Le mouvement apparaît comme une alternative pertinente au mode de production actuel. Normal, donc, qu’une période spécifique, le Mois de l’ESS, lui soit dorénavant consacrée dans l’Hexagone, afin d’en découvrir toutes les subtilités applicatives. Ce samedi 29 novembre à la MJC Auxerre, l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) se fera jour grâce au pôle militant de la MAIF de l’Yonne. Un forum y sera organisé, ouvert au grand public, autour de deux tables rondes et la présence de plusieurs partenaires…
AUXERRE : Le pôle militant de la MAIF de l’Yonne profite de ce mois de novembre, consacré à la découverte et la promotion de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) pour greffer dans son planning d’activités un forum spécifique qui sera accueilli au cours de la matinée de ce samedi 29 novembre, dans les locaux de la MJC Auxerre. Une manifestation ouverte largement au public qui ouvrira ses portes aux alentours de 09 heures pour s’achever à la mi-journée.
Plusieurs structures associatives ainsi que des entreprises engagées dans ce modèle économique vertueux participeront à cet évènement, agrémenté de deux plateaux conférence dont l’un dévoilera les dessous pratico-pratiques de l’ESS, le second ayant pour objectif de présenter la petite dizaine de partenaires ayant accepté d’illustrer avec leurs stands les bienfaits de ce modèle économique très humaniste.
On notera par exemple la venue des associations et entreprises engagées de l’Yonne à l’instar de « Au Bonheur Des Chutes », la « Convergence des Possibles », Coopaname (pour le développement de son projet Coopanyonne), la FDFR89, Germinal Biocoop, la Roue libre, le P.A.R.C., Papotes et popotes, SCANI, Solicagnole, la Télé de l'Yonne.
Rappelons que l’Economie Sociale et Solidaire propose une autre façon de faire de l’économie soucieuse de ses responsabilités sociétales, du partage des richesses qu’elle produit, de la qualité des emplois qu’elle crée, de l’implication des citoyens dans le domaine de pilotage des projets.
Lors de ce Forum doublement porté par le pôle militant de la MAIF d’Auxerre et la MJC Auxerre, l’opportunité de sensibiliser un large public à cette cause et aux principes de l’ESS sera la priorité.
Le programme est le suivant :
9 h 30 : ouverture et introduction par la MAIF et la MJC • 10 h – 10 h 45 : table ronde sur l’ESS et la mise en œuvre de ses principes • 10 h 45 – 11 h 15 : temps de déambulation sur les stands des participants • 11 h 15 – 12 h : table ronde autour des activités des acteurs présents • 12 h – 12 h 30 : clôture et verre de l'amitié.
En savoir plus :
La MAIF est le sixième assureur automobile et premier assureur du secteur associatif. Elle couvre l’ensemble des besoins de plus de 4 millions de sociétaires (assurances de biens, prévoyance, santé, assistance, épargne, crédit…), pour un chiffre d’affaires de près de 5 milliards d’euros en 2024. Régulièrement plébiscitée en matière de relation clients, MAIF est devenue en 2020 société à mission, avec pour raison d’être de porter une attention sincère à l’autre et au monde et de la placer au cœur de chacun de ses engagements et de ses actions. Spécificité de cette entité : être aux côtés des salariés, plus de 650 militants sont présents sur tout le territoire national pour représenter la mutuelle au plan local. Nommés par le conseil d’administration, ces mandataires du conseil d’administration agissent au service des sociétaires, et mènent de nombreuses actions pour promouvoir les valeurs et les choix politiques de MAIF. Le pôle militant MAIF de l’Yonne compte quatre mandataires.
Avec des années d’expérience dans l’organisation d’activités culturelles, la MJC Auxerre est un acteur clé de la vie associative et culturelle. Elle offre des ateliers variés qui favorisent l’exploration artistique et la rencontre entre les cultures. Elle s’adresse à un public éclectique, des jeunes désireux d’apprendre aux adultes cherchant à approfondir leurs compétences artistiques. L’ensemble des adhérentes et adhérents partage un système de valeurs qui prône l’accès à l’éducation et à la culture pour tous, le développement du lien social, la solidarité, l’intérêt général, le bien commun et le développement durable, le développement culturel, l’émancipation individuelle et collective, l’exercice de la citoyenneté et de la démocratie. La MJC Auxerre est adhérente au réseau de soutien et d’animation de la Fédération Régionale des MJC Bourgogne Franche-Comté.
Thierry BRET
Ce fut nettement mieux que la saison dernière ! Pour cette édition 2025 de la fameuse manifestation portée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, la « Nuit de l’Orientation » s’offrait un nouvel écrin bien légitime en étant accueillie au sein du nouveau concept flambant neuf « OCTOPUS » à la pépinière d’entreprises. Deux cents métiers et formations étaient représentés afin d’être connus des jeunes « astronomes » en quête du Graal…
AUXERRE : Le coup de chaud, c’était entre 17 et 19 heures ! Une noria de jeunes gens, accompagnés pour certains par leurs parents, qui s’est ruée dès l’ouverture des portes, non pas aux soldes d’hiver, mais dans les allées et bureaux accueillants les participants de la seconde édition de cette « Nuit de l’Orientation » qui n’a en vérité que d’aspect nocturne que le nom puisque devant s’achever aux alentours de…21 heures ! Mais, en quatre heures de temps, les nombreux visiteurs (ils étaient près de 900 la semaine dernière à l’Amphi à Sens lors de l’animation sénonaise) eurent largement le temps de sélectionner les filières et métiers de leur choix, répartis dans le lumineux espace du bâtiment « OCTOPUS » de la CCI 89 pour prendre attache avec un représentant de tel secteur d’activité ou un chef d’entreprise.
Au total, dixit Hervé AUBERGER, le responsable de la direction Formation de la chambre consulaire départementale, elles étaient une bonne soixantaine, les entreprises du cru ayant répondu favorablement à l’invitation. Quant aux filières, elles étaient encore plus nombreuses. De l’industrie à l’artisanat, du commerce aux métiers du BTP et des services, des transports à la filière sanitaire…tous avaient choisi cette manifestation pour expliquer à ces jeunes pousses, synonyme de relèves, d’être là.
Ici, on apercevra le président de la CPME de l’Yonne Didier BARJOT en pleine discussion avec une famille afin d’alimenter les discussions autour des métiers de bouche et de la restauration. Là, c’est Tessa CHARVET, de la CCI, qui prendra le pouls avec l’un des vignerons présent sur ce forum spécial carrière, le régional de l’étape version Irancy, Thierry RICHOUX !

Une découverte des métiers sans stress !
La réalité virtuelle aura attiré plus qu’il n’en fallait des candidats voulant tester les nouvelles technologies permettant de s’immerger dans un métier. Plus loin, sur des mange-debout, des chefs d’entreprise tentèrent de convaincre des jeunes gens de rejoindre les rangs de leur filière, via diplômes interposés. Ca bruisse, ça se bouscule, ça discute, ça rigole, aussi ! Bref, la « Nuit de l’Orientation » à la sauce CCI se veut conviviale, sans aspects superfétatoires, avec de l’humain, chose à remettre à la mode dans le milieu professionnel !
Sur le pôle communication et média, le stress est à proscrire autour d’Eugène LAMPION (Ici Auxerre), de Stéphane BOURDIER (Entreprendre dans l’Yonne) et de Sébastien FUENTES (Centre France Evènements) ! L’idéal en fait pour attirer le chaland qui viendrait s’asseoir à la table avec une bordée de questions sur les métiers de l’évènementiel et du journalisme !
Une découverte de métiers passionnante et éclectique qui aura permis aux représentants de la CCI Yonne, Jérôme MAYEL, son directeur, et son incontournable responsable de ce pôle, Sandra VERBRUGGEN, de s’activer en prenant le pouls de cette jeunesse en quête de pistes et solutions pour réussir à se placer en orbite dans l’univers de l’emploi. Bref, une « Nuit de l’Orientation » suffisamment scintillante en ce jeudi 27 novembre qui appelle déjà à son troisième rendez-vous en 2026…
Thierry BRET

Le Palmarès 2025 des « Villes et Villages Fleuris de l’Yonne » sera dévoilé ce vendredi 28 novembre à l’Espace culturel à Appoigny. Cette remise de prix départementaux vise à récompenser les actions menées par les collectivités locales en faveur de la qualité de vie. Créé en 1959, le label « Villes et Villages Fleuris » a pour but de promouvoir le fleurissement, le cadre de vie et les espaces verts. Dans l’Yonne, cette démarche de valorisation paysagère est organisée par Yonne Attractivité, par délégation du Département.
APPOIGNY : Présidée par Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de Yonne Attractivité, du jury départemental de fleurissement et de Grégory DORTE, président du Département de l’Yonne, la cérémonie se déroulera en présence des membres du jury, à partir de 17h00.
Comme en 2024, 62 communes icaunaises ont candidaté, dont cinq sont nouvellement engagées dans la démarche. Au cours des tournées du jury cet été, qui ont eu lieu du 21 au 24 juillet 2025, dix campings ont également été visités au titre du prix des « Campings Fleuris », organisé en partenariat avec la FDHPA (Fédération Départementale de l’Hôtellerie de Plein Air).
Les rencontres entre les membres du jury, élus et techniciens ont été mises à profit pour échanger de nombreux conseils et bonnes pratiques à mettre en œuvre à l’avenir. Un accompagnement personnalisé et un partage d’expériences qui bénéficient à tous !
La cérémonie de remise des prix est l’occasion de souligner l’implication et la mobilisation des municipalités pour embellir notre territoire.
En marge de cette remise de prix, un ingénieur agronome, Samuel BONVOISIN, co-fondateur de « PermaLab » et du réseau « Biovallée », proposera une intervention intitulée « Et si on cultivait l’eau ? ».
Créé en 1959, le label « Villes et Villages Fleuris » a pour but de promouvoir le fleurissement, le cadre de vie et les espaces verts. Dans l’Yonne, cette démarche de valorisation paysagère est organisée par Yonne Attractivité, par délégation du Département.
Communiqué de presse
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un artiste mais bel et bien deux créatifs à l’imaginaire fécond qui terminent la saison culturelle de la commune, en cette période pré-hivernale, grâce à une double exposition accueillie dans la salle réservée à cet effet. Un vrai bonheur pour Jean-Luc LIVERNEAUX, adjoint à la Culture, toujours aux manettes quant au choix de la programmation, qui a donc convié la sculpteuse Claudine CORGUILLET-DANNEQUIN et l’aquarelliste que l’on ne présente plus, Bob CHATELAIN, jusqu’au 14 décembre. Un beau cadeau de Noël offert aux amateurs d’art…
GURGY: Le mariage est des plus honorables et fort réussi entre les deux disciplines artistiques. D’un côté, il y a la céramique trônant au beau milieu de l’Espace culturel, via les œuvres réalisées par l’artiste Claudine CORGUILLET-DANNEQUIN, qui s’était faite très discrète ces six dernières années, et de l’autre, on retrouve le coup de patte pictural caractéristique de l’un des esthètes en la matière, celle de l’aquarelle, le très expérimenté Bob CHATELAIN, dont on ne comptabilise plus le nombre d’expositions dans l’Yonne et qui possède son terreau d’aficionados !
Une exposition pluriculturelle qui sied parfaitement bien à Jean-Luc LIVERNEAUX, à l’origine de cette dernière manifestation de la saison, comme ce fut le cas de cette riche année 2025.
Six ans d’inactivité et le retour judicieux
Galanterie oblige, c’est donc la céramiste Claudine CORGUILLET-DANNEQUIN qui ouvrit le bal des échanges explicatifs, enregistrés sur dictaphone ! Ne pas en perdre une miette, telle est la devise d’un journaliste toujours à l’affût du moindre détail dans les explications fournies par les interlocuteurs ! Ancien professeur d’arts plastiques à la retraite, l’artiste a toujours pratiqué la céramique, sa discipline de prédilection. Au début, elle toucha un peu à la gravure. Puis, ce fut la découverte de la céramique.
« J’aime bien travailler en volume avec des techniques différentes, explique-t-elle, je présente un ensemble de pièces autour de thèmes liés aux oiseaux, aux femmes qui se transforment ou à des éléments plus féminins… ».
Discrète depuis 2021, l’artiste icaunaise a répondu favorablement à l’invitation lancée par Bob CHATELAIN et la Ville de Gurgy, à l’origine de ce rendez-vous. « Mais, je n’ai pas de plan préconçu pour l’avenir, souligne-t-elle, il n’y a pas de stratégie professionnelle : je profite de l’exposition présente… ».
Une première présentation assurée à Gurgy qui en appelle peut-être d’autres ? Même si la sculptrice a déjà par le passé exposé ses gravures à l’Abbaye Saint-Germain auxerroise.
« Mes sculptures ne sont pas de simples représentations, ajoute-t-elle, mais des invitations au rêve où la femme s’affirme dans sa beauté et sa liberté, souvent enveloppé de drapés suggérant l’envol ou le mouvement… ».
Travaillant dans des fours traditionnels à bois ou au gaz, avec une cuisson excédant 1 300 degrés, la céramiste s’est également initiée à la gravure sur métal. Un résultat des plus surprenants.


« J’aime représenter ma terre, l’Yonne… »
Doté de nombreuses références honorifiques dans sa besace – le Grand Trophée Côte d’Azur Rivière en 2021, le Trophée des Arts de Paris en 2020 ou encore le Grand trophée international des styles artistiques à Monaco en 2019 – l’aquarelliste Bob CHATELAIN bénéficie d’une très grande expérience dans sa discipline. Une maîtrise que le public peut découvrir dans chacune des œuvres posées çà et là sur des cimaises, avec ce style reconnaissable et ces paysages de terroir bourguignon dans leur immense diversité. Des paysages que le public adore et dont on ne se lasse pas ! Même s’il accorde beaucoup de temps aux déplacements et aux voyages, de la Bretagne à la montagne, ce personnage sympathique et peu avare dans ses explications est aujourd’hui l’un des meilleurs ambassadeurs de l’Yonne, un département cher à ses yeux et à son cœur, où il est « parent des villages et de la vigne », comme il aime le rappeler ! Il suffit de contempler ses œuvres pour s’en apercevoir et d’admirer son travail de l’aquarelle, réalisé avec rapidité et gestuelle, saisissant les sensations et les émotions.
Chez Bob CHATELAIN, les couleurs obtenues avec le travail de la peinture à l’eau sont pures, les lignes laissent transpercer la saveur des parfums de la plaine et des montagnes, sublimées par le souffle du vent…
« J’ai toujours peint depuis mon plus jeune âge, explique-t-il, j’aime travailler de façon très libérée et gestuelle après le ressenti des paysages. Mais, ceux que je vois à l’étranger, je ne les peins jamais car j’aime représenter ma terre ! ».
On retrouvera l’artiste en février à l’Abbaye Saint-Germain où il présentera des paysages bourguignons autour d’une thématique consacrée aux haies sauvages. « J’adore les haies et toutes leurs essences si caractéristiques, confie-t-il, je prends beaucoup de plaisir à peindre tous les jours comme un violoniste qui fait ses gammes journalières et qui sait où placer ses doigts. On a la chance d’avoir des saisons très marquées et je les suis au niveau de mon inspiration… ».
Un mariage entre la céramique et l’aquarelle dans la logique des choses pour Bob CHATELAIN : « la terre appelle la terre, qu’elle soit sur du papier ou en volume, c’est notre territoire et cela est formidable dans le rendu de nos travaux ! ».
Une terre où tout est lié, source de réalisations artistiques de grande qualité.

En savoir plus :
Exposition Claudine CORGUILLET-DANNEQUIN et Bob CHATELAIN
Espace culturel de Gurgy
Sculpture et peinture aquarelle
Du 22 novembre au 14 décembre 2025
Entrée libre.
Thierry BRET

Le credo ne manque pas de mordant sur le papier ! Il y associe les Sénonaises et les Sénonais, sur un mode résolument participatif, dans la construction de la feuille de route à décliner en vue des futures municipales. Samedi dernier, une conférence de presse a été organisée dans la capitale de l’Yonne septentrionale à l’initiative du collectif « Unir Sens ». Il y regroupe les partisans du Parti Socialiste, du Parti Communiste, de Place Publique et même des citoyens engagés, chantres de la société civile. Avec la ferme intention de porter hautes les idées de la population locale…
SENS: Première évidence, à l’instar de toutes les autres, la candidature aura fait chauffer les lignes des commentaires de tout bord, avec plus ou moins de sympathie, sur les réseaux sociaux ! Celle de la tête de liste sénonaise en vue des échéances municipales de mars 2026, Julien JACQUET, un jeune homme que l’on connaît bien dans le sérail de la vie politique icaunaise, en qualité de représentant d’un Parti Socialiste en plein renouveau avec des figures juvéniles soucieuses de moderniser et de réamorcer une formation politique pourtant quinquagénaire, puisque créée en…1969 ! Agé de 27 ans, le garçon, entouré de Josiane STRBA (PCF) et Sophie PLUVIEUX (non encartée), a dévoilé la feuille de route du collectif « Unir Sens », le week-end dernier, insistant sur les grands chantiers qui leur tiennent à cœur, autour du social, de la santé, et de la nécessaire cohésion citoyenne, en voulant rassembler le plus largement possible Sénonaises et Sénonais autour de leur programme.
Seconde évidence, il y aura eu pas mal de pédagogie, aussi, dispensée autour de ce collectif lors de cet exercice oratoire ô combien important que celui de la rencontre avec les journalistes.
« Ce n’est pas un accord de partis mais bel et bien un rassemblement de citoyens engagés, de citoyens non encartés, de militants socialistes, communistes, de Place publique, etc., affirme un Julien JACQUET, à l’aise dans cette matière, nous continuerons à mettre toute notre énergie à fédérer, à construire, à rassembler avec toutes les forces de gauche et tous les citoyens engagés pour l’intérêt des habitants… ».
Construire une alternative sérieuse et plus humaine
Désigné comme chef de fil de ce collectif, engagé depuis longtemps sur ce territoire, Julien JACQUET se veut être à l’écoute de toutes les sensibilités et veut mener « ce large travail de rassemblement et de construction favorable à une alternative crédible et enthousiaste pour les Sénonais ».
D’ailleurs quand on lui pose la question sur le canal numérique ce qu’il entend par « citoyens engagés », il répond du tac au tac : « Ce sont des militants qui officient dans les partis, mais pas seulement ! D’autres sont en dehors des formations politiques et d’autres agissent dans le milieu associatif… ».
Puis, il enchaîne en direct : « Sens mérite mieux que cette ambiance anxiogène instaurée par une municipalité autoritaire. Sens doit redevenir une ville qui rassemble et non pas qui divise. On ne dirige pas une ville par la peur, on la construit par la confiance… ».
Pourtant la liste « Unir Sens » n’est pas le reflet réel d’une union de la gauche dans sa globalité. Manque à l’appel : La France Insoumise (LFI) et le collectif ni de gauche ni de droite, FRV Sens.
Soucieuse de construire une ville plus humaine, plus unie, plus solidaire, la liste conduite par Julien JACQUET veut incarner la défense des valeurs de justice sociale, de transition écologique, de laïcité, ou encore des droits des femmes.
« Nous avons la volonté de construire une alternative ambitieuse et crédible, explique le chef de file, une alternative qui résout les problèmes du quotidien des habitants, car c’est là le rôle premier d’un élu local. Nous voulons restaurer la confiance, donner envie à nos jeunes, faciliter le quotidien de nos aînés, créer du lien entre les générations et les quartiers. Nous voulons être la liste qui donne envie. Nous voulons redonner de la dignité et de la proximité à la politique… ».
Pour prendre le pouls de la population, les représentants d’Unir Sens ont été à la rencontre des Sénonais avec plusieurs questionnaires pour recueillir leur quotidien, leurs difficultés et solutions.
« Nous porterons la même méthode une fois que nous serons élus, en mettant autour de la table les habitants, les associations, les commerçants et tous les acteurs du territoire pour chercher ensemble les solutions les plus adaptées aux réalités de nos quotidiens. C’est avec ceux qui vivent Sens au quotidien que doit être imaginé l’avenir de notre ville. Nous voulons être des élus à l’écoute… ».
La citoyenneté participative à initier sur les différents projets
Quant aux projets, ils se dessinent avec l’investissement dans la santé (la construction d’un centre de santé) et plus généralement investir dans le service public. La végétalisation de la ville pour la faire respirer et agir pour le climat est l’une des autres opportunités.
« Il faudra protéger les victimes de violences intra familiales en créant des mieux d’hébergement. Il faudra prévenir de la délinquance avec des éducateurs de rue et l’élargissement des horaires de la police municipale. Quant au soutien de nos commerçants, il sera prioritaire en créant des animations qui fassent venir les gens au centre-ville. L’école et la jeunesse ne seront pas exclues de nos missions afin de faciliter leur émancipation et les accompagner dans leurs projets. Sans oublier le bus, la gestion des logements insalubres, le handicap… ».
Un vaste programme devant être intégralement expliqué dans le détail courant janvier.
Adepte du système participatif et de la citoyenneté consultée, le collectif souhaite associer toutes les strates de la société dans la construction de ce projet, en y intégrant à la fois les habitants, les associations, les syndicats, les commerçants, les acteurs économiques et culturels.
« C’est ensemble que nous allons pouvoir accompagner les plus fragiles, accompagner la culture, les associations ou encore renforcer l’éducation pour nos enfants. Ensemble, nous allons pouvoir améliorer le quotidien de nos enfants, de nos jeunes comme de nos aînés. Nous pouvons rendre Sens plus humain, plus agréable et plus dynamique… ».
De la parole aux gestes, il n’y a qu’un pas ! De quoi méditer d’ici le premier tour des municipales 2026 !
Thierry BRET