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En ce gris mois de janvier, et après avoir écouté avec attention la brillante première présentation des vœux du jeune édile local, il fait bon se promener à Sens. Bien sûr antan, grande rue, il y eût l'épicerie fine « ROUIF », la droguerie « PAYEN », une belle coutellerie, la charcuterie « MORIN », etc. Oui mais ça, c'était avant ! Désormais, de vides locaux (loyers trop chers ?) ont remplacé la réputée boucherie « POURRIER » et tant d’autres...

 

SENS : C’est là que se tient le restaurant « MONETTE ». Peut-être y avait-il jadis une brosserie, la cour de la boucherie ou.......? Une jolie cour en guise de prélude à la printanière terrasse, songeai-je alors en poussant la porte de l'établissement.

De façon originale, les tables y sont réservées par prénom ! La nôtre le fut par l'ami Serge SONNET, émérite graveur sur acier local, qui n'eut même pas l'honneur de se voir confier la gravure de la médaille des 850 ans de la cathédrale en 2014. Passons....

Il y a du monde autour de nous, avec une table de banquiers locaux, celle d'un torréfacteur d'outre-Atlantique ! Sur une étagère, trône un joli recueil charcutier co-signé par le MOF Fabien PAIRON, devenu désormais un bel aubergiste helvète. Dommage pour nous autres, les habitants de sa terre natale icaunaise.

 

 

 

Une « drôle » de sensation, fil d’Ariane de ce déjeuner hivernal…

 

Une planche aux feuilles froissées tient lieu de menu ! La responsable de salle est aussi souriante que pro. Bonne pioche vineuse avec l'Irancy grande côte de l'excellent vigneron Benoît CANTIN qui réconcilia votre serviteur - après deux ou trois déceptions...- avec ce nectar icaunais. Il est accompagné d'une gougère pâteuse, sans goût et pour tout dire pas terrible. Une sensation qui sera le fil rouge de ce déjeuner hivernal.

En entrée, le beignet de « butternut » au piment doux, crème d'herbes fraîches semble une bonne idée. Il est ici trop grassouillet et un « p'tit » passage avant envoi sur du papier absorbant lui aurait été salutaire. Quant à la crème aux herbes, elle n'est pas assaisonnée. L'œuf fermier poché à la crème d'Epoisses n'est pas terrible non plus : c’est une sorte de sauce trop liquide et non liée, dommage...

 

 

 

 

Un burger en guise de plat principal…

 

En plat de résistance, voulant faire jeune dans l'air du temps (!),  je choisis un burger, plat que je n'aime guère ! Symbole des États-Unis, ce mets arriva tout d'abord en France, dans les années 70, par le biais de la chaîne WIMPY, créée par feu Jacques BOREL - le Tricatel du film « L'Aile ou la Cuisse », c'était lui ! -, puis, hélas par le biais de Mc Do dès son implantation hexagonale en 1979. On connaît la suite...

Chez « Monette », il est plutôt bon. Le pain est tiède, la viande est servie saignante, et les frites sont croustillantes...Moins bonne pioche, par contre, pour l'échine de porc confite qui est plutôt quelconque et sans caractère.

 

 

Entre l’inutile crème Chantilly industrielle ou rien du tout, il fallait mieux le rien du tout !

 

Quelconque, la tourte aux pommes-cannelle l'est tout autant, et me semble industrielle tout comme l'inutile Chantilly qui l'accompagne d'ailleurs. Mieux vaudrait une bonne crème fraîche.  Ou rien du tout !

C'était pas très chouette « Chez Monette » et l'on n'y retournera pas. Eh oui, n'est pas Laurette qui veut. N'est-ce pas sieur Michel DELPECH !

 

 

En savoir plus :


Les + : une jolie terrasse accueille la clientèle pour les beaux jours.

Les - : la « cuisine » est très approximative pour un menu proposé à 30 euros.

 

 

 

Contact :

Restaurant Monette

75 grande rue

89100 Sens

Tel : 03 86 88 43 51.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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Histoire de reprendre goût à la vie en cette période hivernale sombre et morose, on ne peut que vous recommander d’allumer le poste de télévision – ou l’écran de l’ordinateur pour les plus jeunes d’entre nous – afin d’en prendre plein les mirettes à l’évocation du patrimoine de l’Yonne et des activités de loisirs nature dont on peut aisément profiter, non loin des canaux de Bourgogne et du Nivernais. Un voyage dépaysant à admirer le 14 janvier à 21 heures, sur France 5…

 

AUXERRE : Tous à vos écrans ! La recommandation nous est suggérée par l’agence de développement « Yonne Tourisme » qui a accueilli l’été dernier sur notre territoire l’une des équipes de tournage du fameux magazine audiovisuel, « Echappées Belles ». Un concept porté par France Télévisions ayant pour particularisme de promouvoir les régions de l’Hexagone à travers leurs typicités.

L’émission à découvrir ce samedi 14 janvier en prime sur France 5 dès 21 heures est consacrée précisément aux canaux qui traversent notre département, le Canal de Bourgogne et celui du Nivernais.

Les journalistes du magazine touristique s’étaient immergés en juillet dernier entre Côte d’Or et Yonne aux abords de ces canaux, mettant en exergue le patrimoine et les activités de loisirs.

Vues d’Auxerre, balade à vélo avec la complicité de Christine TREGOUET (de la société France à Vélo), promenade le long du canal de Bourgogne…tous les aspects d’un tourisme nature et bucolique sont présentés dans ce reportage.

Une manière très agréable de nous préparer à la future saison et à la pratique du « slow tourisme », au rythme lent du clapotis de l’eau…

 

 

En savoir plus :

 

Diffusion de l’émission « Echappées Belles » consacrée aux canaux dans l’Yonne

Samedi 14 janvier 2023 à 21 heures sur France 5.

Liens :

https://www.bienpublic.com/culture-loisirs/2023/01/07/la-cote-d-or-bientot-de-retour-dans-l-emission-echappees-belles-sur-france-5?fbclid=IwAR1nox2RYLwjxrcXj-gW3KDjM4k12nML7Vl2oobWxEPZAJTMd3tON0vmY-I

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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D’une assemblée à l’autre, il y a nécessairement du changement, du côté des visages des interlocuteurs devant les animer ou du mode opératoire choisi afin de ponctuer de tels rendez-vous. Surtout quand l’écart temporel entre les deux évènements s’allonge de près de trois ans ! La COVID a donc fait son œuvre et privé durant ce laps de temps les adhérents de la coopérative régionale de retrouvailles ô combien importantes à l’heure des bilans. C’était l’objectif avoué du président Walter HURE de renouer le fil face à un auditoire attentif, en établissant dans sa présentation la plus conforme des synthèses…

 

AUXERRE : On avait quitté le dernier grand raout de la coopérative 110 Bourgogne sur une image forte en 2019. Avec, seule sur la scène du parc des expositions d’Auxerre, la silhouette corpulente et reconnaissable parmi tant d’autres d’un Gérard DELAGNEAU, alors président de l’entité, au meilleur de sa forme et de sa verve non dénuée d’humour côté prise de parole – le directeur de la vénérable institution agricole Jean-Marc KREBS brossant à son habitude et avec expertise détaillée le rapport d’activités de la structure aux multiples facettes - ; un Gérard DELAGNEAU qui ne se doutait pas encore à cette époque consacrée à l’heure des bilans qu’un épisode sanitaire international allait occulter pendant près de trois saisons tous les rendez-vous en présentiel à venir !

Trois ans déjà sont passés au compteur du temps ; celui qui ne s’arrête jamais mais qui provoque bien des changements. D’une part, les rendez-vous annuels tant attendus par les professionnels de la filière en manque de convivialité eurent lieu devant les écrans des ordinateurs. Des exercices de style oratoire bien moins agréables à vivre, sans saveur et sans la même dimension humaine, il va sans dire.

D’autre part, s’il possède toujours ce charisme chaleureux et cette profondeur d’âme qui en auront fait un grand président de la structure durant toutes ces années de mandature, Gérard DELAGNEAU a passé la main. L’âge rattrape toujours les meilleurs d’entre nous !

Et c’est l’un de ses fidèles aficionados, Walter HURE, qui gravitait déjà dans le sérail décisionnaire qui héritera du titre et des missions régaliennes allant de pair avec la fonction.

 

« Pénurie, rationnement, restriction…des termes que ma génération n’a pas connus… »

 

Un nouveau visage présidentiel satisfait de revoir des sourires face à lui pour ouvrir le bal de ce qui sera le retour aux sources d’une assemblée générale coopérative digne de ce nom : un moment propice à l’écoute, aux échanges, et aux discussions, sans occulter – ce fut le cas avec le repas servi sur place – de la convivialité. Avec en sus, servie sur un plateau d’argent une conférence autour des perspectives alimentaires de la planète et la place prépondérante de la Ferme France dans ce contexte. Une causerie de belle facture proposée par une Sylvie BRUNEL très exhaustive dans ses propos, professeure à la Sorbonne et ancienne présidente de l’association Action contre la Faim…

Une ouverture de manifestation pas si simple à aborder pour le nouveau président, seul en scène sur la très grande estrade propre à l’accueillir. Non pas que le garçon ne possède pas l’aisance verbale nécessaire pour tenir en haleine une salle pleine comme un œuf – Walter HURE a parfaitement maîtrisé l’exercice oratoire où la lumière des projecteurs empêche l’interlocuteur de distinguer les visages du public au-delà de la seconde rangée de spectateurs – mais parce que le contexte du moment ne prêtait guère à l’optimiste et qu’il fallait trouver les mots justes afin de ne pas sombrer dans la sinistrose. Voire pire !       

 

 

D’ailleurs, il l’avouera lui-même, le jeune président de ce poids lourd de l’agriculture/viticulture territorial qu’est 110 Bourgogne : « aujourd’hui, les sujets qui reviennent le plus souvent à nos oreilles sont pénurie, restriction, rationnement…Des termes que celles et ceux de ma génération n’ont jamais connus jusqu’alors, hormis de les avoir lus dans les livres d’histoire… ».

Alors, c’est sûr dans cette conjecture si particulière qui est la nôtre, entre crises sanitaires à n’en plus finir, leurs corolaires énergétiques qui tutoient les abysses ou l’envolée des coûts des matières premières de manière ultra exponentielle et très spéculative, il y a de quoi y perdre son latin.

Toutefois, Walter HURE n’en perdra pas son humour pour autant : il soulignera la présence de son petit frère Damien, installé dans le fond de la salle et accompagné de sa mère. Bref, de quoi ajouter de la pression supplémentaire sur les épaules qui ne sont pas si frêles que cela de ce président affichant un large sourire après avoir salué les siens !

 

 

La primauté à la « souveraineté alimentaire » : le terme est lâché !

 

Conscient que le conflit en Ukraine a brassé les cartes de l’économie mondiale avec ses conséquences géopolitiques incertaines, Walter HURE évoquera la dépendance de l’Hexagone (et de l’Europe) vis-à-vis de l’énergie qu’elle soit gazière ou pétrolière.

Un clin d’œil sera fait aux mouvements sociaux observés en France dans les domaines du transport et de la logistique, impactant de plein fouet certaines exploitations du territoire.

Sans sombrer dans le pessimisme béat, Walter HURE – même s’il pointera un index sur la limitation des approvisionnements avec une forte inflation sur certains intrants – n’en reste pas moins confiant. « La meilleure de nos armes pour pallier toute carence potentielle reste l’anticipation des besoins… ».

Une formulation portée à son crédit qui a plu, engendrant des applaudissements dans la salle auxerroise.

Le néophyte président tient bien son discours. Saluant au passage l’excellente position de la Ferme France qui si elle a quitté temporairement la seconde place du classement international – l’Hexagone occupait une place privilégiée sur le podium au terme de la décennie 90 – n’en demeure pas moins dans le haut du chapeau au niveau de ses exportations, une position maintenue grâce à la  commercialisation de vins et spiritueux.

« N’oublions jamais que nous sommes aussi importateurs en volailles, fruits et légumes, viandes bovines et ovines, produits laitiers… ». Un rappel judicieux juste pour celles et ceux qui auraient perdu la mémoire !

Dans un grand élan d’optimisme, Walter HURE insista sur la politique forte et ambitieuse qui doit animer la filière agricole. « Nous  devons améliorer et transformer note agriculture, précisera-t-il micro en main, pour qu’elle redevienne productive, compétitive, et nous permette de regagner notre souveraineté alimentaire… ».

Le mot est lâché. « Souveraineté » ! Un terme fort qui fut également largement explicité par la conférencière universitaire devant succéder un peu plus tard au président de la coopérative avec moult exemples et grandes quantités de chiffres. Une causerie passionnante en différents points.

D’ailleurs, le porte-étendard de 110 Bourgogne le martèlera ensuite : « il serait désastreux et irresponsable que cette France à fort potentiel agricole soit dépendante d’autres nations à l’instar de ce qui se passe à l’heure actuelle dans le domaine de l’énergie… ».

Cinglant, véridique et efficace  pour une entrée en la matière sous la lumière des projecteurs, parfaitement réussie !

Il n’y a plus qu’à souhaiter au nouveau président que la récolte 2023 soit belle et que la clémence de la météo soit profitable aux céréales et à leur développement, que la pluie soit aussi au rendez-vous afin d’irriguer les terres et que 110 Bourgogne poursuive sur son chemin tout tracé vers la prospérité économique qui est le sien. Un vœu qui n’a rien de pieu…

 

Thierry BRET

 

 


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Il est très inquiet, Arnaud DELESTRE, le président de la Chambre départementale d’Agriculture. Le nombre de vétérinaires exerçant dans les campagnes est en chute libre depuis plusieurs années, à l’instar des médecins généralistes ou des spécialistes devant soigner les pathologies humaines. Un dossier, élaboré avec le concours de deux EPCI de l’Yonne et trois de la Nièvre, fait observer la prégnance de cette pénurie sanitaire, source d’inquiétude de la part des éleveurs…

 

AUXERRE : Il y a du nouveau dans les tendances professionnelles qui régissent la corporation des vétérinaires dans le pays. On observe depuis un moment déjà le glissement progressif des praticiens ruraux – c’est-à-dire celles et ceux de ces spécialistes qui soignaient jusqu’alors les gros animaux de nos campagnes – vers les soins à prodiguer aux animaux résolument domestiques, soit les chiens et les chats. Ou tout autre animal de compagnie !

Un changement radical qui occasionne une désertification de la filière dans les zones rurales, au grand dam des éleveurs qui ne savent plus vers quels saints se vouer pour soigner leur cheptel.

Un sujet d’inquiétude, aussi pour les représentants consulaires de la filière agricole de notre territoire, à commencer par Arnaud DELESTRE, président de la Chambre départementale.

Lors de ses vœux à la presse – un exercice que le chef de file de l’organisme affectionne à pareille époque tous les ans -, Arnaud DELESTRE a abordé ce thème parmi un florilège de sujets d’actualité, surtout après l’action engagée par deux EPCI de l’Yonne (les communautés de communes de Puisaye-Forterre et du Jovinien) et trois de la Nièvre afin de trouver des solutions pérennes à l’avenir.

 

Un dossier qui comporte de nombreuses comparaisons avec celui des généralistes...

 

Un dossier que l’on imagine copieux quant à ses arguments explicatifs a été porté par la chambre icaunaise et les cinq communautés de communes de la Nièvre et de l’Yonne au niveau national, avec le concours d’une dizaine de territoires hexagonaux. Une opération qui devait être réalisée également en concertation étroite  avec les deux Conseils départementaux de ces territoires et l’Ordre des vétérinaires. Un travail de recoupements qualifié d’intéressant par le responsable de l’organisme consulaire. Avec en toile de fond, le nœud gordien qui est abordé dans cette analyse fine : l’attraction de nouveaux professionnels sur ces territoires aujourd’hui délaissés.

« Nous nous sommes aperçus que ce dossier vétérinaire possède de nombreuses similitudes avec le phénomène d’attirance des médecins dans ces territoires, confie Arnaud DELESTRE, avec une multitude de questions à la clé sur l’accueil des internes vétérinaires ou les moyens de les loger… ».

Il existe quatre écoles vétérinaires en France dont deux sont aux portes de la Bourgogne Franche-Comté. Celle de Lyon, peut-être un peu plus distante de l’Yonne septentrionale. Et celle de Maisons-Alfort que les Icaunais connaissent bien, puisqu’une de ses filiales occupaient des locaux à Champignelles pendant de longues années.

 

Il manque a minima une vingtaine de vétérinaires ruraux dans l’Yonne…

 

Un vrai sujet où l’attractivité du territoire résonne haut et fort dans les propos, d’où un rapprochement légitime avec les services du Département dont c’est précisément l’une des missions régaliennes.

On estime à une vingtaine le nombre de vétérinaires ruraux qui font à l’heure actuelle défaut à notre territoire, beaucoup trop en substance pour aider les besoins des trois mille agriculteurs de l’Yonne, même si tous ne sont pas éleveurs. Même s’il existe des incitations financières peu connues auprès des jeunes internes, d’une rare complexité parfois pour les obtenir.

Proposer une offre d’accueil favorable aux jeunes professionnels – il se forme près de 700 vétérinaires ruraux en France chaque année ce qui est encore trop peu – est l’idée de ce travail collectif porté par la Chambre départementale d’Agriculture et les collectivités.

Il faut faire vite car il y a urgence dans les campagnes. Faute de soins et de vaccins, les bêtes ne peuvent être commercialisées à l’export ; certaines meurent lorsqu’elles mettent bas dans de pitoyables circonstances au fond de leurs étables sans aides sanitaires.

 

Thierry BRET

 


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La jolie Saône-et-Loire a toujours été un vivier natal d'excellents cuisiniers (MM. DUMAINE, DUCLOUX et BILLOUX antan, CARETTE, CHAPUIS, DOUCET, BROCHOT de façon plus actuelle). Nicolas BRELAUD n'échappe donc pas à la règle   puisqu'il est né à Montceau-les-Mines. Après, un parcours éclectique,  provincial puis en étoilé parisien, mais aussi dans des ministères, c'est un peu par hasard,  en cherchant une affaire, qu'il aura un coup de cœur pour la cité du rail icaunais, reine des constructions BERARD, dont les rotondes du temps passé accueillirent jusqu'à deux cents locos vapeur !

 

MIGENNES : L'électrification de l'impériale artère du PLM au lendemain de la Seconde Guerre mondiale vit disparaître les imposants panaches de fumée des majestueuses « Pacific 231 », remplacées par les puissantes « 2D2 », puis « CC 7100 ».

Migennes n'est pas forcément la plus gourmande des cités icaunaises, même si, à la fin du siècle passé,  on mangeait bien à l'hôtel-restaurant « Paris », un établissement distingué fort légitimement d'un « bib gourmand » Michelin,  d'ailleurs !

Au restaurant du Canal, épaulé par son épouse Caroline, notre entreprenant chef se fit rapidement repérer. Trois entrées, plats (poisson, viande et toujours une pâte) et desserts, le tout fabriqué maison, avec un imparable rapport qualité-prix. Il n'en fallut pas plus pour remplir la salle du  restaurant et sa terrasse des beaux jours ! Une pensée émue pour les magnifiques tripes qui firent longtemps la joie des amateurs d'abats, et pas seulement en novembre, leur mois dédié ! Oui mais ça, c'était avant…

 

 

La tête de veau s’est embourgeoisée en cromesquis !

 

Depuis l'automne 2021, Nicolas a déménagé ses fourneaux. Oh ! Pas bien loin cependant. Répondant aux sollicitations municipales, il s'occupe des cuisines du tout nouvel hôtel-restaurant de Migennes, le MITIGANA. Là-aussi, le succès fut immédiat. Pas de hasard, pourra-t-on penser ! Nicolas et sa brigade culinaire ont raffiné la gamme, tout en demeurant fidèles à leurs fondamentaux. Adieu aux tripes. Quant à la tête de veau, elle s'est désormais embourgeoisée...en cromesquis !

Au service, exerce un binôme formidable : Gaëlle et Manu. Ils travaillaient chacun à « Paname ». Le post-confinement leur fit débuter un nouveau chapitre de leur vie. Adieu feux rouges incessants et embouteillages ! Vive la vie provinciale ! La dernière brasserie à avoir employé la dynamique Gaëlle s'appelle « Le Verre de Vin ». L'Yonne apparaît ici, telle une belle évidence ! 

 

 

 

Des croûtons aillés qui croustillent...


Le cadre est lumineux. L’assise est confortable et de fort jolis couverts sur table précédent un goûteux « Américano » ! En entrée, l'œuf et le vin constituent une fort belle surprise : point de faute de goût dans cet œuf bio poché au Chablis (peut-être celui du truculent Daniel SEGUINOT !). Tout y est fort bon, notamment les croûtons aillés qui croustillent (aspect souvent négligé...). Quant à la terrine de pintadeau traité comme un persillé, c'est inattendu et fort bon !
Ensuite, elle fut annoncée la tête de veau en cromesquis, une façon originale de déguster ce mets si légitimement apprécié dans l'Yonne. La bourride de poissons nous amène, l'espace d'un instant, du côté de Sète ! Un plat là aussi aux saveurs étagées et précises, notamment le délicat aïoli.

 

 

 

Un des établissements les plus prometteurs de l’Yonne…

 

Même le fromage blanc aux herbes est servi élégamment. Cette élégance est comme une image de cette jeune maison, avant de conclure par un dessert léger à l'ananas.

Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute dans un établissement des plus prometteurs. Quai numéro 2, attention au départ !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : une gougère par personne pour l'apéritif. Peut-être pourrait-on pousser à deux ! Et avec le café, un « p'tit » chocolat ou autre serait le bienvenu.

Les + : le service est dynamique et souriant.

 

 

Contact :

 

Hôtel-Restaurant Le MITIGANA

16, Avenue Roger Salengro 89400 MIGENNES

Tel : 03.58.44.90.11.

Formule à partir de 30 euros.

Sauf lundi et mardi.

  

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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