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Une fois n'est pas coutume, « L'Aile ou la Cuisse » vous propose de s'attabler comme « d'hab » pourra-t'-on rétorquer, sauf que là, c'est à 35 000 pieds, soit environ 11 000 mètres d'altitude ! Le récent mariage d'un de mes neveux dans un lointain pays m'incita à prendre l'avion pour arriver à destination. Ce que je n'avais pas fait depuis moult années, me contentant  juste de  quelques Paris-Nice pour aller voir la famille sudiste !

 

PARIS : Force est de reconnaître que le terminal 2E de l'aéroport Charles-de-Gaulle s’est plutôt embelli et amélioré aussi ! Le contrôle électronique rapide des passeports, la signalétique plus présente : bref, il ne manque plus désormais  qu'un transport rapide digne de ce nom reliant la capitale. Ce sera le « CDG Express » que les publicités aéroportuaires annoncent pour 2027.

Pour l'instant, l'on doit se contenter du RER B et de sa traversée banlieusarde dans des rames d'un autre temps (1979), tandis que pour aller à Orly désormais, la moderniste ligne 14 est là ! 

Il n'en reste pas moins vrai que prendre l'avion est toujours source de tensions : le passeport, enlever la ceinture du pantalon, mince ça sonne ! La sérénité revient ensuite,  face à la porte d'embarquement, de préférence lorsque l'avion y est stationné aussi !

On nous annonce l'embarquement, passeport préparé,  puis « QR code » sur le portillon  automatique, et la lampe qui s'allume en rouge. C'est alors que subrepticement un petit ticket sort de la fente métallique : changement de siège ! Du 44J en classe éco, je me retrouve au 18F en cabine business, ayant eu la chance d'être surclassé pour un voyage assurément plus confortable !


 

Un voyage avec aux commandes « Captain O’Clock » !

 

 

Elle a fière allure cette cabine novatrice faisant la part belle à l'espace. Une cloison mobile vous isole - ou pas ! - de votre voisine ou voisin. Des pantoufles, une trousse-confort, une petite bouteille d'eau : plutôt agréable ! 

Les annonces sonores précisent que le commandant de bord se nomme Jean-Luc BEYER. Ce pilote-instructeur, alsacien d'origine - on s'en serait douté ! - plutôt rigoureux, est surnommé par ses pairs « Captain O’Clock », parce que, depuis de longues années, lors des touchées, il se démène pour embarquer et partir à l'heure. Il active l'embarquement, le chargement des soutes, et bien souvent le résultat est là. Nombre de ses collègues seraient bien avisés d'en faire de même, car la ponctualité est l'un des souhaits prioritaires de la clientèle aérienne ! 

La chef de cabine principal, c'est Laurence MERCIER. Cette ancienne hôtesse du supersonique « Concorde », élégante et souriante se démène aussi, et à l'œil à tout.

Une petite coupe de Champagne d'accueil des plus mérités avant que quelques minutes plus tard, le commandant de bord annonce notre décollage. 

 

Un crémeux de butternut renversant !

 


La croisière est là paisible. Le service, plutôt aimable, va pouvoir commencer. Quant au menu, sa lecture est plutôt alléchante ! La carte des vins et boissons insiste fort légitimement sur une sélection d'alcools 100% français. Je choisis un gin tonic rafraîchissant à souhait ! Le gin de France est du « G'vine » .Il est accompagné de gavottes croustillantes au fromage labellisées « BZH » et d'une mise en bouche faite de légumes d'été à la  menthe, fromage de brebis et olives noires. C’est frais et plaisant, manquant peut-être d'un brin d'assaisonnement....mais bon ! Nous ne sommes pas au restaurant, mais à 11 000 mètres d'altitude !

L'entrée est composée de crevettes vinaigrette orange au miel, crémeux de butternut au kumquat et salade de carottes. Quelque peu circonspect devant la dénomination sur le menu, je découvre une entrée équilibrée, plutôt bien assaisonnée, et une agréable surprise pour le crémeux de butternut qui est délicieux. 

Lors de la mise de table, le steward propose fort opportunément un tour de moulin à poivre, ce qui est aussi plaisant qu'apprécié ! Deux vins blancs nous sont proposés. Chauvin, je choisis le Chablis 2022 de Jean-Marc BROCARD. Il n'est sincèrement pas inoubliable ! Quant au ciel, il est d'un bleu perçant, donnant l'impression aux rayons du soleil aussi, de réchauffer la cabine, par hublot interposé.

 


De belles signatures pour les plats…


Le pain, servi tiède, est bon aussi. On peut l'apprécier accompagné d'une lichette de beurre d'Isigny, commune laitière incontournable de la belle Normandie. Quatre choix de plats chauds sont proposés ensuite (dont un végétarien). Je choisis le cabillaud, sauce relevée de Noilly-Prat et artichaut. L'assiette poissonnière est accompagnée d'une petite saucière que je goûte indépendamment. Cette sauce nappante est délicieuse vraiment : vous pouvez faire confiance, en la matière, à votre serviteur, sincère amateur saucier ! Ce n'est pas mon ami le chef Jérôme JOUBERT du « Rive Gauche » à Joigny qui vous dira le contraire !

La cuisson du poisson est bonne et l'artichaut une belle liaison. Voilà un bon plat digne à terre, d'un bon restaurant ! Je crois savoir qu'à la tête de la SERVAIR, traiteur aérien assurant ici l'intendance, se tient le chef François ADAMSKI, « Bocuse d'Or », MOF, et antan étoilé Michelin à Bourges, excusez du peu !

 

 


Le menu mentionne aussi les coopérations du chef Arnaud LALLEMENT, triplement étoilé Michelin en Champagne dans la maison familiale, mais aussi la pâtissière du moment Nina METAYER, très en vue actuellement !

Deux jolis nom en tout cas de notre gastronomie, qui grâce aux « Airbus » (mais aussi aux « Boeing », le cas aujourd'hui) voyagent de par le monde !

La réglette de fromages gagnerait peut-être à un affinage un brin plus poussé : pas simple ici, d'autant qu'il faut plaire aussi aux palais du monde entier. La fourme d'Ambert me sembla sortir du lot de par sa texture moelleuse et sa pâte persillée caractéristique. J'ai goûté les deux vins rouges proposés : un Saint-Estephe 2016 (je m'attendais à mieux) et le Crozes
Hermitage 2021 de chez CHAPOUTIER, caractéristique des vins rhodaniens de cépage syrah.

 

 

Un bon repas à 11 000 mètres et puis la sieste !

 

Le dessert - bravo cheffe Nina ! - est une évasion mangue-coco et pointe de citron vert avec un joli accord, texture précise sans sucrosité excessive. Avec, j'aurai volontiers goûté le vin doux « Mas Amiel ». Mais, j’ai oublié de le demander ! Le sorbet framboise choisi par mes soins est bon, mais un peu dur, sûrement du fait d'un enlèvement un peu trop tardif de la « carbo glace » les maintenant au frais !

Mais on sent bien ce fruit délicat si savoureux, en tarte, entremet, sorbet ou alcool blanc franc-comtois. Celui de chez Armand GUY à Pontarlier étant un modèle du genre ! Le service se déroule de façon plutôt fluide et aimable. Entre deux cabines, la professionnelle vient jeter un œil. « Tout va bien ? Et comment ! ».

Pour terminer ce bon déjeuner, on peut opter pour un expresso ou un traditionnel café soluble plutôt bon que je choisis pour accompagner un bon Calvados hors d'âge de chez Christian DROUIN.

Dans trois heures, ce sera la descente. Le temps d'une bonne sieste, d'un bon film sur ce grand écran individuel ou bien les deux ! Bienvenue à bord, songeais-je alors en m'assoupissant paisiblement…



Gauthier PAJONA

 

 


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Objectif avoué des organisateurs : dépasser la barre des dix mille entrées en deux jours de manifestation ! Si le soleil est de la partie et les conditions météo au rendez-vous, ce qui est prévu normalement, Etais-la-Sauvin pourrait connaître une sacrée affluence ce prochain week-end, avec la réception de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture, concoctée par les Jeunes Agriculteurs du département, associés au canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye…

 

ETAIS-LA-SAUVIN : Les chiffres parlent par d’eux-mêmes ! Le monde agricole attire de plus en plus de badauds et de curieux lors de grandes manifestations publiques permettant de mettre en valeur cette filière de la vie économique, indispensable à notre bien-être alimentaire et à l’aménagement de nos campagnes. La preuve ? Les organisateurs de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture de l’Yonne, accueillie cette saison aux confins de la Puisaye, espèrent bien dépasser la barre fatidique des dix mille entrées aux termes des deux journées de cet évènement recevant plus d’une cinquantaine d’exposants.

Sur place, de nombreuses animations pour petits et grands, ainsi que de multiples stands tenus par des producteurs locaux afin de valoriser l’agriculture icaunaise, ne devraient pas manquer d’interpeller les visiteurs devant s’acquitter d’un droit d’entrée de 5 euros (adulte). On relèvera la gratuité pour les jeunes spectateurs de moins de dix ans : sait-on jamais, ils peuvent se nourrir au contact des professionnels de la terre de précieux renseignements initiateurs de précoces vocations !

 

Des tracteurs monstrueux pour le plaisir des yeux !

 

Un cap de dix mille visiteurs pas inatteignable en vérité puisque la fréquentation est sur une pente ascendante depuis plusieurs saisons : en 2022, la manifestation de fin d’été avait accueillie 4 500 personnes à Fontaines (près de Toucy). Celle d’Avallon excédait déjà les 5 500 entrées à Sainte-Colombe/Angely (près d’Avallon).

Pour cette nouvelle édition, les Jeunes Agriculteurs ont fait le choix tout comme l’an dernier de proposer une animation de « tracteur pulling ». Une animation spectaculaire qui avait aussi contribué au succès de l’édition avallonnaise de 2023. Aujourd’hui, l’Hexagone est l’un des pays européens où la discipline s’est le plus développée. Pas étonnant que les JA de l’Yonne aient opté pour pimenter leur évènement de recevoir la finale nationale de ce « sport mécanique » insolite, supervisée par la fédération française.

Parmi les autres animations dont il faudra pleinement profiter durant ces deux jours : la mini-ferme, une démonstration de chiens de troupeau, l’exposition de matériels, la démonstration de moissonneuses-batteuses, des baptêmes d’hélicoptère (payant), de nombreux jeux pour enfants, un bœuf à la broche à déguster et même la présence musicale d’un DJ pour que la « fièvre du samedi soir » prenne vie aux abords de la localité de Puisaye !

 

Thierry BRET

 


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Force est de reconnaître qu'il faut un courage certain pour s'établir dans un joli village de 710 habitants ! C'est ce que firent voici une douzaine d'année, Martine et Pierrot, en créant ici une épicerie-boucherie-restaurant. L'adresse devint vite « the place to be » à Bussy-en-Othe où l'on trouve aussi une bonne boulangerie, un salon de coiffure, ainsi qu'un vieux bistrot qui recèle une impressionnante collection d'objets ménagers d'antan, dont des batteurs à œuf multiformes ! A l'emblématique enseigne de Martine et Pierrot s'est ajoutée désormais la mention « et fils ». Plutôt de bon augure pour l'avenir !

 

BUSSY-EN-OTHE : En semaine, le menu cuisiné maison est proposé à 15,5 euros et en fin de semaine autour de 20 euros. La carte comprend en sus diverses viandes (entrecôte, tartare sans oublier désormais l'inévitable burger !). Il est préférable de réserver pour pouvoir s'assoir dans l'une des deux salles. La nôtre,  lumineuse et au carrelage d'antan, est complète et plaisante. Les convives s'y disent bonjour avant de s'attabler !
Un bon rapport qualité-prix ? C'est celui du « Côte d'Auxerre blanc » du domaine PETITJEAN, sis à Saint-Bris-le-Vineux, servi ici à 19 euros. Un vin frais et gouleyant produit par les deux frangins, Mathias et Romaric, sincères ambassadeurs de leur terroir ! 

 

 

« Ca c’est bien passé ? Ou ça vous a plu ? » !


En entrée, il est proposé entre autres, diverses salades. L'assiette de crudités maison est délicieuse avec ses tomates. Dans mon modeste potager, elles ont enfin rougi. Il était temps ! Mais, il y a aussi des carottes râpées franches du collier, et de délicieux céleri en rémoulade. C'est frais et de saison. La salade de poulpes semble pas mal non plus ! Lors du débarrassage, la jeune serveuse nous gratifie d'un « ça c'est bien passé ? », formule ne voulant pas dire grand-chose au demeurant. Mais, elle semble quasi-obligatoire désormais ! Antan, c'était plutôt « ça vous a plu ? ». Oui, mais ça, comme l'eut susurré talentueusement sieur DELON, c'était avant !

 

 

Attention aux assiettes bien garnies !

 


Chez Martine et Pierrot, mieux vaut avoir bon appétit ! Les plats sont accompagnés de frites maison, de gratin de pommes de terre ou de légumes de saison. Force est de reconnaître que les assiettes ne sont pas précisément assimilées à la cuisine minceur, que défendait le regretté chef Michel GUERARD, MOF pâtissier et triplement étoilé au Michelin qui vient de rejoindre Bernard LOISEAU et Paul BOCUSE au paradis des cuisiniers. Ici, qu'on se le dise, les assiettes sont fort copieuses ! Je choisis paupiette de veau et légumes de saison, parmi lesquels les courgettes et les carottes.... C'est bon, même si l'assiette gagnerait à être un peu moins huileuse  avec les légumes ! Les tables autour se régalent aussi. Sauce Chaource avec l'andouillette propose le patron ? Non, juste grillée précise comme à regret l'un des convives !

 

 

Préserver les bonnes étapes villageoises

 

Puis vient le temps du fromage ou dessert : joli service du fromage blanc aux herbes. En dessert, une originale crème brûlée au combawa (agrume que l'on trouve sur l'ile de la Réunion et dont culinairement, on utilise surtout le zeste) plutôt goûteuse.  Cet agrume inconnu pour moi jusqu'au début du siècle, c'est le chef auxerrois Eric GALET qui me le fit découvrir, lorsqu'il tenait du côté du rond-point de Paris son restaurant exotique, « Au Parfum d'ailleurs ».

Une très bonne étape villageoise  que « Chez Martine et Pierrot ». Des adresses à défendre aussi....Lorsque, comme votre serviteur l'on vient de faire un périple moto en Haute-Loire et en Ardèche, en ayant vu plus d'une cinquantaine d'hôtels-restaurants fermés pour toujours  hélas. L'on se rend compte plus que jamais, qu'il y a péril en la demeure pour demain, sans une salutaire prise de conscience...

 

 

En savoir plus

Les - : svp, il faudrait un peu moins d'huile dans ces bonnes assiettes !

Les + : l’impeccable rapport qualité-prix. Bravo à nos restaurateurs !

 

 

Contact :

Chez Martine et Pierrot et fils

11, Place de la fontaine

89400 Bussy-en-Othe

Tel : 03.86.73.29.98. 

Ouverture tous les midis sauf le mercredi (fermé).

Menu : à partir de 15,5 euros.

Gauthier PAJONA

 

 


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Elle extrait un petit carnet de poche de son sac à main. Tout en écoutant les doléances de ses interlocuteurs - les victimes des violents épisodes orageux qui se sont abattus sur une large bande territoriale du Centre Yonne le week-end dernier -, elle prend en note la somme de ces témoignages. L’objectif de la parlementaire est simple : suivre au plus près la demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle qui pourrait être mise en place par les services préfectoraux de l’Yonne envers les communes sinistrées de sa circonscription…

 

VILLY : Elle a initié les rendez-vous. Prenant attache à chaque fois avec les trois édiles des communes les plus touchées de sa circonscription par la violence des orages, le week-end dernier. Des précipitations monstres, parfois assorties de grêle, qui se sont abattues dans cette partie centrale de l’Yonne, au nord d’Auxerre. Trois localités, bien ciblées. Ce sont celles que les médias hexagonaux ont mis en évidence lors de leurs journaux télévisés. Des images qui ont impressionné ! Et pour cause,  au vu de l’ampleur des dégâts et les préjudices subis qui sont considérables. Tant à Ligny-le-Châtel qu’à Montagny-la-Resle, sans omettre Villy, l’étape médiane de ce petit périple ayant mobilisé sur la journée, la députée de la deuxième circonscription de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY.

Pour sa première grande sortie sur le terrain depuis son succès aux législatives 2024, c’est par le prisme « d’un scénario catastrophe inattendu » que la néo-parlementaire s’est donc investie d’une mission de « bons offices » auprès de ses administrés.

Celle de veiller scrupuleusement au bon déroulement et à la réussite de la demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle envers les localités sinistrées.

Elle s’en explique volontiers au téléphone : « l’objectif est de suivre le dossier dans sa moindre évolution, depuis l’arrêté qui sera pris en préfecture de l’Yonne jusqu’au ministère concerné… ».

 

Des « rus » qui ne sont pas curés : le problème est amplifié

 

Une rencontre au contact des élus et de la population de ces trois communes qui lui aura permis de mieux comprendre le contexte, voire les causes de la problématique ayant engendré de tels sinistres.

Première observation : le manque d’entretien de ces petits ruisseaux qui parsèment nos campagnes, les « rus ». Gorgés d’eau, ils ont été les catalyseurs de ces tragiques évènements qui ont suivi en les amplifiant…

« Voilà typiquement, un défaut 100 % français, souligne l’élue du Palais Bourbon, on dépense énormément d’argent dans la vie publique, mais pas dans l’investissement. On s’aperçoit que ces rus ne sont tout bonnement pas entretenus depuis longtemps. Ils ne sont pas curés. Et on voit le résultat en l’absence de nettoyage de leurs abords et de leurs fonds… ».

Avec un zeste d’ironie, Sophie-Laurence ROY pointe de l’index l’attente interminable du passage de la police de l’eau et son autorisation pour que les élus puissent agir en pareille circonstance. Sans omettre la pression des défenseurs de la nature qui auront pris fait et cause pour une espèce de batraciens dont il faudra préserver coûte que coûte l’existence ! Si les grenouilles s’en mêlent dorénavant dans la gestion des crues ?!

 

 

Obtenir la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

 

L’élue LR, ayant fait alliance avec le Rassemblement National, évoque aussi la problématique des grandes surfaces agricoles. Elles ont engendré la suppression des haies et des taillis, une végétation naturelle qui avait pour office de retenir l’eau. Une politique du remembrement, désormais contestée par beaucoup.

« A l’écoute et à la visite de ces communes touchées par les intempéries, j’ai mis le doigt sur bon nombre de choses que j’ignorais, avoue-t-elle, mais j’espère bien ainsi améliorer ma connaissance de ces problèmes afin de mieux défendre les intérêts de mes concitoyens… ».

Surprise par l’esprit d’altruisme et de solidarité dont les habitants de ces communes auront fait preuve après coup, la députée de l’Yonne doit contacter au plus vite le préfet Pascal JAN afin d’examiner ensemble le contexte et son évolution.

« Je ferai tout mon possible pour aider les victimes de ces sinistres pour qu’elles obtiennent la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au plus vite, devait-elle conclure.

Les premiers « devoirs de vacances » d’une élue qui n’en prendra peut-être pas, visiblement…

 

Thierry BRET

 

 


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Une fois de plus, nous vous emmenons au cœur d'un établissement villageois. C'est chouette toutes ces récentes ouvertures commerciales dans le pays du Sénonais, généralement impulsées par les municipalités : des dossiers à  monter avec toute l'incroyable paperasserie inhérente ! Ce n’est pas toujours simple. Récemment, une boulangerie vit le jour à Véron. Une autre va bientôt rouvrir à Etigny. Comme quoi, ce commerce si typique de la France a encore de beaux jours devant lui. N'en déplaisent aux sempiternels oiseaux de mauvais augure, qui n'y dépensent jamais le moindre fifrelin et qui en prédisent souvent la fermeture…

DIXMONT : Cela fait du bien de retrouver des commerces dans nos campagnes, car en quarante ans, tant ont fermé, tandis que trop de grandes surfaces se développaient. Ne demeure désormais que 25 % de villages comptant des commerces. En 1980, ce pourcentage était supérieur à 70 % !

Dixmont et ses 900 habitants n'échappent pas à la règle. On y connut l'épicerie de M. PUECH, le bistrot de la fontaine. Oui mais ça, c'était avant !

Prenant le taureau par les cornes (on parle d'un adjoint tenace qui porta le projet de bout en bout), la municipalité a remodelé la voirie environnante autour de cette belle petite fontaine, appuyée en la matière par l'entreprise EUROVIA, représentée dans le Sénonais par un jeune ingénieur aussi sympathique que professionnel : Nicolas MARY. Autour de cette petite placette s'ouvrit voici deux mois un bar restaurant épicerie, baptisé « Chez Gésa et Nico ».

 

 

Des vins au verre de bonne qualité

 

Ce délai permet souvent à une jeune maison d'avoir  trouvé ses marques ou presque ! Comme le chantaient si bien « Stone et Charden » voici un demi-siècle : « Il y a du soleil sur la France » ! Ce vendredi-là, il brille aussi à Dixmont. L'établissement se voit de loin et l'intérieur révèle une grande luminosité bien plaisante.
Attablons- nous ! Je compte environ 35 convives. Pas mal pour un village de 900 âmes ! L'aimable patron s'enquiert de tout un chacun : « avez-vous bien mangé ? Cela vous a plu ? ». Quelques agriculteurs viennent déjeuner pour la fin des moissons. 
A l'apéritif, bonne pioche pour le verre de coulanges blanc du domaine HOUBLIN ! A la table voisine, le patron propose à un convive de goûter un vin de Loire (Saint-Nicolas de Bourgueil de mémoire...). C'est une bonne chose pour le vin au verre de proposer autre chose qu'un chablis souvent pas terrible ou un quelconque irancy. Ces vins méritent mieux que cette déclinaison au verre, souvent médiocre !

La première formule est à 18 euros. Le menu complet est à 23. Trois entrées, plats et desserts sont ainsi proposés à l'ardoise. En entrée,  les salades s'y font légitimement Cla part belle. Je choisis la salade troyenne avec de l'andouillette poêlée. La salade est bonne, bien assaisonnée  et composée notamment de concombres et de goûteux oignons rouges (un peu plus cher, certes, mais meilleurs ainsi déclinés pour ce légume bulbe incontournable dans la cuisine).

 

 

Un poisson qui ne ruisselle pas sur son lit de fenouil…



Bonne pioche aussi que le rosé local, toujours de chez HOUBLIN. Ouf ! En la matière, nous échappons à l'insipide et trop omniprésent gris blanc. Dans l'Yonne, nous avons aussi de bons vins rosés, et il est plaisant de se les voir proposer ! Le pain est bon aussi.

L'ambiance est plutôt plaisante dans les tables autour. A l'une d'elles, ils sont dix convives sûrement d'une même famille. Le service se déroule sans tension, et les assiettes sortent régulièrement.

En plat, le filet de sébaste sauce chablis fait du bien au palais. L'assiette est agréable, le poisson cuit à l'eau ne ruisselle pas comme trop souvent...Il est posé sur un lit de fenouil : c'est bon. La sauce nappe notre poisson. Quelques légumes façon ratatouille en accompagnement sont savoureux, de belle texture pour les courgettes. Je ne suis pas certain que les frites surgelées sûrement et farineuses de surcroît apportent grand-chose à cette bonne assiette ! Quitte à mettre un féculent, du riz à la créole semblerait plus en phase avec ce bon plat !

 

 

Eplucher, assaisonner, rissoler, mijoter : le « b.a-ba » de la cuisine !

 

En dessert, je choisis la mousse au chocolat. Une fois débarrassée de son inutile chantilly industrielle, elle apparaît dans ses délicieuses saveurs chocolatées. Comme le dit un vieux proverbe anglo-saxon : « on n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression ! ».

Mission réussie chez « Gésa et Nico » à qui l’on souhaite une belle réussite dans cet attachant village. Surtout, ne pas se laisser embobiner p0ar ceux que l'on appelait antan des représentants - désormais ce sont des commerciaux ! - en achetant leurs cochonneries toutes faites, au lieu de faire de la cuisine ! Ce qui ferait fuir la clientèle. Je me souviens jadis d'un souvenir de la sorte à Bellechaume après un fort joli départ pourtant. Continuez à éplucher, à assaisonner, à écumer, à mijoter et à rissoler : c'est pour cela que la clientèle vient chez vous !

Alors, à la prochaine visite à Dixmont, juste histoire d'y trinquer au comptoir avec le sympathique édile  du village, un « certain » Marc BOTIN !

 

 

En savoir plus :

Les - : rien à signaler pour aujourd'hui. Cela arrive !

Les + : la cuisine est  assaisonnée. Le service est aimable.

 

 

Contact :

Chez Gésa et Nico

10 rue d'Eichtal

89500 DIXMONT

Tel : 03.86.95.44.91.

Fermé le dimanche soir et le mardi : il vaut mieux réserver ! 

 

Gauthier PAJONA

 

 


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