Est-ce la naissance d’un nouveau concept médiatique qui ne demande qu’à croître en termes d’amplitude et d’opportunités ? Né du rapprochement ô combien stratégique entre les proximités techniques et rédactionnelles de France Télévisions et de Radio France ? De toute évidence, en portant sur les fonts baptismaux ce mardi 04 février ces 02h30 de « programmes communs » – rien à voir avec une quelconque référence politique des années 70 ! -, « Ici Auxerre Radio TV Digital » devrait immanquablement augmenter le nombre d’auditeurs et de téléspectateurs dans la tranche matinale comprise entre 06h30 et 9h, du lundi au vendredi…au nom de la proximité !
AUXERRE : Est-il fébrile avant de s’installer sur le plateau, notre confrère Thierry BOULANT ? Que nenni ! Malgré l’effervescence qui règne dans le hall d’entrée de la station radiophonique auxerroise (France Bleu Auxerre, rebaptisée depuis peu en « Ici Auxerre ») en toute légitimité avec ce jour inaugural qui fait chaud au cœur pour tous les amoureux de la presse et de sa liberté, il attend le feu vert de l’animateur du jour, Julien RULLIER, avant de prendre parole pour y évoquer l’information de ce mardi si particulier, nimbé de brouillard et à la froidure qui tend en dessous de zéro.
Désormais, le journaliste vedette des matinales de la station icaunaise sera visible par les téléspectateurs de France 3, tout en restant audible sur les ondes d’Ici Auxerre. Un judicieux « deux en un », mariant radio et télé, pour le plus grand bonheur des suiveurs quotidiens de l’actualité puisque ce seront deux heures et demi de programmes communs, entre les deux partenaires, qui seront dorénavant proposé à l’écoute et à la vue des aficionados de ces deux relais d’information.
Pendant que le hall d’entrée (bondé) se remplit d’invités du cru, entre institutionnels, figures politiques ou associatives, sans omettre d’anciennes gloires sportives comme l’inoxydable Guy ROUX, Thierry BOULANT déroule le programme du jour dans le grand studio qui a été totalement relooké pour la circonstance. Et pour cette première matinale filmée du réseau depuis que « France Bleu » a mué en « Ici Auxerre », soit le 06 janvier, tout se passe dans le meilleur des mondes !
Le son, l’image et le digital : la modernisation du traitement de l’information
Proposé depuis 2019, le concept des matinales filmées a été progressivement généralisé à l’ensemble du réseau que compte la station du groupe Radio France. Elles sont au nombre de quarante-quatre – la dernière à être créée fut on s’en souvient celle de Saint-Etienne – et avec celle d’Auxerre, ce sont à présent trente-huit matinales offertes à la captation de l’image via cette étroite osmose partenariale avec les équipes de France Télévisions. D’ici peu, toutes les antennes de l’ex-France Bleu déclineront le même service auprès de leurs auditeurs/spectateurs. Sachant que l’offre est également visible via les supports numériques pour les internautes.
« Ici » est-il un vrai média de proximité à la sauce 360, englobant la radio, la télévision et le digital ? Oui, dans sa nouvelle version standardisée en 2025 !
Fruit du développement coopératif entre ces deux poids lourds de l’information de proximité, ce concept unissant France Télévisions et Radio France via sa représentation locale (« Ici ») devrait encore se renforcer dans les mois et années à venir, c’est certain. Pour que l’offre de proximité de service public informatif, à partir de ces matinales locales communes, gagne davantage en pertinence et en fidélisation auprès des publics visés.
Au vu des sourires qui éclairaient les visages des journalistes et animateurs présents sur le plateau lors de ce premier rendez-vous vécu en commun, gageons que l’optimisme est de rigueur pour atteindre ces objectifs…
En savoir plus :
« Ici Matin Auxerre » est la nouvelle émission matinale commune réalisée entre les équipes de France Télévisions et Radio France. Elle se déroule du lundi au vendredi de 6h30 à 9h00 en direct sur France 3 Bourgogne et france.tv. Soit 02h30 de programmes communs radio/télé que les téléspectateurs et les auditeurs pourront suivre du lundi au vendredi…
Thierry BRET
Il a fière allure sur son superbe cycle électrique, le président du Grand Sénonais, Marc BOTIN ! Un vrai profil de sportif ! Pourtant, en cette fin de matinée du lundi 03 février, la température, nettement plus proche du – 1 degré que de la chaleur, n’autorisait guère les prouesses physiques à l’extérieur ! Mais, cérémonie oblige, celle de l’inauguration des « Brennus à vélo » - soit la mise à disposition des vélos à assistance électrique en libre-service sur le Grand Sénonais -, le président de l’EPCI y a été de son petit tour, depuis la place des Héros jusqu’à la salle de la Poterne, terme de son périple cycliste…Au nom de l’exemplarité !
SENS : Des conditions météo à ne pas mettre un cycliste dehors ! Entre la grisaille humide du brouillard et le froid pénétrant de ce lundi très hivernal, il y avait néanmoins des quelques courageux, Place des Héros, prêts à braver les rigueurs de cette forte baisse des températures observée en l’espace de quelques jours, afin de tester le nouveau matériel mis à la disposition des habitants de l’intercommunalité. Une centaine de cycles à assistance électrique qui sont répartis dans dix-huit stations d’entreposage sur le Sénonais. Des vélos aux couleurs très agréables, rappelant celles choisies évidemment pour identifier le nouveau logo de la communauté d’agglomération de ce secteur géographique de l’Yonne. On y retrouvera aussi la figurine du Brennus, apposée sur le garde-boue arrière de l’engin électrique. Un sympathique et esthétique clin d’œil à l’une des armoiries de l’ancienne capitale des Sénons.
Aux côtés de Marc BOTIN, président de l’EPCI, de nombreux élus communautaires qui ne voulaient manquer pour rien au monde cette inauguration, mettant en exergue dans sa fonctionnalité ce mode de locomotion très prisé de nos concitoyens, le cycle à assistance électrique. Même l’édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE, se prêtera au jeu de la photographie souvenir, juché sur la selle de l’un de ces cycles, fourni par la société FIFTEEN.
Une société FIFTEEN que l’on connaît bien dans l’Yonne
La société hexagonale représentée ce jour par Amira HABERAH, coordinatrice, a pour objectif de généraliser le déploiement des services de location de cycles sur tous les territoires. En ville, comme dans les zones les moins denses. Des locations qui sont assurées selon différentes possibilités, en courte, moyenne et longue durée. A ce titre, depuis 2008, ce sont plus de 50 000 vélos qui ont déjà été déployés en France en collaboration avec les partenaires de la société, qu’ils soient publics ou privés. Pour mémoire, c’est la même structure qui a installé le service « AuxR_M Le Vélo », opérationnel dans la capitale de l’Yonne depuis dix-huit mois.
Il revenait à Gilles SABATTIER, vice-président en charge des Mobilités et des Intermodalités, de retracer la genèse du projet. Malgré le froid, il prit quelques instants pour prendre la parole, à proximité du monument aux morts de Sens.
D’ici le terme de 2025, devait-il argumenter, ce sont près de cent kilomètres de pistes cyclables qui seront aménagés pour le plus grand plaisir des utilisateurs de ces vélos. « Il y aura également un service de location de moyenne et longue durée qui sera assuré par notre service intercom… ».
Encourager la mobilité douce et la transition énergétique
Pourquoi ce réseau de mobilité douce, in fine ? Réponse de l’intéressé : « cette opportunité en libre-service permettra de faciliter les déplacements urbains et inciter les habitants à changer leur manière de se mouvoir en ville, tout en douceur… ».
Puis, l’orateur remercia le maire de Troyes et président de Champagne Métropole, François BAROIN – il n’assistait nullement à la cérémonie - : « il nous a prodigué de précieux conseils avec ses équipes lors de nos échanges et visites à Troyes… ». Ce sont les services mis en place dans la capitale auboise qui ont inspiré les représentants institutionnels du Sénonais.
Quant à Jean-Luc KLEIN, président de MOBIL’ECO, il ne fut pas oublié lui non plus dans la liste des remerciements. « Nous engageons aujourd’hui un beau partenariat avec vos équipes, lui dit-il, au service de nos habitants et de l’attractivité du Grand Sénonais… ».
Moderne et dans l’air du temps, ce service supplémentaire proposé dans le Grand Sénonais répond aux besoins concrets des populations qui ne peuvent se passer de la mobilité. Qu’elle soit douce, ou pas…Des « Brennus à vélo » désormais parés pour prendre leur envol. A la manière des premiers tours de roue, donnés par le président BOTIN et de ses équipes, désireuses d’accélérer pour se rendre salle de la Poterne afin de s’y réchauffer et se sustenter !
Thierry BRET
L’édition précédente de « CryptoXR » fut une franche réussite. C’est pourquoi, cette année, il était indispensable de remettre le couvert ! Après un succès de plus de 3 000 visiteurs sur le week-end, l’évènement revient avec encore plus de speakers, d’espace, d’exposants et d’ateliers. À l'affiche, quelques gros noms comme Hasheur (influenceur crypto), Rabin des bois (lanceur d'alerte et hacker) ou encore //www.youtube.com/@MonsieurTK">Monsieur TK (Youtubeur expert en crypto). Cela se passe le 31 janvier et le 01er février à Auxerrexpo !
AUXERRE : Il y en aura pour tous les goûts ! Entrepreneurs, familles, PDG, curieux, sont tous attendus pendant cet événement de deux jours, accueilli au Parc des Expositions auxerrois. Soutenu par des acteurs locaux et internationaux, « CryptoXR » propose un mélange d’innovations au travers de conférences, d’ateliers interactifs et de démonstrations immersives. Une intervention sur l'impact écologique du Web3 sera notamment proposée ainsi qu'un atelier immersif destiné aux débutants sur le « Metavers ».
L’événement est ouvert à tous, quel que soit votre niveau de connaissance. Venez découvrir les progrès technologiques dans une ambiance familiale et conviviale. Aucune expérience préalable n’est nécessaire : « CryptoXR » a pour ambition de rassembler des visiteurs de tous horizons, en proposant un accès inclusif et des tarifs abordables.
« CryptoXR » se distingue par des tarifs parmi les plus compétitifs de France, voire les plus bas du marché, témoignant de son engagement à rendre l'événement accessible au plus grand nombre. Les prix attractifs, couvrant à peine une partie des frais, permettent un accès large, sans que le coût ne devienne un obstacle pour les participants. Actuellement, les réservations sont ouvertes, avec un Pass 2 jours proposé à 30 euros (20 euros pour les étudiants) et un Pass VIC à 90 euros, donnant tous deux accès à la « Closing Party » du samedi 01ᵉʳ février, animée par DJ Abdel et BigAli. Les billets sont disponibles directement sur le site de « CryptoXR ».
En savoir plus :
Adresse : AuxerrExpo, Avenue des Plaines de l'Yonne, 8900 Auxerre
Billetterie : https://cryptoxr.fr/stors#/tickets
Dates : Vendredi 31 janvier et samedi 1ᵉʳ février 2025
Programme : https://cryptoxr.fr/stors#/program
Communiqué des organisateurs de CryptoXR
C’est un exercice oral qu’il affectionne tout particulièrement. Il s’y plie avec entrain et facilité depuis plus de deux ans, étant toujours en poste dans ce département de l’Yonne qu’il connaît désormais comme le fond de sa poche. Entre ruralité et vie sportive, caractéristiques viticoles et autres richesses patrimoniales. Devant un parterre très représentatif de la vie institutionnelle, économique et politique de notre territoire, le préfet de l’Yonne Pascal JAN a profité de la séance traditionnelle des vœux il y a peu pour brosser le bilan 2024, vu de la lorgnette de l’Etat à travers ses diverses actions menées sur le terrain, et de rappeler les priorités qui feront le sel de 2025, autour de l’attractivité et de la proximité…
AUXERRE : Le rendez-vous représente toujours l’un des points d’orgue de cette longue série de vœux qui noircissent les agendas des uns et des autres, chaque année sur la période de janvier. Un vaste programme relationnel et parfois de gourmandise – la dégustation des fameuses galettes afin de respecter la tradition d’une Epiphanie qui se prolongerait sur un délai de trente jours ! -, où il est bon de promener sa silhouette, afin d’y saluer ses partenaires qu’ils soient acteurs de la chose publique ou de l’entrepreneuriat. Quand, ce ne sont pas les cercles culturels et sportifs qui s’en mêlent…
Bref, et parmi le saint des saints de ces « mondanités républicaines » conviviales et sympathiques à vivre et qui monopolisent l’actualité de ce mois de janvier, participer à la cérémonie des vœux accueillie sous les ors de la préfecture, avec le représentant de l’Etat en personne qui tire les enseignements de l’exercice antérieur écoulé avant de se lancer dans un exercice prospectiviste pour les douze prochains mois à venir, reste incontestablement le nec plus ultra où il est impératif de se rendre !
Aussi, ne devait-on pas être surpris de voir que l’assistance était nombreuse dans les salons de la préfecture auxerroise, un soir de fin de semaine, dès la nuit tombée. D’une part, le panorama de la capitale de l’Yonne illuminée par les reflets des lampadaires sur la rivière demeure exceptionnel depuis les vitres du premier étage de l’édifice préfectoral. D’autre part, il est toujours primordial de tâter le pouls de notre territoire par l’analyse détaillée et pertinente qu’en fait le haut fonctionnaire de l’Etat. Et à ce titre-là, Pascal JAN qui présidait ainsi sa troisième cérémonie des vœux en terre icaunaise fut plutôt prolixe en la matière lors de son intervention, devant durer près de trente minutes !
Une intervention dans les règles de l’art, sans aucun temps mort au niveau du contenu informatif. Avec deux leitmotivs récurrents dans les propos du représentant préfectoral : l’attractivité et la proximité. Comme si l’une ne pouvait se passer de l’autre. Une dualité légitime expliquant la politique de l’Etat et ses déclinaisons territoriales.
Préparer l’Yonne à relever les défis de demain
Dès le préambule de son discours, Pascal JAN mit la barre sur le versant de l’émotion. Saluant la mémoire d’un humaniste, doué de fortes convictions et attentif aux autres, le regretté président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, décédé le 01er janvier. Puis, il rappela le rôle de l’Etat dans une formule liminaire : « nous sommes là pour vous accompagner dans la concrétisation de tous vos projets, toujours plus nombreux et ambitieux…mais pour l’Etat, toujours plus coûteux ! ».
Quelques rires fusèrent parmi l’assistance. Le ton était donné. Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre ainsi que Sébastien HENNON, sous-préfet d’Avallon, présents à cette cérémonie, furent également plébiscités par le préfet pour leur implication sans borne auprès des habitants de ce territoire. Une implication qui s’effectue pour le dernier « sous mode costume ou en jogging, ce qui parfois surprend les élus ! ». Sans omettre Carole DABRIGEON, la nouvelle sous-préfète de l’arrondissement de Sens, absente lors de la soirée.
De l’année 2024, Pascal JAN retiendra qu’elle fut exceptionnelle par la tenue de certains évènements, « au niveau de l’engagement collectif ». Il citera naturellement le fameux relais de la flamme olympique sur notre territoire le 11 juillet dernier, mais aussi des actions plus diffuses mais nécessaires pour l’amélioration de la vie quotidienne en matière de transition écologique. « Leur point commun est d’être couronner de succès, devait-il souligner, parce que ce fut le fruit d’une collaboration intelligente, efficace et sincère entre Etat et les élus, partenaires… ».
La résilience et l’aptitude à faire face dans la gestion des crises furent en vue cette année notamment sur un sujet particulièrement à cœur pour le préfet de l’Yonne : la lutte contre la cybercriminalité.
« Des exercices pilote, innovants, proposés en complément de l’offre de diagnostic et de conseils offerte par la gendarmerie nationale y ont fortement contribué, expliqua Pascal JAN, 2025 se poursuivra sur cette lancée afin de préparer l’Yonne aux défis nouveaux, insuffisamment pris en considération par les uns ou par les autres… ».
En matière de gestion de crise, l’orateur rappela la qualité de la collaboration entre les services municipaux et les services de sécurité civile, en faisant aux allusions aux inondations du printemps dernier.
La sécurité des citoyens, l’un des grands chantiers de 2025
Autres sources de fierté dans cet inventaire à la Prévert des résultats obtenus l’an passé : tout d’abord, l’opération « Grand Site de Vézelay », un formidable vecteur de la dynamique touristique, économique et culturelle de notre territoire. Un projet mené tambour battant depuis trois ans par les services de l’Etat et du Conseil départemental. Le dossier de labellisation sera prochainement déposé avec ses trois axes majeurs : la préservation de la qualité paysagère et environnementale, la découverte de l’esprit des lieux, et le développement local. Ensuite, le préfet citera le projet de la déviation sud d’Auxerre, la LISA. « C’est un projet structurant qui va renforcer l’attractivité de l’Auxerrois… ».
En poste dans l’Yonne depuis bientôt trois ans – ce sera effectif en avril prochain à moins que…-, Pascal JAN reste sur une ligne stratégique très claire pour le développement de ce département bourguignon, qui puise ses références sur deux termes : l’attractivité et la proximité. « Chacun de vous se retrouve derrière ces mots… ». Des mots qu’il est bon de conjuguer ensemble dans le respect de l’engagement écologique.
« Pour y parvenir, renchérit l’interlocuteur, il faut s’appuyer sur la méthode, l’efficacité recherchée et le rendu compte de l’action de l’Etat. La proximité se traduit par le renforcement de la présence de l’Etat sur le terrain pour rapprocher les services publics des citoyens. En 2025, nous évaluerons systématiquement les actions menées afin de répondre aux attentes de la population… ».
Il fait référence ensuite aux espaces France Services dont le maillage garantit une présence étatique auprès de tous les usagers du territoire. « La couverture utile de notre département est réalisée, constate Pascal JAN, sachant que des compléments de service pourraient voir le jour même si les administrés en sont satisfaits, on pourrait y associer les services de la Banque de France à l’avenir là où dans certains secteurs il y a des entreprises… ».
Quant à la mise en œuvre de la restauration de la sécurité au quotidien, le préfet en fera allusion, bien évidemment dans ses propos. « La baisse marquée des atteintes aux biens, la stabilisation des atteintes à l’intégrité physique des personnes ou encore la diminution de l’insécurité routière avec des mesures chocs comme la mise en fourrière systématique des véhicules qui ont commis de lourdes infractions – de 62 cas constatés de mise en fourrière à sa prise de fonction en avril 2022 à 1 083 à date ! -, sont des signes extrêmement encourageants ! ».
Et le préfet de rajouter que ses services feront encore mieux en 2025 ! Afin que la peur change enfin de camp ?
L’Etat, un partenaire engagé et fiable pour porter les projets
Un chapitre s’ouvrit ensuite sur le SDIS et ses représentants, les soldats du feu ! « Ils sont là au bon moment et au bon endroit ! Cela suppose des nombreux personnels volontaires avec des efforts qui ont été pris en ce sens avec les collectivités territoriales dans le cadre de la politique du volontariat. Y compris vers les entreprises… ».
Une proximité qui se traduit par l’accompagnement des collectivités publiques et des entreprises dans la réalisation de leurs projets. Soit l’attractivité du territoire. « Je le maintiens et je vais même l’accentuer en 2025 ! ».
L’action de l’Etat ne se limitant pas à l’instruction des dossiers et à la vérification de leur conformité réglementaire !
« En 2025, nous souhaitons aller encore plus loin dans le soutien et l’accélération des projets, favorables à l’attractivité de notre territoire ». Toutefois, Pascal JAN prévient : « l’attractivité, c’est un mot attrape-tout ! ».
« Pour notre département, elle est rurale. C’est le fondement de la feuille de route France Ruralité lancé en 2024, ce sont chez nous 18 mesures déclinables issues des 96 que comporte le plan national, sur trois axes : travailler, habiter et s’épanouir… ».
Un envol de ce plan France Ruralité est attendu cette année avec des actions menées qui soient palpables par les citoyens. Des indicateurs de performance prendront régulièrement le pouls de ces actions devant satisfaire in fine les administrés.
Quant à l’attractivité économique, industrielle et culturelle, le préfet en fera mention dans sa longue allocution. Avec l’aide de tous les acteurs institutionnels, facilitant les financements et en s’appuyant sur les programmes Territoires d’industrie ou France 2030. Le tout est aussi de favoriser la réindustrialisation de l’Yonne. Clin d’œil du préfet à Frédéric ROURE, le dirigeant de la société « GEOCHANVRE » à Lézinnes, une entité qui a su innover et doit trouver son marché. Mais aussi, la MANA à Champignelles ou à la Fondation SCHNEIDER dans le cadre du projet de réhabilitation du domaine de l’abbaye de Pontigny furent également cités par l’orateur. « Ces projets illustrent parfaitement la dynamique attractive de l’Yonne ! ».
D’ailleurs, face à ces belles initiatives profitables à notre département, Pascal JAN n’a pas hésité à affirmer qu’il veillera à ce que « l’Etat demeure un partenaire fiable et engagé à leur côté… ».
La confiance dans les atouts du département
Quant aux filières agricoles et viticoles qui font face à de multiples soubresauts, le son de cloche sera identique : « ce sont des chefs d’entreprise, nous devons les soutenir et être à leur écoute, en déclinant certaines actions en travaillant avec les organisations syndicales. Nous le faisons depuis plusieurs années au nom du dialogue et de la compréhension. Il nous faut prendre aussi selon les circonstances des mesures fortes comme en 2024 avec le Fonds d’urgence mobilisé pour un soutien national totalisant 270 millions d’euros, aux versements anticipées des aides de la PAC ou encore au dégrèvement de la taxe foncière avec une exonération notable de 80 %, ce qui fut unique en France pour la viticulture biologique… ».
Des efforts qui seront maintenus au cours de ces douze prochains mois. Faire gagner du temps aux agriculteurs et simplifier leur existence sera mis en place autour d’un nouveau système de contrôle.
Reste l’attractivité inhérente à la transition écologique. Elle s’inscrit également parmi les préoccupations essentielles de la préfecture. « Elle sera traduite dans des actions concrètes, ajoutera Pascal JAN, y compris avec les acteurs privés. Mieux se nourrir est une nécessité avec les plans alimentaires territoriaux (PAT), indispensables pour préserver la santé publique et un accompagnement des filières agricoles… ».
Avant de conclure, Pascal JAN identifiera encore deux clés essentielles, enjeux de notre territoire : les mobilités sur lesquelles les EPCI et les communes jouent un rôle majeur et la rénovation énergétique. Sur ce point, le préfet se satisfait de la signature de la convention récente avec l’ANAH (Pacte Territorial) devant encourager différentes actions immobilières.
« Je compte sur toutes les forces vives du territoire, conclura Pascal JAN, et votre engagement pour optimiser le rayonnement de l’Yonne. J’ai confiance en vous comme dans les atouts de ce territoire… ».
Alors, ont-ils été rassurés les élus et représentants du milieu économique à l’issue de cette cérémonie ? En tout cas, ils savent qu’ils ne seront pas seuls pour relever les défis conjoncturels se présentant à eux : les services de l’Etat continueront à travailler avec volontarisme et souci de résultats pour les aider dans leur quotidien. Foi de Pascal JAN !
Thierry BRET
Le Syndicat Départemental d'Energies de l'Yonne s’est donné pour ambition il y a dix ans d’accompagner les communes du département dans leur transition énergétique. Pari tenu et reconnu, à voir les nombreux maires et autres élus, présents à la cérémonie des vœux, jeudi soir à Beines. L’occasion pour son emblématique président de dresser un bilan des actions menées et des perspectives à l’aube de l’année nouvelle.
BEINES : C’est par une minute de silence à la mémoire des élus et collègues disparus qu’a débuté la soirée, avec une pensée particulière pour le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, « un homme de bonté, de gentillesse, un véritable humain comme on aime en rencontrer », comme l’a rappelé Jean-Noël LOURY, président du SDEY. L’occasion aussi de saluer le maire d’Irancy, Stéphane PODOR, dont on avait appris la disparition en début de matinée, après un long et dur combat contre la maladie.
Entré dans sa onzième année d’existence, le SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne) est devenu au fil des années un partenaire privilégié de toutes les communes du département. Au fil de l’évolution des technologies, la demande se fait croissante, notamment pour le passage en LED de l’éclairage public, source d’économies d’énergies non négligeables dans le budget de fonctionnement d’une municipalité. Autre volet des missions que s’est donné le syndicat : la réduction de la facture énergétique sur les bâtiments existants ou en projet. Un accompagnement qui concerne aujourd’hui 160 communes du territoire, avec cette annonce à l’attention des 43 bourgs en attente d’intervention : le recrutement d’un cinquième conseiller en économie d’énergie, venu rejoindre l’équipe existante.
La pose d’ombrières sur le parking du SDEY en 2025
Les ambitions pour 2025 sont multiples, à commencer par la poursuite des investissements sur les réseaux électriques : « c’est un devoir régalien de le faire et de continuer à travailler avec ENEDIS en partenariat intelligent pour renforcer et sécuriser noter réseau ». Des propos sans nul doute appréciés par son directeur, Gérald FREGUIN, aujourd’hui sur le départ, pour une fonction similaire dans la Nièvre, présent à la soirée et accompagné pour l’occasion de son successeur, François TILLOUS.
Concernant les rénovations globales de l’éclairage public pour les communes s’étant manifestées avant septembre 2023, le président du SDEY l’assure : « on ne pourra pas tout faire, mais l’on s’engage à ce que ce soit fait pour celles que nous avons en portefeuille, d’ici la fin du mandat ». Montrer l’exemple en matière d’autoconsommation collective, c’est ce à quoi s’attache le syndicat d’énergie qui l’an passé, a installé sur son bâtiment de l’avenue Foch à Auxerre, des panneaux solaires garants d’une diminution de sa facture électrique. Avec en projet, dès cette année, « de poser des ombrières sur notre parking afin de produire plus et mettre des batteries pour stocker l’énergie et la réinjecter au bon moment ».
Une installation que les élus seront amenés à venir visiter le moment venu. A noter qu’un nouvel ingénieur en la personne de Rémi COQUILLÉ a été recruté au sein du service « Optimisation énergétique », dirigé par Aurélie ROSSIGNOL et qu’il se tient à disposition de tous pour les accompagner dans leur projet.
L’avenir des bornes de 25 et 50 kg à l’étude…
Quid du parc de bornes de recharge pour véhicules électriques ? L’Yonne était en 2024 l’un des départements français les mieux dotés en la matière, avec une borne pour sept véhicules. Mais les habitudes des « électromobiles » ont aujourd’hui changé, les recharges s’effectuant désormais le plus souvent à domicile ou pour les longs trajets, sur des bornes plus rapides de 150 à 300 kg, gourmandes en énergie : « est-ce qu’on les remplacera ? J’aurais tendance à dire non, il n’y a plus d’intérêt maintenant, nous ne pouvons pas lutter contre cette évolution, ce n’est pas notre rôle… ».
D’autant que le déficit avoisine aujourd’hui les 700 000 euros. Plusieurs pistes sont à l’étude concernant ces bornes de 25 et 50 kg devenues obsolètes : les céder à un partenaire privé, se rapprocher d’une structure existante ou de syndicats d’énergies, ou encore, lancer une délégation de service public. La décision sera prise en cours d’année, mais assure Jean-Noël LOURY, « je serai vigilant sur notre maillage départemental afin que la ruralité ne soit pas oubliée… »
Le regrettable abandon par l’ADEME du projet « Hycaunais »
L’avenir se dessine au présent, c’est bien connu ! Pour preuve, ce renouvellement de contrat de concession signé avec GRDF, engageant les deux parties pour les trente ans à venir. Au registre des regrets, la mise en suspens du projet « Hycaunais » dans le domaine éolien, prévu faire tourner ces appareils lorsqu’ils n’étaient pas utilisés dans leur fonction première et récupérer l’énergie produite pour en faire de l’hydrogène, une fois passée dans un électrolyseur.
Mêlé à du gaz carbonique, issu de centres d’enfouissement et à une bactérie, cela aurait permis de produire du méthane de synthèse, énergie propre, propice à alimenter les réseaux de gaz : « on devait appuyer sur le bouton en septembre dernier, mais en mai, on a reçu un courrier de l’ADEME nous informant qu’elle arrêtait tout et qu’elle fléchait son argent ailleurs ! Un tel gâchis, c’est vraiment dommage ! D’autant qu’il aurait suffi de douze ou treize centres de ce type pour rentabiliser l’affaire… ».
Un challenge d’autant plus facile à tenir que le projet était à vocation européenne. La SEM Yonne Energie peut toutefois s’enorgueillir d’autres projets innovants, à l’image des ombrières photovoltaïques de Villeneuve-la-Guyard, menés en collaboration avec le maire de la commune, Dominique BOURREAU, ou bien encore sa participation au projet éolien des Hauts de l’Armançon, « jouant ainsi son rôle d’opérateur économique en s’associant à un stade relativement précoce du projet et en prenant donc un véritable risque industriel aux côtés du développeur privé sélectionné par les communes de Nuits, Aisy et Cry-sur-Armançon ».
La distribution de récompenses en guise de final
C’est une commune endeuillée par la disparition de son maire le matin même qui a été mise à l’honneur en fin de réunion, en recevant des mains de Jean-Noël LOURY et d’Aurélie ROSSIGNOL, un chèque de 8 534 euros dans le cadre du programme « ACTEE » de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), à laquelle adhère le syndicat d’énergie de l’Yonne.
Programme qui a pour objectif d’apporter un concours financier aux collectivités ayant mis en place un plan d’économie d’énergie pour la gestion de leur patrimoine. En l’occurrence, la rénovation de la salle des fêtes d’Irancy, passée en basse consommation, occasionnant une économie non substantielle explique cet adjoint : « là où l’on consommait 2 200 litres de fuel pour chauffer six fois par an et une dépense de 2 300 euros, cela nous revient désormais à 600 euros avec des pellets, pour un chauffage à l’année... ».
Autre acteur du « paysage énergétique » icaunais mis à l’honneur vendredi, Gérald FREGUIN, ancien directeur territorial d’ENEDIS, parti prendre ses fonctions dans la Nièvre. Il a reçu pour l’occasion un trophée né de l’imagination et du talent de l’artiste jurassienne Nacéra KAINOU. Trophée réalisé à partir de matériaux recyclés bien sûr, en l’occurrence, des isolateurs électriques !
Dominique BERNERD