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Elles ont hélas quasi-disparu de nos paysages routiers, de ces axes nationaux (RN6, RN7,...) qui sont désormais départementaux à la numérotation multiple. Je veux parler de ces pimpantes auberges de bord de route qu'affectionnait l'auteur, récemment disparu, Benoit DUTEURTRE. Oui, où sont-elles ces auberges du « Bon Chasseur », du « Relais de la diligence », de « Chez Fifine », et autres  restaurants du « Cheval Blanc », qui par la signalétique d'un chef rondouillard à l'œil gourmand, annonçait gibelotte de lapin, lotte à l'américaine, mets conclus par des crêpes flambées, le plus souvent…

 

VILLEBLEVIN : Victimes des axes autoroutiers, de repas pris à « la va-vite », seul(e) parfois dans l'habitacle routier, certaines ont cependant vaillamment résisté, pour le plus grand plaisir d'une clientèle souvent fidèle. La plus septentrionale de l'Yonne est de celle-ci : « L'Escale 87 », sise à Villeblevin. On la reconnaît à son impeccable façade rougeoyante, faisant penser quelque peu aux couleurs vives de la maison Bocuse, à Collonges-au-Mont d'Or, dans le Rhône.

Voici 35 ans, que les chefs Gilles et Dany nous y accueillent avec sourire et gentillesse. Leur credo : faire plaisir aux convives, une mission grandement accomplie. Gilles est un enfant du très joli village de Gron. Quant à Dany, elle nous vint tout droit du plat pays. A l'heure où nous mettons sous presse numérique, formons le vœu que leur reprise se concrétise dans les jours prochains. Ce serait mérité pour eux et pour nous aussi d'ailleurs !

 

 

Des assiettes goûteuses et colorées…

 

L'auberge fut tardivement référencée au guide Michelin en 2017. Pourquoi pas avant ? Encore un mystère pneumatique ! Le guide indiquait alors que le lieu était une bien chaleureuse auberge au bord de l'ancienne N6, dont l'intérieur coquet se pare de divers objets agrestes et de mobilier rustique. La tradition est de mise dans les assiettes goûteuses, colorées et servies avec le sourire par-dessus le marché : on y passe un moment très agréable. Tout est dit ou presque. En sus, cerise sur le gâteau : une impeccable terrasse donnant sur un joli jardin.

En en poussant la porte la semaine passée, j'y ai retrouvé, non sans une certaine émotion, deux de mes objets préférés de cette déco éminemment personnalisée : la table en bois d'écolier, assortie d'un encrier mais aussi ce cadre d'un menu des années  20 du siècle passé, dans lequel quelques hors d'œuvre précédaient un bar sauce hollandaise, suivi d'un poulet sauté chasseur, précédant gigot d'agneau rôti, puis pâté-croûte. Fermez le ban !

 

 

 

 

Une certaine émission télévisée avec France 3 !

 

En 2024, le kir est proposé avec de bonnes gougères, suivi d'une goûteuse crème de chou-fleur, légume aux ressources infinies : salade, gratin, soupe.....Quant à la tête de veau, en versions diverses, elle a toujours figuré à la carte de l'auberge. En salade - qui aurait mérité un soupçon d'assaisonnement en sus -, c'est délicieux aussi, au travers d'une assiette colorée ! Gilles est un grand fan de la cuisine d'abats, et je me souviens ici, voici quelques années d'une émission TV avec FR3, où j'étais intervenu avec nos célèbres tripiers des marchés icaunais, les sympathiques frangins MAGNONI !

L'ode tripière continua alors avec une fricassée d'agneau à la bourguignonne de belle tenue. J'eus la chance de goûter mes premières noix de Saint-Jacques de la saison. Elles venaient tout droit de Normandie, leur corail en attestant. En sa qualité de cuisinier consciencieux, aimant son métier tout autant que ses clients, notre chef les reçoit, comme il se doit, en coquille et non point en seau additionné d'eau saumurée, comme chez trop de ses « collègues » désormais, hélas…

 

 

Se dépêcher d'y retourner !

 

Un soigné fromage blanc aux herbes pour continuer, avant un dessert praliné.  Longtemps durant, l'un des desserts phare de la maison fut un délicieux gâteau de crêpes à la crème d'orange. Le café est servi avec une petite crème au café, intéressante ces deux nuances de caféine.

C'est comme à regrets, que l'on voit arriver l'heure du départ... Au revoir Dany, au revoir Gilles ! Vous allez nous manquer. Peut-être que l'inverse est-elle  aussi de mise. Car demain dans ces trop rares auberges de bord de route, restera-t-il des valeureux et courageux, à l'instar de Dany et Gilles. On ne peut que le souhaiter, mais…

Bientôt la fin, dépêchons-nous d'y aller, d'y retourner, de se régaler !

 

 

Contact :

 

L'Escale 87

231, lieu-dit le Petit Villeblevin (D606)

89 VILLEBLEVIN

Te : 03.86.66.42.56.

Premier menu à 39 euros

Ouverture du jeudi au dimanche midi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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C’est le dépaysement garanti ! Tant dans l’assiette que dans la salle. Avec en sus, l’hôte de ces lieux, un chef impayable et si accueillant se prénommant Ricardo. C’est un établissement rustique, fleurant bon la campagne et le naturel (chassez-le et il revient au galop !). Il n’est pas si simple à trouver, certes, mais avec un bon GPS, on arrive cependant à bon port et c’est tant mieux. Sougères-en-Puisaye ! Bon, c’est entendu : les urbains n’y vont pas tous les jours. Ils ont tort. Ici, à l’heure du dîner à titre d’exemple, on se régale d’excellentes fondues, largement agrémentées de charcuteries et de gratins crémeux et exquis à redonner l’appétit à un fervent adepte du jeûne !

 

SOUGERES-EN-PUISAYE : Le contraste est saisissant. Sur l’un des murs de pierre de la bâtisse est planté un écran dans sa version XXL. On y voit une starlette de la variété américaine se trémousser un brin dénudé en robe de paillettes en interprétant l’un de ses tubes planétaires. Les paroles s’affichent en lettres jaunes en bas du téléviseur. Eh oui ! C’est l’une des subtilités agréables et inattendues de l’endroit. Après l’heure du repas, vient le temps de chanter à l’aide de ce karaoké, voire de danser et de profiter de la chaleureuse ambiance accentuée avec les lumières bigarrées, dignes d’un night-club !

Sur le mur d’en face, c’est une tête de sanglier, travaillée par le talent minutieux d’un taxidermiste, qui semble avec les effets de l’ombre et de la lumière dodeliner du chef en écoutant la musique disco ! Une paire de skis et des ustensiles utilisés dans les sphères montagnardes accentuent le trait. On s’attendrait presque à voir surgir de nulle part la bande du SPLENDID, dans sa désopilante version des « Bronzés font du ski » - repose en paix Michel BLANC ! – tant le décor est juste et parfait.

« Le Pic Savoyard » ! Un cadre unique, une atmosphère détendue, un personnage emblématique (Ricardo) qui ne pratique pas l’art du chichi dans ses paroles tout en étant très précautionneux dans son accueil à la clientèle et surtout, il y est servi des spécialités inspirées de la montagne à savourer sans modération.

 

 

Le fromage fondu se déguste dans toutes ses variantes

 

D’ailleurs, il y a tellement abondance de mets dans l’assiette que le propriétaire de l’endroit propose à sa clientèle d’emporter le trop plein qui resterait éventuellement dans les plats ! Le geste, élégant, est suffisamment rare pour être mentionné !

Puisque la saison automnale débute, quoi de plus sympathique que de se faire une bonne fondue entre amis, en couple, avec sa progéniture et pourquoi pas en solo du côté de ce restaurant pittoresque de la Puisaye !

Bien sûr, toutes les spécialités savoyardes figurent à la carte car ici, il n’y a point de menus. Vous souhaitez goûter du Reblochon et sa garniture de pommes de terre, c’est possible ! Une raclette à la mode traditionnelle avec l’appareillage chauffant qui permet d’étaler de larges tranches de fromage fondu dans l’assiette, c’est préparé aux petits oignons ! La fondue dans sa conception bourguignonne du terme, à base de viande, également ! Mais, là, où il est nécessaire d’arriver quasi à jeun (éviter la grosse collation du déjeuner !) pour mieux se concentrer sur le plat « vedette » de la soirée, annoncé sur la carte, c’est bien naturellement la fondue de fromages !

 

 

 

Ah, la farandole de gratins dont celui aux truffes !

 

Une fondue aux quatre fromages que Ricardo fait venir directement de Savoie. Une pure merveille de goût et d’onctuosité ! Tout cela est préparé avec une base de vin blanc, sans doute de l’apremont – il se marie très bien avec ce plat – ou de Chignin. Dans la dégustation de la fondue savoyarde, il y a des codes à respecter. D’abord, la présence d’un pain rassis et à la fermeté assumée ! C’est le cas ici dans la panière abondamment garnie – « s’il n’y en a pas assez, pas de problème, on en ramène, précise en souriant Ricardo ! – avec ce pain de campagne fait à point. Ensuite, il y a la présence de la charcuterie. A la vue du plateau, on ne manquera pas de s’interroger : mais, il y en a pour combien de convives ?!

De la charcuterie ? Que nenni ! Des charcuteries comme il est indiqué sur la carte ! De belles tranches de jambon sec, jambon blanc, de coppa, de rosette, de saucisson, accompagnées de cornichons et oignons blancs : là aussi, la règle est la même que pour le pain, quand il n’y en a plus, il y en a encore, afin de se sustenter convenablement, foi de montagnard ! Le repas présenté sur la table est déjà gargantuesque, il va virer au pantagruélique ! De là, à faire une « overdose » de fondue, on n’ira pas jusque-là !

Une généreuse salade, avec en sus des tranches de tomates, arrive sur la table. Le récipient est plutôt grand ; les feuilles de laitue et de scarole ne se battent en duel au fond du saladier ! Mais, le sublime reste encore à venir ! Ce sont les gratins. Au nombre de trois, servis dans des ramequins de terre cuite, ils offrent une palette succulente de ce qui se fait de mieux dans le landerneau en gratin de légumes, en gratin d’inspiration made in Savoie (cela ressemble à un gratin dauphinois gagnant en onctuosité) et surtout, le saint des saints à damner, le gratin de légumes aux truffes ! Le simple fait de remuer la cuiller dans le récipient avant de prendre sa part fait exhumer les suaves fragrances de ce champignon mythique si odorant et tellement délicieux. Ricardo ne pratique pas l’art de la demi-mesure dans sa recette. Son gratin est largement garni du fameux ingrédient ! A consommer sans aucune modération, même s’il faut lécher le plat afin de le rendre vierge !

C’est bon, rudement bon et goûteux avec ça ! « C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans fin ! » comme l’a affirmé, ANEMONE, dans sa réplique du « Père Noël est une ordure » ! Le SPLENDID, encore et toujours ! Surtout quand on évoque la montagne et ses recettes de cuisine si gourmandes. Et au « Pic Savoyard », après un si bon moment vécu aux confins de la Puisaye, ne serait-ce pas, « quand te reverrai-je pays merveilleux ?! »….

 

 

En savoir plus :

Les - : pas grand-chose à redire sur cet établissement d’un point de vue négatif. A l’exception, et encore, du stationnement devant l’établissement un peu trop restreint en nombre de places. Il existe la place de l’église à quelques centaines de mètres de là !

Les + : une atmosphère décalée, un propriétaire des plus volubiles et sympa, un rapport qualité/prix très correct (31 euros la formule fondue pour deux personnes), la présence d’un nappage sur la table et la possibilité de repartir chez soi avec le reliquat de gratin que l’on aurait laissé au fond du récipient !

Contact :

Le Pic Savoyard

17/11 Départementale 73

89520 SOUGERES-EN-PUISAYE

Tel : 06.51.71.93.34.

Ouverture le vendredi soir, samedi midi et soir, dimanche midi et soir

Service à partir de 19 heures jusqu’à 23 heures

Réservation préférable

 

Thierry BRET

 


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C’est une île paradisiaque pour touristes en goguette où vivent des autochtones plutôt paisibles sans revendication d’indépendance marquée. Plusieurs votes ont démontré l’attachement des îliens à la France. Aujourd’hui, la révolte gronde et pour ainsi dire, personne n’en parle ! Normal : en Martinique, les manifestations ont été provisoirement interdites. Après plusieurs nuits d'émeutes, le préfet a aussi décrété un couvre-feu dans certains quartiers de Fort-de-France. Mais que se passe-t-il réellement dans ce territoire des DOM-TOM ?

TRIBUNE : Il y a huit jours, plusieurs centaines d'habitants ont pourtant bravé cette interdiction pour dénoncer une nouvelle fois la vie chère. Ailleurs sur l'île, les blocages continuent. La CRS 8 est arrivée sur place. C'est la première fois depuis 65 ans que des CRS sont envoyés en renfort sur l'île des Antilles.

Depuis mercredi, certains quartiers de Fort-de-France - chef-lieu de cette île française des Caraïbes qui compte quelque 350 000 habitants - et du Lamentin, une commune limitrophe, sont soumis à un couvre-feu, de 21H00 à 05H00. La CRS 8, une unité d'élite spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, créée en 2021, avait notamment été déployée en avril 2023 à Mayotte pour renforcer les effectifs de l'opération de sécurisation de Mayotte, baptisée "Wuambushu".

Malgré le couvre-feu partiel, la nuit de jeudi à vendredi a de nouveau été "agitée" en Martinique, a précisé la préfecture, évoquant trois barrages "érigés et enflammés au Lamentin" et huit dans le sud de l'île.

 

De plus en plus de tensions sur l’île

 

Les tensions, qui sont vives depuis plusieurs jours, s'inscrivent dans un contexte de mouvement contre la vie chère, lancé début septembre. La mobilisation a dégénéré ces derniers jours en actes de pillages et saccages. Des véhicules ont été incendiés, des commerces, vandalisés ou cambriolés, selon la préfecture qui rapporte quinze interpellations, onze fonctionnaires de police blessés et trois émeutiers, également blessés.

Pour justifier l'interdiction de manifestation, le représentant de l'Etat en Martinique a invoqué, dans un communiqué, une mesure destinée à « faire cesser les violences et dégradations commises en réunion, mais aussi les nombreuses entraves à la vie quotidienne et à la liberté de circuler qui pénalisent l'ensemble de la population, notamment pendant le week-end ». Toutefois, « les manifestations revendicatives régulièrement déclarées auprès des autorités compétentes continueront de pouvoir se dérouler », a ajouté la préfecture.

Elle a également annoncé l'organisation, dans les prochains jours d'une nouvelle table ronde sur le thème de la vie chère avec l'ensemble des acteurs, « élus, pouvoirs publics, acteurs économiques et associatifs », sans donner de date précise. En Martinique, d'après une étude de l'INSEE en 2022, les prix alimentaires étaient 40 % plus élevés que dans l'Hexagone.

 

Un contexte économique particulier

 

Depuis début septembre, l'activité des grandes surfaces en Martinique est perturbée par des mobilisations sporadiques de militants qui protestent contre les coûts trop élevés, notamment sur les produits alimentaires. Comment expliquer un coût de la vie aussi élevé dans ce territoire d'Outre-Mer ? Quelle est la part de responsabilité des grands distributeurs dans le maintien des prix élevés ? Doit-on et peut-on réformer la fiscalité martiniquaise ?

A la Martinique, les sols pollués au chlordécone contraignent les agriculteurs à s’adapter. L’exemple d’une ferme créée dans les années 80 est saisissant. Considérée comme une ferme pilote d’environ six hectares peuplée de 2 000 arbres fruitiers, se diversifiant vers la transformation de produits frais, l’élevage de pintades et de 300 poules pondeuses. Pourtant, le sol est contaminé par le chlordécone, abondamment répandu dans les bananeraies de Martinique de 1972 jusqu’à ce que le gouvernement décide en 1993 de l’interdire définitivement. Les produits qui étaient récoltés furent catégorisés cancérigène par l’OMS. La molécule de l’insecticide incriminé a provoqué une pollution durable des sols, des cours d’eau et des milieux marins !  En conséquence, une agriculture qui doit encore s’adapter aux nouvelles conditions environnementales.

 

 

Quinze années de laxisme du côté de l’Etat

 

Quinze ans après la grève historique de 2009, les Martiniquais protestent à nouveau contre la vie chère. « Cette situation était prévisible puisque depuis 2009 (à l’époque une grève générale avait paralysé l’île pendant plus d’un mois), la Martinique s’était déjà levée contre la vie chère et rien n’a été fait. Les prix alimentaires sont plus élevés de 40 % par rapport à la métropole et les pièces automobiles sont plus chères de 500 %... Entre le départ d’un produit et son arrivée dans l’île, il y a treize segments qui rajoutent un coût, le transport, les distributeurs… On sait bien que les prix ne peuvent être les mêmes qu’en métropole, mais il faut trouver des solutions pour faire baisser les prix, mais tant que le gouvernement n’est pas mis en place, ça ne peut pas avancer », se désole le sénateur Frédéric BUVAL (Renaissance). Ajoutons à cela qu’il est formellement interdit d’acheter des produits ailleurs que dans l’Hexagone ou dans un pays membre de la C.E.E., contrainte européenne oblige… 

De plus les retraites sont à un faible niveau : les carrières sont hachées et certains n’ont pas toujours été déclarés !

 

Vers une baisse de « l’octroi de mer »

 

L’octroi de mer est une imposition spécifique des départements d’Outre-mer sur les produits importés qui remonte à l’époque coloniale. Le gouvernement en place devra prendre la pleine mesure des problèmes, non seulement de la Martinique mais aussi de la Nouvelle-Calédonie. Nul doute que « l’octroi de mer » sera au cœur des négociations.

Depuis le début du mois, deux tables rondes ont été organisées à la préfecture de Martinique avec les acteurs de la grande distribution et les institutions, les représentants du RPPRA (Rassemblement Pour la Protection des Peuples et des Ressources Afrocaribéenes). Ces derniers ont, cependant quitté la salle dès le début, suite au refus du préfet de retransmettre les échanges en direct sur les réseaux sociaux. Les participants se sont engagés à baisser de 20 % en moyenne, 2 500 produits de la grande consommation. « Mais le préfet ne peut s’engager à la place du gouvernement », insiste Frédéric BUVAL.

La grogne gagne peu à peu toutes les régions d’Outre-Mer, et la violence s’installe et alimente toujours plus les révoltes. Le NFP (Nouveau Front Populaire) est arrivé en tête des dernières législatives, et il y a hélas fort à parier que les nouveaux élus feront tout leur possible pour attiser les braises des manifestations !

Petite devinette créole à méditer (au second degré) : « Toupiti man toupiti man ka fè zot dansé ! » ou « Si petit que je sois, je vous fais tous danser » ! Réponse, la fourmi...

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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« Le domaine de l’Abbaye de Pontigny est en train de se réveiller ! ». Prononcée par la directrice de ce vaste projet touristique et culturel, la souriante Amandine SIMPHAL, la petite phrase n’a rien d’anodine, en soi. Elle résonne longuement sous la voûte de la salle capitulaire qui accueille une curieuse « conférence de presse », qui n’en est pas une en vérité, puisque suivie par pléthore d’invités de la chose publique, institutionnels, élus, politiques, représentants associatifs et aficionados de la vie artistique et touristique qui rayonne sur notre territoire. Un réveil toute en joliesse pour cette abbaye et son domaine qui devrait perdurer avec les futures tranches de son embellissement…

 

PONTIGNY : De la fierté et des sourires. Ouvrant le bal de cette traditionnelle conférence de presse de mise au point selon les étapes évolutives du projet – la précédente eut lieu au même endroit mais dans une configuration pas tout à fait identique en 2022 -, Amandine SIMPHAL, la jeune directrice en charge du développement touristique du site, le domaine de l’Abbaye de Pontigny dans sa nouvelle restructuration telle que l’a imaginée l’homme d’affaires et investisseur François SCHNEIDER, à la tête de sa fondation éponyme, prit soin de présenter l’état des lieux de ce chantier qui devrait courir sur plusieurs années encore.

Un chantier n’ayant qu’une unique orientation, redonner son lustre d’antan (tout en l’améliorant et en le diversifiant) à ce haut lieu patrimonial et spirituel, implanté depuis des siècles en terre de l’Yonne. Notamment son domaine qui offre de sérieuses perspectives en matière de projets, tels qu’ils ont déjà été évoqués par le passé.

 

Déjà un excellent préambule avec l’exposition « Terre et Fibres » !

 

D’ailleurs, le site, ouvert depuis le 15 août dernier, attire déjà le public en nombre, local et étranger, trop curieux de voir ce qu’il se passe derrière les murs de cette fameuse abbaye cistercienne dont on ne se lasse jamais de redécouvrir les beautés flamboyantes.

Ici, c’est la terre qui est mise à l’honneur. Celle des bâtisseurs de cet emblématique endroit propice à la méditation et au recueillement, mais aussi celle que ne dédaignent pas travailler les artistes.

On y voit déjà des œuvres diverses et variées autour cette thématique nourricière de l’âme et du cœur, une terre utile à la préservation des ressources pour mieux affronter les lendemains. Une exposition, œuvre du Pavillon de l’Arsenal, AMACO et les Grands Ateliers. Elle se nomme « TerraFibra Architectures », soit le reflet de la créativité architecturale où sont présentés quarante bâtiments lauréats du premier prix mondial des architectures contemporaines à base de terre crue et fibres végétales. Elle a été réalisée avec le concours du CAUE de l’Yonne.

Cette première exposition avec parfois de curieuses interprétations de ce que l’imaginaire fécond peut produire, sera visible jusqu’au 04 novembre mais de cela nous reparlerons.

Ici, sera également prévue plus tard, d’ici une dizaine d’années, la construction de cette agora permettant aux chercheurs, scientifiques, économistes, artistes, entrepreneurs, citoyens, politiques de réfléchir et de partager ensemble sur l’évolution de la Terre et pourquoi pas de panser (penser) ses maux avec des solutions idoines.

Un rayonnement qui est adapté à ce cadre séculaire du patrimoine hexagonal et à la volonté humaniste de François SCHNEIDER qui s’est déjà penché sur la question via sa Fondation, y compris en encourageant l’émergence de nouveaux artistes positionnés sur la promotion de l’art contemporain, l’un de ses dadas intellectuels.

Un vrai melting-pot que ce domaine de Pontigny qui n’a, certes, pas fini de nous surprendre au gré du temps !

 

 

Un tour d’horizon des aménagements existants !

 

Le futur du domaine de l’Abbaye de Pontigny repose donc sur « trois grands piliers ». On se croirait presque dans une phase romanesque à la Ken FOLLETT, le fameux écrivain britannique féru de scénarii historique et moyenâgeux ! Le premier de ces piliers se veut résolument artistique et culturel, avec la création du Centre d’art mettant en valeur le patrimoine. Le second se rapporte au développement du tourisme avec la création d’un établissement hôtelier de niveau trois étoiles et d’un restaurant avec une exigence de qualité importante. Quant au troisième de ces piliers fondateurs, il se traduit par la création d’un pôle de culture agricole mettant en exergue les paysages et les productions locales avec les plantes aromatiques et médicinales.

Puis, Amandine SIMPHAL procéda à un état des lieux de ce qui a été réalisé depuis la dernière conférence de presse, remontant à deux ans. La Fondation SCHNEIDER n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot, c’est sûr ! En témoigne l’aménagement de la Maison du Jardinier, un édifice qui se situe à l’entrée du domaine. Ainsi que le bâtiment des convers où a été donnée cette conférence de presse.

Huit à dix mois de travaux auront permis de redonner un look atypique à la Maison du Jardinier. Elle comprend le point d’accueil, le passage obligé de tous les visiteurs devant s’acquitter de leur ticket d’entrée, une boutique où s’entreposent des livres mais aussi des produits du terroir ainsi qu’un espace de collation. Un chantier qui aura vu la collaboration d’une quinzaine d’entreprises artisanales du cru, depuis la maçonnerie aux huisseries, de la couverture à la charpente, etc. Un chantier géré par un architecte des Bâtiments historiques et l’accompagnement de la structure, Yonne Equipement. Ces travaux ont respecté la démarche environnementale avec la gestion des eaux de pluie, la présence de chaux et de chanvre. Signalons que l’entreprise MICHEL a sorti 293 tonnes de matériaux dans l’aile des convers !

 

Le premier chapitre des travaux se « découvre » !

 

Quant aux activités, elles sont nombreuses à être proposées, notamment avec la création de nouveaux parcours de visite du site, dont certaines sont guidées chaque jour. On notera le parcours en immersion sonore. Mais, les touristes de passage peuvent également découvrir le lieu à leur rythme et en toute liberté. A cet effet, a été créé le salon de thé, l’un des points névralgiques de la Maison du Jardinier. Ici, c’est la gougère qui est mise à l’honneur, produit du patrimoine culturel et gastronomique de la Bourgogne ! Les férus de vins y trouveront aussi des nectars du terroir dont des variétés réalisées à partir du bio. Précisons qu’une dizaine d’emplois ont été créés in situ, notamment à la tenue de la boutique et pour les visites guidées. Quant aux artistes, ils sont les bienvenus pour y dévoiler leurs réalisations en art contemporain. Même la signalétique de l’abbaye a été pensée par des créateurs artistiques, jouant ainsi sur la lumière et la vie.

La DRAC, la direction régionale des Affaires Culturelles, a apporté son soutien au financement de ce vaste projet, notamment pour les études historiques réalisées sur le lieu et l’aménagement de l’aile des convers. Parmi les autres contributeurs importants, citons la Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi l’ADEME et le Crédit Agricole Champagne Bourgogne. Soit deux millions d’euros pour la réalisation de la première phase de travaux, le chapitre initial, baptisé « la Découverte » par ses auteurs. Le projet dans son aménagement global prévoit 20 millions d’euros d’investissements !

 

 

Une succession de nouvelles étapes à venir

 

Le domaine sera désormais payant lors de sa visite. Amandine SIMPHAL le justifie : « Ce n’est pas pour un quelconque enrichissement que nous faisons payer le droit d’entrée, souligne la jeune dirigeante, mais c’est plutôt dans une vision patrimoniale. Toute personne qui vient découvrir le lieu s’acquitte de ce ticket qui permet d’améliorer la visite suivante. Chacun des visiteurs est un petit ruisseau qui vient grossir une rivière, tout cela dans un esprit de loyauté et de respect du territoire… ».

La jeune femme ne pouvait clore son intervention sans évoquer naturellement les prochaines étapes de ce chantier gargantuesque. A venir, la création du centre d’art contemporain dans le bâtiment des convers ainsi que la création du centre d’interprétation historique du site (des cisterciens à nos jours).

Le complexe hôtelier, assorti de son restaurant de belle facture culinaire, est prévu ensuite, à horizon 2026.

Très prochainement, la Fondation SCHNEIDER va lancer son concours sur la terre comme elle l’a déjà fait avec l’eau au centre d’art de Guebwiller, un concours ouvert aux artistes « talents » d’art contemporain.

« Nous voulons ce projet vivant et intégré dans son environnement, résuma Amandine SIMPHAL toujours avec le sourire, sous le regard bienveillant de François SCHNEIDER, assis parmi l’assistance, ses environnements même (devait-elle corriger en y ajoutant les dimensions sociales, économiques et humaines), un projet ancré sur le territoire. Ce ne sera jamais une simple destination touristique mais un lieu de participation où chacun deviendra acteur de ce projet et de son destin… ».

Ravie de ses belles paroles, la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY, accompagnée de l’édile de Joigny, Nicolas SORET, pouvait applaudir ensuite l’interlocutrice, le sourire aux lèvres…

 

Thierry BRET

 


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On connaît Mézilles pour sa situation entre Toucy et Saint-Fargeau, mais aussi pour son célèbre vide-greniers. Moins assurément pour s'être promené dans les rues typiques et paisibles de cet attachant village – il comporte encore des commerces -, et qui est baigné nonchalamment par le Branlin. Derrière l'ancienne auberge de « La Mare aux Fées », réputée antan pour ses mets de chasse en saison, se tient, depuis une dizaine d'années, une bien jolie table, au cœur d'une luxuriante campagne que l'on croirait, toute droite sortie d'un film de Claude SAUTET, pour une réunion familiale…

 

MEZILLES : On s’attendrait presque à y voir arriver Michel PICCOLI un brin soucieux avec sa clope au bec, accompagné de la ravissante Romy. Pour faire plus contemporain, on peut imaginer la même scène avec François CIVIL et Virginie EFIRA.

Oui, l'endroit est aussi ravissant qu'apaisant et il est fort agréable de pouvoir s'y attabler dehors en cette fin d'été, juste bercé par le doux bruit du clapotis de l'eau. Notre table est dominée par un citronnier porteur de deux petits fruits. Diantre ! Nous ne sommes pas à Nice. La mise de table est simple, chaque convive y disposant d'une véritable serviette en tissu, qui à l'instar des nappes se raréfient aussi. La première formule est proposée à 22 euros et celle comprenant entrée, plat et dessert à 25. L'ardoise offre un triple choix de l'ensemble des plats.

 

 

Un apéritif à la sauce exotique !

   
L'apéritif est servi avec quelques croûtons accompagnés d'houmous, la purée libanaise de pois chiches. En entrée, mon choix se porte sur la pana cotta de poivrons grillés, yuzu, coppa et chantilly de chèvre frais. C'est frais, plutôt bon, l'alliance est plaisante avec une pointe de yuzu ! Mais la pana cotta gagnerait à être un peu moins compacte ou aurait mérité une légère couche apportant à l'ensemble un brin de croustillance ! Bonne pioche aussi que la salade de pennes aux écrevisses et crumble oriental ! Le pain du réputé boulanger local est croustillant. Quant au vin choisi (un Fleurie, cru du Beaujolais), il est plutôt fruité.

 

 

Lait de coco et mélange d’épices…


En plat, la joue de porc confite au curry, citron et lait de coco est délicieuse.  La sauce nappe l’ensemble et la purée de carottes constitue un bon accompagnement. Mention spéciale pour ce mélange d'épices qu'est le curry, dont il existe de ce fait moult variantes : douceâtre, plus relevée...Quant au faux filet de bœuf grillé, crème de lard paysan, peut-être la viande est-elle un peu trop fraîche. Cela la rend plus difficile à couper. Profitons-en pour rendre grâce aux trop rares bouchers de notre territoire et à leur art indispensable du rassissement des viandes ! Cependant, la crème de lard paysan à l'assaisonnement précis est un modèle du genre, ainsi que le délicieux gratin de pommes de terre en accompagnement.

 

 

Une chance pour ce petit village !

 

Mention spéciale avec l'assiette de fromages. Elle est en général vaguement servie dans une soucoupe à café constituée de deux à trois morceaux maigrichons et imprécis. Rien de cela ici : l'assiette est généreuse, avec trois beaux morceaux bien affinés dont un délicieux Comté. Le tout est accompagné d'une salade parfaitement assaisonnée. Pas à dire mais cette assiette de fromages est vraiment un trop rare modèle du genre, bravo ! Quant au dessert, la crème brûlée aux quetsches et alcool de vieilles prunes, il est fruité et de saison.

Le service est aimable et efficace. Ce fut un fort bon déjeuner dans un cadre bucolique. Mais pour automne puis hiver à venir, la salle paraît plaisante pour s'y attabler aussi ! Une chance que pareil établissement existe dans ce petit village.

 



En savoir plus :

 

Les - : ce serait bien en apportant l'apéritif de préciser qu'elle est la nature de la mise en bouche, étant entendu que nos propres palais doivent pouvoir s'en charger !

Les + : signalons le bon rapport qualité-prix d'une goûteuse cuisine assaisonnée. Joli cadre !

 

 

Contact :

 

Le Moulin de Corneil

03, place Lucien Gaubert

89130 MEZILLES

Tel : 03.86.45.41.94

Ouverture du jeudi au dimanche inclus, stationnement aisé.

Gauthier PAJONA

 

 


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