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Férus de cacao, ce dimanche 30 mars est fait pour vous ! Surtout, si vous promenez votre silhouette du côté de Sens, salle René Binet, entre 09 h et 18 heures. Au programme : un incontournable rendez-vous de la vie associative locale, concoctée par le Lions Club, soit le très gourmand « Salon du Chocolat ». Sa vingt-neuvième édition aura de quoi surprendre les amateurs de ladite fève avec la présence d’une quinzaine de professionnels de la filière artisanale – chocolatier – préférée de nos compatriotes et un majestueux paon de 5 kg, tout en chocolat, à gagner lors d’une tombola dont les fonds seront reversés au profit de la recherche en cancérologie pédiatrique…

 

SENS : Il pourrait presque faire la roue, le magnifique paon composé de chocolat que le Lions Club de Sens offrira en guise de premier prix au vainqueur de la grande tombola, devant animer tel un fil rouge très attendu la vingt-neuvième édition du Salon du Chocolat. Une manifestation traditionnelle qui pourrait bien battre les records de fréquentation cette année puisque près de deux mille visiteurs sont attendus à la salle René Binet ce dimanche 30 mars.

Un magnifique animal prêt à être croqué par l’heureux lauréat de la tombola  – ce sera in fine le terme de son existence ! – et que l’on doit à Michel BLANCHOT, retraité de la pâtisserie, certes, mais qui n’a rien perdu de sa superbe en sa qualité d’ex-artisan ni de sa dextérité au niveau du coup de main pour avoir su créer cette pièce unique en son genre que Louis XIV, admirateur de ses volatiles, n’aurait pas renié !

L’ancien président du club service – il l’a été entre 2017 et 2019 – et aujourd’hui cheville ouvrière de cette animation très fructueuse pour la structure associative et ses actions sociales devrait sensibiliser le public amateur de cacao qui n’hésitera pas à tenter la chance afin de gagner aux termes de cette tombola l’objet de toutes les convoitises gourmandes.

 

Un président du CIFA toujours prêt à promouvoir l’artisanat et l’apprentissage

 

Autres réjouissances pour les visiteurs : la découverte sur la journée des ateliers d’une quinzaine de professionnels de la chocolaterie, provenant du Loiret, de la Seine-et-Marne ou de la Saône-et-Loire, mais également de l’Aisne, sans omettre les locaux de l’étape, des Icaunais qui ne sont pas en reste côté qualité et succulence des produits à déguster !

Cette année, les parrains/marraines de ce goûteux salon ne seront autres que le couple de traiteurs icaunais, Evelyne et Didier CHAPUIS (FESTINS) – encore tout auréolés du succès obtenu avec la qualité des Rencontres annuelles des « Traiteurs de France » dont l’édition 2025 vient de s’achever après deux journées intenses à Auxerre rassemblant la fine fleur hexagonale de la corporation – que l’on ne présente plus depuis 1992.   

Président du CIFA de l’Yonne, le centre interprofessionnel de la formation par l’apprentissage, Didier CHAPUIS ne pouvait manquer une telle occasion de mettre en exergue l’artisanat dont il promeut les mérites et le chocolat qu’il apprécie. Il suffit de goûter la délicieuse mousse au chocolat produite sur le site de FESTINS à Appoigny pour s’en convaincre sans se forcer, d’ailleurs !

 

 

 

Les cancers pédiatriques, dans le viseur du Lions Club

 

Qui dit Lions Club, dit par effet gigogne action sociale. Cette année, le club de Sens dont est issu Denis GUIDO, l’actuel président de zone départementale, a choisi de reverser l’intégralité des fonds de ce salon au bénéfice de la recherche en cancérologie pédiatrique. Une pathologie qui concerne chaque année en France plus de 2 200 enfants selon l’Institut National du Cancer, provoquant le décès de 450 d’entre eux malgré les apports thérapeutiques.

Au-delà du plaisir de déguster de savoureux chocolats, les visiteurs n’oublieront peut-être pas ce chiffre avant de se rendre sur place et contribuer à leur manière au succès de cette action altruiste, pour que peut-être soit complètement éradiqué ce fléau de la pire espèce…

 

En savoir plus :

 

29ème Salon du Chocolat organisé par le Lions Club de Sens

Dimanche 30 mars 2025 à la salle des fêtes René Binet de 09 h à 18 h

Entrée : 3 euros, gratuité pour les enfants,

Au profit de la recherche en cancérologie pédiatrique

Tombola et stands de professionnels

Parrainé par Evelyne et Didier CHAPUIS, dirigeants des FESTINS.

Présence du CIFA de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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Veillée d’armes pour les représentants du réseau hexagonal, les « Traiteurs de France » ! Les 24 et 25 mars, la fine fleur des traiteurs et organisateurs de réception du pays investira la capitale de l’Yonne et l’un de ses centres de formation réputés pour sa pratique pédagogique via les recettes de l’excellence, le CIFA. En effet, grâce à l’un de ses adhérents, l’incontournable structure entrepreneuriale, « FESTINS », bien connue des Icaunais et des épicuriens, le réseau aux 38 références nationales tiendra ses rencontres annuelles sur notre territoire…

 

AUXERRE: C’est un évènement pour les suiveurs des métiers de bouche, des arts de la table et de la gastronomie ! Du 23 au 25 mars, le réseau national des « Traiteurs de France », fort de ses trente-sept maisons reconnues aux quatre coins de l’Hexagone, va s’investir dans le département le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, à l’occasion de l’édition 2025 de ses rencontres professionnelles annuelles. Le thème devrait en faire saliver plus d’un puisqu’il s’agira de sublimer les accords mets et vins de nos belles régions viticoles, autour du concept, « de l’assiette à la vigne ».

Plus de trois cents convives devraient se retrouver lors d’un événement de gala, accueilli dans la nouvelle configuration de la salle Vaulabelle à Auxerre, à partir de 19 heures. Pâtissiers, chefs, cuisiniers, spécialistes de la réception de la France entière montreront leur savoir-faire et leur dextérité, aux côtés de deux parrains, l’un n’est autre que l’Icaunais Fabien PAIRON que l’on ne présente plus – il est établi aujourd’hui du côté de Lausanne en Suisse – et l’autre se nomme Julien GRADOZ, champion du monde des traiteurs en 2017 et professeur à la célèbre école hôtelière de Lausanne, déjà citée !

Après Lille, Quimper ou Bordeaux, c’est donc au tour de la capitale de l’Yonne, Auxerre, d’accueillir cet évènement plein de subtiles saveurs !

 

 

En savoir plus :

Le réseau des Traiteurs de France comprend aujourd’hui 38 adhérents. En 2023, le positionnement haut de gamme de cette structure à travers la France a permis d’enregistrer 270 000 réceptions pour plus de 4,1 millions de clients. Le réseau pèse un chiffre d’affaires global de 210,4 millions d’euros en 2023.

 

Thierry BRET

 


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« La plupart des acteurs présents dans la salle connaissent aussi bien le dossier que moi ! ». C’est par cette formule teintée d’humour que le vice-président du Conseil départemental en charge de la gestion des routes et des infrastructures, Christophe BONNEFOND, a ouvert la visite de chantier très mobilisatrice du côté des élus de la section propre au Département de la LISA, la fameuse Liaison Sud d’Auxerre. Une découverte à l’aide d’images relayées par un drone du SDIS évoluant dans les conditions du direct, accueillie sur une des aires de chantier, sise au rond-point de Villefargeau…

 

VILLEFARGEAU : Elles sont assez remarquables les images envoyées par le petit drone piloté par un sapeur-pompier du SDIS, s’étant prêté au jeu avec bonheur à cette retransmission assurée en direct sur le chantier de la LISA. Se dirigeant au-dessus de la portion de 3,5 kilomètres de travaux déjà effectués entre le rond-point de Villefargeau et la commune de Vallan – de déblais et de remblais -, l’engin progresse lentement sous un beau soleil et sans être trop perturbé par le vent, permettant ainsi aux regards curieux et scrutateurs des élus, nombreux à être présents dans le bâtiment faisant office de lieu d’accueil de cette conférence spécifique un magnifique panorama de l’ensemble.

Sur le terrain, on y voit des engins de travaux publics faisant leur œuvre, s’activant tout le long de ce ruban fait encore de terre et d’argile, là où sera opérationnelle dès 2028 la future Liaison Sud d’Auxerre, facilitant le contournement de la capitale de l’Yonne par l’Ouest et le Sud de la ville. Un projet version « serpent de mer » dont le sérail politique et institutionnel parle depuis près d’un quart de siècle…Une réalisation devenue concrète enfin, même si le chantier n’en est qu’à ses balbutiements.

Pour l’heure, les élus et les services techniques de l’Agglomération du Sénonais ou du Conseil départemental ne se concentrent que sur le tronçon qui commence à prendre forme sous nos yeux, celui qui est placé sous l’égide décisionnel du Département.

 

 

Pas un projet de route mais un projet infrastructurel

 

C’est pourquoi il revenait au vice-président du vénérable organisme, Christophe BONNEFOND, élu en charge des routes et des infrastructures – il profitera même de son long temps de parole de près de vingt minutes pour faire un petit coup de pub à sa commune de prédilection, Venoy, dont il est l’édile ! – d’ouvrir la série de discours rendant officielle cette visite, particulièrement intéressante pour constater à date l’état des lieux de ce chantier sur lequel on retrouve l’une des plus belles sociétés de travaux publics de la région BFC, l’entreprise Roger Martin, chère à son dirigeant, Vincent MARTIN, le président régional de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté).

Dans un premier temps, l’orateur prit soin de repositionner le dossier de cette LISA dans son contexte global, en remontant à la genèse de ce projet quasi pharaonique pour l’Yonne qui nécessitera juste pour cette double voie départementale longue de 3,5 kilomètres une enveloppe budgétaire de 33 millions d’euros. Le reliquat du projet, d’à peu près dix kilomètres au total, revenant sur le plan financier à l’Etat. Le total s’élevant à 148 millions d’euros…Sachant que le CD 89 dépensera 41,3 millions d’euros, il en ira de même à hauteur de 38,6 millions pour l’Etat, 27,6 millions pour l’Agglo, 25 millions pour la Région et 15 millions d’euros à la charge de la Ville d’Auxerre.

A ce propos, Christophe BONNEFOND fut on ne peut plus clair dans ses commentaires : « Nous ne sommes pas sur un projet de route, mais bien sur celui d’un aménagement infrastructurel du Centre-Yonne qui demain changera nos habitudes de vie… ».

 

 

 

Protéger les espèces animales dont les chauves-souris !

 

Un axe de communication capital pour éviter que les poids lourds et le flux important de véhicules ne traversent le cœur de la capitale icaunaise, passablement engorgée aux heures de pointe. « Non seulement, les habitants d’Auxerre vont pouvoir profiter de cette opportunité, insista-t-il, mais également ceux de tous les villages avoisinants… ».

Bref, un projet de route où se nimbent des désirs de renaturation, de voie verte, de protection des espèces en respectant les biotopes, mais aussi de sécurisation des voies qui traversent Auxerre avec un transit important d’automobiles et poids lourds à l’exemple de Jonches.

« C’est aussi un vrai dossier de santé publique, souligna le vice-président de l’Agglo de l’Auxerrois, Auxerre étant une ville en pente, il y a beaucoup de pollution à cause des véhicules qui redémarrent dans les cotes… ».

La numérotation de cette future double voie serait peut-être le chiffe « 1965 », d’après l’élu. Qui énuméra ensuite chacune des étapes foncières menant à ce projet, sur la rive gauche de l’Yonne avec les contacts avec les exploitants agricoles qui occupaient jusque-là ces parcelles. Mais, sur la rive droite de l’Yonne, l’Agglo a acheté les terrains nécessaires à ce chantier. Il aura fallu supprimer des chemins, voire les aménager afin de laisser des accès aux agriculteurs, des travaux menés par la Communauté de l’Auxerrois.

 

 

Cartes à l’appui, Christophe BONNEFOND montrera au public les différents ajustements qui seront à réaliser d’ici l’été.

« Il y a aussi un travail colossal, c’est l’aménagement paysager, explique l’élu de Venoy, il a fallu changer le sens des haies pour éviter que les populations de chauves-souris ne viennent dans le futur entrer en collision avec les poids lourds… ».

Un travail d’implantation et de friches, très important qui est loin d’être terminé. Les haies seront protégées, par ailleurs, afin de respecter les espèces animales (batraciens, chauves-souris, loutres…).

Des travaux connexes ont également été réalisés avec le concours d’ENEDIS, GRDF et SUEZ au niveau des conduites traditionnelles. Quant aux travaux à la charge de l’Etat, ils devraient démarrer dans le courant 2025.

« Je n’oublie pas de remercier Jean CASTEX, alors Premier ministre, qui en déplacement dans l’Yonne, nous a donné un sacré coup de pouce de 7 millions à la réalisation de ce chantier… ».

Les ouvrages d’art dont l’un mesurera 220 mètres de long (trois fois l’ouvrage de Pont-sur-Yonne cher à Grégory DORTE, président du Conseil départemental) débuteront à partir de cet été.

Quant à ce tronçon imputable au Conseil départemental, les automobilistes auront la possibilité de le fréquenter si tout va bien dès 2026. Encore un peu de patience donc !

En attendant, les élus ont dévoilé avec le sourire et sous un soleil radieux l’un des trois panneaux signalétiques officiels qui informera de la réalité de ce chantier le public. Un contournement sud d’Auxerre qui n’est donc plus une arlésienne, désormais !

 

Thierry BRET

 


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La société ENEDIS Bourgogne procède à la rénovation du réseau électrique de Noé à Malay-le-Grand. Une opération qui s’inscrit dans un projet plus vaste de modernisation du réseau électrique au niveau départemental. D’une durée de deux semaines, les travaux devraient s’achever ce vendredi…

 

MALAY-LE-GRAND : Moderniser et renforcer le réseau, tel est l’objectif d’ENEDIS à travers ce chantier de rénovation programmée. « Ce qu’on essaie de faire, c’est de prévenir les pannes, les coupures, de rendre notre réseau plus résilient, plus résistant aux intempéries » précise François TILLOUS, directeur territorial Yonne. Une opération dont le coût s’élève à un peu plus de 100 000 euros sur une portion d’environ cinq kilomètres, qui s’étend sur les communes de Noé, Les Bordes et Malay-le-Grand qui sera la dernière étape. A noter qu’ENEDIS intervient sur les réseaux de moyenne et basse tension.

 

Avant de lancer cette opération, le groupe a réalisé un diagnostic, notamment grâce à des drones, de plus en plus utilisés pour détecter les problèmes. Neuf groupes électrogènes ont été installés en amont. « Ce qui est important dans la préparation, c’est de penser réalimentation client. Ces travaux se font avec zéro coupure client » ajoute Laurent PREVOST, chef d’agence Yonne.

 

 

 

Une trentaine de techniciens de Sens et Appoigny procèdent systématiquement au remplacement du matériel défectueux par un matériel dernière technologie « plus résistant, plus adapté aux intempéries » : changement de certains poteaux usagés et/ou penchés, sachant que les poteaux ont plus de cinquante ans, des armements (qui permettent de tenir les fils) ou encore des isolateurs (coupoles en verre). François TILLOUS tient d’ailleurs à préciser que l’équipe est composée de techniciens expérimentés mais également de novices. Une formule qui permet aux plus jeunes de profiter de l’expérience des plus anciens. ENEDIS poursuit sa campagne de recrutement en 2025, y compris des femmes encore en sous-effectif dans le milieu.

L’entreprise effectue régulièrement des opérations de rénovation du réseau, à raison de deux par semaine sur la Bourgogne, tout au long de l’année. Dans le nord de l’Yonne, un chantier est en cours à Domats. En début d’année, le groupe intervenait dans le secteur d’Avallon et sera prochainement présent dans la zone de Treigny.

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Enfin ! C'est le mot communément retenu, après tant d'années de maintien artificiel au niveau de l'excellence culinaire que cette maison ne méritait plus depuis bien longtemps. Il était  temps, et le Michelin ne s'honora pas, en l'ayant  maintenu sous perfusion pneumatique depuis de trop nombreuses années…

 

AUXERRE : Peut-être même, allez savoir, la double étoile, c'est même fort bien payé pour celui que Paul BOCUSE surnommait « le steward », en raison d'une saison étudiante chez Air France, sur des Boeing 707 intercontinentaux dans les années 60 !

Homme de réseaux,  le chef Georges BLANC - plus tenant du faire savoir que du savoir-faire culinaire ! - se voyait sûrement continuer ainsi de longues années,  bernant honteusement une clientèle, venue à Vonnas (Ain), rechercher - sans la trouver toutefois - l'excellence culinaire que l'on est en droit d'attendre d'une maison triplement étoilée...

L'été dernier dans « Les Duels estivaux » du « Figaro », la maison BLANC se retrouva terrassée par la maison CARRETTE, sise à Tournus (Saône-et-Loire), une étoile solidement accrochée à sa façade avec le sympathique chef Jean-Michel CARETTE et sa cuisine aussi personnalisée que goûteuse (une seconde étoile y serait d'ailleurs des plus méritées...).

Un souvenir personnel me revient en mémoire, tandis que je collaborais avec le talentueux journaliste du « Figaro », l'ami François SIMON au croque-notes hebdomadaire redouté alors ! Nous sommes en mars  2008 et décidons de passer une journée dans le village Blanc à Vonnas. J'avais dormi à l'hôtel Genève, je m'en souviens. Le midi, nous avions fort bien déjeuné à l'ancienne auberge, ouverte par la famille BLANC, à la fin du XIXe siècle. Je me rappelle notamment des cuisses de grenouilles, servies en deux fois, et de ce fait impeccablement chaudes...

 

 

Puis le soir, sous un autre nom d'emprunt – société FERNEX de mémoire !  -, direction la table triplement étoilée de Georges BLANC. Ce n'était pas ma première table triplement étoilée, mais je fus consterné en arrivant à table, guidé par du personnel pédant, de constater qu'à l'instar d'un restaurant « noces et banquets », le pain était déjà dressé dans les assiettes spéciales devant l’accueillir. C'est de mauvais augure nous nous étions dit alors. La suite de ce médiocre repas fut à l'unisson. Je ne pus terminer mon plat principal un duo de ris de veau, l'un braisé l'autre meunière dont je me réjouissais pourtant, tant il était anormalement salé, et de ce fait immangeable…

Ne pas terminer son assiette n'est pas vraiment le style de votre serviteur....Ah ! Oui ! Je me souviens aussi de ce sommelier tentant vainement, de nous vendre les flacons les plus chers. Pitoyable expérience dont aujourd'hui encore, je garde un souvenir interrogateur : c'est cela une table triplement étoilée au guide Michelin ? L'article de François SIMON « le blanc manger » ne fut pas piqué des hannetons, mais reflétait aussi son incompréhension, face à cette distinction tellement imméritée...

En conclusion, rendons toutefois hommage à ses ancêtres, sa grand-mère Elisa que Curnonsky, prince des gastronomes baptisera en toute simplicité « la meilleure cuisinière du monde » pour ses plats délicieux (grenouilles, civet bressan, poulet à la crème de Bresse, crêpes vonassiennes…), des plats qui lui valurent deux étoiles au Michelin 1932. Ses parents aussi, Jean et Paulette la cuisinière. Lorsqu'avec son épouse Jacqueline, le chef BLANC reprit la maison familiale en 1965, la seconde étoile arriva en 1968 et la troisième en 1981. Mais voilà longtemps que pareille remise à niveau était nécessaire. C'est enfin chose faite…

 

Gauthier PAJONA

 

 


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