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C’est le nouveau visage de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Investi depuis fort longtemps au sein de la CPME départementale – et de manière générale au sein de diverses sphères qui régentent la vie économique de notre territoire-, Baptiste CLERIN aura la lourde tâche de succéder à l’indéboulonnable Olivier TRICON qui après treize ans de mandat (ça porte bonheur dirait-on !) a décidé de se mettre en retrait, non pas du syndicat patronal des TPE/PME, mais de la présidence. Un Baptiste CLERIN aux ambitions certaines pour dynamiser le mouvement entrepreneurial…

 

AUXERRE : Le résultat du vote – celui du Conseil d’administration réuni à huis clos pour procéder à un scrutin électoral qui tournera en la faveur du seul et unique candidat à s’être déclaré – a été longuement applaudi. Une assistance à la fois émue de devoir refermer définitivement le livre de l’ère Olivier TRICON – treize longues années en autant de chapitres à la tête du syndicat patronal des TPE/PME de notre territoire, un sacré bail ! – et satisfaite d’accorder sa pleine confiance à son successeur, Baptiste CLERIN, un chef d’entreprise tout comme elle, qui connaît bien les rouages de la vénérable institution et les arcanes du monde économique.

Un Baptiste CLERIN un peu sur la réserve émotionnelle à l’annonce des résultats qui lui étaient pourtant très profitables, lui qui est pourtant loin d’être timide en règle générale et qui est resté tout en retenue, savourant son succès de manière très intérieure à la façon d’un vieux sage. Même si l’on percevait des sentiments très forts à fleur de peau…

 

Cette fois-ci, c’est la bonne pour le nouveau président !

 

Il est vrai que prendre le relais de celui qui aura tenu les rênes de l’organisme patronal durant treize ans avec sa faconde habituelle mais aussi son déterminisme à tout crin  n’est pas chose aisée aux premiers abords. Surtout que le sieur TRICON aura gravité durant son mandat parmi les instances régionales – il occupera le poste de président de la Bourgogne Franche-Comté durant deux saisons en sus du mandat départemental – avant de lâcher l’obligation régionale et se concentrer uniquement sur son territoire de prédilection où il y avait déjà assez de choses à effectuer.

Mais, cette fois-ci, c’est la bonne pour Baptiste CLERIN. Une élection nette et sans bavure qui lui permet d’être propulsé en pleine lumière à la tête de ce mouvement syndical qui brille désormais par la tenue des différents mandats auprès d’instances à forte valeur ajoutée : le Tribunal de Commerce, le conseil des Prud’hommes – méritante Ghislaine MOREAU qui en est aujourd’hui l’incarnation de cette réussite pour la CPME ! -, etc. On n’arrête plus la CPME et ce n’est pas terminé, dixit Olivier TRICON, un brin goguenard !

 

 

Bien structuré l’organigramme décisionnaire avec des vice-présidents par sections…

 

D’ailleurs, Baptiste CLERIN affiche la couleur. Lui aussi à des ambitions. « C’est même pour cela qu’il s’est présenté à la présidence, plaisante Olivier TRICON qui a confirmé son désir de rester au sein de la structure au sein du conseil d’administration.

Membre de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne depuis quatorze ans, Baptiste CLERIN connaît la maison jusqu’au bout des ongles. Un quasi par cœur où il aura fait ses gammes auprès de Gérard VACHETTE, alors responsable à l’époque, puis sous l’ère d’Olivier TRICON.

« C’est grâce à Olivier qui m’a fait prendre conscience de la nécessité d’occuper des mandats que je me suis investi davantage, souligne-t-il, je sais ce qu’est l’entraide auprès de collègues chefs d’entreprises dans la tourmente, et je félicite Olivier TRICON pour le travail réalisé dans l’intérêt de l’économie locale… ».

Ce départ novateur pour l’entité patronale de l’Yonne coïncide avec la création d’un nouveau bureau, nécessitant un scrutin de la part de tous les adhérents, devant s’étoffer in fine avec la présence de vice-présidents désignés par sections. Ces futurs présidents de section (commerce, industrie, service, artisanat) seront obligatoirement issus du Conseil d’administration. Une volonté très claire et affirmée, pour le nouveau président Baptiste CLERIN, de mieux articuler l’organigramme décisionnaire de la structure patronale.

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Ne me quitte pas », « Je suis malade », « Besoin d’amour » ou encore « Les uns contre les autres ». C’est un florilège de morceaux connus, des standards de la chanson française avec un grand F qui seront interprétés, vendredi 03 mars au soir, au théâtre d’Auxerre lors d’un spectacle à vocation caritative. Une initiative solidaire que l’on doit aux clubs ROTARY d’Auxerre Doyen et Avallon Vézelay, soutenu par plusieurs partenaires dont le groupe La POSTE, au profit d’une œuvre sociale…

 

AUXERRE : Sur le papier, la programmation se veut alléchante. La grâce de MOZART, la finesse musicale d’HAENDEL. Un bref condensé subtil des mélodistes du classique qui en ont forgé ses lettres de noblesse.

En sus, une belle incursion dans le monde fabuleux de l’opérette ou de la chanson française avec ses références intemporelles que sont BARBARA, Jacques BREL ou encore Serge LAMA. Même l’icône pop de la période « Woodstock », l’étoile filante Janis JOPLIN – elle décèdera à l’âge de 27 ans d’une overdose – sera de ce voyage musical insolite et éclectique à vocation altruiste.

Que dire des principaux extraits de l’opéra rock à l’estampille du regretté Michel BERGER – parti depuis vers le « Paradis Blanc » -, et du parolier québécois Luc PLAMONDON, « Starmania » qui distillés ce soir-là, devraient régaler l’assistance !

Organisé par les clubs ROTARY de l’Yonne, celui d’Auxerre Doyen et celui d’Avallon Vézelay, le spectacle caritatif accueilli au théâtre d’Auxerre ce vendredi 03 mars à partir de 20 heures mérite amplement le détour.

 

Une cause noble pour faire entendre les voix contre l’intolérable…

 

D’une part, il se justifie pour une bonne œuvre. Une de ces actions sociales dont ces deux clubs service ont communément l’habitude de réaliser, à la manière d’un supplément d’âme naturel et inné de la part de leurs membres.

La cause est noble : favoriser la création d’une unité d’accueil destinée aux victimes intrafamiliales au centre hospitalier d’Auxerre. Une cause qui va faire plaisir à toutes celles et à tous ceux qui se font le porte-voix de ces malheureuses femmes et enfants – il y a aussi des hommes ne l’oublions pas !- qui subissent l’insidieuse loi du plus fort dans les couples.

On nommera la sénatrice Dominique VERIEN en charge d’une mission parlementaire sur la question, le préfet de l’Yonne Pascal JAN investi sur le sujet, Pauline GIRARDOT, la secrétaire générale de la préfecture, Juliette ROME, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, etc. Et tant d’autres qui ne peuvent plus se taire face à l’intolérable.

Ironie du sort ou clin d’œil volontariste pour en accentuer davantage le trait, le spectacle se nomme « l’Amour Courtois » ! Un amour perdu et impossible au sein de ces cellules intrafamiliales qui se déchirent, certes, mais un amour qui peut se révéler éternel et plein d’espérance pour celles et ceux qui y croient dur comme fer !

 

Un plateau de choix avec des univers disparates…

 

Côté musical, Ahmed LARINOUNA a confirmé sa participation à ce projet de longue date. Le ténor, maître de chant et de chœur, bénéficiera de l’accompagnement sur la scène du capiteux théâtre de solistes chevronnés : Jean-François ASMODE (baryton), Maud GNIDZAZ (soprano), Marianne LE HUU (soprano), Mila LIGHTS (soprano) et Aurélien OOSTERLINCK (ténor). Que du beau monde pour les puristes de l’art lyrique ! Des artistes qui placeront leurs voix sur les notes égrenées avec maestria au piano par Roberta TAGARELLI.

Cerise sur le gâteau afin que le rendez-vous soit éclatant : la présence de la chorale « Les Chanteurs Pour le Plaisir » que l‘on ne présente plus dans le landerneau dirigée par un Jean QUERON au meilleur de sa forme et satisfait de prendre part à une telle manifestation.

Sachant, enfin, que tous les choristes et solistes participent bénévolement à ce récital caritatif, on ne peut dire qu’une chose : respect et chapeau bas les artistes !

 

 

En savoir plus :

Concert caritatif au théâtre d'Auxerre qui accueille le spectacle « L'Amour Courtois » avec les « Chanteurs pour le Plaisir » et le ténor Ahmed LARINOUNA, au profit de la création de l'Unité d'accueil des victimes de violences conjugales. Une animation solidaire proposée par le groupe La POSTE et les clubs ROTARY Auxerre Doyen et Avallon Vézelay à 20 heures...

Modalités : les billets sont disponibles à l’Office de tourisme d’Avallon ainsi qu’au secrétariat des deux clubs à Auxerre 06.30.94.03.20., et à Avallon 07.60.09.40.32.

Prix du billet : 25 euros.

Pour les moins de 18 ans : 15 euros.

 

Thierry BRET

 

 


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Il a écouté attentivement la prise de parole du patron de « TPMS », le volubile et toujours enthousiaste Fernando DIAS GONCALVES. Un chef d’entreprise s’illustrant depuis plusieurs années sur le registre de la tôlerie et qui fut même l’un des industriels les plus prompts à réagir positivement lors de la COVID. Du petit lait dont s’est délecté le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, qui avait quelques messages forts à faire passer lors du brunch des Positives Entreprises…

 

MONTHOLON: Profitant de son déplacement dans l’Aillantais, à la découverte de l’unité de production de « TPMS » - la CCI de l’Yonne y organisait la trente-quatrième édition du brunch mensuel des Positives Entreprises dans les locaux du site industriel spécialisé dans la tôlerie -, Thierry CADEVILLE, président de la vénérable institution, a salué la capacité d’adaptation et de réactivité du chef d’entreprise, Fernando DIAS GONCALVES, un personnage atypique et volontariste dans la manière de gérer ses affaires.

Il est vrai qu’à l’époque cruciale de la crise sanitaire – celle de 2020 qui allait, et pour un moment paralyser l’activité économique de l’Hexagone – « TPMS » aura su se distinguer en imaginant la conception de bornes de gel hydro-alcoolique permettant ainsi de répondre dans l’urgence et de manière sanitaire aux inconvénients majeurs engendrés par cette pandémie se transmettant par simple poignée de mains.

Une initiative, jugée à l’époque comme une première pour l’entrepreneur de Montholon qui devait également s’illustrer au cours de ces dernières semaines au sujet de la crise occasionnée par la hausse mirifique du coût de l’électricité. Fernando DIAS GONCALVES a en effet été l’un des tout premiers industriels de l’Yonne à tirer la sonnette d’alarme au sujet de l’envolée prohibitive des tarifs de la fée électricité, transformant le monde féérique et illuminé habituel en un véritable cauchemar s’étant révélé depuis pour bon nombre d’entrepreneurs et artisans du sérail.

 

Une date que tout le monde attend, celle du 14 mars et la réunion de la commission européenne…

 

Evoquant ce thème pertinent, Thierry CADEVILLE devait livrer à voix haute le fond de ses pensées et le sens de son analyse à ce propos : « la résolution de la crise énergétique est politique. Nous disposons dans l’Hexagone de 56 réacteurs nucléaires ; soit de quoi produire l’énergie nécessaire à notre pays. D’ailleurs, le 14 mars, la commission européenne doit proposer un certain nombre de solutions, notamment sur le découplage des prix du gaz et de l’électricité. Nous attendons cela avec impatience car cela pourrait peut-être représenter une solution à laquelle les entreprises doivent faire face… ».

Il y a urgence en la matière, effectivement. Car, malgré les aides de l’Etat, des entreprises ont vu leurs factures énergétiques s’envoler pour tutoyer le firmament avec des hausses tarifaires multipliées par cinq, mais aussi dix-sept (!) comme le confirmera le porte-étendard de la chambre consulaire départementale, citant des exemples très précis.

 

 

Une étude diligentée par la CCI, s’appuyant sur les témoignages de cent-cinquante entrepreneurs, a révélé que 70 % des contacts initiés par la chambre consulaire étaient sensibles à la question de cette augmentation de l’énergie et pensaient faire appel aux aides existantes. Soit sept entreprises sur dix dans le département.

Toutefois, près de 25 % de ces entreprises sondées ne sont pas sensibles aux effets induits de cette crise pour diverses raisons.    

 

 

Pas de ralentissement sur le marché de l’emploi dans l’Yonne…

 

Au niveau du recrutement et des difficultés rencontrées par les entreprises (60% du tissu départemental), Thierry CADEVILLE a délivré quelques informations complémentaires intéressantes avant de clore sa prise de parole, « les augmentations d’offres d’emploi dans l’industrie s’élèvent à plus 25 % à l’heure actuelle selon des sources fournies par Pôle Emploi, par rapport à l’année dernière…

Autre bonne nouvelle, le ralentissement de l’activité économique ne s’observe pas dans les faits au niveau du marché de l’emploi… ».

Un déplacement du président de la CCI qui aura sans doute remis un peu de baume au cœur à des chefs d’entreprise confrontés à une succession de crises depuis bientôt trois ans.

 

Thierry BRET

 


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De l’avis de l’un de ses présidents, Mahfoud AOMAR – il gère la destinée de l’association « Yonne Développement » depuis deux ans -, sa structure et son corollaire naturel, spécialisé dans la construction de bâtiments et la logistique industrielle, la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) « Yonne Equipement », sont indissociables l’une de l’autre. Une force spéciale en petite unité  au service de l’Yonne qui, malgré sa grande discrétion, est opérationnelle avec succès depuis près de trois décennies sur le terrain…

 

MONTHOLON : Ce jour-là, il aura été touché par la grâce divine, le président du Conseil général de l’époque, l’ancien secrétaire d’Etat en charge de la Coopération internationale, Henri de RAINCOURT ! De son passage remarqué aux manettes décisionnelles du département, grâce à de multiples mandats, on lui doit, entre autres, la constitution d’un outil d’aide à l’essor économique, toujours d’actualité et efficace dans le landerneau, « Yonne Développement ».

Une structure associative qui est devenue experte incontournable en la matière pour détecter les velléités d’implantation de nouveaux acteurs entrepreneuriaux désireux de s’installer en Bourgogne septentrionale. A ses côtés, la Société anonyme d’Economie Mixte (SEM), « Yonne Equipement », une entité qui est spécialiste de l’accompagnement de projets immobiliers économiques sur mesure ! Les deux font la paire, ou presque !

Mais, une chose est sûre, ces deux organes au service de l’attractivité territoriale de l’Yonne se complètent à merveille et ne font qu’une, au niveau de leurs objectifs finaux. Entre études de faisabilité, prospective, matière grise et…concrétisation de projets avec à la clé de l’emploi et des affaires professionnelles évolutives !

 

L’essence même de l’entrepreneuriat retrouvé avec ces deux entités…

 

Le président de l’antenne icaunaise de l’Association des Maires de France (AMF), président de la Communauté de communes de l’Aillantais, Mahfoud AOMAR pourrait en parler durant des heures. En effet, ces deux instruments institutionnels qui offrent un système gagnant/gagnant pour les collectivités et les entrepreneurs voulant  poser leurs jalons dans ce secteur géographique bien précis ne lui sont pas étrangers. Et pour cause, Mahfoud AOMAR possède une autre casquette qu’il a rivée sur sa tête au nom de l’éclectisme et de la curiosité : celle de président de l’association, « Yonne Développement ».

« Avec ces deux structures, souligne-t-il avec son expertise d’ancien entrepreneur, j’ai retrouvé l’essence même de l’entreprise. Elles facilitent le bon fonctionnement de l’économie territoriale, ce qui est de loin très profitable à l’Yonne… ».

En filigrane, et dans la pensée de l’ancien conseiller départemental, il y a aussi les retombées économiques par capillarité, imputables à la venue de nouvelles entreprises parfois en provenance de l’Ile-de-France voisine avec leurs contributions fiscales et taxes foncières. Un sacré plus !

 

 

Etre fier de ces outils qui confèrent une réelle plus-value à notre territoire…

 

Plongeant dans ses lointains souvenirs, le président de l’EPCI salue l’idée ayant germé dans les neurones stimulés d’Henri de RAINCOURT pour imposer un modèle économique novateur, original, générant de nouvelles richesses au bénéfice du territoire. Sans compter les emplois induits qui se sont ajoutés depuis dans la case des profits !

« Ce qui est formidable avec ces outils, renchérit Mahfoud AOMAR, c’est qu’ils exercent leurs activités en parfaite symbiose ! ».

Un enthousiasme qui fait plaisir à voir pour celui qui précise qu’au cours de la seule année 2022, ce sont 95 dossiers qui ont ainsi été traités par les équipes des deux organismes, dirigées par Clarisse MARTIN.

Yonne Développement n’hésite pas, par ailleurs, à sortir des frontières départementales et à s’éloigner de sa zone de confort (Auxerre) où sont accueillis ses bureaux administratifs pour assurer la promotion de ce territoire, idéalement bien placé au sud de Paris. Dans cet axe, autrefois inéluctable de la voie du progrès : le PLM, Paris Lyon Marseille !

Entre les notions de l’outil idéal et le volet nécessaire servant à optimiser les relations entre les différents acteurs de la chose économique et celle des collectivités, ce tandem structurel, très complémentaire, obtient de sérieux résultats. En toute discrétion médiatique et en prenant le pouls au plus près de la réalité du terrain.

« Nous entraînons dans notre sillage toutes les grandes banques qui agissent sur le territoire de l’Yonne dans l’intérêt de son essor économique, précise Mahfoud AOMAR, celles qui sont devenues de facto nos partenaires inconditionnels… ».  

Yonne Développement et son binôme, Yonne Equipement, travaillent main dans la main à l’aménagement de nouveaux bâtiments sur des zones constructibles mais également à partir d’édifices déjà existants pouvant accueillir des entreprises dans les meilleurs délais.

« Je pense que les Icaunais devraient être fiers de ces outils qui confèrent une réelle dynamique à notre territoire, ajoute le président communautaire, mon rôle est d’être le gardien du temple de l’un de ses deux outils, avec le concours des cinq salariés qui y exercent leur savoir-faire. On devrait avancer avec l’aide de tous les élus à l’avenir car ces instruments sont très pertinents… ».

Toujours est-il que les responsables des deux organismes – François BOUCHER, maire de Migennes et président de la communauté de communes locale, est le président de la SEM Yonne Equipement – envisagent avec la direction des deux organismes davantage de communication en 2023. Une péréquation intelligente qui doit être comprise de tous, et par tous, en somme…

 

Thierry BRET

 


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Voilà vingt ans, par un froid lundi morvandiau de février (le 24 précisément), l'emblématique cuisinier Bernard LOISEAU, établi à Saulieu en Côte d'Or, mit fin à ses jours, dans sa maison familiale, au cœur de cette bourgade qu'il affectionnait tant depuis un peu plus d'un quart de siècle. Pourquoi ? Comment ? Son terrible secret, cet homme fragile et attachant de 51 ans, l'emporta avec lui…

 

SAULIEU (Côte d’Or) : Ce midi-là, le service se déroula paisiblement. A son issue, le chef roula impeccablement son tablier. « A ce soir, chef ! » lui envoya Cédric, l'un de ses chefs de partie. Pour la dernière fois de sa vie, Bernard referma la porte de la cuisine, avant de rentrer chez lui, faire une petite sieste, l'une de ses habitudes coutumières...

Puis, après un temps de repos, ce chasseur saisit son fusil de chasse pour commettre l'irréparable. La suite, on s'en souvient. Médias et TV qui débarquent dans le Morvan, frappé au cœur du départ de ce truculent  personnage qui aimait la presse télé et radios.

Je me souviens parfaitement de ce lundi 24 février 2003. Ce jour-là, nous étions à Paris avec le chef sénonais Patrick GAUTHIER qui venait de décrocher deux étoiles au Michelin pour son restaurant «  La Madeleine » ainsi qu'un « bib » gourmand pour son bistrot du « Crieur de Vin », deux distinctions perdues depuis.

Après son interview depuis le plateau de « Gourmet TV », en direct du Salon de l'agriculture parisien, nous étions allés boire un ou deux verres d'Alsace, et tandis que nous sortions du salon, en passant le long du stand limousin, nous apercevions de plantureuses cartes postales illustrées d'une tête de veau. Sachant que Bernard appréciait ce mets - il allait parfois le déguster en famille à « L'Auberge Ensoleillée » de Dun-les-Places dans la Nièvre -, tout comme nous, c'est à l'unisson que nous lui adressions cette amicale missive, vers l'heure de son décès.

 

 

Un pied de romarin près de la pierre tombale…

 

Le lendemain, en découvrant l'horrible nouvelle, nous avons tous eu un peu la gueule de bois. Dans l'Yonne, où Bernard était fort connu, je me souviens d'une indicible émotion palpable. Ce personnage et ses expressions favorites (« Je suis au taquet, j’ai la niaque !») faisaient un peu partie de notre quotidien, tout comme sa bonne bouille.

Le vendredi 28, jour de son enterrement, nous sommes nombreux à déjeuner au sud de l'Yonne, à « L'Auberge des Cordois », sise à Sainte-Magnance, tenue par le cuisinier Sylvain GAUTHIER, désormais avallonnais. De cet enterrement, sous un beau soleil d'hiver, j'ai le terrible souvenir de Blanche, sa dernière gamine, qui tandis que le cercueil paternel quittait la basilique, s'accrocha alors à l'une des poignées en hurlant : « papa, papa.. ».

Bernard repose désormais au cimetière de Saulieu. Au pied de son impeccable pierre tombale, pousse un pied de romarin, l'une de ses herbes culinaires préférées. 

Dès le lendemain, Dominique, sa courageuse veuve, maman de trois enfants, encore mineurs (Bérengère, Bastien et Blanche), solidement épaulé par le chef Patrick BERTRON rouvrit l'établissement. C'était il y a vingt ans.

 

 

 

Un bref retour dans le passé, nous ramène alors au milieu des années 70. Bernard a 24 ans. Après son apprentissage chez « Troisgros » à Roanne, marqué par l’obtention des trois étoiles Michelin en 1968, il se promit alors d'y arriver le jour venu. 

Après une période parisienne à « La Barrière » de Clichy, il s’installe au « Relais de la Côte d'Or » au 2, rue d'Argentine à Saulieu. La maison eût un  glorieux passé, trois étoiles Michelin dès 1933 - année de leur création - avec le chef Alexandre DUMAINE, secondé par Jeanne, son épouse polyglotte.

 

 

Le vague à l’âme quelques jours avant son décès…


Mais, la maison dans laquelle s’investit Bernard est un peu défraîchie. Les étoiles Michelin se sont un peu envolées. Bernard et sa petite brigade se retroussent les manches et se mettent au boulot. En 1977, la première étoile Michelin est décrochée pour la salade d'écrevisses, les aiguillettes de canard aux pêches et le gâteau au chocolat. En 1982, Michelin double la mise pour le foie gras, le ragoût de homard et toujours les aiguillettes de canard. Bernard s'endette et rachète l'établissement. Arrive ensuite un jeune cuisinier depuis sa Bretagne natale : Patrick BERTRON.

Bernard et sa jeune épouse en veulent plus. Beaucoup plus. Ils vont s'en donner les moyens. 1982/1991 : sûrement la plus belle décennie de la carrière de Bernard, et sa cuisine très personnelle, tout près du produit. En 1991, le Michelin accorde trois étoiles au chef Bernard LOISEAU pour les grenouilles à la purée d'ail et jus de persil, le sandre rôti au vin rouge, ou encore le blanc de volaille de Bresse et foie gras au jus de truffe.

Vingt-trois ans après la famille Troisgros, Bernard entre dans la cour des grands. Ensuite, la maison se développa : Paris, Beaune,  la bourse. Cette vie trépidante et endettée le rendait-il heureux ? N'aurait-il pas aimé parfois, retrouver le tapis vert d'une partie de cartes avec son copain Jean DUCLOUX (cuisinier emblématique de Tournus) ou le plaisir campagnard d'une journée de chasse ?

Quelques jours avant son décès, M et Mme LOISEAU déjeunaient avec leurs amis BOCUSE à Collonges-au-Mont d'Or.  Paul remarqua alors le vague à l'âme de son ami bourguignon. Peut-être était-il déjà trop tard ?

On peut penser qu'il aurait été fier du devenir et du positionnement actuel du groupe LOISEAU, vingt ans après, en ce 24 février 2023, où l'on se souvient toujours du personnage avec autant d’émotion.

 
Gauthier PAJONA

 

 


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