des capacités de batteries qui vont se situer entre 83 kW et 100 kW, ajoute-t-elle, en regardant de temps à autre ses mémos, quant au temps de charge de ce véhicule électrique, il est de neuf heures au maximum à la maison en courant alternatif… ».
Une autonomie oscillant entre 400 et 500 kilomètres selon les usages
Si la recharge s’effectue sur du courant continu, le nouveau Q 6 e-tron peut accepter une puissance de 260 kW, dans un temps de recharge de dix minutes offrant une autonomie de 250 kilomètres sur un super chargeur. L’autonomie, justement, Sarah CHARLES ne manquera pas de la mentionner : « Je le sais, plaisanta-t-elle, en s’adressant à la cantonade, c’est ce qui vous intéresse en priorité ! ».
Le Q6 nouvelle variante est annoncé avec une autonomie par le constructeur allemand de 590 kilomètres. Mais, sur une conduite autoroutière, il est plus sage, selon la conseillère commerciale de JEANNIN, de ramener cette prétention à 400 kilomètres. C’est, a contrario, plus important que les précédentes autonomies jusque-là proposées par ce type de modèle…
La signature lumineuse de l’automobile aura suscité l’intérêt du public. Les phares sont uniques et de nouvelles générations : ils n’équipent à date que les modèles Q6. On devrait les voir bientôt sur les Q5.
Esthétiquement, à l’intérieur, Audi a totalement réinventé le design de l’habitacle. L’écran virtuel cockpit est du plus bel effet. Un second écran central se présente au conducteur avec ses 14,9 pouces. La nouveauté réside du côté passager avec un troisième écran qui lui permet de faire de nouvelles programmations au niveau de la navigation, effectuer des jeux durant le voyage, changer de musique à sa guise et même pratiquer l’art du karaoké ! Attention, toutefois, aux fausses notes !
Un son en 3D et spatialisé avec 16 haut-parleurs !
De nombreuses lumières leds sont placées dans le véhicule, notamment sur le tableau de bord. Elles suivent les agissements en mode pilotage du conducteur s’il tourne à gauche ou à droite. Créant une atmosphère sympa et ultra moderniste dans l’habitacle. Les mélomanes, quant à eux, seront à la noce ! Avec une technologie embarquée signée « B&O » - la qualité optimale d’outre-Rhin ! – et ses seize haut-parleurs qui proposent du son 3D spatialisé, y compris dans chaque appui-tête ! Une immersion sonore incroyable afin de mieux apprécier les œuvres de BEETHOVEN interprétées avec l’orchestre symphonique dirigé par l’immortel et incomparable Herbert Von KARAJAN à la baguette !
Quant au stockage, le Q6 nouvelle version offre 1 529 litres, y compris à l’avant avec un volume de coffre de 75 litres en sus !
Un modèle qui est vraiment bluffant, donnant un aperçu futuriste de ce que le constructeur germanique devrait nous gratifier dans les prochains mois, à défaut les prochaines années.
Quant au prix, chut c’est une surprise ! « Venez nous voir, nous allons vous en parler devait conclure par cette forme de boutade l’irrésistible présentatrice de cette soirée !
On n’en saura donc pas davantage, pour l’instant !
Thierry BRET
L’inclusion numérique n’est pas un vain mot à La Poste. Le sujet est régulièrement abordé lors des séances de travail de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT), dans l’Yonne comme partout ailleurs dans l’Hexagone. Preuve qu’il est nécessaire d’accélérer un processus permettant aux usagers des services postaux d’accéder à davantage de possibilités en matière de prestations. Normal, puisque 90 % des services postaux et bancaires assurés par l’établissement sont désormais disponibles en ligne…
AUXERRE : Même auprès de ses partenaires – ils étaient réunis il y a quelques jours dans le joli cadre champêtre du Domaine des Colombiers à quelques encablures d’Escolives -, le message émanant de la direction postale ne varie pas d’un iota : la lutte contre l’illectronisme demeure l’une des priorités de la grande maison ! Question de logique, en somme, puisque à date, la plupart des offres de services et des prestations bancaires assurées par La Poste peuvent être consultées en ligne.
Aussi, toutes les entités postales, des plus importantes aux plus petites (les agences communales), sont aujourd’hui équipées de tablettes et d’îlots numériques. Un espace usuel et pratique qui comprend un ordinateur offrant l’accès à Internet, agrémenté d’une imprimante/scanner. Du matériel très précieux pour accompagner les habitants de ces localités qui ont de réels besoins administratifs.
Sur place, tout ceci est simple d’utilisation, même pour les néophytes, et l’on pense en particulier aux seniors, pas toujours à l’aise avec le maniement de l’informatique.
D’une part, l’utilisation de l’îlot numérique en libre-service peut aussi supposer un accompagnement par un agent postal. Et ce, sans bourse déliée !
En effet, les agents d’accueil des vitrines postales ont bénéficié en amont d’une formation numérique appropriée : ils sont donc en mesure de pouvoir accompagner les usagers qui en feraient la demande dans toutes leurs démarches.
Se voulant ainsi pédagogue, La Poste veut offrir l’accès le plus large possible aux outils numériques et services dématérialisés au plus grand nombre, tout en initiant une véritable culture à l’usage du numérique, auprès d’une population qui ne serait pas encore connectée.
Des ateliers de formations menées avec la Grange de Beauvais !
L’établissement a même entraîné dans son sillage, c’est le cas dans le département de l’Yonne, des partenaires intéressés par la démarche, à l’instar de l’association de la Grange de Beauvais qui assurent des approches formatives lors d’ateliers de médiation numérique, depuis 2023. Des actions d’inclusion numérique bien ciblées qui bénéficient à juste titre du fonds de péréquation de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale de l’Yonne !
Rien qu’en Bourgogne Franche-Comté, ce sont d’ailleurs une dizaine de conseillers numériques qui ont ainsi été recrutés par La Poste afin d’être opérationnels sur le terrain. Des seniors qui sont aussi « choyés » puisque ces derniers peuvent apprendre les rudiments de la digitalisation via des tablettes « ARDOIZ » plutôt fonctionnelles et ergonomiques adaptables à leurs besoins. Enfin, le groupe postal n’a pas hésité à créer sa propre filiale se rapportant à ce sujet prégnant de l’illectronisme chez les personnes âgées, « TIKEASY ». C’est elle qui a développé cette fameuse tablette « ARDOIZ » intuitive et simplifiée. Elle assure la mise en place de ces ateliers numériques et se penche sur cette problématique pouvant aboutir à un phénomène d’exclusion depuis déjà quinze ans…
Thierry BRET
Surfant sur la dynamique des dernières élections législatives, le groupe d’action des Insoumis d’Auxerre se lance dans une consultation des habitants de la ville préfecture, quartier par quartier, avec pour objectif de recueillir les doléances, remarques ou idées du plus grand nombre sur des sujets locaux. Un site participatif a même été créé pour l’occasion sur Internet, (auxerrelacommune.com), où chacun pourra s’exprimer et apporter sa pierre à l’édifice, dans l’optique de construire des projets pour le bien-être de tous…
AUXERRE : Sur la page d’accueil de la plateforme mise en ligne cette semaine, ce message qui ne souffre d’aucune ambiguïté : « Nous lançons un appel à celles et ceux qui croient en la démocratie, aux échanges collectifs et qui ont une vision humaniste de la société… ».
Prendre le pouls de la population, quartier par quartier…
Délaissant un temps les grands sujets nationaux, le groupe des Insoumis d’Auxerre a fait le choix de prendre le pouls de la population, au plus près des sujets de terrain et des préoccupations du quotidien, en entamant le 22 octobre prochain un tour des quartiers pour recueillir les témoignages des habitants. Premier visé, celui des Piedalloues, excentré s’il en est par rapport au centre-ville et présentant une grande mixité au niveau de l’habitat, dont la population vieillissante s’est, l’automne dernier, montrée particulièrement critique envers la municipalité en place, au regard du projet d’abandon de la collecte des déchets en porte-à-porte. Un quartier pour autant, pas forcément en phase avec le programme de La France Insoumise, reconnaît l’une de ses figures emblématiques locales, Adrien PROVENCE : « c’est un quartier mixte, pas acquis à notre cause, mais pas forcément contre nous, où l’on devrait trouver des gens prêts à nous dire plein de choses différentes, pour nous faire un premier avis… ».
Autre public visé explique Manu, un jeune militant, celui des moins de vingt ans : « A Auxerre, il y a 1 200 étudiants, des gens qui vivent ici, qui étudient ici et ont besoin d’une offre étudiante. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire se nourrir, se loger, se transporter, la culture, le sport, un programme très large et on a besoin de savoir ce que pense et ce que veut cette jeunesse auxerroise pour son avenir… ». Avec en filigrane, l’objectif de se donner les moyens d’essayer de les retenir dans l’Yonne une fois leurs études achevées.
Donner la possibilité à tous de pouvoir s’exprimer, LFI ou pas !
Présenté comme « une plateforme d’intelligence collective dédiée à préparer la ville de demain », le site « auxerrelacommune.com » a été créé avant tout, explique cette militante, pour « nourrir une réflexion sur ce que l’on pourrait apporter aux citoyens à Auxerre ».
Facile à prendre en main, il n’est pas sans rappeler un autre réseau social d’échanges bien connu et met en avant un certain nombre de thèmes comme la mobilité, le logement, l’urbanisme, le sport, la jeunesse… Autant de sujets sur lesquels tout un chacun pourra s’exprimer, que ce soit en partageant des idées, des photos, créer un sondage ou télécharger des vidéos, sans pour autant se lancer dans un engagement plus personnel, précise Adrien PROVENCE : « il y a des gens qui ont un avis bien tranché sur des sujets très locaux et on souhaite leur donner la possibilité de s’exprimer sans pour autant faire la démarche de venir à une réunion de LFI, qui en soi est déjà un autre pas plus engageant et un marqueur politique… ».
Le nom du site en souvenir de la Commune de Paris !
Avec ce petit coup de griffe à l’attention du maire d’Auxerre, « le café avec Crescent, c’est un bon coup de « com », mais pour nous, ce n’est pas comme ça qu’on, associe les citoyens à un projet… ».
Se refusant à voir dans la démarche les prémices de la campagne municipale de 2026, le collectif auxerrois insiste sur la notion de « page blanche » à écrire, rajoute Rachid EL IDRISSI : « ce que l’on souhaite avant tout, c’est écouter les gens, avec comme démarche de dire, « on ne sait pas ce dont vous avez besoin », même si on a quelques idées, bien sûr ! » (rires).
Le nom même du site mis en ligne cette semaine n’est pas anodin et ne relève pas du hasard, « une petite référence à la Commune de Paris, l’un des seuls exemples de réelle démocratie participative et directe, même si cela n’a pas duré longtemps… ». Avant de ponctuer prudemment, « évidemment, on ne veut pas que cela fasse pareil » !
Dominique BERNERD
On rationnalise le nombre de lignes tout en optimisant la qualité et la fréquence des services ! Voici, en substance le nouveau credo de l’Agglomération de l’Auxerrois ! Sur l’un des domaines de compétences, dont les améliorations étaient attendues par les habitants des vingt-neuf localités communautaires : les transports collectifs. A changement de DSP (délégation de service public), nouveau remède, pour que ces modifications portent leurs fruits. Si KEOLIS s’est substituée à TRANSDEV, il n’y a pas que les références chromatiques des véhicules qui ont changé manifestement sur le réseau, selon les explicatifs fournis par le vice-président en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS…
AUXERRE: On connaissait le résultat des courses depuis un long moment déjà. Une information qui était tombée quasiment à l’automne dernier. Presque à pareille époque ! C’était un 28 septembre. Ce jour-là, les élus de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois avaient acté par leur vote positif le changement de délégation de service public (DSP), jusque-là assuré par la société TRANSDEV. S’invitait dorénavant dans ce jeu de la gestion et du développement du réseau des transports urbains de la place, KEOLIS. Soit un opérateur privé de transport public de voyageurs de renom que l’on ne présente plus ! KEOLIS ? Mais, qu’est-ce donc pour les non-initiés à la chose économique ?! C’est 68 100 collaborateurs exerçant dans une quinzaine de pays ! C’est environ 1 000 km et 29 réseaux de tramway en gestion ! C’est 40 000 bicyclettes possédées pour assurer la promotion de la mobilité douce ! C’est 5 réseaux régionaux ferroviaires comprenant plus de 2 500 kilomètres de lignes ! C’est environ 450 km de lignes de métro en exploitation et en cours de construction ! C’est surtout 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel ! Depuis le 01er janvier 2024, c’est également la gestion du réseau urbain de l’Auxerrois.
Toutefois, il aura fallu patienter quelque peu avant de voir les choses se modifiées réellement dans le landerneau pour éviter tout bouleversement majeur dans le quotidien des usagers, confie le Vice-président de l’Auxerrois en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS.
Une offre de service prônant l’intermodalité et la hausse des fréquences
Or, à l’issue de cette longue période de trêve estivale – celle-ci vient de se terminer – et avec la reprise des activités, les changements ont pu se faire au grand jour, au cours de ces dernières semaines. Désormais, les bus roses au logotype LEO ont progressivement disparu, laissant la place à une nouvelle référence identitaire, « AuxR_M Le Bus » ! Un nom de code suivant la déclinaison coutumière de tout ce qui se construit à Auxerre depuis quelques années…
La nouvelle stratégie initiée par l’Auxerrois se veut pragmatique, adaptée aux besoins et aux situations, complète et performante. Une réponse venant s’articulant à un schéma privilégiant l’intermodalité, mettant en valeur le transport lourd (le ferroviaire), le transport léger (le réseau de bus) et le transport doux, celui-ci étant incarné par l’emploi de cycles. On pourrait y associer deux autres particularismes venant s’imbriquer telles des pièces dans un puzzle, le transport scolaire (il porte bien son appellation même si tout un chacun peut voyager avec ce moyen de locomotion) et le transport à la demande, une innovation payante et qui souffre déjà de son succès puisque la sollicitation en amont est très importante !
Ce schéma de transport éclectique et complet se décline et s’appuie sur la présence de systèmes électroniques embarqués à bord de ses bus, d’une amplitude de fréquence revue et corrigée facilitant les déplacements de l’ensemble des voyageurs qu’’ils soient occasionnels ou réguliers, de mise en connexion entre les différents quartiers de la capitale de l’Yonne, voire des interconnexions avec les localités environnantes, et de voies de liaison avec les univers santé, éducatif, économique, administratif, loisirs et sportifs que peut proposer la ville phare de l’agglomération. Bref, un schéma mûrement réfléchi basé sur la réduction des correspondances, l’optimisation du nombre de rotations, la création de nouveaux arrêts (notamment dans les zones à potentialité économique), la maximisation des offres de service le samedi et en période de vacances scolaires. En substance, on peut même y ajouter le covoiturage que la collectivité icaunaise entend bien mettre en avant dans les mois à venir.
Se projeter sur l’avenir en facilitant l’interconnexion
Comme le précise le Vice-président de l’Agglomération en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS, « ce nouveau schéma se projette sur l’avenir en étant davantage structuré ». Il en donne pour preuve l’acquisition de nouveaux bus à hydrogène – ils sont au nombre de cinq à date mais la flotte devrait augmenter au fil de ces prochains mois -, et surtout la construction du nouveau dépôt de bus, dans la zone des Mignottes, près de la station de stockage de l’hydrogène. Un lieu de maintenance qui n’est pas le fait du hasard car assurant la bonne fonctionnalité du réseau pour cette flotte résolument orientée vers la décarbonation.
La réduction du nombre de lignes, de sept à cinq, n’est pas innocente non plus ! Recombinées, modifiées, les nouvelles dessertes répondent à un besoin d’attractivité, d’efficacité afin de mieux relier les quartiers entre eux ; en favorisant les accès au centre-ville, à la gare SNCF (la véritable plaque tournante de ce schéma) ou vers la place de l’Arquebuse, nœud névralgique de toutes ces lignes ou presque (4 sur 5) qui s’entrecroisent à cet endroit propice pour être acheminé ensuite vers l’hyper centre via les navettes électriques.
On crée de nouveaux arrêts près de France Travail, près des services techniques en zone industrielle, non loin de chez SAFRAN : l’emploi et son accès sont devenus un dénominateur commun à ces différentes lignes qui traversent de part en part l’agglomération auxerroise. Les zones commerciales sont mieux desservies. A l’identique des équipements sportifs et des lieux de loisirs. Voire culturels. Parfois avec des rotations de bus qui s’effectuent toutes les quinze minutes, et cela de 06 heures du matin à 19 heures, quand ce n’est pas 01 heure du matin !
Un chiffre, significatif, est communiqué par l’élu de l’Yonne : il a toute son importance pour bien comprendre la finalité de ce nouveau réseau et sa construction, 80 % des quartiers de la ville possèdent désormais des dessertes de transports collectifs améliorées. Dans de futurs articles, nous évoquerons les autres déclinaisons de ce schéma de transport et ses connexions avec l’intermodalité nécessaire pour que les Auxerroises et les Auxerrois circulent de mieux en mieux…Ainsi va la vie !
Thierry BRET
Il a été précoce, le garçon ! A l’âge de 12 ans, celui qui est devenu depuis un expert reconnu internationalement sur les thématiques des nouvelles technologies et de l’innovation, passait son temps en créant…ses premiers sites Internet ! Aujourd’hui, conférencier professionnel, Stéphane MALLARD est l’invité vedette de la conférence spécifique concoctée par les associations Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) et BUSINESS SENS le mardi 17 septembre à l’Amphi de Sens. L’occasion d’en connaître davantage sur cette intelligence artificielle et sur ses usages dans la vie des entreprises…
SENS : L’IA, vous connaissez ?! Sans doute ! Mais, quid de sa véritable utilisation dans le quotidien des entreprises, qu’elles soient industrielles, commerciales ou de services ? Déclinée en un double rendez-vous, placé lors de la même soirée, l’initiative de la structure départementale des Femmes Chefs d’Entreprises et de Business Sens aura pour objectif de vulgariser et de sensibiliser le plus possible les dirigeants des sociétés de l’Yonne, au sujet du jour, sujet qui fait florès désormais dans toutes les strates de la vie économique puisque quelques jours auparavant, le 11 septembre, la Maison de l’Entreprise, l’UIMM et le MEDEF se seront intéressés à la même thématique mais sous des angles différents au cours d’une conférence proposée en matinée à Auxerre…
Une table ronde avec des chefs d’entreprises comme témoins
Ici, dans le cas présent, le curseur aura été placé spécifiquement sur l’approche entrepreneuriale de ce sujet récurrent dans la société. Comme le précise l’une des organisatrices de la soirée, et conseillère auprès des entreprises pour le compte de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Christine JAN.
« Le but de la table ronde que nous allons proposer en seconde partie de soirée est d’apporter à travers des témoignages un véritable éclairage de l’usage de cette intelligence artificielle dans la vie des entreprises, explique-t-elle, on s’intéressera notamment sur les utilisations d’aujourd’hui et surtout de demain ! ».
Seront d’ailleurs présents sur le plateau, trois dirigeants de sociétés, le Sénonais Ned CEKIC, de NEED Technology, l’Auxerrois Alexandre FOULON à la tête de l’entreprise BRAINYTECH (il est également président de la structure « numYco ») et le Chalonnais Frédéric CREUWELS, directeur en charge de la digitalisation au sein de l’Usinerie Partners en Saône-et-Loire.
Le fil d’Ariane de ce rendez-vous accueilli dans la vaste salle de l’Amphi de Sens sera Stéphane MALLARD, autodidacte mais conférencier reconnu aux quatre coins du globe pour ses interventions portant sur la sensibilisation au numérique et au digital dans les entreprises. Le garçon a suivi également des études supérieures de Finances au Canada avant d’intégrer Sciences Po Paris.
« Sommes-nous nous aussi des algorithmes ? »
Lors de son intervention, en première partie de soirée, le conférencier abordera durant une soixantaine de minutes différents points cruciaux à la compréhension : le fonctionnement et limites des premiers modèles à l'IA Generative (au-delà des évidences et idées déjà diffusées partout dans la presse), la transformation des outils technologiques que nous utilisons au quotidien dans nos vies professionnelles et personnelles, vers des logiciels qui s'adaptent à nous, pour tout faire, sans limite ; l’entrée dans un monde algorithmique avec des assistants intelligents, experts en tout ! Puis, il s’intéressera aux impacts concrets sur les métiers, avec exemples des métiers dans la salle, avant de traiter la disruption de la chaîne de valeur des entreprises (elles sont toutes en danger de « Kodakisation »/commoditisation, comment repositionner son modèle d'affaire quand l'IA est partout, accessible à tous et gratuite : exemple des GAFA et des géants du luxe qui deviendront la norme…).
Ensuite, Stéphane MALLARD posera des questions métaphysiques initiées par l'arrivée de l'intelligence artificielle : « sommes-nous nous aussi des algorithmes ? Les émotions humaines ne sont-elles que des programmes d'optimisation de notre survie ? Quel monde lorsque les algorithmes sauront lire et influencer nos émotions ? Le virtuel est-il meilleur que le réel ? Avant de plonger l’auditoire vers la prochaine étape de l'intelligence artificielle : à savoir la conscience artificielle, avec les premiers travaux réalisés dans les laboratoires des GAFA…
Un savant cocktail de choses passionnantes (et utiles) à se mettre entre les oreilles ! D’ores et déjà, préparez vos questions !
En savoir plus :
Soirée conférence et table ronde du Club BUSINESS SENS et des Femmes Chefs d’Entreprises à Sens à l’Amphi le 17 septembre 2024 à partir de 18 heures.
Soirée réalisée en partenariat avec la CCI de l’Yonne, la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, BDO, Territoire d’Industries, la Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais.
Invité : Stéphane MALLARD, conférencier.
Thierry BRET