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Sur le papier, l’animation semble attrayante. Gouleyante, même, car ce sont les papilles des convives qui seront mis à contribution dans ce qui pourrait être un rendez-vous art de vivre à réitérer dès que possible. Le Mercure Auxerre profite du retour du printemps pour inciter sa clientèle à découvrir une parenthèse ludique et pédagogique autour du vin…

 

AUXERRE : On la voit partout, Mélody LE TOQUEU ! Bientôt elle sera la vedette d’un « master class » concocté dans le cadre de l’emblématique opération de la Jeune Chambre Economique auxerroise – « Tous les Vingt du Mois » qui se déroulera lundi en huit à l’hôtel Normandie chez Sylvie RAMISSE le 20 mars – et très prochainement au Mercure, où elle mettra en exergue pour le plus grand plaisir des participants, le fruit de ses passions (le raisin !), le vin lors d’une séance explicative et gustative à ne manquer sous aucun prétexte !

La jeune femme à la tête de sa société « OENO MELO » qui promeut ses qualités de formatrice en dégustation fera sans doute encore des merveilles afin d’inculquer les rudiments de cet art de vivre que représente l’œnologie au cours de ces deux manifestations. En sus, cette journée dominicale du 26 mars à vivre dans l’établissement hôtelier/restauration de la périphérie auxerroise, promet de belles découvertes au-delà des nectars dégustés dans le verre.  

Il sera question d’une séance d’initiation à la taille de la vigne sur place, d’une appréciation des produits vineux, d’une évocation des crus avec rondeur et passion : bref, l’idéal pour profiter pleinement de cet évènement qui se prolongera à table avec les plats mitonnés par le chef Pascal LOULMET autour d’un traditionnel menu bourguignon.

 

  

En savoir plus :

 

Rendez-vous « Comme un vigneron » au Mercure Auxerre

Avec la séance pédagogique et ludique de « OENO MELO », taille de la vigne et le déjeuner bourguignon (entrée, plat, dessert).

Tarif à 45 euros

Réservations au 03.86.53.25.00.

Le dimanche 26 mars 2023 à partir de 10 heures.

 

Thierry BRET

 

 


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Les dirigeants de l’usine sénonaise JACQUET-BROSSARD et des élus de l’Assemblée nationale se sont rencontrés afin d’échanger sur la loi « Descrozaille », relative aux négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs.

 

SENS: Digne représentante de l’industrie agro-alimentaire française, l’usine JACQUET-BROSSARD a ouvert ses portes au député du Val-de-Marne Frédéric DESCROZAILLE ainsi qu’au groupe « Renaissance », représenté par sa présidente Aurore BERGE et Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne. Des échanges en huis clos plutôt fructueux dont tous sont ressortis satisfaits.

Le texte de loi prévoit dans son premier article un remaniement des conditions de négociations entre industriels et distributeurs. Sachant, que la date butoir pour trouver un terrain d’entente pour chacune des références de produits est fixée au 01er mars.

« Aujourd’hui, si vous ne vous mettez pas d’accord entre industriels et grande distribution, vous êtes obligés de continuer à livrer au prix de l’année d’avant…  précise Aurore BERGE. Les élus estiment que les industriels devraient pouvoir répercuter une augmentation, voire une explosion, de leurs dépenses (matières premières, prix énergétiques, masse salariale, etc.).

 

Un texte de loi qui serait nocif pour les professionnels de l’agro-alimentaire ?

 

Cette loi présenterait donc un danger pour les industriels de l’agro-alimentaire, et risque même d’entraîner même une destruction des emplois, surtout en cette période d’hyperinflation.

Sébastien VIDAL, président du groupe LIMAGRAIN affirme que « le vrai challenge, c’est la sauver l’industrie agro-alimentaire » soit 17 000 industriels - dont de nombreuses TPE et PME - et 400 000 agriculteurs, dont 40 % sont détenus par des coopératives et donc par le monde agricole.

Les dirigeants de JACQUET-BROSSARD et les élus sont également tombés d’accord sur la volonté de la grande distribution de gonfler ses marges sans se soucier du devenir de ces industriels, ni des consommateurs d’ailleurs qui supportent également, en fin de parcours, des hausses de prix démesurées.

 

Floriane BOIVIN

 


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La sortie du palmarès étoilé « Michelin », puis de sa version papier en librairie, constitue chaque année un marqueur de l'actualité gourmande. Bien sûr, ce « jeune homme » de 123 ans que l’on peut trouver parfois un peu trop ou pas assez en matière d'avis, reste une référence à laquelle votre serviteur n'échappe pas d'ailleurs ! La version papier, après quelques errements passés, semble avoir enfin retrouvé quelques-uns de ses fondamentaux…

 

TRIBUNE: Une couverture rigide, un référencement alphabétique des localités, en lieu et place d’un ridicule classement régional ainsi que des hôtels, supprimés en 2022 (on se demande bien pourquoi ?!) : si « Bibendum » veut avoir l'air d’être dans le vent, il ne doit pas cependant négliger les basiques du succès qu'il constitua jadis avec soin d'ailleurs !

Un petit bémol pourtant : la catégorie « Bib gourmand » apparaît désormais sans limite tarifaire. Celle-ci constituait depuis 1997 (date de la création de cette catégorie) un marqueur aussi net que  précis : tel prix pratiqué en province, un peu plus cher à Paris.

Qu’en est-il de cette édition 2023 pour le département de l’Yonne ? C’est le statu quo. L’Yonne est à marée basse avec seulement deux « Bibs gourmands », accordés aux « Chenets » à Valloux et aux « Trois Bourgeons » à 

Chablis. Alors qu’il y en eut jusqu’à six, voilà peu ! Comment comprendre l'absence de cette distinction pour la bonne cuisine servie au « Rive Gauche » de Joigny ?

Du côté des tables étoilées départementales, elles sont au nombre de trois : « La Madeleine » à Sens, « Le Château du Vault-de-Lugny » ainsi que « La Côte Saint-Jacques » à Joigny. Cette dernière laisse désormais apparaître le nom prometteur du jeune neveu de Jean-Michel LORAIN, Alexandre BONDOUX, agir aux côtés de son auguste oncle, y constituant ainsi la quatrième génération de cette saga familiale. 

 

 

L’Yonne évolue en seconde division par sa présence culinaire…

 

Une nouveauté est à signaler : le référencement du « Noyo » à Auxerre. Cela avait été annoncé dans nos colonnes voici quelques semaines. C'est indéniable,  l'Yonne mériterait un peu mieux en termes de présence...

Difficile cependant de rivaliser avec des départements comme la Vendée, le Vaucluse, le Var, les deux Savoie, le Rhône, l'Alsace, les Pyrénées-Atlantiques, le Nord - eh oui ! - le Morbihan, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Loire, le Loir-et-Cher, l'Indre-et-Loire, l'Ille-et-Vilaine, l'Hérault, la Gironde évidemment, le Finistère, la Dordogne, la Charente-Maritime, le Calvados, les Bouches-du-Rhône ou encore les Alpes-Maritimes.

Ces départements constituent une sorte de « Ligue 1 » touristique, et nous ne sommes qu’en division inférieure avec seulement quinze adresses référencées. La Nièvre pointe, quant à elle, parmi les derniers du peloton avec cinq établissements…

 

 

 

Pas grand-chose à se mettre sous la dent en Bourgogne, côté nouveautés !


On peut penser aussi que nos dirigeants départementaux et autres collectivités pourraient impulser quelque chose en la matière, en essayant d'accueillir de jeunes talents culinaires et faciliter ainsi leur installation grâce à des aides. Que sais-je ?

Reconnaissons que cela ne semble pas à l'ordre du jour ! Même le magazine d'informations du Département a supprimé la petite chronique des tables locales, c'est dire !
Peu de nouveautés en Bourgogne, sauf en Côte d'Or où deux tables « bobos » dijonnaises émergent, une table au cœur du joli vignoble de Saint-Aubin, une auberge dans la belle bourgade de Semur-en-Auxois et aussi  « L'Auberge de Guillaume », sise à Vandenesse-en-Auxois. Le truculent chef MOF qui la dirige méritera sûrement notre attention gourmande l'année durant, avant le Michelin 2024 !

Le guide adore être là où on ne l'attend pas forcément. Là est aussi sa force !

 

 

Si deux étoiles étaient vaguement attendues dans la verdoyante Saône-et-Loire, il faut reconnaître qu'on les voyait attribuer ailleurs qu'à « L'Amaryllis », sise  à Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône.

Après Sennecey-le-Grand, le chef Cédric BURTIN s'est établi dans ce paisible moulin, voilà une douzaine d'années. Ce cuisinier au fort joli parcours (il a été formé par le formidable Daniel DOUCET à Charolles, puis par Pierre ORSI à Lyon, enfin par Paul BOCUSE par la suite...) est valorisé par le « Michelin » pour sa cuisine sublime et ses sauces superbes.

Nous vous y emmènerons un de ces jours prochains, d'autant que le service y est décrit comme impeccable. Bravo à ce chef quarantenaire et sa brigade ! La Bourgogne compte désormais vingt-trois tables possédant une étoile, cinq tables aux deux étoiles (l'une devrait fermer néanmoins en cours d'année à Saint-Amour...) et une table trois étoiles à Chagny (« Chez Lameloise »).



Gauthier PAJONA

 

Dans la seconde partie de cette rubrique à paraître, gros plan sur le nouveau triple étoilé de cette édition, « La Marine », sur l’île de Noirmoutier…

 

 

 

 


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Bon, c’est sûr ! Comme noble cause à inaugurer, il y a nettement plus agréable dans notre quotidien ! Cependant, pour aborder la délicate période du deuil qui tôt ou tard nous affectera tous un jour ou l’autre, mieux vaut être bien encadré professionnellement en disposant d’un espace de recueillement confortable, adapté à ce besoin, et de se sentir presque « chez soi » comme le stipule l’accroche marketing de PFF. Installée à Appoigny, la franchise vient d’y ouvrir sa maison funéraire. Inaugurée par Frédérique CHATON, sa gérante…

 

APPOIGNY : Ce fut les petits plats dans les grands pour « PFF » (Pompes Funèbres de France) ! Présence d’un chapiteau afin d’éviter les gouttes de pluie vengeresses lors des discours des orateurs puisque se déroulant en plein air ; un cocktail de belle qualité gustative comme savent les confectionner les équipes de La Farandole Gourmande de chez Didier BARJOT ; une palette d’invités représentant toutes les coteries des sphères politiques, institutionnelles, économiques et associatives locales ; et enfin, une rayonnante entrepreneuse – cheffe d’entreprise jusqu’au bout des ongles par son professionnalisme et sa rigueur de perfectionniste avérée - qui depuis 2019 rayonne avec sa reconversion réussie dans ce nouveau métier que représente, avec un certain particularisme, la filière des pompes funèbres !

Bienvenue dans l’antre entrepreneurial de Frédérique CHATON, sympathique jeune femme, à l’écoute aiguisée et à la compassion naturelle lorsqu’elle y exerce son savoir-faire coutumier en accueillant les familles éprouvées par la perte d’un être cher.

 

La mort fait partie intégrante de la vie…

 

Une Frédérique CHATON ayant un brin le trac – elle est pourtant habituée à user de son timbre de voix en des circonstances beaucoup plus délicates que celles vécues lors de cette soirée inaugurale ! – qui se fera parfois timide – sans doute la présence de toutes ces personnalités et de ce public nombreux – mais heureuse de recevoir autant de monde dans ce qui est son outil de travail : son espace funéraire.

Il est vrai comme devaient le dire en plaisantant la plupart des convives présents un verre à la main et un canapé dans l’autre que « si l’on pouvait se passer de fréquenter un tel endroit, ce serait bien celui- là ! ».

Nonobstant : la vie est ainsi faite et sans pratiquer l’exercice intellectuel de la philosophie, on sait très bien au fond de soi-même que la mort fait partie intégrante de la vie…  

Ceci dit, c’est avec émotion et fierté que Frédérique CHATON découpera aux côtés des officiels le traditionnel ruban lui permettant ensuite d’accueillir à l’intérieur de cette maison « un peu particulière » ses visiteurs. Un endroit se composant de deux salons aux décorations raffinées et cosy, aux lumières douces, et aux coloris chatoyants. Le fruit de l’architecte et des artisans du cru qui ont œuvré durant quelques semaines pour construire cet appendice supplémentaire à la boutique originelle, visible depuis l’ancienne RN 6.

 

 

 

Le mot « maison » pour mieux se sentir chez soi…

 

« Notre métier nous rappelle que nos existences sont fragiles, soulignera l’entrepreneuse face à un auditoire à l’écoute, mais que cette étape de la mort ne doit pas être négligée. Avec l’apport de cette nouvelle maison funéraire, elle prend tout son sens. Car, c’est un lieu de rassemblement pour les familles et amis des défunts pour que chacun trouve sa place en ces circonstances pénibles dans un espace chaleureux et reposant… ».

Puis, poursuivant sur les explications de texte très utiles à la compréhension schématique et stratégique de l’entreprise, Frédérique CHATON rappela qu’elle aurait pu désigner cet endroit par des vocables plus conventionnels de « funérarium » ou de « chambre mortuaire ». De cela, elle ne voulait pas !

« J’ai préféré le mot « maison », insistera-t-elle, parce que je désirai que les familles se sentent comme chez elles,  au domicile de la personne disparue… ».

Une Frédérique CHATON qui agit toujours avec le cœur et le sens de la personnalisation, pour le bien des familles comme devait le préciser par la suite le maire et conseiller départemental, Magloire SIOPATHIS ému – ce dernier éprouvé par le départ de son épouse Marie-Aimée avait fait appel aux services de la professionnelle il y a un an à peine - ; une maison funéraire qui a pour objectif d’être complémentaire à cette volonté de personnalisation aux moments des adieux définitifs avec l’être aimé.

C’est par une citation empruntée au répertoire livresque d’Antoine de Saint-Exupéry que se résuma toute la portée de cette cérémonie inaugurale : « Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité… ».

Un rêve que vit les yeux grands ouverts une Frédérique CHATON comblée par son nouveau métier après celui de l’assurance, en véritable « passeuse d’âme » et fière de l’être en vérité…

 

Thierry BRET

 


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Il ravale ses sanglots. En toute pudeur et avec beaucoup d’émotion face à un parterre d’amis et de connaissances, venu l’écouter présenter sa nouvelle stratégie. A l’évocation de Jacqueline et de Michel – ses chers parents, aujourd’hui disparus qui avaient poursuivi naguère l’œuvre entrepreneuriale de cette saga gourmande réussie initiée par la grand-mère, Marie -, Jean-Michel LORAIN, l’un des derniers géants de la gastronomie régionale, a eu les larmes aux yeux. Logique. Juste avant de saluer le travail de celui qui doit lui succéder en portant haut le flambeau familial, son neveu Alexandre BONDOUX, le fils de sa sœur, Catherine…

 

JOIGNY : Etrange impression que celle-ci. La cure de jouvence dont vient de bénéficier l’une des maisons des arts culinaires les plus prestigieuses de la Bourgogne Franche-Comté – voire au-delà, bien sûr ! – avec la rénovation complète de ses deux salles de restaurant et ses cuisines aura bercé dans un parfum de douce nostalgie, un peu triste par moment, l’ensemble des suiveurs de cette excellente cérémonie inaugurale. Excellente pour la qualité d’accueil de ses hôtes, de son service toujours impeccable à peine le pied posé à l’intérieur de cet établissement à consommer sans modération, par la succulence de ses canapés et en-cas qui furent servis lors des agapes conviviales.

 

Un « petit jeune » qui débute, le successeur quatrième génération de la famille…

 

Evidemment, il y avait la joie de ces retrouvailles après tant de semaines de fermeture, consacrées au relooking de la maison. Dun sol au plafond, ameublement et équipements compris ! Nous y reviendrons par ailleurs dans un autre article afin de vous montrer les facettes multiples de ce pur joyau, extrait de son écrin et vaisseau amiral de la gastronomie de l’Yonne.

Mais, au-delà des sourires de circonstance et du plaisir simple d’assister à pareille réception – on pénètre toujours à l’intérieur de « La Côte Saint-Jacques » avec ce brin d’excitation qui cheville le corps ! -, il flottera des effluves de souvenirs émus et nostalgiques à la résonance automnale au cours de cette découverte, en totale immersion jusqu’aux tréfonds des cuisines où s’affairent les brigades.

« Voilà, dira un Jean-Michel LORAIN, surélevé sur quelques marches d’escaliers, aux côtés de son épouse, Karine, quasiment au terme de son discours afin de mieux visualiser le public, je vous présente un « petit jeune » qui débute – se tournant affectueusement vers Alexandre BONDOUX, son neveu, celui-ci va hériter de l’aura de ce lieu magique pour les papilles – on a bien entamé la transmission de l’entreprise depuis novembre 2021. Il a pour l’heure les rênes de la cuisine, créant les plats et dirigeant les équipes avec l’aide de mon second, Claude LEBLANC… ».

 

 

« Il va avoir du mal à se débarrasser de moi ! »…

 

Une information qui n’est pas de dernière actualité, il est vrai. Car, le chef de Joigny n’avait-il pas fait part de ses intentions stratégiques concernant son évolution de carrière au terme de l’année 2021 en mettant déjà sous le feu des projecteurs son neveu ?

Un pur représentant de la dynastie LORAIN qui au préalable possède quelques belles expériences culinaires à son actif à travers le monde, ayant exercé son savoir-faire derrière les fourneaux en Asie (la Thaïlande où Jean-Michel prit soin de se positionner avec l’ouverture d’un établissement à Bangkok) ou encore en Océanie avec des points de chute ayant pour appellation, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, archipel plus verdoyant et bucolique que le pays continent royaume des kangourous.

Poursuivant sur sa lancée, le double étoilé Michelin a voulu rassurer également l’auditoire.

« Quant à moi, je ne suis pas sorti complètement de la maison… ». Puis, avec un zeste d’humour qui engendrera les rires du public, il renchérira avec la phrase suivante : « il va avoir beaucoup de mal à se débarrasser de moi ! »

Mais, à 64 ans, Jean-Michel LORAIN aspire désormais à vivre autre chose que de gérer un navire entrepreneurial de la sorte qui l’accapare dans son quotidien depuis 1986 date à laquelle il se fit remarquer aux fourneaux. D’autant que ce photographe hors pair – ses prises de vues animalières fruit de moult séjours en terre africaine ont suscité l’admiration de nombreux visiteurs lors de sa dernière exposition à Joigny – rêve de grands espaces et surtout de davantage de…tranquillité.

 

 

Des sanglots dans la voix : le souvenir ému des chers disparus…

 

Néanmoins, il s’accorde encore de trois à quatre années devant lui pour assurer la transmission de son entreprise dans les règles de l’art. Notamment sur le complexe volet de l’administratif, cher à la gouvernance hexagonale !

De son côté, Karine, son épouse, continuera à gérer le devenir de la partie hébergement de « La Côte Saint-Jacques », mais aussi de l’aspect réception de la clientèle ainsi que de l’espace loisirs avec son spa et son centre de relaxation.

Vouant les valeurs familiales qui entourent le succès pérenne de cette belle maison – depuis plus de 80 ans ! -, évoquant les rôles primordiaux joués par Marine, sa fille ou Catherine, sa sœur, Jean-Michel LORAIN dut interrompre sa prise de parole à la seule évocation de ses regrettés parents.

« Il y en a quelques-uns qui nous manquent beaucoup aujourd’hui, mes parents et Pascal, le père d’Alexandre… ».

Laissant un blanc s’installé sournoisement dans la pièce lors d’un bref silence – ce grand vide symbolique de l’absence – qui aura plané parmi l’assistance recueillie…

« J’aurai tant aimé qu’ils soient là… ».

Un vœu pieu, façon cri du cœur, que nous livrera avec humilité ce personnage reconnu par ses pairs et par cette France qui succombe aux sirènes de la gastronomie et de ses orfèvres.  

Qu’il se rassure, Jean-Michel ! De là-haut, Michel et Jacqueline LORAIN et son ancien maître d’hôtel, figure de proue de ce vaisseau culinaire de renom, Pascal BONDOUX, savent aussi lui dire merci pour tout le travail accompli durant toutes ces années en sa compagnie…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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