L’évènement est plutôt exceptionnel. Ce n’est pas tous les jours que le président d’une fédération nationale aussi puissante que peut l’être la FFB (Fédération Française du Bâtiment) visite le territoire de l’Yonne afin d’y rencontrer les acteurs de l’économie ainsi que les représentants institutionnels. Ce sera le cas ce lundi 24 novembre avec la venue d’Olivier SALLERON, à la mi-journée. Président de la FFB 89, Cyril CHARETIE aura le plaisir de l’accueillir à Auxerre…

AUXERRE : Bien sûr, la vitrine légitime de ce rendez-vous important pour la sphère économique et institutionnelle de notre territoire se situera dans l’un des salons joliment décoré et surplombant la pelouse de l’AJ Auxerre. Un endroit propice aux échanges nourris et sympathiques. Sans doute, cela devrait plaire à l’homme fort de la FFB, Olivier SALLERON. Agé de 52ans, le Périgourdin est peut-être davantage marqué par les exploits de l’Ovalie. Mais, qu’importe !

Accueilli par le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE, le responsable hexagonal de la structure regroupant les professionnels de ce secteur d’activité aura l’opportunité d’aborder la situation contextuelle du bâtiment, confronté à la réalité économique du moment. Selon les prévisions de la FFB, le secteur devrait enregistrer un nouveau recul en 2025 de – 3,4 % contre 5,8 % en 2024. Des projections peu orientées vers l’optimisme qui concerneront le neuf (la baisse devrait atteindre – 6,6 %) ou le logement avec une chute de l’ordre de 5,7 %.

Devant les représentants de la préfecture et les parlementaires de notre département, Olivier SALLERON profitera de son déplacement en terre icaunaise pour balayer l’actualité de ce bâtiment dans l’Yonne, qui quand il va bien, tout va, selon le vieil adage ! On notera la présence parmi les invités de l’ensemble des présidents départementaux de la FFB en Bourgogne Franche-Comté.

Thierry BRET

On ne peut pas la manquer ! Utile, pratique, visible, multifonctionnelle et idéalement située sur une route départementale très fréquentée, la station-service « Relais des Grandes Haies » abrite désormais un espace entièrement dédié à la recharge électrique haute puissance. Cet espace incarne l’engagement de TotalEnergies à accompagner le développement de la mobilité électrique. Ici, à Monéteau, comme ailleurs sur de nombreuses communes de l’Hexagone…

MONETEAU : Un treize novembre ! Chiffre porte-bonheur pour la commune avoisinante la capitale de l’Yonne ? Pourquoi pas ! En tout cas, ce ne sont pas les automobilistes et les riverains de cette station-service qui s’en plaindront. Depuis cette date, la ville dirigée par la conseillère départementale et maire Arminda GUIBLAIN vient d’hériter, dans le cadre de la stratégie de déploiement de bornes de recharge électrique du groupe TotalEnergies de nouveaux services favorisant le développement durable et la transition écologique dans la mobilité. Ce nouvel espace, entièrement dédié à la recharge électrique haute puissance, a été inauguré en présence de Philippe VANTHEEMSCHE, vice-président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois en charge de l’Aménagement et du Développement durable, et de l’édile locale. D’ailleurs, pour faire connaître davantage cette infrastructure aux automobilistes circulant à l’électrique, TotalEnergies a offert la recharge gratuite aux usagers durant trois journées jusqu’au dimanche soir.

Le vrai rythme de croisière pris à Monéteau !

Entièrement aménagée pour répondre aux besoins des conducteurs de véhicules électriques et hybrides rechargeables, cette station-service aux portes d’Auxerre est équipée de huit points de recharge ultra rapide (jusqu’à 300 kW) dont deux sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, opérés et alimentés par TotalEnergies. Précisons que l’électricité d’origine est 100 % renouvelable. Cette technologie permet aux véhicules compatibles de récupérer jusqu’à 100 kilomètres d’autonomie en seulement six minutes, et de recharger environ 80 % de la batterie en une vingtaine de minutes.

Premières réactions de l’édile de Monéteau, Arminda GUIBLAIN, une fois le ruban tricolore inaugural découpé : « C’est toujours un vrai plaisir d’inaugurer un nouvel équipement qui symbolise à la fois le dynamisme économique et la transition énergétique. Et je dois dire qu’avec TotalEnergies, en 2025, nous avons pris un vrai rythme de croisière : le distributeur de pellets et bûches en février 2025, pratique moderne et dans l’ère du temps pour le confort de habitants, et la station-service qui a redonné vie au quartier de la Commanderie, quartier central de notre commune. Aujourd’hui, nous passons la vitesse électrique avec ces bornes de recharge. Bravo aux équipes TotalEnergies et à mes équipes communales pour cette belle réalisation collective… ».

Quant au vice-président de la Communauté de l’Auxerrois, Philippe VANTEEMSCHE, il y alla également de son petit commentaire : « La transition énergétique est une réalité, une nécessité et surtout une opportunité pour notre territoire. Chaque jour, des milliers d’automobilistes empruntent cette route, et désormais grâce à ces infrastructures, ils pourront recharger leur véhicule en un temps record, tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est aussi la promesse d’une mobilité plus fluide, plus accessible, et plus respectueuse de notre environnement. Cette station TotalEnergies est désormais un point clé pour la recharge électrique. C’est un signal fort : ici, on innove, on s’adapte et on prépare l’avenir... ».

Une multitude de services dans la station !

De son côté, le directeur régional de TotalEnergies Bourgogne Franche-Comté ajoutera lors de son intervention : « L’installation de bornes de recharge électrique haute puissance traduit notre volonté de proposer une expérience de recharge fluide, rapide et simple à nos clients et d’accompagner le développement d’une mobilité plus durable en Bourgogne-Franche-Comté. A l’instar de nos sites de production d’énergie renouvelable que nous exploitons en région, dont la centrale solaire de Vireaux dans l’Yonne, l’inauguration de ce nouvel espace 100 % électrique à Monéteau nous rend fiers d’accompagner le territoire dans ses objectifs de transition énergétique… ».

Sous la gestion d’Emilie JAME et Simon CARTIER, et de leur équipe, la station-service « Relais des Grandes Haies » à Monéteau représente un condensé des services proposés par TotalEnergies à ses clients et un véritable lieu de vie avec une boutique « Café Bonjour » entièrement rénovée en 2023.
Les clients peuvent apprécier les services premium : espace de travail, Wi-Fi, sanitaires, offre de restauration variée (sandwichs frais, pizzas, viennoiseries…), gonflage gratuit, station de lavage avec recyclage des eaux…

Sur l’espace dédié à la recharge électrique, on retrouve quatre bornes ultra-rapides 300 kW, huit points de charge, dont deux accessibles aux personnes à mobilité réduite, deux aspirateurs et souffleurs directement accessibles au niveau de la zone de recharge et gratuits

Rappelons que TotalEnergies est le premier acteur de la recharge ultra-rapide sur autoroutes et voies rapides en France, avec près de 280 stations-service équipées de borne de recharge haute puissance (pour plus de 1 900 points de recharge).

Thierry BRET

N’y voyez aucune connotation politique ! Mais, c’est bel et bien le projet « rose » qui a in fine remporté la mise ! L’une des trois couleurs avec le vert et le bleu, identifiant l’une des suggestions soumises par la Ville d’Auxerre à la sagacité de la population, lors de la consultation permettant de choisir le meilleur projet se rapportant au futur de la Cité scolaire de Sainte-Geneviève. Un projet qui a été dévoilé il y a quelques jours lors d’une phase de restitution à la maison de quartier de la Ruche, par les services techniques de la Ville…

AUXERRE : « NPNRU », vous connaissez ? C’est dans ce cadre-là, celui du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain, que s’inscrit le projet d’amélioration du quartier de Sainte-Geneviève à Auxerre, se traduisant notamment par la réalisation à moyen terme du projet de Cité scolaire, au centre de la présentation devant réunir de nombreux habitants ce soir-là. Un acronyme que la conseillère municipale déléguée au Temps de l’Enfant, Marie-Ange BAULU, prendra soin de nous traduire sur l’estrade et sans micro (dommage), lors de sa prise de parole inaugurale de la séance.

Un projet qui allie modernisme et fonctionnalité

Remettre l’école au cœur de ce quartier auxerrois s’apparente désormais à une évidente réalité. D’une part, en suivant le verbatim de l’élue, enthousiaste à l’idée de ce projet de belle envergure ; d’autre part, en visualisant les diapositives devant s’afficher sur le grand écran placé derrière la scène.

« Cette cité scolaire va simplifier la gestion des parents, expliqua l’oratrice, en leur offrant la possibilité d’accéder à tous les équipements sur un même site… ».

Et ensuite d’énumérer les atouts majeurs de ce concept qui fut largement détaillé par les services techniques de la ville, une fois sa prise de parole effectuée.

Parmi ceux-ci, citons l’école maternelle et élémentaire, l’accueil périscolaire matin et soir, la restauration scolaire, le centre de loisirs, le gymnase, le centre médico-scolaire, ainsi qu’un espace dédié à la structure associative « Coup de Pouce », entité qui aide et accompagne à la scolarité.

Autant de données qui en amont auront permis aux architectes en charge de ce dossier de répondre aux besoins clairement identifiés dont l’ouverture de cette cité éducative sur la ville. « C’est une réelle volonté de la municipalité, ajouta Marie-Ange BAULU, en alliant innovation et fonctionnalité, sans omettre l’intégration harmonieuse dans le quartier… ».

Une consultation citoyenne pour départager les projets

Par trois fois, la Ville a organisé des temps de concertation entre 2022 et 2025 avec les enseignants, parents d’élèves et les instructeurs de l’Education nationale. Ce projet participatif ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin : d’autres réunions consultatives, permettant d’affiner les besoins après cette première séance de restitution, pourront être programmées sur les agendas de celles et de ceux qui se sentent concernés par l’aboutissement de ce dossier.

Le 24 septembre dernier, un jury de concours s’est réuni pour analyser les trois projets proposés par le cabinet d’architectes ATELIER ACONCEPT. Deux sont arrivés à égalité. Pour les départager, la Ville a choisi de récolter les avis des habitants auxerrois via une consultation citoyenne. Un vote permettait de choisir le meilleur des deux dossiers.

Devant accueillir 360 élèves (130 maternelles et 230 élémentaires) en 2028, la Cité scolaire de Sainte-Geneviève représente un investissement à la charge de la Ville d’Auxerre de 16,4 millions d’euros. Une enveloppe subventionnée à hauteur de 5,6 millions d’euros par l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine.

Autre chiffre intéressant, 398 habitants de la capitale de l’Yonne ont voté pour désigner le meilleur des projets. Celui à la couleur « rose » devant recueillir 59,54 % des suffrages.

Comportant des espaces lumineux et ouverts vers la ville, bien végétalisés, le projet de la future Cité scolaire de Sainte-Geneviève offrira un point de vue unique sur Auxerre. Vivement septembre 2028 !

Thierry BRET

Samedi 22 novembre, aux alentours de 13h30 – l’heure des braves et surtout des fins de repas ! -, les responsables du collectif « Unir Sens » organiseront une conférence de presse dans la ville principale de l’Yonne septentrionale afin de mieux se présenter aux représentants des médias locaux. Une démarche logique et légitime à bien des égards puisque les membres de ce collectif fédérateur veulent dévoiler leur vision de la ville, à l’aune des échéances municipales de mars 2026…

SENS : Ce sera dans une salle de co-working. Au 20 de la rue Pasteur, à Sens. Un moment fort et stratégique pour les représentants du collectif « Unir Sens », comprenant des personnalités issues du Parti Socialiste, du Parti Communiste, de Place Publique et des citoyens engagés du cru. Une conférence de presse, exercice indispensable pour se présenter et échanger avec les journalistes sur la vision futuriste de la ville, à quelques quatre mois du scrutin des municipales. Un premier test, intéressant. Pour l’heure, « Unir Sens » a gratifié les médias d’un communiqué de presse, permettant en guise d’amuse-bouche, d’en savoir davantage sur les intentions de ces candidats à l’élection printanière. En voici, ci-dessous, l’intégralité du contenu. Suffisant pour en apprendre un peu plus…

« Nous sommes face à une situation politique, sociale, économique, écologique et démocratique sans précédent. Ces crises trouvent leurs origines dans l’obstination des forces dominantes à conduire contre vents et marées, et surtout contre la majorité du peuple, des politiques libérales que ce dernier rejette depuis des décennies.

Nous le voyons de plus en plus, l'alliance des droites et de l'extrême droite est une menace pour la démocratie, la sauvegarde de l'environnement et de nos avancées sociales. 

Les conséquences des politiques nationales s’annoncent dures : assèchement massif des finances des collectivités locales, des services publics, des associations et de la culture, mettant directement en danger le bien-vivre des Sénonais. 

Face à la possibilité de voir la majorité actuelle, de droite, être réélue ou pire, voir le Rassemblement national gagner, la gauche a une grande responsabilité : celle d'incarner des élus de combat pour mettre en œuvre des politiques publiques conformes aux besoins des habitants.

Partir divisés au moment où l'aspiration d'unité à gauche est forte serait incompréhensible et dangereux.

Nous appelons au rassemblement le plus large possible de l’ensemble des forces progressistes et écologistes pour les élections municipales et de construire avec le plus grand nombre une alternative de gauche. Une alternative utile pour Sens et ses habitants… ».

Thierry BRET

Sang pour sang. Le fils du père, certes, mais surtout « tel père, tel fils », sur la scène, parfois dans la gestuelle et le contact direct avec le public. La voix grave et surpuissante, en moins. Mais, pas de quoi décevoir, bien au contraire, les aficionados inconditionnels de Johnny, venus rendre un vibrant hommage à leur idole de toujours, par procuration avec son héritier musical, dont ils fêteront le 05 décembre le huitième anniversaire de sa disparition. Devant plus de 3 000 spectateurs, David HALLYDAY a glorifié le héros : un mythe éternellement vivant dans toutes les mémoires…

AUXERRE : Un membre de la famille HALLYDAY sur la scène du parc des expositions auxerrois ne pouvait représenter que le nirvana ou le Graal pour bon nombre des suiveurs musicaux et des fans de la première heure comme aux plus récents qui au fil du temps ont tissé des liens étroits avec le « Taulier », parti bien trop tôt rejoindre les cieux éternels le 05 décembre 2017, par disques, concerts et films interposés. Alors, c’est sûr : quand la programmation du parc des expositions local a été dévoilée en début de saison et que le patronyme de David HALLYDAY, le fils de…, figurait en bonne place en date du 15 novembre au soir, les billets proposés par le tourneur de l’artiste, « Le Bruit qui pense », une société de production franc-comtoise située à Besançon, s’arrachèrent tels des petits pains, devant nourrir une cohorte d’affamés !

Et affamées, elles le furent les quelques trois mille personnes venues d’horizons divers et variés, parfois de fort loin, pour voir, admirer, apprécier, écouter, rêver avec nostalgie et tendresse en compagnie du fils prodige qui aura consacré durant deux heures de son spectacle ou presque un large pan de son répertoire scénique aux œuvres immortelles de son père, Johnny ! Dont certaines portent sa signature, du reste !

Séquence nostalgie dès l’installation du public…

Déjà, en guise de préambule, côté nostalgie et style revival faisant référence aux grandes années de la musique intemporelle (les Sixties et sa déferlante de pop à la sauce anglo-saxonne), tout se présentait pour le mieux pour les spectateurs durant les minutes devant précéder l’entrée sur scène du fils de Sylvie VARTAN et de Johnny HALLYDAY ! Un natif de 1966 ! Quel grand cru…

Les puristes auront eu tout le loisir pendant que les trois mille personnes prenaient place, accompagnées de leurs ouvreuses à l’intérieur du grand espace d’Auxerrexpo de se délecter de quelques chefs d’œuvres internationaux d’autrefois. Entre un « Come together » de l’époque flamboyante des BEATLES de 1969 au « Good Vibrations » des BEACH BOYS fleurant bon le sable chaud californien, ou un « Sunny Afternoon » de la bande de Ray DAVIES et des KINKS, voire l’iconique « A Whiter shade of pale » de PROCOL HARUM où des millions de jeunes gens auront pu compter fleurette à l’être aimée sur des slows torrides de l’été 1967 : chacun y aura trouvé son compte ! Un premier bon point pour le décorum ambiant, surtout avec cette bande son, si délicieuse et subtile.

Puis, la lumière disparut avant que sur le grand écran placé au fond de la scène n’apparaisse le visage casqué de la vedette du soir : un David HALLYDAY loin de faire ses 59 ans, svelte et au visage juvénile.

Accompagné de six musiciens, sobres mais terriblement efficaces avec leurs instruments dont certains réalisèrent de belles prouesses tant derrière les fûts de la batterie qu’à la guitare solo, David HALLYDAY va dérouler le tapis rouge à la nostalgie et au culte de l’être disparu, durant deux heures en donnant une lecture scénique de son dernier opus, publié en 2024, « Requiem pour un fou », référence éponyme à la célèbre chanson interprétée par son paternel, en 1976. Une année charnière, comme bien d’autres, dans la carrière de Johnny qui caracolera en tête de tous les hit-parades de l’époque avec le titre « Derrière l’Amour », une reprise francisée d’un morceau italien, que David ne manquera pas de chanter avec sa griffe qui lui est personnelle.

La promesse de revenir à Auxerre !

A la guitare ou au piano, David HALLYDAY gratifiera ensuite les fidèles du père, comme les autres d’ailleurs de morceaux cultes interprétés jadis par son paternel : « Laura », le clin d’œil à sa petite sœur et  à la fille que Johnny a eu avec l’actrice Nathalie BAYE, « Vivre pour le meilleur », le vieux classique de 1972 « Oh ma jolie Sarah » repris par les quinquagénaires et plus de la salle qui chavire en transe, « l’Envie », « Mirador » chanté à la fois en anglais qu’en français, « Quelque chose de Tennessee » ou le célèbre « Diego », qui est toujours libre dans sa tête. Bref, le show bien huilé se déroule à la perfection, sans accroc et sans surprise. Notons de jolis effets de lumière sur « Allumer le feu » !

Naturellement, le chanteur en profitera aussi pour placer quelques-uns de ses grands succès, entre des instants de pure mélancolie avec « Ma dernière lettre » aux paroles à réécouter en boucle pour mieux comprendre sa souffrance intérieure, de souvenirs nostalgiques autour des premières amours (« High ») ou de « règlements de compte » bien assumés à certains de ses proches (« Tu ne m’as pas laissé le temps »), avant de revendiquer haut et fort sa descendance familiale et son nom de scène (« Sang pour sang »), nom de l’album que le fils avait réalisé pour le père, en 1999. D’ailleurs, il ajoutera à sa set-list le fameux « Père de personne » !

Par deux fois, et avec talent car il a la parfaite maîtrise de cet instrument qu’il a appris très jeune, David HALLYDAY s’installera derrière les fûts d’une batterie de belle taille pour satisfaire des spectateurs qui n’en demandaient pas moins. Il y a du Keith MOON (le légendaire batteur génial des WHO) dans ce garçon qui a affirmé ses qualités de multi-instrumentiste de génie, lors de ce concert épique accueilli à Auxerre. Un dernier petit tour derrière le piano dans un halo de lumière bleuté et David HALLYDAY tirera sa révérence avec la magnifique mélodie écrite par Jean-Jacques GOLDMAN, extrait de « Gang » en 1986, « Je te promets », aux inoubliables paroles. Une promesse ? Celle faite par le fils de Johnny de revenir un jour à Auxerre pour y chanter de nouvelles chansons, voire des plus anciennes…Histoire d’entretenir pour toujours la flamme de son père ?

Thierry BRET