L’appellation est astucieuse. Un clin d’œil finement ciselé pour mettre en adéquation de la manière la plus subtile qu’il fût, le monde des arts et celui des sports. « A Nous de Jouer » ! Bien sûr, il y a un renvoi naturel à ces Jeux olympiques séculaires que Paris souhaitait accueillir depuis…1924. Mais, au-delà de cette référence, le concept porté par « La Cité de la Voix » et l’ensemble de ses partenaires (institutionnels, associatifs, économiques) se veut garant d’un esprit festif, ouvert à toutes les générations, mêlant judicieusement la multitude de rencontres aux expériences à vivre. « A Nous de Jouer » s’étalera sur les trois premiers week-ends de juin. On nous les promet uniques et envoûtants ! Alors, à vos marques ? Prêts ? Partez !
AVALLON : L’olympisme se décline par tous les pores de la peau de la société hexagonale en cette année 2024 ! Que les plus blasés de nos concitoyens se rassurent : cela n’arrive qu’une fois le siècle ou presque ! Même si la France sera terre d’accueil dès 2030 des Jeux d’Hiver, en zone alpestre, mais, sans aucun doute avec la ferveur en moins. Et encore que, cela n’est pas prouver dans les cerveaux en totale ébullition de celles et ceux qui savent concocter des projets évènementiels insolites et novateurs. Un peu à l’image de ce projet un peu « dingue » accueilli prochainement à Avallon, qui va réunir sur la même affiche, les arts dans toute la noblesse de leurs expressions et le monde physique et endurant du sport. Quoique certaines disciplines – on pense à la gymnastique rythmique, le patinage artistique ou le break danse, désormais spécialité olympique ( ?) quid du karaté ou de la pétanque, alors !! – possèdent bien évidemment des aspects graciles et agréables à l’œil.
On ne présente plus « La Cité de la Voix ». Et ses fameuses Rencontres Musicales de Vézelay à faire pâmer quelques festivals de classique en France ! Voilà que la structure dirigée par François DELAGOUTTE va opérer sur un registre nouveau en cette fin de printemps 2024 grâce au projet « A Nous de Jouer » ! Comment ? En s’encanaillant avec le milieu sportif ! Le tout proposé avec une série d’évènements de belle facture, originaux, atypiques parfois dans leurs lieux d’expression, ponctuant de ses rendez-vous les trois premiers week-ends de juin, dans la ville la plus méridionale de l’Yonne.
Normal, alors, que la salle des maréchaux (et ses portraits surannés accrochés sur leurs cimaises) de l’hôtel de ville ait reçu la visite de jeunes enfants de l’école Victor Hugo possédant déjà les rudiments de la musique jouée en orchestre juste avant de lancer le cycle des prises de parole habituelles pour expliciter la genèse d’un tel évènement. Un exercice à la fois nécessaire pour mieux en comprendre les arcanes techniques et financières, mais au final un tantinet trop long car durant près de soixante minutes !
Toutefois, les acteurs clés de ce concept empruntant le chemin de la nouveauté ont eu le temps de s’exprimer. La Ville d’Avallon par l’intermédiaire de sa première élue. La Région Bourgogne Franche-Comté par l’entremise de sa présidente. Une Marie-Guite DUFAY ravie d’être là, visiblement, et qui aura apprécié la prestation musicale de ces enfants interprétant, entre autres, un vieil air issu du répertoire de la Mersey et de sa ville lumière pour les adorateurs de la pop, les BEATLES. Le Département, aussi, avec une Isabelle FROMENT-MEURICE, fière de ce remarquable programme qui sera décliné en cette période de juin, bénie des dieux, entre le solstice d’été et le retour du printemps radieux.
Un long préambule avant que ne soit acté de manière officielle le partenariat entre ces différents acteurs de la vie institutionnelle et politique du terroir, auxquels il ne fallait pas oublier Pascal GERMAIN, le président de la communauté de communes.
Nous reviendrons plus en détail sur le contenu de ces trois week-ends, prélude légitime avant le passage de la flamme olympique, le 11 juillet prochain dans l’Yonne, dont Avallon et Vézelay. Il n’y a pas à dire mais avec un tel cocktail d’imagination et de créativité autour du sport et de la culture, l’été sera beau !
Thierry BRET
« L’islamisme gangrène l’école ! ». Réagissant à l’affaire de Saint-Georges-sur-Baulche où des représentantes de l’association « L’Olivier 89 » se sont présentées portant le voile au collège Jean Bertin lors des portes ouvertes le 23 mars, Jean-Christophe LETIERCE, délégué départemental de « Reconquête ! », a dénoncé « la passivité complice du rectorat » en apportant son soutien au principal de l’établissement. Une affaire qui ne cesse d’empirer après le dépôt de plainte du responsable du complexe pédagogique icaunais…
SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Forcément, au vu des derniers évènements, il ne pouvait pas passer cette actualité sous silence, le délégué départemental du parti créé par l’éditorialiste et polémiste, Eric ZEMMOUR. D’ailleurs, à la lecture du récent communiqué de presse, adressé aux médias régionaux sur le sujet – l’affaire du triple voile au collège Jean-Bertin de Saint-Georges-sur-Baulche -, tout est dit ou presque dans le titre de cette communication, signée de la plume de Jean-Christophe LETIERCE. Sous une forme interrogative et à charge, lourde de conséquence : « l’islamisme provoquera-t-il la démission d’un proviseur dans l’Yonne ? ».
Sauf que dans le cas présent, il ne s’agit pas d’un proviseur de lycée qui est concerné dans cette affaire secouant comme un cocotier le monde en vase clos de l’Education nationale mais bel et bien d’un…principal de collège !
Nonobstant cette coquille malheureuse en termes de vocabulaire, le représentant départemental du parti dont Marion MARECHAL est la tête de gondole lors des prochaines européennes – sa liste est créditée à date de 6 % des intentions de vote -, cible l’inertie, et surtout la passivité « complice » de l’Education nationale dans ce dossier qui suscite déjà bon nombre de réactions de la part des responsables politiques du sérail.
« L’islam pas compatible avec les valeurs de la République »
Pour Jean-Christophe LETIERCE, le principal du collège, « homme de terrain a agi avec bon sens – le refus de voir trois femmes voilées pénétrées l’enceinte du complexe scolaire -, dans ce dossier ».
Fustigeant au passage sa hiérarchie qui « a tenté de l’humilier » sous le fallacieux prétexte du célèbre « pas de vagues », coutumier de la grande maison éducative tricolore dans pareils cas !
« Par cette action, affirme Jean-Christophe LETIERCE, cette association dont dépendait les trois femmes voilées – pour mémoire, « L’Olivier 89 » - s’est attaquée aux principes de la laïcité et cela démontre aux parents et aux élèves qu’il est grand temps de choisir son camp face à l’islamisation qui avance en France : la collaboration ou la résistance face à la charia… ».
Ce n’est une surprise pour personne mais chez Reconquête ! (comme pour d’autres obédiences politiques d’ailleurs), l’islam n’est pas compatible avec la République et ses valeurs.
« En fait, ajoute le délégué départemental du parti souverainiste dans ses écrits, les ennemis des Icaunais et des Français en règle générale sont cette « vraie gauche et ces fausses droites » qui prônent le contraire à des fins électoralistes… ».
Appel à un acte de résistance en votant le 09 juin
Un peu plus loin parmi les lignes, le rédacteur s’offusque contre l’association auxerroise ayant pour raison d’être d’ouvrir davantage les citoyens à la culture et au vivre ensemble « d’avoir le culot d’affirmer ne pas se projeter dans un débat politique qui n’est pas le nôtre ! ».
« Tout le monde sait que cette structure associative est soutenue par l’extrême gauche, précise-t-il.
Alors, personne n’aurait donc tiré les enseignements des faits insupportables vécus par un proviseur de lycée – l’établissement Maurice Ravel à Paris – où le responsable pédagogique a été menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile et sans avoir reçu de soutien tangible de sa hiérarchie ? Une situation inextricable l’obligeant à la démission.
Visiblement, non, pour le délégué départemental de « Reconquête ! » qui en appelle donc à un acte citoyen de résistance, et ce, dès le 09 juin. En glissant tout bonnement dans les urnes le bulletin de sa tête de liste…
Thierry BRET
C’est dans le cadre feutré de la librairie auxerroise « In Situ », où l’art se conjugue à tous les temps, et sous toutes les formes, que Gérard-André et son « amie-amour » Andrée de SMET, sa « Mélinée », ont dévoilé devant un parterre d’amis le programme de la saison 2024 du festival, créé il y a 18 ans à Etais-la-Sauvin. Dans cet « Olympia de campagne », comme se plaisait à le qualifier l’ami Julos BEAUCARNE. Une saison sous le signe de l’émotion puisqu’elle signera la fin de ce « festival du théâtre vivant » qui avait su au fil du temps, trouver un subtil équilibre entre la chanson, le théâtre, la musique, la poésie et tant d’autres choses encore…
AUXERRE : Et dire que le couple a jeté l’ancre dans ce petit village de Puisaye-Forterre, à la limite de la Nièvre, il y a seulement dix-huit ans… Le théâtre de la Closerie est aujourd’hui tellement enraciné dans le paysage culturel icaunais, qu’on l’imagine toujours beaucoup plus vieux. Un lieu qui depuis le premier jour ne se nourrit pas de subventions mais d’amitié et de fidélité, avec au cœur le partage et la découverte. Mais la préparation du festival annuel qui s’étend d’avril à octobre est très chronophage et Gérard-André a fait le choix de privilégier d’autres formes de rencontres, pour faire voyager les textes des poètes, lui qui se veut leur messager… Mais que les aficionados se rassurent, l’arrêt du festival ne signifie pas la fin du théâtre de la Closerie, « nous continuerons à y accueillir des artistes passionnés, généreux et passionnants mais plus sous une forme évènementielle et de coups de cœur… ».
C’est avec le poète musicien palestinien Ahmad DARI que s’ouvrira la saison les 04 et 05 mai prochains, belle entrée en matière pour redonner un peu de couleurs à la noirceur de l’actualité. Déjà venu à deux reprises à la Closerie, l’artiste y donnera un concert d’oud et animera le lendemain un atelier de calligraphie arabe, ou comment transformer l’écrit en dessin. Moins de trois semaines plus tard, c’est un autre fidèle de la maison, présent chaque année depuis l’origine, le comédien metteur en scène Xavier CLEMENT, qui proposera une reprise de sa pièce déjà jouée en 2011, « Un singe à l’académie », tirée du texte de KAFKA, où l’auteur posait un regard impitoyable sur la nature humaine. Changement de registre le 09 juin, pour un rendez-vous avec ce qui sert depuis toujours de fil rouge au théâtre de la Closerie : la poésie. Ce jour-là seront remis les prix de la Société des Poètes et Artistes de France, sous l’égide de Michel POTIER, président régional de la SPAF, agrémentés d’intermèdes autour de Louis ARAGON.
Poésie, classique et jazz accompagnent la période estivale
ARAGON toujours, mais entouré de Léo FERRÉ et Jean FERRAT, en juillet, les 13 et 14, avec, comme tous les ans, un récital donné par Gérard-André en hommage au grand « Léo » disparu un certain 14 juillet 1993, ce dont s’amuse encore l’âme du théâtre de la Closerie : « pas mal pour un anarchiste ! ». Belle manière de tirer un feu d’artifice en chansons deux jours durant ! Deux semaines plus tard, les 27 et 28 juillet, place au jazz avec « Accent Jazz Trio », pour des standards et classiques revisités façon « club Saint-Germain ». Suivis les 10 et 11 août du retour sur les planches d’un autre fidèle, le comédien Emile SALVADOR, pour une pièce de théâtre intitulée « Karl-Marx, le retour ». Présent à Auxerre pour la présentation du programme 2024, l’artiste s’est voulu rassurant : « je vous préviens tout de suite, ce n’est pas une pièce politique « chiante » ! C’est drôle et ça passe très bien, la pièce n’en fait pas un « saint », mais parle de l’homme, de sa vie, de ses amours, à travers sa vie personnelle… ». Fin de l’épisode estival les 24 et 25 août, avec le pianiste François CORNU, autre habitué, déjà venu à cinq reprises, pour un tableau musical autour des œuvres de Beethoven à Gershwin, en passant par Chopin, Ravel et Moussorgski.
L’humour ravageur d’Albert MESLAY pour le clap de fin !
La rentrée se fera sous le signe de la chanson à texte et du conte samedi 07 septembre, autour d’un cabaret scène ouverte, avec la participation de la conteuse Claudine CRÉACH et des chanteurs Laurent PROKOPIC et Jacques GUILLAUME.
Suivi le lendemain d’un rendez-vous annuel aux accents d’auberge espagnole, qui contribue depuis longtemps à la renommée des lieux : la « Fête de la Closerie », où se mêlent convivialité, repas partagé, musique et amitié. Une première les 21 et 22 septembre avec le duo « Rosa dos Ventos », composé de Quentin NEDELCU et Rémi CORTIAL, deux multi-instrumentistes accompagnés pour l’occasion d’une douzaine d’instruments à corde pour faire résonner les musiques du monde.
Depuis plus de dix ans, la Closerie se repeint à l’automne aux couleurs africaines et ce sera encore le cas cette année les 05 et 06 octobre avec le concert de Kora et balafon donné par Idrissa DIÉBATÉ et BALAKALA. Présente également, comme chaque année, l’association « Baobab 89 », présidée par le chanteur GEHEL, avec une exposition vente d’objets d’artisanat burkinabé dont les bénéfices sont entièrement reversés à un petit village du Burkina-Faso. Un rendez-vous qui est aussi une belle manière d’accompagner d’ondes positives et d’honorer le souvenir de Marie, la fille d’Andrée, décédée à Dakar le 10 octobre 2003 alors qu’elle participait à un programme d’alphabétisation sur le continent africain. Clap de fin les 12 et 13 octobre avec l’humoriste Albert MESLAY, dans un spectacle au titre provocateur, « Je n’aime pas rire, ça me rappelle le boulot ». Un spectacle qui n’engendre pourtant pas la neurasthénie, à en juger par le petit aperçu livré au téléphone par le breton natif des Côtes d’Armor à l’humour décapant : « aujourd’hui, quand on parle l’inuit correct, on doit dire « baisse de la pratique religieuse en milieu polaire » et non pas « recul de la calotte glaciaire ! » Ite missa est !
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Dominique BERNERD
Un concours MAF (Un des Meilleurs Apprentis de France) peut en cacher un autre au CIFA de l’Yonne. Réputé pour son sens de l’excellence, tant au niveau de la qualité de son accueil, de son enseignement et de ses infrastructures, le centre de formation auxerrois accueillait jeudi dernier une énième épreuve de cette 39ème promotion départementale, autour de la commercialisation et service en CHR, soit les cafés, hôtels et restaurants !
AUXERRE : Bien heureux, Théo TATON ! Non seulement, il empoche la médaille d’or de la sélection départementale de cette 39ème édition d’Un des Meilleurs Apprentis de France, catégorie commercialisation et service en hôtel, café et restaurant, mais en outre, le garçon au visage rayonnant (et pour cause) glane le titre du même acabit au niveau régional, gagnant ainsi son ticket pour la finale nationale devant se disputer à la Baule.
Le jeune pensionnaire du CIFA de l’Yonne aura fait nettement mieux que les quatre autres candidats en lice qui n’ont pu se qualifier pour la finale régionale, de quoi mettre du vague à l’âme au président du Comité des MOF de l’Yonne, Marc LABARDE, un tantinet déconfit par la teneur impitoyable de ces résultats.
Exerçant ses activités professionnelles au « Maison Fort » - une des belles tables gourmandes et originales du centre-ville d’Auxerre -, Théo TATON a pu surmonter les épreuves lors de ce concours, comprenant moult ateliers techniques comme il va de soi dans cette spécialité des arts du service dans les métiers de bouche.
Quant aux autres concurrents, ils auront pêché du manque de maîtrise de l’anglais, une langue éminemment importante dans la relation commerciale touristique et hôtelière. Confidences de Maxime LAUZET, en charge de la communication du CIFA d’où provenaient tous les candidats : « il y a beaucoup de choses à retravailler, glissa-t-il, et spécifiquement la maîtrise de la langue étrangère principale, l’anglais ».
Théo TATON connaissait particulièrement bien les produits, selon les membres du jury, ce qui lui a valu de décrocher un titre qui lui était promis.
Parmi les épreuves requises lors de ce défi : la mise en place d’une table de deux couverts, l’argumentation commerciale autour de carte de mets et boissons proposés à l’hôtel Ermitage de La Baule, la reconnaissance de fromages, le service d’un vin blanc de typologie AOC Chablis, le flambage d’une poire ou la création d’un cocktail.
Tout un programme qui aura finalement souri au jeune Théo TATON, fier de son résultat…
Thierry BRET
Bon, c’est sûr, cela fait un peu tache dans le paysage local. D’autant que l’Yonne, hormis les exploits sportifs de l’AJ Auxerre prête à retrouver l’élite du football hexagonal en fin de saison, ne se distingue pas souvent vers le haut du pavé, en termes de contenus informatifs positifs ! Entre les déserts médicaux et pédagogiques, l’immobilisme de l’économie et ses plans sociaux, les crues à répétition et les faits divers sordides – l’un des taux les plus élevés de France en matière d’accidentologie sur nos routes ! -, il n’y avait déjà pas de quoi pavoiser. L’opération « Place nette XXL », lancée par l’Intérieur, vient d’en remettre une sacrée couche. Cette fois-ci, c’est Avallon qui est sous le feu nourri des projecteurs !
AVALLON : Nom de code, « Place nette XXL » ! Du taillé sur mesure pour Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur, qui s’engouffre ainsi tête baissée dans la brèche lancée par le président de la République, Emmanuel MACRON. Une idée lumineuse qui a jailli du cerveau du chef de l’Etat : initier à très large échelle au niveau hexagonal, d’où l’appellation «Place nette, étendue dans sa version XXL si besoin », un dispositif novateur dans la lutte contre le narcotrafic, une plaie ouverte qui perturbe considérablement notre société. Période de lancement des hostilités contre les trafiquants de tout poil, il y a six mois.
Or, quels sont les premiers enseignements fournis par le ministère de l’Intérieur au terme de ce premier semestre ? C’est un succès total ! Malheureusement, cela traduit l’état de délabrement mental et civique de la société française dans les faits, qui pour une certaine frange d’entre elle vit de larcins, de rapines, de trafics en tout genre et d’enrichissements abusifs sans jamais avoir fréquenté la cellule ressource humaine d’une entreprise ou d’une collectivité !
La stupeur dans les rues d’Avallon où le maire est apprécié
Dans le détail, cela donne les chiffres suivants, arrêtés au 07 avril 2024 : 7 177 interpellations en France, 433 opérations « Place nette » - le premier morceau de la fusée – dont 9 en mode « Place nette XXL » - c’est encore plus lourd en matière d’investigations policières !-, 3,6 tonnes de drogues en tout genre récupérées, des centaines d’armes saisies, tout cela pour un équivalent de 11,3 millions d’euros saisis, qui correspond aux avoirs criminels ! Quand il n’y a pas, en sus, des lingots d’or, comme à Avallon, trouvés ce dimanche dans l’une des dépendances du domicile de la première élue, Jamilah HABSAOUI, où résidaient visiblement plusieurs de ses proches, bien connus de la maréchaussée.
Depuis vingt-quatre heures, c’est la stupéfaction générale dans la sous-préfecture icaunaise. Tombée aux alentours de 16 heures, l’alerte info de BFM TV s’est très vite répandue comme une trainée de poudre aux quatre coins du pays, relayée en cela par l’ensemble des médias hexagonaux et régionaux. Ne parlons même pas des réseaux sociaux qui caricaturent abondamment le trait, comme on l’imagine en tirant à boulet rouge sur la personnalité publique !
Avallon sous le feu des projecteurs médiatiques nationaux
Après Marseille, Strasbourg, Lyon, Paris où les résultats de la double opération « Place nette » et « Place nette XXL » se sont révélés très vite probants, voilà que, contre toute attente ou presque, naïfs et béotiens que nous sommes !, l’Yonne s’invite donc au bal de ces faits divers impitoyables où le banditisme de haute volée tient la dragée haute aux vertus incarnées par les honnêtes gens !
Le coup de filet opéré par les forces de l’ordre restera ainsi gravé dans les annales policières et juridiques avant longtemps : à Avallon, dimanche, ce sont en effet plus de 70 kg de cannabis, une vingtaine de lingots d’or, de l’argent liquide (7 000 euros) et même un kilo de cocaïne qui ont été ainsi saisis…au domicile familial de l’édile à l’étiquette divers gauche. Elle a été placée depuis en garde à vue, accompagnée de six autres personnes, dont des membres de son entourage.
Selon les informations collectées par nos confrères auprès des sources opérantes, le domicile aurait servi de zone de stockage de ces marchandises. Il reste désormais aux enquêteurs de prouver le degré de connaissance de Jamilah HABSAOUI concernant la présence de ces produits illicites sous son toit. En n'omettant pas non plus, le respect de la présomption d'innocence et le fait que l'on n'est pas forcément responsable des errements des membres de sa famille. Tout ne fait que débuter, en somme…alors que le département de l’Yonne en a pris un sérieux coup sur la tête, en termes de notoriété et de réputation !
Thierry BRET