Dur, dur, d’être un bébé ! C’est JORDY qui chantait çà en 1992. Une ritournelle qui aura bercé longtemps les oreilles des auditeurs français avec un thème traité sur le mode humoristique sur les conditions existentielles complexes de nos jeunes pousses en devenir ! Bon, qu’on se le dise, ce ne sera pas l’hymne de ce 6ème Salon du Bébé et de la Petite Enfance 2025 concocté par le KIWANIS Ycaunae de Sens. Peut-être que les nombreux visiteurs auront cet air-là qui leur trottera dans la tête lors de leur venue ce samedi 05 avril, salle René Binet !
SENS : Ici, on accueille les parents, les futurs parents, les oncles, les tantes, les cousins, les cousines, les grands-parents, les aïeuls…Bref, tout ce qui compte dans la composition d’une famille de base, sans oublier les…enfants ! Qu’ils soient petits, voire un peu plus grands, naturellement ! Fort de ces succès observés lors des éditions précédentes, le Salon du Bébé et de la Petite Enfance pose ses valises pour la sixième année dans la salle des fêtes de la sous-préfecture septentrionale de l’Yonne. Un rendez-vous à la fois familial – il ne pouvait en être autrement – mais également convivial.
A la baguette, un club service. L’insigne au revers du chemisier ou de la veste car il est féminin, est celui du KIWANIS. Nom de baptême : YCAUNAE. Sémantique originelle : ICAUNA, déesse de la rivière Yonne, célébrée dans la religion païenne gallo-romaine bien avant le christianisme. Le club service de Sens se nomme donc KIWANIS YCAUNAE SENS. En abrégé : KYS. Rien à voir avec les musiciens du célébrissime groupe de hard-rock (KISS), dont la signification, vous l’aurez compris, est tout autre : le baiser !
De quoi s’instruire et s’éduquer au rôle de parents
Mais, justement des baisers et autres bisous, il y devrait y en avoir à foison avec toute cette progéniture (les bébés et la petite enfance) qui se retrouvent ainsi au centre de cette actualité généreuse, orchestrée par les membres du KYS Sénonais. Bien sûr, les visiteurs y retrouveront tout ce que compte la filière professionnelle intervenant sur ce thème : ceux de l’accouchement (il faut bien commencer par un point de départ) à ceux de la puériculture, de la santé et de l’éducation. Tous seront là pour y prodiguer conseils et préconisations, répondant ainsi à toutes les interrogations des parents ou futurs parents. D’ailleurs, la plupart de ces professionnels interviennent au sein du département Femme Mère Enfant, la nouvelle entité du centre hospitalier local.
En parallèle, les visiteurs pourront assister à des conférences, voire des démonstrations sur des sujets variés tels que les gestes des premiers secours – toujours très utiles, il est vrai -, la nutrition, l’éducation, l’accueil des enfants, la préparation à l’arrivée d’un nourrisson…Des animations orientées vers les adultes.
Du côté des bambins – il y en aura logiquement ! -, l’organisation s’appuie sur ses partenaires pour rendre attractifs les espaces de jeux et autres ateliers créatifs pour les plus petits, notamment. Une plage d’activité est même consacrée aux massages…
L’euro symbolique pour l’entrée mais utile pour l’hôpital de Sens
Unique salon de la région organisé autour de cette thématique pourtant essentielle de la structure familiale, ce rendez-vous qui s’articule en priorité sur des offres de services et de prestations pour les enfants âgés de 0 à 7 ans sera ouvert à partir de 10 heures, samedi, pour mieux s’achever aux alentours de 18 heures. Un droit d’entrée, certes symbolique d’un euro mais ô combien précieux pour le département Femme Mère Enfant de l’hôpital de Sens, sera demandé aux visiteurs, sauf aux enfants. Une façon astucieuse pour les adhérentes du KIWANIS YCAUNAE de réaliser leur action sociale ! Il sera même possible de se sustenter sur place et de réchauffer les biberons des plus affamés !
Thierry BRET
Sans surprise, son communiqué de presse est tombé sur les bureaux des rédactions aux premières heures de la soirée de lundi. Avant un passage télé et un autre sur les ondes de Sud Radio, dès le lendemain. Condamné dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front National à un an d’inéligibilité sans exécution provisoire et à huit mois de prison avec sursis, le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, a décidé de faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris.
SENS: « Notre démocratie est en voie d’effondrement, des millions de Français ont été éliminés politiquement par tous les moyens et même les pires par le système… ». Face à Jean-Jacques BOURDIN, sans langue de bois et animateur vedette de la matinale de Sud-Radio, Julien ODOUL n’a pas assez de mots pour qualifier le coup de tonnerre vécu par la formation mariniste, lundi 31 mars en milieu de journée. « Une journée funeste pour la démocratie » avait ainsi argué quelques heures auparavant sur le plateau de TF1 la présidentiable de 2027.
Et Julien ODOUL de fustiger la décision du tribunal correctionnel de Paris : « Nous sommes victimes d’un acharnement judiciaire et d’un coup d’Etat des juges… ». Puis d’enfoncer le clou quelques instants plus tard : « ce n’est pas à la dictature des juges de décider qui peut se présenter ou pas aux suffrages des Français… ».
Un Julien ODOUL, remonté tel un coucou helvétique, qui a décidé de faire appel de la décision judiciaire et de démontrer ainsi son innocence. Il s’en explique : « La décision du tribunal correctionnel de Paris est une exécution politique. Alors que Marine LE PEN et le Rassemblement National sont innocents des faits reprochés, alors que les juges ont reconnu qu’il n’y avait ni enrichissement personnel ni corruption pour aucun des prévenus, la peine d’inéligibilité avec exécution provisoire qui frappe Marine Le Pen ressemble à un coup d’Etat judiciaire et à une volonté manifeste de l’empêcher de remporter l’élection présidentielle de 2027… ».
Conservation des mandats électifs après appel…
A l’instar de 23 autres personnes issues de sa formation politique, le parlementaire de l’Yonne et président du groupe RN de Bourgogne Franche-Comté a été sanctionné par le tribunal parisien dans l’affaire des présumés « emplois fictifs » des assistants parlementaires européens du Front National. Verdict : une condamnation pour recel de détournement de fonds publics avec à la clé huit mois de prison avec sursis et une peine d’inéligibilité d’un an, sans exécution provisoire.
Dans son communiqué de presse, adressé aux rédactions, Julien ODOUL s’interroge : « Dans quel pays, dans quelle démocratie ferme-t-on une chaîne de télévision ? Dans quel pays, dans quelle démocratie met-on un ancien président de la République en prison avec une peine prononcée supérieure à celles prononcées contre les trafiquants de drogue ? Dans quel pays, dans quelle démocratie, le leader de l’opposition est interdit de se présenter à l’élection présidentielle ? ».
Ayant décidé d’interjeter appel, le député de l’Yonne précise que « cette condamnation est nettement inférieure aux réquisitions du parquet et ne revêt donc aucun caractère définitif. Elle est totalement remise en cause du fait de l’appel... ».
Conséquence : l’élu icaunais conserve sa présomption d’innocence et poursuit ses mandats de député de l’Yonne et de conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté qui lui ont été confiés par ses électeurs.
Thierry BRET
Une première. Toute en symbole. L’assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne a pu se dérouler confortablement dans le nouvel antre, flambant neuf, de la vénérable institution consulaire départementale. A savoir le concept « OCTOPUS », nouveau bâtiment à la belle architecture sis au beau milieu de la pépinière d’entreprises auxerroise. Un bâtiment devant être inauguré dans les semaines à venir et que les membres du Conseil d’administration de la chambre icaunaise ont pu apprécier à sa juste valeur…tout comme le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, invité à la séance de travail…
AUXERRE : C’est chouette, le nouvel édifice à l’estampille de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ! L’une de ses salles a accueilli il y a quelques jours la première assemblée générale de l’institution consulaire, en présence du préfet de l’Yonne Pascal JAN – le représentant de l’Etat est toujours fidèle au poste en terre icaunaise, cela fera bientôt trois ans le mois prochain qu’il a pris ses fonctions dans la cité de Paul BERT -, qui a dû apprécier la qualité des lieux, propices aux retrouvailles institutionnelles et professionnelles.
Même si quelques-uns des élus de la CCI 89 arrivèrent avec un léger retard – sans doute en éprouvant quelques difficultés à trouver une place sur le parking situé à l’extérieur de la pépinière d’entreprises un peu trop exigu en pareille circonstance -, Thierry CADEVILLE devait se satisfaire d’une telle assistance puisque agrémentée des présences de Xavier DUALE, le directeur départemental de la Banque de France ou de Yves HUTIN, directeur pour l’Yonne de France Travail.
Nous reviendrons dans un autre article sur la prestation du préfet de l’Yonne qui réalisa une longue intervention de près de trente minutes qui ne berça pas véritablement l’auditoire dans un optimisme béat.
Ses propos que nous expliquerons en détails se concentrèrent sur trois thématiques majeures mais ô combien en phase directe avec l’actualité : les risques de cyber-attaques venant grever la bonne fonctionnalité des entreprises (et des collectivités) de toute taille et de toute obédience sectorielle avec en corollaire l’ingérence russe qui se fait sentir à tous les étages de la fusée (rien à voir avec les Spoutniks !), la santé mentale, grande cause annuelle pour l’Etat français tant pour les salariés que pour les employeurs – c’est peut-être aussi une résultante des malveillances numériques citées précédemment – et surtout le désir de réarmement de la France et le rôle du milieu entrepreneurial qui pourrait être fort utile à la « Grande Muette » dans ses besoins et ressources à venir pour travailler à la défense européenne, à défaut hexagonale.
La morosité économique dans l’Yonne n’est pas encore dans le rouge, mais…
Dans le prime instant avant ces précisions intéressantes mais un tantinet anxiogènes, Thierry CADEVILLE, lui, se cantonna tout d’abord à présenter la structuration de ce nouveau bâtiment (« OCTOPUS » = la pieuvre), fonctionnel depuis le mois de janvier. Une visite étant même organisée à l’issue de cette assemblée, sans doute agrémentée de l’accompagnement explicatif du directeur des lieux, Jérôme MAYEL et de Tessa CHARVET, responsable du Secrétariat des Affaires générales de la maison.
D’ailleurs, il livra un premier scoop lors de ses propos liminaires le président : la date de l’inauguration officielle du site, le 14 mai. Un évènement qui sera vécu comme un grand raout avec tout ce qui compte en personnalités diverses et variées de la sphère économique, institutionnelle et politique du département, mais aussi de la Région Bourgogne Franche-Comté. Il est à noter la venue à cette occasion du président de CCI France Alain DI CRESCENZO.
Puis revenant à son préambule introductif, le président de la CCI Yonne évoqua le contexte économique du moment. « Pour tous les acteurs de l’économie, et je cite la Banque de France, France Travail, les Conseils des Prud’hommes, les Tribunaux de Commerce, certains syndicats professionnels, les dirigeants d’entreprises du domaine de l’emballage, de l’intérim et du transport, le moins que l’on puisse à leur écoute, c’est que le mot « sérénité » a disparu de leur vocabulaire. Un ressenti que l’on n’aurait pas connu il y a encore six mois… ».
Alors, les témoins d’alerte de la morosité économique virent-ils au rouge en cette fin de premier trimestre 2025 ? Pas encore ! Pour l’heure, la couleur choisie par Thierry CADEVILLE se limite à l’orange.
« Les déclarations préalables à l’embauche se situent à moins 4 % sur douze mois ainsi que le marché de l’intérim. Voire dans certains secteurs, les baisses se constatent à deux chiffres en négatif… ».
Trop d’épargne en France et pas assez de consommation…
Sous l’écoute attentive du patron de France Travail, Yves HUTIN, Thierry CADEVILLE parla ensuite de la progression inquiétante du chômage observée chez les jeunes gens de moins de 25 ans (+ 27 %). A l’autre bout de l’échelle, chez les demandeurs d’emploi âgés de plus de cinquante ans – les fameux seniors qui ne trouvent pas grâce aux yeux des employeurs en France ! -, les pertes d’emploi atteignent des chiffres record (+ 4,5 %), avec un demandeur d’emploi sur trois !
« Je ne comprends pas cela, souligne Thierry CADEVILLE, il n’existe pas d’aide pour les entreprises en France qui embaucheraient des demandeurs d’emploi âgés de plus de cinquante ans. Je reste persuadé que les seniors représentent un marché potentiel d’embauches pour l’économie nationale… ».
Sur le registre des difficultés de paiement, et s’appuyant sur des données fournies par la Banque de France, rien ne semble aller pour le mieux, non plus.
« Je l’ai entendu à maintes reprises, constate avec amertume Thierry CADEVILLE, on rallonge les délais et une augmentation des défaillances des PME se fait, notamment dans le secteur du bâtiment… ».
L’orateur ne pouvait occulter de ses propos lucides la hausse inexorable de l’épargne des Français. Elle ne cesse d’augmenter alors que les crises successives se confirment.
« Dans les faits, les Français épargnent plus qu’ils ne consomment, du fait des incertitudes du moment et de la crainte de l’avenir… ».
Enfin, une lueur d’espoir avec les bons résultats de la CCI 89 !
Reprenant des éléments fournis par la CPME et le MEDEF, le président CADEVILLE fit une analyse succincte des secteurs du transport et de l’automobile, avec une activité faible ou stable sur le premier trimestre, et surtout un attentisme sur les investissements et les embauches. Et encore, Thierry CADEVILLE n’avait pas pris en considération dans son intervention la hausse prohibitive des droits de douane américains sur le volet de l’automobile (+ 25 %) qui risque de flanquer par terre tout le secteur mécanique dans la vielle Europe et en Asie.
Quant à la commande publique, elle patine allègrement sur les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Les tribunaux de commerce, eux, confirment les hausses des procédures collectives dans le bâtiment et des injonctions de paiement.
Une introduction des plus pessimistes de la part du président de la chambre. Nonobstant, il apporta une note un peu plus joyeuse quelques instants plus tard en félicitant les personnels de la CCI de l’Yonne. Selon une quinzaine de critères, l’établissement est en tête en Bourgogne Franche-Comté de tous les bonus de performance analysés.
Des nouvelles positives qui se complétèrent avec celles données en provenance d’AuxR Lab et AuxR Factory qui poursuivent leur développement avec une trentaine de résidents sur les deux structures et une soixantaine d’évènements organisées en 2024.
Quant aux clubs « Business Auxerre » et « Business Sens », ils rassemblent désormais une centaine de membres à eux deux. Pilotée par Sandra VERBRUGGEN, le club des « Entreprises qui s’engagent » soutenu par la préfecture reçoit avec régularité plus de quatre-vingts membres. Les soirées de l’orientation auront permis tant à Auxerre qu’à Sens d’accueillir près de mille visiteurs. Trois cents entreprises ont également été sensibilisées au développement durable, générant des aides importantes grâce à l’accompagnement de la CCI. Au niveau des programmes internationaux, 118 entreprises de l’Yonne ont été soutenues par la chambre consulaire départementale lors de leurs déplacements à Séoul, Tokyo ou Helsinki.
Bref, des informations qui donnèrent un bref instant du baume au cœur aux élus consulaires, juste avant les propos du préfet de l’Yonne ne viennent remettre l’auditoire sous une chape de plomb.
Thierry BRET
Bordé par un imposant massif forestier, le petit village de Passy (entre Sens et Villeneuve-sur-Yonne) est connu pour sa magnifique fête de la pomme en automne. Une chouette journée dans la vie de cette paisible commune de 350 habitants. Adossé à sa mairie, se tient le bar-restaurant « La Codalie ». Créé au début du siècle par Agnès et Pascal. C'était un endroit joyeux et musical. Pascal en digne disciple de Bacchus y sélectionnant des nectars surprenants tandis qu'Agnès y préparait sa partition prochaine. L'on s'y régalait notamment d'œufs mayo, de noix de joue de porc aux oignons caramélisés accompagnées d'un gratin de coquillettes pour terminer par une moelleuse crème au caramel. Puis vint le temps de « Chez Joëlle ». Puis, plus rien, ou presque...
PASSY : C'était comme un légitime sentiment de gâchis, que l'on pouvait ressentir, en passant devant cette belle petite enseigne aux rideaux défraichis. Mais, le mois dernier, après plus de trois ans de fermeture, l'endroit a repris vie en la personne de William MICHEL, que l'on connut antan en digne chevalier de la cuisine médiévale ! En cette frisquette mi-mars, ce fut un plaisir d'en retrouver le chemin, en y admirant les impeccables tomettes, toutes à leur aise d'y retrouver du passage, mais aussi de s'attarder à ce joli comptoir en bois....comme il n'y a pas si longtemps finalement.
Rien n’a changé ou presque !
Ce sont les débuts et la maison reprend ses marques peu à peu, menée par un cuisinier aux idées précises (la galette y est déclinée gastronomiquement le samedi soir) et à l'indéniable savoir-faire charcutier. Cet adepte de la cuisine-maison, connu jadis lors d'une émission radio à la défunte France Bleu Auxerre, apprécie le village autant que l'accueil qui lui fut prodigué.
Les menus y sont proposés à 12 euros avec moules-frites copieusement servies ou à 18 euros. Va pour ce dernier !
En entrée, il y est proposé un os à moelle, toast d'ail confit et salade variée. L'assiette a une belle allure. Le patron l'évoque avec force conviction gourmande ! C'est bon, même si l'os eut mérité un rien de cuisson en sus, comme pour mieux gratiner mais aussi une pincée de fleur de sel. Mention spéciale pour l'agréable vin d'Epineuil du réputé vigneron Dominique GRUHIER. Autour des convives heureux de s'attabler de nouveau ici, rien n'a changé ou presque, puisque le passage vers l'ancienne épicerie est devenue une scène, en perspective des concerts à venir.
Des profiteroles dont on ne se lasse pas !
Le plat est une copieuse cassolette de fruits de mer. Il est agrémenté d'originales bananes plantain. Une bonne idée que pareil accompagnement : c'est drôle mais en y plantant la fourchette, on semble retrouver la texture de la quenelle, chère à nos amis lyonnais.
Mention spéciale pour les profiteroles (vieux dessert mentionné dans le dictionnaire « Estienne » au XVIème siècle) : la pâte à choux y est aérienne. Le coulis chocolaté est aussi puissant que goûteux, et je dirai que la chantilly d'accompagnement est faite maison. Bravo, car cela devient rare. C'est si bon, que la glace à l'intérieur semble n'y faire que de la figuration.
Un joli dessert pour ponctuer ce bon déjeuner : bravo au chef William et longue vie nouvelle à « La Codalie » que l'on retrouve avec grand plaisir !
En savoir plus
Les - : un très léger bémol sur un service pouvant sembler un brin longuet, notamment pour les convives à la pause courte…
Les + : l'aimable accueil téléphonique, l'âme et l'esprit de ce bel endroit.
Contact :
La Codalie
05, Grande rue
89510 PASSY
Tel : 03.58.15.68.88.
Ouverture tous les jours sauf lundi
Menu à partir de 12 euros.
Stationnement aisé
Gauthier PAJONA
Simple, efficace, fonctionnel. La feuille de route du délégué départemental du parti d’Edouard PHILIPPE dans l’Yonne est on ne peut plus claire. Devant une trentaine de militants et de sympathisants, l’élu de l’Yonne – il siège au conseil départemental en qualité de vice-président mais également dans le fauteuil du maire à Saint-Denis-les-Sens – Alexandre BOUCHIER a brossé les orientations du nouveau comité municipal, entériné à Auxerre. Un organe regroupant du centre gauche à la droite qui souhaite peser dans la balance des prochaines échéances électorales…
SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Depuis juillet 2024, l’élu du nord de l’Yonne officie en qualité de délégué départemental à la tête du parti Horizons sur notre territoire. Une formation toute acquise à la cause de son fondateur, le maire du Havre et ancien pensionnaire de Matignon, Edouard PHILIPPE. Un ex-Premier ministre qui entend bien faire promouvoir ses idées le plus largement possible lors de la future campagne des présidentielles en 2027, en héritier légitime ou pas de l’actuel Président de la République.
Face à une assistance plutôt éparse dans la salle – on aura dénombré une petite trentaine de personnes dont l’adjoint en charge de l’Urbanisme et des Travaux Nordine BOUCHROU -, Alexandre BOUCHIER prit la parole après une brève introduction de l’élue auxerroise, Emmanuelle MIREDIN – elle-même conseillère départementale – afin de donner le « la » explicatif de la soirée. En deux mots : la constitution du comité municipal d’Auxerre.
Développer un maximum de comités municipaux dans l’Hexagone
Un lancement de ce groupe politique qui n’est que justice, finalement. Puisque curieusement, il n’existait jusqu’alors que huit comités municipaux à l’estampille « Horizons » dans l’Yonne – ce qui représente environ une centaine d’adhérents défendant les idées d’Edouard PHILIPPE au total – établis dans plusieurs agglomérations de l’Yonne (Avallon, Sens, Saint-Florentin…) mais pas encore dans la capitale du département.
Pourtant, le chef de file de ce mouvement dans la cité de Paul BERT n’est autre que le président-maire de l’Agglomération, Crescent MARAULT.
A quoi servent in fine ces comités municipaux, au nombre de neuf entités désormais, répartis aux quatre coins du territoire ? Réponse de son délégué officiel : ils permettent d’accompagner la structuration d’Horizons dans l’Yonne. En France, plus de 1 300 de ces structures locales sont d’ores et déjà opérationnelles avec l’objectif d’implanter territorialement les idées de l’ancien Premier ministre en vue des présidentielles de 2027.
« Notre mouvement est encore jeune, précise Alexandre BOUCHIER, puisque âgé de trois ans. Il accueille près de 35 000 adhérents au niveau national… ».
Il y a quelques mois encore, Horizons ne disposait que de trois comités municipaux dans l’Yonne. Est-ce à dire que la machine semble s’emballer davantage en l’espace de peu de temps en faveur de la candidature présidentiable du maire du Havre ?
« Edouard PHILIPPE veut développer le maximum de ces comités municipaux à travers la France, ajoute le porte-parole officiel du mouvement dans l’Yonne, nous croyons que les communes possèdent un rôle essentiel dans la remontée des informations politiques auprès des instances nationales… ».
Dynamiser le territoire de l’Yonne en s’appuyant sur les forces vives
A date, le parti soutenant la majorité présidentielle dispose d’une force de frappe de 3 400 élus locaux et d’une cinquantaine de parlementaires. Le poids des municipalités est donc très important pour ce mouvement qui veut accélérer son implantation locale avant les prochaines échéances de 2026. Dans l’Yonne, si Auxerre et Sens représentent déjà des gains électoraux à conserver pour les centristes de droite et de la droite modérée, la conquête d’Avallon aiguise déjà quelques appétits. Quant aux législatives, elles nourrissent elles aussi de sérieuses ambitions…
Puis, Alexandre BOUCHIER insista sur la dangerosité de notre monde actuel. « Il nous faut prospérer et faire grandir notre pays, devait-il affirmer, nous croyons que l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE est la personnalité la plus encline à relever le pays. C’est une véritable alternance que nous proposons face à ceux qui ne cessent de parler de déclin… ».
Et de citer ensuite toutes les croyances qui forgent le dynamisme de ce mouvement : l’esprit d’entreprendre, la responsabilité individuelle, le rôle des élus locaux (« les fantassins de la République qui en font le ciment... »).
Celles et ceux qui désirent sous la bannière d’Horizons s’engager pour dynamiser le territoire de l’Yonne devront trouver les forces vives leur permettant d’accélérer le mouvement, devait conclure l’orateur.
« Le bonheur n’est pas un gros mot mais on doit porter des projets et des valeurs ensemble… ». Le comité municipal auxerrois d’Horizons est donc sur de bons rails !
Thierry BRET