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Favorable à un système à double détente – d’abord la formation, puis le recrutement – la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre Pauline GIRARDOT a crédité de sa caution le forum autour de la filière des métiers du soin et de l’accompagnement, proposé lundi par Pôle Emploi Auxerre. Explications…

 

AUXERRE : « Le nerf de la guerre pour aider les filières en tension, c’est le recrutement ! ». Une vérité sortie de la bouche de Pauline GIRARDOT, enthousiaste lors de sa visite sur le forum spécial consacré aux métiers du soin et de l’autonomie, lundi en début d’après-midi dans les locaux de Pôle Emploi à Auxerre, et qui adoube sans retenue ce type d’initiative à réitérer régulièrement.

La représentante de l’Etat s’est immergée plusieurs minutes durant avec un grand intérêt dans l’épicentre de cette manifestation, c’est-à-dire au cœur même de son pôle de convergence, à savoir les stands occupés par les partenaires de l’opération. Soit une douzaine de structures, centres de formation et employeurs, venus présenter outre le secteur d’activités et ses diverses possibilités, leurs propres besoins.

Une mise en lumière que la nouvelle déléguée préfectorale au plan « France 2030 » n’aurait manqué pour rien au monde du fait du lancement de la Semaine spéciale qui est dédiée à ce secteur économique, pourvoyeur d’emplois.

« Ce secteur est en extrême tension en termes d’emplois, ajouta la jeune femme, tout ce qui peut être fait en faveur de la mise en formation des demandeurs d’emploi doit l’être… ».

 

 

Après la visite de la ministre déléguée du ministre de la Santé et de la Prévention, en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de Santé, Agnès FIRMIN LE BODO, vendredi du côté de Chablis et de Sens, la préfecture démontre ainsi qu’elle est très investie sur ce dossier, toujours préoccupant, de l’optimisation sanitaire sur le département. Même si le déplacement ministériel correspondait davantage à l’organisation des soins en maison de santé, vendredi…

Pauline GIRARDOT l’a ainsi rappelé sans ambages : «  tout doit être fait pour assurer ainsi le recrutement dans cette filière… ».

En mettant aussi en évidence la formation, ce passage indissociable du système à double détente menant vers la vie active que défend la haute fonctionnaire de l’Etat, favorable à un recrutement réussi. Un peu plus tard dans le temps, certes, mais une fois le diplôme du futur embauché obtenu…

 

Thierry BRET

 

 


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Tendres. Moelleuses à souhait les mini-pâtisseries délicatement chocolatées, qui sont offertes à la dégustation sur le petit plateau de bois. Certaines de ces douceurs proposent de la noix de pécan. D’autres mettent en relief le goût à peine teinté d’amertume de l’amande. La saveur de la noisette parfume l’une de ces gourmandises dont on ne lasse pas. Tout sourire, Elodie JACQUES contemple son œuvre pâtissière. Une véritable réussite, agréable à l’œil, fondante en bouche et onctueuse au palais. Pas étonnant que ses ateliers culinaires suscitent autant d’intérêt. Chez les petits comme chez les plus grands !

 

HERY : Cela bouillonne dans sa tête. Des envies de créer à la pelle qu’elle envisage de partager avec ses « élèves ». Du plus petit au plus grand ! De l’enfant à l’adolescent, parce que ce public cible n’est pas insensible à la chose culinaire. Surtout quand il s’agit de confectionner des gâteaux et autres confiseries appétissantes !

De petits choux, du cake à base de citron à la saveur meringue, des mini réalisations toutes aussi délicieuses les unes que les autres. Bref, nos jeunes pousses s’improvisent le temps d’une séance de travail dans l‘immense cuisine flambant neuve qui les accueille, en véritables chefs pâtissiers !

 

 

Laisser libre cours à ses envies derrière un fourneau…

 

Native de Strasbourg, Elodie a toujours voulu s’initier aux joies de la pâtisserie. Depuis sa prime jeunesse puisque ses grands-parents exerçaient le noble métier de boulanger-pâtissier. Des souvenirs pleins la tête (gustatifs, olfactifs, visuels…), la jeune femme vit presque un rêve éveillé depuis deux saisons, à la suite de la création de son auto entreprise, baptisée « ELLE O DELICES ». On y retrouve dans cette approche sémantique et commerciale tout ce qui la caractérise, en fait : proposer de bonnes choses pour se sustenter – le délice de ces savoureux gâteaux aux vertus irrésistibles – et sa propre identité. C’est bien « Elle » qui a décidé de créer cette structure pour y nourrir sa passion.

Un projet qu’elle partage intellectuellement (et parfois un peu plus !) avec son époux, Geoffrey, le premier à déguster les nouvelles créations. Un projet où il est avant tout question de transmettre, d’expliquer, de concevoir, de laisser libre cours à ses envies. Du moment que cela puisse occuper le fond d’une assiette et se déguster à satiété !

 

 

La transmission d’un savoir avant tout…

 

Dans le civil, la maman de deux jeunes enfants enseigne en sa qualité de professeur des écoles maternelles. Susciter le désir et la stimulation auprès des plus jeunes, elle en connaît un rayon, la cheffe d’entreprise !

Se consacrant deux fois par mois à l’apprentissage culinaire des enfants (mais aussi des adultes, voire des seniors), Elodie JACQUE a fait de cette passion culinaire avérée un aboutissement professionnel dont elle est très fière. Créer sa propre entité entrepreneuriale n’est pas chose aisée. Il lui a fallu de la pugnacité, du volontarisme, de la motivation. Du plaisir, aussi, mais ça, elle l’avait déjà chevillé au corps…

Un concept prend racine. « Ce soir, c’est moi qui cuisine ! » : les enfants en raffolent, prenant ainsi l’initiative de réaliser dans sa totalité le menu familial, avec entrée, plat de résistance et dessert. En sus, cela ne se cantonne pas à une unique recette ! Elodie aime varier les ingrédients et apprend à ses jeunes ouailles âgées de six à quinze ans de multiples possibilités culinaires.

D’un sourire qui éclaire son visage, la jeune femme lâche tout de go : « j’aime transmettre un savoir… ».

 

 

 

Un élargissement plus net vers le monde de l’entreprise…

 

Pour mener de manière optimale ses affaires à la réussite, le couple n’a pas hésité à métamorphoser ce qui était autrefois un garage standard, attenant à la maison, en un superbe espace d’accueil avec cuisine et ilot central intégrés ! Au bas mot, une enveloppe de 75 000 euros injectés à la mise aux normes de l’édifice pour que le site puisse accueillir le public, personnes en situation de handicap compris !

Mieux, « ELLE O DELICES » s’est ouverte au monde de l’entreprise. A l’aide d’un partenariat des plus originaux qui aura permis au groupe BIGMAT GOURMAND de recevoir en ses murs, et ce durant plus d’un an, un atelier démonstratif à raison de rendez-vous deux samedis matins par mois à Auxerre, dans son show-room. Succès garanti mais qui a pris fin il y a quelques mois !

C’est précisément vers le concept du « team building » que désire s’orienter davantage à l’avenir l’excellente pâtissière. Amener la pâtisserie et ses gourmandises, pourquoi pas après tout en guise de salvateur en-cas à l’heure du goûter, au cœur des milieux économiques ?!

De même, dans ce prolongement de projections économiques envisageables, l’entreprise pourrait privatiser ses locaux en les louant dans le cadre de séance de shooting de produits ou par le biais de cours qui seraient assurés par des diététiciens. L’activité mariage n’est pas oubliée, du reste. S’ouvrir aux autres en proposant ses services aux sociétés de « wedding planning » figure aussi au catalogue des probables opportunités.

 

 

En savoir plus :

Les ateliers culinaires à thèmes comme à la maison

60 euros les 03 heures pour les adultes

30 euros les 02 heures pour les enfants

Le tout avec un kit de recettes et d’astuces à connaître…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Ce n’est une surprise pour personne : la filière des métiers du soin et de l’accompagnement recrute à tour de bras. Sur l’ensemble de l’Hexagone, y compris sur le département de l’Yonne. Des centaines d’offres à ce jour non pourvues, selon les chiffres de Pôle Emploi. A lui tout seul, le bassin de l’Auxerrois recherche plus d’une centaine de nouveaux collaborateurs dans le domaine du médico-social. D’où l’idée de susciter des vocations lors de ce forum spécifique…

 

AUXERRE : Il fallait s’y attendre. Après les vagues successives de la COVID-19, le secteur sanitaire en France s’est totalement recomposé en matière de besoins en postes de soignants. A date, plus de 72 000 jobs sont à pourvoir dans la filière du sanitaire et du social dont 46 000 qui concernent les seuls soignants.

La demande élevée de recrutements oblige tous les acteurs institutionnels de l’emploi à multiplier les initiatives qui soient favorables à une prise de conscience auprès des personnes actives. Il en va de l’équilibre sanitaire de la France, malmené après ces années complexes de crise.

 

 

Des stands d’employeurs et de centres de formation pour accueillir le public…

 

C’est donc dans le cadre de la semaine spéciale réservée aux métiers du soin et de l’accompagnement que s’est greffée l’une des belles initiatives concoctées sur le département de l’Yonne, ce lundi. Un forum spécifique à l’emploi, pouvant interpeller et intéresser des gens en quête du précieux sésame ou des personnes en reconversion professionnelle. Et pas uniquement un public féminin, même si une très large majorité de filles avait été conviées par les services de Pôle Emploi Auxerre à participer à l’évènement.

Sur place, elles ont pu découvrir une dizaine de stands permettant de présenter leur savoir-faire. Tenus par des incontournables de l’emploi, à l’instar du GRETA, du SDIS, de l’ADHAP ou des centres de formation spécialisés dans le domaine du soin comme l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). On notait même la présence d’employeurs (ADAPT) prêts à discuter avec des demandeurs d’emploi.

 

 

Une centaine de postes à pourvoir sur le seul bassin auxerrois…

 

Parmi les autres interlocuteurs de la journée, Pauline GIRARDOT. La secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre – elle a salué la qualité de l’initiative en félicitant Séverine DUTREIX, directrice de Pôle Emploi Auxerre qui devait l’accueillir – prit le temps de rencontrer quelques participantes trop heureuses de pouvoir échanger sur leurs projets professionnels.

Trois vagues de cinquante personnes, préalablement sélectionnées par les services de Pôle Emploi, devaient visiter les différents ateliers au cours de l’après-midi. Sachant que plus d’une centaine d’offres sur les cinq cent existantes tous secteurs d’activité confondus sont actuellement disponibles sur les métiers du soin et de l’accompagnement sur le bassin de l’Auxerrois, gérées à l’appétence de l’organisme spécialisé.

Pôle Emploi recherche en parallèle à faire embaucher de nombreuses aides-soignantes car le potentiel est grand dans les établissements spécialisés accueillant une population vieillissante. Un passage obligé par la formation est inéluctable. D’où la présence des centres de formation lors de cette séance de sensibilisation à la filière du soin et de l’accompagnement…Un déclic a-t-il été provoqué à la fin de la journée ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Cru Ale ». C’est le nom de référence commercial du nouveau breuvage, sorti tout droit de l’imaginaire fécond de la Manufacture Bio et de la brasserie artisanale, FAYYAR. Une bière originale qui propose un mariage délicat et subtil entre le malt et le cacao cru. Une boisson déjà très prisée à Paris. Elle a désormais carte blanche dans l’Yonne pour séduire et conquérir de nouveaux amateurs…

 

AUXERRE : Le petit groupe – une dizaine de personnes attentives à la moindre information - écoute avec grand intérêt les explications fournies par l’orateur. Devant lui, sur la table, des fiches techniques relatent l’histoire du malt et le travail de l’agriculteur. Quelques pots dévoilent aussi leurs contenus. Ils illustrent les propos explicatifs de l’un des représentants de la brasserie artisanale, FAYYAR, sise depuis 2020 à Saint-Bris-le-Vineux. Une modèle de micro-brasserie qui avait glané deux belles distinctions, or et argent, en mai 2021 lors du concours international brassicole de Lyon.

Mais cette fois-ci, répondant favorablement à l’invitation de Sébastien LANGLOIS, dirigeant de la Manufacture Bio (et exploitant de la marque GRAMM’S, le fameux pop-corn croustillant de saveurs en bouche), les professionnels de la brasserie sont venus informer leurs clientèles respectives de la sortie imminente de la nouvelle bière – elle n’est pourtant pas de printemps selon les recettes coutumières ! – à base de cacao cru. Un produit commercialisé dès cette semaine – il est encore au stade de la réservation en attendant de résoudre une légère problématique d’étiquettes ! – dans les boutiques des deux partenaires.

 

 

 

Un breuvage déjà très prisé dans la capitale par les amateurs…

 

Un lancement officiel dont auront eu la primeur quelques chanceux ayant pu goûter le breuvage aux termes de cette séquence très instructive de renseignements sur les techniques de fabrication de la « Cru Ale ». Un nom de baptême d’une pure logique qui aura été choisi là, en vérité, puisque faisant allusion au chocolat cru (celui proposé par l’un des fournisseurs de la Manufacture Bio, RRRAW) et au mot anglais, « ale », signifiant « bière », tout bonnement !

A Paris, ce délicat mélange de fèves de cacao de très belle qualité et de bières artisanales fait déjà fureur depuis plusieurs années dans les bonnes brasseries. Une initiative que Sébastien LANGLOIS souhaitait mettre en application au niveau de la stratégie sur l’Yonne, faisant fructifier au passage cet assemblage insolite en se rapprochant d’artisans locaux.

Au palais, le résultat est surprenant. Ni trop amer du fait de la présence d’un cacao cru modéré dans sa puissance, ni trop sucré : juste l’équilibre parfait qui fait de cette lumineuse bière blonde conditionnée dans des bouteilles traditionnelles une dimension un brin exotique. Du fait de la provenance sans doute lointaine des indispensables fèves de cacao ?!

RRRAW, chocolaterie artisanale cocardière basée à Paris, conçoit du cacao cru à partir de fèves non torréfiées. Cela signifie qu’elles ne sont pas cuites afin de conserver tous les éléments propres aux qualités nutritionnelles naturelles du produit. Un cacao originaire pour partie de la région amazonienne.

Epicuriens et férus de bonnes bières artisanales à vos réservations ! Testez, avec plaisir mais en toute modération, la « Cru Ale » à la saveur chocolatée qui sera peut-être la bière de l’été dans le landerneau icaunais…

 

Thierry BRET

 


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Peut-on encore investir en bourse malgré les fluctuations importantes enregistrées sur le CAC 40 et malgré les chutes vertigineuses du cours de certains secteurs comme les start-up, en mars dernier ? Quel est l’avenir des boursicoteurs face aux plus gros investisseurs institutionnels (encore surnommés les « ZINZINS »), capables d’intervenir à la nanoseconde ? Quelle est la limitation des risques ? Existe-t-il des possibilités de gérer de modestes portefeuilles face à ces géants de la spéculation financière, qui, grâce aux algorithmes et logiciels performants, simulent, voire anticipent le comportement des investisseurs ? Eléments de réponse…

 

TRIBUNE : Qu’est-ce que l’indice CAC 40, comment fonctionne-t-il ? Le CAC 40 est un indice boursier calculé à partir du cours des actions de certaines sociétés cotées à la Bourse de Paris. Elles sont au nombre de quarante et chacune est affectée d’une pondération en fonction de son poids dans l’économie. Il s’agit de l’indice le plus connu. À sa création en 1988, l’acronyme « CAC » signifiait « Compagnie des Agents de Change ». Aujourd’hui, il signifie « Cotation Assistée en Continu ». La valeur d’origine, au 31 décembre 1987, était fixée à 1 000 points. Depuis, le CAC 40 avait connu son plus haut niveau en 2000, le 04 septembre, avec 6 944,77 points. Ce niveau s’explique par une bulle spéculative portant sur les sociétés technologiques. L’indice a ainsi fait face à trois krachs boursiers majeurs : le premier à la suite de l’éclatement de la bulle Internet en 2001 et 2002 ; le deuxième en 2008 au cours de la crise des « Subprimes » ; le troisième en 2020, avec pour déclencheur la pandémie de la COVID 19.

 

Le yoyo du CAC ne cesse de surprendre les marchés…

 

A 7 396 euros le 12 avril dernier, le CAC 40 enregistre une variation de près de 12 % depuis le mois de janvier : 7 463 au plus haut et 6 624 au plus bas ! Il a même dépassé depuis la barre des 7 500 points !

La Bourse de Paris, comme l’ensemble des bourses mondiales, subit en permanence les interférences d’autres bourses, des différents marchés financiers, des prévisions de croissance du pays, des indices de prix, du taux de chômage, du cours du pétrole…

Pour les sociétés cotées, les résultats trimestriels, les projets d’investissement, les conflits sociaux, les cours des matières premières vont interférer en permanence sur les cours de bourse et surtout sur les anticipations de certains investisseurs. Autre donnée importante sur les marchés financiers : les taux directeurs des Banques Centrales (la BCE pour l’Europe). En effet, les augmentations de ces taux peuvent limiter les investissements (crédits plus chers). D’autre part, face à l’instabilité des taux, il faut surveiller les taux pratiqués sur le marché obligataire. Une obligation est un titre de créance qui rapporte un intérêt et est (en général), sans risque pour le capital placé. L’action est un titre de propriété qui permet de voter aux assemblées des actionnaires, de participer aux bénéfices via les dividendes, mais de perdre son capital !

Ne jamais oublier la règle concernant tout placement : la rentabilité est proportionnelle au risque. Lorsque les taux du marché obligataire sont élevés, les investisseurs délaissent les actions au profit d’un placement plus rentable et moins risqué : les obligations !

 

 

Mesurer ses gains potentiels dans des secteurs porteurs…

 

En matière de conseils boursiers, le « satisfait ou rembourser » n’existe pas ! Pas plus du côté des journalistes spécialisés que pour les experts en tout genre. Retenez que les conseillers financiers des banques n’ont pas le droit de donner des conseils pour investir en bourse : leur responsabilité serait alors engagée…

Des règles simples sont à connaître. Tout d’abord, il faut garder un certain niveau de liquidités afin d’effectuer les arbitrages nécessaires et de répondre à des investissements opportuns. Il est important de se fixer, action par action un niveau de plus-value et s’y tenir : si vous fixez à10 % votre gain, il faut vendre et réinvestir. En affaire, il est important de savoir prendre son bénéfice.

Avant de cibler des entreprises, il convient de mesurer les gains potentiels dans les secteurs les plus porteurs : le « biotech», l’hydrogène, un secteur en pleine explosion, idem pour les entreprises liées aux semi-conducteurs. Les mines de lithium comme « ALBEMARLE » sont appelées à un bel avenir et à garder en fond de portefeuille…

 

 

 

 

S’accompagner de connaissances médiatiques poussées…

 

 

Les entreprises endettées (dans une mesure prudente) sont privilégiées en période d’inflation. On doit aussi s’intéresser aux dividendes versés chaque année et à leur évolution… Attention, la date prévue du versement des dividendes impacte le cours de bourse : plus on se rapproche du versement et plus le cours sera élevé.

Il faut également avoir accès à des sources d’informations fiables ; des revues spécialisées comme « Forbes », « Bloomberg » en version Europe, « Capital », « The Economist »… Des sites d’informations boursières en temps réel : les plateformes de trading en ligne, comme « Pro Real Time Trading » ne sont pas gratuites.

Les journaux quotidiens comme « Le Monde » ou « Le Figaro » ne sont plus suffisants. Quant aux données concernant la santé financière des entreprises (niveau de fonds propres, d’endettement par rapport aux fonds propres, niveau de liquidités, perspectives de dividendes…), elles sont lisibles par les spécialistes.

Il est possible aujourd’hui d’ouvrir des comptes et de donner des ordres de bourse directement en ligne : ici encore attention aux frais.

La bourse, c’est du risque ! En théorie, on peut tout perdre, et ce sont nécessairement des placements dit de « long terme ». Réaliser des plus-values boursières à court terme est une utopie !

Alors, si vous vous dites que tout cela est trop complexe et trop risqué, il est temps de rejoindre les « addicts » du livret A : sans risque et disponible en permanence !

Le temps du Palais Brongniart, de la cotation à la criée et à la craie sur tableau noir, d’une « Corbeille » qui en son centre était garnie d’un tas de sable, permettant aux agents de change d’écraser les mégots de leurs cigares est désormais bien terminé.

On raconte qu’un agent de change, les jours de bourse très chahuté, téléphonait à sa secrétaire afin que la baignoire, contigüe à son bureau soit remplie : il prenait son bain tout habillé !

Aujourd’hui, plus d’agent de change, mais un Palais Brongniart devenu est un musée. Plus de bain non plus. Juste une douche froide garantie pour les boursicoteurs mal avisés…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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