Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

L’entrecôte saignante, accompagnée de sa garniture de petits légumes et son monceau de frites, la fricassée d’escargots baignant dans son beurre persillé ou le dessert gargantuesque nappé d’un chaud chocolat liquide à en saliver d’avance ne leur font pas peurs ! Ce sont de fins gourmets, des esthètes des arts de la table, des défenseurs des traditions gastronomiques séculaires, issues le plus souvent des recettes de nos grands-mères et encore magnifiées par les chefs d’aujourd’hui : ce sont les représentants de l’association « Gourmand’ Yonne » !

 

APPOIGNY : Ont-ils pour certains d’entre eux – toute proportion gardée quant aux similitudes avec le scénario exact de l’œuvre ! - parmi leurs références cinématographiques préférées le célèbre film ayant marqué l’année 1973 à l’estampille de l’Italien Marco FERRERI : « La Grande Bouffe » ?!

Hormis l’aspect sulfureux et inconcevable au plan de l’éthique, voire de la morale de ce long métrage ayant fait couler beaucoup d’encre à l’époque mais qui se regarde néanmoins avec appétit, il existe un point commun indéniable avec les adhérents de la jeune structure associative départementale : ce plaisir incommensurable de partager entre amis les moments intenses de la vie autour d’une table, copieusement garnie de surcroît de bonnes victuailles et de produits de qualité ! A les déguster jusqu’à plus faim !

On disait à l’époque de la monarchie capétienne lors de ces festins de roi : « faire bombance ». On dira plutôt aujourd’hui en analysant d’un peu plus près la doctrine voulue par cette association : valoriser les arts de la table, la qualité de ce qu’il y a dans l’assiette et surtout initier le plus grand nombre au subtil rituel du bien-manger et du bien-boire…

 

 

La fine fleur des spécialistes de la gastronomie icaunaise…

 

Esthètes culinaires, amateurs de bonne cuisine, fins gastronomes – et pas forcément en culottes courtes comme le narrait jadis une campagne publicitaire audiovisuelle ! -, épicuriens, hédonistes… : bref, il était naturel que tout ce petit monde, constituant une caste importante de la population icaunaise – elle est de plus en plus nombreuse par ailleurs ! – se retrouve tôt ou tard au sein d’une structure ad hoc.

Ainsi est apparue « Gourmand’ Yonne », la bien-nommée ! Dès l’origine, un trio de choc qui en prendra très vite le gouvernail afin de hisser le grand foc pour mieux voguer vers les rivages insoupçonnables des multiples plaisirs de la table…Et le faire savoir, à grands coups d’évènementiels.

On y retrouve une pointure de la restauration, la « toque » du « Rive Gauche » à Joigny, l’excellent Jérôme JOUBERT – on ne présente plus le garçon et sa cuisine d’une belle subtilité et grande fraîcheur – qui préside l’ensemble ; le dénominateur commun en fil d’Ariane professionnel qu’il est depuis tant d’années dans le sérail, Philippe BULANT, à la tête du magasin « METRO » à Auxerre ou encore l’incorrigible critique gastronomique qui fit autrefois les grandes heures de France Bleu Auxerre aux côtés de la souriante Nathalie RIVAUD avec ses prises de parole épiques et pas piquées des hannetons comme l’aurait dit le regretté Michel AUDIARD, ce fameux Gauthier PAJONA, que les lecteurs de ces colonnes et de cette rubrique en particulier connaissent très bien !

 

 

 

 

Un maître de cérémonie à l’érudition gastronomique stupéfiante et teintée d’un humour parfois féroce si cela n’est pas à son goût, au moment des intronisations…

A ces « Trois Mousquetaires » de la fine fourchette et du verbe haut pour mettre en exergue une recette particulière, un établissement du cru ou une nouvelle cuvée à découvrir, se sont ajoutés au démarrage de cette expérience vivifiante mais moins figées et protocolaires qu’une confrérie habituelle un Jean-Pierre SAUNIER – l’ex-patron de l’incontournable « Rendez-Vous » auxerrois aujourd’hui retraité des fourneaux -, sa fille, Claire, à la baguette désormais de l’établissement paternel ou encore la dynamique entrepreneuse Fanny VIAUT, à la tête de l’agence de communication « Communik & Vous » qui a débuté sa prometteuse carrière de relations publiques en se consacrant à la promotion des restaurants de la place. De quoi la mettre en appétit par la suite, tout en conservant la ligne !

 

 

Un bel aéropage de plus de soixante membres en deux ans !

 

Grâce à la nouvelle promotion 2023, placée sous le signe du « chocolat » au niveau de son nom de baptême, « Gourmand’ Yonne » peut désormais s’enorgueillir de posséder un bel aréopage de plus de soixante représentants. Des figures locales et départementales issues des milieux économiques, institutionnels, pédagogiques, artisanat, etc. Voire politique avec les deux intronisés du jour : Nicolas SORET, édile de Joigny – une localité de référence gastronomique incontestable dans l’Yonne – et l’ancienne députée Michèle CROUZET.

En l’espace de deux années chrono après avoir déposé son acte de naissance à la préfecture en qualité d’association de type 1901, c’est une belle réussite et un coup d’éclat qui ne laisse personne sur sa faim – il ne manquerait plus que cela ! - : chapeau bas, au niveau de la progression des effectifs. Même le CAC 40 n’y arrive pas quant à ses indicateurs boursiers malgré l’envolée des cours des matières premières !

Naturellement, la cérémonie d’admission de ces nouveaux impétrants ne pouvait se tenir ailleurs que chez « FESTINS » dont la réputation des recettes traiteur et des canapés de cocktail n’est plus à présenter !

Enfin, cerise sur le gâteau – c’est le cas de le dire, non ?! – la soirée festive fut honorée de la présence de la ravissante « Miss Yonne 2024 », la jeune et sympathique Maëlle PERREAU qui affichera un large sourire tout au long de la cérémonie…Sans doute, a-t-elle fait abstraction du règlement parfois un peu sévère inhérent à sa fonction pour déguster en toute liberté quelques belles recettes de plats faisant office de cocktail, présentées par Matthieu CHAPUIS, hôte de la soirée !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est simple comme bonjour ! On télécharge l’application gratuite via son « Play Store » ou « Apple Store » sur son portable – on peut flasher le « QR Code » associé -, et le tour est joué ! Une fois l’itinéraire enregistré, partez en balade en compagnie d’Ondine, la fée de l’eau de la rivière Druyes et du ruisseau d’Andryes, dans de belles aventures touristiques ! Mais avant cela, une phase de test va être réalisée. La municipalité recherche cinquante personnes désireuses se prêter à cet essai…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : A fond la gomme sur le tourisme, dans le peut-être futur « village préféré des Français » édition 2023 si les votes des férus de l’émission de Stéphane BERN lui reviennent favorables ! En attendant le verdict audiovisuel, la municipalité a décidé d’optimiser les aspects pittoresques de l’endroit – et ils sont légion avec le plan d’eau, l’église, le lavoir, le château de la comtesse Mahaut de Courtenay, parente du roi Philippe-Auguste, le moulin à tan, les trois moulins, la campagne et la forêt environnantes, etc. – en créant une balade insolite et didactique à vivre à l’aide des smartphones.

Nom de baptême de ce programme à vocation éducative et ludique comprenant quizz, vidéos, mini jeux, captation à 360 degrés et informations : « La mémoire de la fée des Belles Fontaines ». On en salive d’avance rien qu’en lisant l’énoncé !

 

 

D’une durée d’une heure et demie environ, ce parcours – son point de départ se situe devant la mairie – correspond à une large boucle pédestre qui permet de découvrir tous les lieux emblématiques de ce village de Forterre, précédemment cités.

Toutefois, avant qu’il ne soit lancé, ce concept élaboré avec « LEGENDR » – un guide touristique du patrimoine en réalité virtuelle conçu par RENDR et ORANGE – devra encore être testé en grandeur nature. La municipalité drogienne recherche ainsi cinquante personnes qui souhaiteraient se prêter au jeu afin de connaître leurs avis et critiques lors d’une balade initiale.

Pour y participer, rien de plus facile : il suffit de s’inscrire auprès d’une référence téléphonique, le 06.12.16.33.07. Excellente promenade !

   

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est devant un parterre de près de 500 personnes que s’est déroulée à AUXERREXPO la première édition des « Trophées de l’agriculture » de l’Yonne. Une manifestation à l’initiative du groupe de presse Centre France, en partenariat avec les acteurs traditionnels de l’agriculture que sont le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, GROUPAMA Paris Val-de-Loire, Cerfrance BFC, la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, ainsi que la Région Bourgogne Franche-Comté, le Conseil départemental 89, GRDF et GLHD. Au cours de la soirée, sept prix ont été décernés, mettant en lumière ce qui s’apparente déjà à l’agriculture de demain.

 

AUXERRE : Toutes proportions gardées bien sûr, il y avait comme un air de cérémonie des Césars jeudi dernier à AUXERREXPO. Eleveurs, producteurs, viticulteurs : ils étaient au total dix-huit à concourir, sélectionnés pour leur engagement, que ce soit en matière d’innovation ou d’engagement durable. Autant d’aventures humaines mises pour la première fois en lumière, avec le sentiment que, comme devait le souligner au cours de la soirée, le vice-président du Conseil régional et maire de Joigny, Nicolas SORET : « l’on se demande pourquoi elle n’a jamais eu lieu bien avant… ».  Premier trophée de la soirée dans la catégorie « Création de valeurs », pour Laure SONVEAU qui, sur la ferme familiale de Saint-Privé, s’est lancée avec succès dans la production de plantes aromatiques et médicinales.

 

 

Un éleveur de race Angus plébiscité par le jury…

 

Alors qu’un agriculteur icaunais sur cinq a aujourd’hui plus de soixante ans, le renouvellement des générations revêt une importance toute particulière. C’est à ce titre que dans la catégorie « Installation et transmission », a été distingué parmi ses pairs, Denis CARCAUD de la Ferme de la Métairie, à Quarré-les-Tombes. Installé dans le Morvan depuis seulement deux ans, ce Vosgien d’origine s’est lancé dans l’élevage bovin, privilégiant la race Angus, jusque-là peu répandue dans la région, plus connue pour ses bœufs charolais.

Un trophée qui lui a été remis par Thierry BIERNE, président de la caisse de l’Yonne du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. Pour la troisième récompense de la soirée, dédiée au « Développement durable », c’est des mains et sous la parole de Jacques BLANCHOT, directeur d'établissements de Groupama Paris-Val-de-Loire dans l'Yonne et la Seine-et-Marne, « mutuelle agricole fondée par des agriculteurs il y a plus de 120 ans », que les THOMAS Père et Fils, Xavier et Maxime, se sont vus remettre le précieux trophée. Distingués pour l’unité de méthanisation « à taille humaine », construite sur leur ferme de la Pommeraie à Treigny.

 

 

Etre sous le charme des entrepreneurs audacieux et créatifs…

 

 

Il y a longtemps que la Chambre d’Agriculture de l’Yonne a fait de l’innovation son ADN et c’est à ce titre que son président, Arnaud DELESTRE, a remis au vainqueur de cette catégorie son trophée, rappelant qu’en la matière, « la traque à l’innovation démarre souvent dans la cour de ferme pour résoudre une problématique, notre rôle étant de le faire témoigner ensuite devant d’autres agriculteurs… ».

Qui a dit que cosmétique ne rimait pas avec agriculture ? Certainement pas Thibault Van de CAPPELLE et Mikaël PECHERY, deux producteurs céréaliers du Vézelien, qui sous l’enseigne « BEAUCHARME Cosmétique », proposent toute une gamme d’huiles essentielles et végétales conçues à partir d’un assolement peu ordinaire : lavande, menthe, camomille, chanvre, le tout en production biologique. A l’heure de remettre le prix de la catégorie « Dynamique du territoire », Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental reconnaissait « être sous le charme de ces jeunes chefs d’entreprise qui, avec leur audace, leur créativité, leur esprit d’innovation, ont cette envie de réaliser leur rêve et quand on est à la tête d’un département comme celui de l’Yonne, on ne peut que s’en réjouir… ». Un trophée attribué à Matthieu et Sophie WOILLEZ, viticulteurs à Tharoiseau, qui n’ont eu de cesse depuis leur arrivée dans le Vézelien, il y a une douzaine d’année, que de développer l’œnotourisme.

 

 

Une affaire familiale chez les ABRY, après Gilles, place aux filles Océane et Mallorie !

 

Une belle histoire que celle du « Silo Rouge », du nom de ce magasin créé en 2018 par neuf producteurs et agriculteurs de l’Avallonnais, où aujourd’hui, sont proposés à la vente des produits du terroir en provenance de près d’une centaine de producteurs locaux. Une belle image collective récompensée à juste titre par le trophée de la catégorie « Réussir ensemble ». Un prix remis par Jean-Marc FABIUS, cofondateur et directeur général de GLHD et Thierry GAY, directeur territorial régional Bourgogne Franche-Comté de GRDF.

Déjà en lice dans la catégorie « Création de valeurs », Océane et Mallorie ABRY ont remporté le « Coup de cœur du public », appelé à voter par téléphone et par texto, pour départager les candidats. Une belle récompense pour ces deux sœurs qui continuent aujourd’hui à Leugny à faire perdurer l’histoire familiale, dans une activité de bovins viande de race limousine, d’ovins viande et lait après s’être lancées dans la fabrication de fromages. Dignes héritières de leur père, Gilles ABRY, éleveur et précurseur en matière de vente directe de viande, qui fut aussi, est-il nécessaire de le rappeler, président de la Chambre d‘agriculture de l’Yonne.

Et c’est tout naturellement par un cocktail que s’est conclue cette première remise des Trophées de l’Agriculture. Un moment particulièrement attendu, à en juger par le résultat du vote auprès du public sur le motif de la présence à cette soirée. Près d’une personne sur trois plébiscitant ce moment de convivialité pour expliquer sa venue. Un cocktail où étaient proposés nombre de produits du terroir, ceci expliquant sans doute cela… !  

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Qu’on les appelle paysans, agriculteurs ou agri managers (version ENA), nos amis du monde rural, quasiment pas ou peu représentés au Parlement, permettent toujours à la France de manger et de vivre ! Ils ont payé le plus lourd tribut durant la guerre de 14-18. On leur a demandé de nous nourrir dès la fin du conflit : pari tenu, malgré les millions de morts. Les épouses et les enfants ont pallié le manque de main-d’œuvre. On l’aurait donc déjà oublié ?

 

TRIBUNE : En 1940, ils accueillent souvent les petits Parisiens en malnutrition. En 1945, on leur demande de nous donner à manger : bravo, mission brillamment remplie ! Aujourd’hui, la nouvelle donne est simple : « Monsieur le paysan, il faut produire sans polluer ».

Dès le départ, le monde agricole a mis en garde les pouvoirs publics : qui va payer la note, face aux surcoûts induits par ce nouveau mode de culture ?  A ce jour, aucune réponse n’est parvenue et nos gouvernants pensent encore que le marché peut se réguler tout seul, libéralisme oblige. Et, que les consommateurs iront de plus en plus vers la qualité nutritionnelle offerte par le bio ! Mauvais calculs !

Les agriculteurs subissent aujourd’hui les contraintes de Bruxelles en matière de culture et se plient volontiers à des normes, parfois sans fondement technique, mais qui doivent, en théorie, préserver la nature. Notons au passage que de nombreux pays, l’Espagne en tête, ne respectent pas les directives européennes. Cela ne nous empêche pas d’importer des produits hors normes…

Pour la « norme bio », nous imposons des règles supplémentaires, des contraintes sanitaires que les autres pays ne pratiquent pas ! Le résultat est simple : des surcoûts qui nous rendent peu compétitifs et permettent, notamment à l’Espagne, d’exporter en France des fruits et des légumes labellisés « bio ». Parmi les autres contraintes, citons pêle-mêle, avant de cultiver du bio, il faut laisser la terre au repos deux ou trois ans ; s’assurer du droit à exploiter la terre ; contracter des assurances contre des risques spécifiques à ce type d’activité (aléas climatiques, incendie, tempêtes, dégâts sur les serres…) mais attention aux coûts !

En outre, de nombreuses règles doivent être respectées pour produire les fruits et légumes. L’agriculture biologique est encadrée à l’échelle européenne. La législation évolue fréquemment, il est donc nécessaire de s’informer régulièrement. Ainsi, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) diffuse toutes les informations nécessaires au sujet de la réglementation.

 

Mais pourquoi le bio coûte-t-il si cher aux consommateurs ?

 

Il s’agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et présente des rendements plus faibles. Le coût des intrants (engrais spécifiques, pesticides compatibles avec la culture bio…) est élevé. La labellisation bio est payante. Le contrôle annuel réalisé par « Ecocert », principal organisme certificateur en bio pour obtenir le label « AB » coûte en moyenne 0,5 % du prix d'un produit fini ; ce qui peut représenter une charge trop élevée pour bon nombre de producteurs. Les intrants représentent 15 à 30 % des charges. Ce sont surtout les achats de semences et plants qui sont élevés en LPC bio, de 1 500 à 2 900€/ha selon les cultures. Il y a peu de marges de manœuvre pour réduire ces coûts. Le coût élevé des semences et des plants implique un besoin en trésorerie important pour les systèmes légumiers. Ce besoin doit être anticipé dans les plans prévisionnels de trésorerie. Quant au coût du parc matériel (tracteurs, carburants, outillages, entretien,…), il dépend de la nature des cultures : compter entre 1 500 et 3 000 euros l’hectare. Des coûts en constante augmentation.

Certains analystes affirment que, en plus d'être coûteux pour le producteur, le bio ne fournira jamais les rendements nécessaires pour nourrir une population mondiale grandissante. Seuls, les apports d'engrais de synthèse et de pesticides, ainsi que l'utilisation de semences « OGM », le pourraient. En France, plus du tiers des produits « bio » sont donc importés.

 

 

Qui s’installe pour produire du bio en France ?

 

De nombreux agriculteurs ont renoncé à la culture bio. Après toutes les études techniques qu’ils ont réalisées, ils savent parfaitement de quoi ils parlent. La conclusion fut sans appel : trop coûteux pour offrir des prix acceptables au plus grand nombre de consommateurs. La période inflationniste que nous connaissons leur donne mille fois raison.

La majorité des nouveaux installés se lance dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Il s’agit de cadres ou de cadres supérieurs qui aspirent à une vie meilleure à la campagne. Ils n’ont aucune expérience et ne voient la campagne que par le prisme du tourisme et des vacances. Ils chassent les subventions et engouffrent souvent leurs économies.

C’est sans doute louable mais ils oublient que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les seuls qui tirent encore un peu leur épingle du jeu sont les vignerons. Le vin bio se fait peu à peu une place dans le monde viticole. On ne s’improvise pas viticulteur : pour la plupart, il s’agit du même métier qui s’adapte à de nouvelles techniques de fabrication. Ils ont le plus souvent, une histoire et des racines familiales dans le domaine du vin. Pour les autres, les diplômes pour cultiver du bio ne sont pas obligatoires, même s’il existe des formations.

 

 

Ne jamais oublier tous ce que font les agriculteurs pour nourrir l’humanité !

 

Les agriculteurs ont toujours su s’adapter, improviser et l’emporter. C’est l’apanage des grands professionnels. Les conditions économiques d’aujourd’hui ne laissent pas de temps aux « non-professionnels » pour qu’ils s’adaptent aux nouvelles donnes !

Nous verrons dans la deuxième partie de cette tribune pourquoi le bio va si mal. La bonne nouvelle dans tout ça : la visite de notre ministre de la Justice, Eric DUPONT-MORETTI au récent salon de l’Agriculture. Il a pris la défense des coqs de basse-cour, affirmant haut et fort qu’ils ont le droit de chanter, même si certains veulent instruire des procès pour leur interdire le « cocorico » national. Pour certains, il aurait confondu la claque amicale sur le « cul des vaches » au salon avec le « bras d’honneur » à l’Assemblée Nationale !

Lorsque les chrétiens disent leur bénédicité, j’ose espérer qu’ils associent les paysans dans leur prière : « bénissez ce repas et tous ceux qui l’ont préparé », il faudra ajouter « et toutes celles et ceux qui cultivent la terre ! ».

Mesdames, Messieurs les paysans, chapeau bas pour tout, pour tout ce que vous avez fait pour nous, pour tout ce que vous faites, et en toute confiance, pour tout ce que vous ferez à l’avenir…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Thizy, 150 habitants. Cela se mérite. Un petit village, situé au nord-nord-est d'Avallon. Il est accessible en venant de la partie septentrionale de notre territoire via l'une des plus jolies routes icaunaises qui traverse Chablis, Noyers, Massangis, L’Isle-sur-Serein, tandis que le nonchalant Serein musarde un peu plus bas. C'est là que l'on retrouve avec un plaisir sincère la cheffe Cécile RIOTTE, que l'on connut antan dans son « Vaudésir » avallonnais où elle officia une dizaine d'années.

 

THIZY: Que les afficionados se rassurent ! Sa « Mini » au look caractéristique demeure toujours stationnée non loin, ayant juste changé l'adresse. Bienvenue aux « Hirondelles », avec une vue à couper le souffle ! Cécile est une enfant de ce pays qu'elle aime tant. Une enfance auprès de parents aimants, et un paternel, coureur cycliste professionnel, Raymond, qui porta la jaune chasuble durant une journée durant le Tour de France 1967, remporté par Roger PINGEON. Ces parents choisirent pour elle l'école hôtelière de Poligny, une référence : « Tu auras toujours du travail, admonesta papa.

Direction le Jura, donc. Au début, cela lui fit un peu drôle, mais elle s'accrocha. Elle y prit goût et aima. Notre cheffe fit partie de l'écurie du grand Joël ROBUCHON. Elle exerça sur la Côte d'Azur, auprès d'un grand cuisinier qui fut un peu son mentor, Christophe CUSSAC. Il obtint deux étoiles au Michelin à la fin du siècle dernier à l'abbaye « Saint-Michel » tonnerroise. On s'y régalait de gelée de saumon en civet aux crevettes ou de pot au feu de foie gras paysanne, sur des tables évidemment nappées à l'époque ! Cécile se plut sur la Côte d'Azur. Avec son climat, des produits nobles dans les assiettes : ce fut une chouette période de sa vie.

 

 

Un œil sur le panorama, un œil sur les plats dans l’assiette !

 


Puis, ce sera le retour au bercail, si l'on peut dire. A Avallon, la « bosseuse » Cécile se fit un nom. L'aventure dura une décennie avec une philosophie très « locavore » et une véritable cuisine du marché. On pouvait l'y croiser chaque jeudi, humant le bel étal de « LAURIN Primeurs », avant une pause-café méritée avec ses fidèles « copines » au « BHV ». Régulièrement, ses parents venaient soigner les jolies fleurs de la devanture et du jardin. Julius, le chien au blanc pelage étincelant observait cela de loin avec nonchalance ! Pour l'anecdote, mais tout de même !, votre serviteur lui consacra un article en 2016 dans la belle revue d'art de vivre «  Bourgogne Magazine » qui contribua à lui envoyer une équipe de TF1, excusez du peu !

La façade est lumineuse. La déco intérieure est joliment personnalisée, dans laquelle Joséphine BAKER côtoie MISTINGUETT, en louchant sur une affiche du vignoble bourguignon, entre une botte en céramique turquoise et l'autre en vieux rose. Bienvenue chez Cécile ! Ici, l'on se sent un peu chez elle ! Et comme au « Vaudésir », les tomettes au sol sont top !

Un œil destiné à l'impressionnant panorama. Toute proche, la Côte d'Or. Un peu plus loin, le Morvan et Autun. Un œil, aussi, sur l'ardoise menu du jour (24 euros). En plat, j'opinerai volontiers pour la ballotine de volaille farcie aux langoustines, sauce « homardine ». Sauf qu'en vitrine, il y avait une belle pièce de charolais maturée, grâce au travail de l’éleveur M. GUYARD à Quarré-les-Tombes, qui nous fit franchement de l'œil !

 

 

 

Une viande maturée à la texture intéressante mais au goût particulier…

 


Mais avant, dégustons une entrée chaude et originale : un risotto de céleri (légume délicat, trop souvent réduit à son unique et délicieuse version en rémoulade, une expression culinaire commune aux deux siècles). Franchement, c'est inattendu et fort bon. En outre, quelques délicates pointes d'asperge eurent l'ingénieuse idée de s'immiscer dans cette belle assiette (la vaisselle, c'est aussi son truc à la cheffe Cécile !). Autour de nous, des convives, habitués des lieux, se régalent assurément.

Puis toute simple et poêlée au beurre, « Miss » pièce de bœuf arrive, accompagnée d'épinards du jardin et d'impeccables petites pommes de terre rissolées. Je trouve que le goût atypique de la viande maturée - la mode du moment, ça passera ! - est intéressant, mais particulier. On la déguste avec plaisir mais il n’est pas impossible de songer que l'on s'en lassera peut-être  plus vite que la viande dite « rassis » d'un artisan boucher classique !

 

 

 

 

 

Une chance pour Thizy de posséder cette vitrine gourmande…

 

Quelques lichettes colorées de tomme locale – le plus souvent fabriquée par des fromagers bataves ayant migré dans la Nièvre ! - pour sieur Philippe BULANT (directeur de l'entrepôt « METRO » local et père de cuisinier, son fils gère le restaurant « La Truffolie » à Saint-Alban-d'Ay en Ardèche, du côté d'Annonay) et en dessert, nous est servie une superbe « pavlova » aux fruits rouges, un succulent dessert des plus harmonieux, hum !, avec de délicieuses petites cerises confites !

Julius nous regarde alors  paisiblement. Serait-ce l'heure de sa promenade ? Celle de notre retour, en tous cas ! Bravo à la cheffe Cécile pour ce nouveau chapitre professionnel ! Tandis que 62 % des communes françaises n'ont plus de commerces - c'est triste - la population de Thizy  - mais pas que ! - est bien chanceuse de posséder celui-là !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : l'Américano manquait un brin d'amertume. Plus « Icano ».... qu'Américano ! !

Les + : très bonne cuisine personnelle et bel environnement. Sans oublier beaucoup de gentillesse.

 

 

Contact :

 

Le VAUDESIR Aux Hirondelles

1, rue Pierre Burlot

89240 THIZY

Tel : 03.86.34.14.60.

Ouverture tous les midis (sauf jeudi)

Egalement vendredi et samedi soir.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil