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On se pincerait presque le derme tant l’image qui nous est proposée là, se veut rarissime dans le landerneau de la politique icaunaise. Des élus, certes de droite, mais tous unis et parlant d’une même voix sans l’once d’une attitude politicienne néfaste, au service d’une noble et juste cause. La nécessité de se voir doter un jour (quand ?) d’un nouvel établissement scolaire, un lycée, qui viendrait désengorger les infrastructures de Sens, archi bondées au niveau de ses effectifs et de ses classes. Quand les élus de LR, du RDPI (Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants) ou du RN sont sur la même longueur d’ondes, en somme. Et ce n’est pas une légende de Noël !

 

VILLEBLEVIN: On peut ne pas partager les mêmes idées politiques et finalement se retrouver sur la même ligne de défense (ou d’attaque constructive selon les cas) d’un projet, surtout lorsque ce dernier doit agir dans l’intérêt général des citoyens. A quelques jours de la fête de la Nativité (Noël pour les  incultes !), le miracle a eu lieu ou presque au foyer communal de la localité quasiment la plus septentrionale de notre territoire, située à quelques encablures de la Seine-et-Marne limitrophe. Certes, il ne s’agissait que de représentants politiques estampillés de la droite républicaine et souveraine, mais tout de même, cela n’arrive pas tous les jours dans le sérail icaunais !

Déjà, sur le carton d’invitation médiatique, adressé quelques jours auparavant par le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, on pouvait s’y reprendre à deux fois au niveau de sa lecture pour bien assimiler ce qui allait se tramer dans la bourgade du nord de l’Yonne un peu plus tard.

Non seulement, le nom du parlementaire et porte-voix du Rassemblement national y figurait en pôle-position mais en outre il était assorti des patronymes de Grégory DORTE, le premier vice-président de la majorité départementale (LR/UDI) de l’Yonne, de la conseillère départementale Dominique SINEAU et du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN. Manquait à l’appel, sur le papier, le sénateur de l’Yonne et proche de la gouvernance étatique en sa qualité d’ancien ministre, Jean–Baptiste LEMOYNE, qui se sera greffé entre-temps sur ce rendez-vous qualifié d’historique par le représentant de la formation bleu marine.

 

 

Une réunion non partisane, sans clivage et pas artificielle…

 

Bref, on l’aura compris la future manifestation qui allait se vivre devant une trentaine d’élus et membres des autorités éducatives et administratives autorisées (curieusement, il manquait à l’appel les représentants des lycées JANOT et CURIE de Sens, retenus dans le même laps de temps par une réunion dite extraordinaire !), présentait des arguments nécessitant un long déplacement depuis la capitale de l’Yonne vers VILLEBLEVIN, même passé les horaires respectables pour jeter un journaliste sur la route, soit à 19 heures !

Bon, c’est sûr, pour les puristes de la petite phrase et de l’envoi de banderilles acerbes mais bien contenues, il y aura quelques moments croustillants à se mettre entre les oreilles avec certains protagonistes plutôt amusé par les circonstances, et ce dès le début de la prise de parole explicative !

Péremptoire, Grégory DORTE balancera tout de go dès que le micro lui fut tendu « qu’il n’avait pas voté Marine LE PEN » lors des dernières présidentielles ! Réplique instantané d’un Julien ODOUL, arborant un complet sombre et cravate bleu foncé, « c’est vrai qu’avec Grégory, nous nous sommes souvent frittés par le passé et que nous ne partageons pas les mêmes idées ! ».

Une manière concrète et courtoise de marquer les territoires politiques respectifs de chacun, sous le trait de l’humour, avant de revenir à des choses nettement plus sérieuses. Grégory DORTE et Julien ODOUL étaient à l’origine de cette rencontre, façon pose de jalons initiaux afin de bien cerner la problématique.

L’énoncé du problème revenait au député qui rappela en guise de préambule les choses suivantes : « En mars dernier, nous avons interpellé le gouvernement et la Région Bourgogne Franche-Comté sur la nécessité de construire un nouveau lycée dans le nord de l’Yonne. Afin d’anticiper la croissance démographique de notre territoire et de renforcer son attractivité, de répondre aux enjeux liés à la surpopulation scolaire des lycées de Sens, et de favoriser l’accès à un enseignement de qualité et de proximité, nous avons décidé d’organiser une réunion d’information avec l’ensemble des élus concernés et les autorités éducatives et administratives… ».

 

« Circuler, il n’y a rien à voir ! » : la réponse de la Région…

 

Observant l’absence de débats sur le sujet au sein de l’hémicycle régional qu’il côtoie pourtant très régulièrement, Julien ODOUL reprocha à la Région BFC de ne pas avoir provoqué de discussions à propos de ce projet prometteur et porteur d’avenir pour le nord de l’Yonne.

« Nous sommes tous convaincus de la pertinence de ce dossier, projet à la fois d’éducation et d’attractivité, mais aussi social et qui prépare les années à venir de ce secteur géographique. Depuis trop longtemps, nous sommes les parents pauvres de la Bourgogne Franche-Comté en termes d’investissements et de transports. On semble vivre comme dans un no man’s land ! Est-ce imputable à notre éloignement avec Dijon ? Ou à notre proximité relative avec l’Ile-de-France ? On a un vrai souci sur l’avenir de ce territoire… ».

Comme à son habitude, le numéro cinq du Rassemblement national ne fut pas tendre avec l’exécutif régional à qui il demanda des comptes. « Il n’y a rien de pire que d’étouffer un débat et de museler une discussion… ». Une petite flèche que le parlementaire eut le plaisir de décocher en direction de Marie-Guite DUFAY !

« Comment expliquer que ce soir, opportunément, il y ait une réunion du Conseil d’administration des lycées de Sens en même temps que notre réunion d’information, s’interrogea dubitatif mais un brin ironique Julien ODOUL, je le regrette, naturellement, tout comme je regrette l’absence de la Région et de ses représentants que nous avons sollicités plusieurs fois déjà ! Invités à prendre part à cette rencontre, la réponse a été très claire : « Circuler, il n’y a rien à voir ! ». ».

 

 

Le SRADDET contredit les arguments démographiques de la Région

 

Côté arguments, dont ceux avancés par les acteurs bloquants de ce projet (le ministère de l’Education nationale, le rectorat et la Région BFC) – chacun se renvoyant la balle sans vouloir trop se mouiller selon le député de l’Yonne -, la démographie est en ligne de mire.

Principale théorie dont la Région se fait écho : la perte du nombre des élèves d’ici une décennie dans l’Yonne, selon les courbes statistiques fournies par le rectorat. Des arguties que Julien ODOUL balaie du revers de la main.

« D’autres arguments en contradiction avec ceux annoncés par la Région sont à prendre en compte, souligna l’orateur, ils émanent de la Région elle-même, dans le cadre du SRADDET (Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) avec une perspective d’évolution en 2050 des données démographiques. Que dit le SRADDET ? Il affirme que la Région Bourgogne Franche-Comté vivra une évolution positive de sa population à horizon 2050 de l’ordre de 13 %. Soit dans les faits pour le département de l’Yonne de 60 000 habitants supplémentaires. Des personnes qui s’installeraient en priorité dans le nord du département, du fait de la proximité avec la région francilienne… ».

Une perspective sérieuse qui pourrait être applicable d’ici 25 ans, avec une hausse tangible de la population importante, dont des jeunes gens en âge de fréquenter des établissements scolaires donc des lycées, il va de soi.

Partant de ce postulat, les élus ayant provoqué ce rassemblement informatif ce jeudi invitèrent chacun des acteurs de la scolarité et institutionnels à se poser les bonnes questions pour élargir l’offre pédagogique de ce territoire, en privilégiant les investissements – l’édification d’un nouveau lycée au nord de Sens afin de résoudre en parallèle la problématique des trajets et celle des journées interminables de cours pour certains élèves – mais aussi en réduisant la voilure au niveau de la surcharge des effectifs en classe à Sens. L’une des grosses difficultés à l’heure actuelle dans les deux lycées sénonais, ayant provoqué la grogne et des remous dès la rentrée de septembre chez les syndicats d’enseignants.

Consensuel jusqu’au bout des ongles – ce n’est pas si souvent lorsqu’il expose ses idées ! (« Il se Macronise » plaisantera même Jean-Baptiste LEMOYNE à son endroit !)-, Julien ODOUL rappela en guise de conclusion ce « nécessaire besoin de rallier toutes les parties prenantes au-delà des étiquettes politiques » afin d’offrir une vie scolaire de proximité et de qualité digne, au nord de l’Yonne. Comme un cadeau de Noël, en somme !

 

Thierry BRET

 

 


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Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.

 

VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».

Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.

Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.

« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».

Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.

 

 

« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !

 

Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.

Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.

« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».

Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».

Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).

Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».

 

Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques

 

Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.

« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.

Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.

Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.

« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».

On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !

 

Thierry BRET

 

 


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Le sentiment du devoir accompli. D’avoir réalisé les choses en son âme et conscience, dans l’intérêt et au service de tous. En particulier, cette population éloignée des soins, ces personnes précaires qui ne peuvent même plus se permettre de consulter le moindre généraliste, faute d’argent. Incontournable figure praticienne du CES (le fameux Centre d’Examens de Santé de l’Yonne, structure gérée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie), le docteur Saïd BROUCHE tire sa révérence. Un au-revoir mais pas un adieu à la générosité, l’altruisme, la prévention…et les projets.

 

AUXERRE : Etonnamment, le responsable du Centre d’Examens de Santé de l’Yonne n’a pas revêtu sa fidèle blouse blanche, en ce vendredi matin, premier jour de l’hiver. Pourtant, fidèle au poste, il a bien débuté sa énième journée de travail en recevant dans son grand bureau, une patiente. Perfectionniste et humain jusqu’au bout des ongles, Saïd BROUCHE reste avant toute chose un médecin attentionné. Lui qui jadis a obtenu ses diplômes médicaux dans des disciplines thérapeutiques qui se complètent comme la gériatrie et la pneumologie, il demeure égal à lui-même. Un homme simple, accessible, agréable et rassurant, qui aime être utile à son prochain, respectueux du serment d’Hippocrate qu’il a prêté en 1978 en qualité de jeune médecin. Son credo : mieux vaut prévenir que guérir ! Son leitmotiv : faire le bien autour de lui en accueillant parmi ses services les défavorisés de la vie, les oubliés de l’existence, les paumés du quotidien…Même si l’ensemble de la patientèle compte énormément pour lui.

Calme, posé, détendu, silhouette de gentleman-farmer avec son pull à col roulé sombre, le docteur Saïd BROUCHE irradie la pièce où il m’accueille d’une légèreté intellectuelle très subtile. C’est un rendez-vous express, prit sur le pouce, et qu’il m’accorde malgré la journée symbolique qui se présente à lui ce vendredi 22 décembre : son départ à la retraite. On ose à peine y croire !

 

41 années dans la filière médicale : de l’expérience à revendre !

 

Lui qui incarne de par sa présence, son style de management paternaliste avec ses équipes – près de vingt-cinq personnes essentiellement féminines -, son sens relationnel aiguisé avec la patientèle qui défile par petites grappes dans les locaux avant d’entreprendre le fameux parcours de soins prévu sur une matinée, le Centre d’Examens.

41 années d’exercice dans la filière médicale, ça parle ! Dont une présence connue et reconnue au sein de ce centre d’examens, si particulier, un outil très précieux à l’estampille de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) où tous les assurés sociaux ont droit de visite et de découverte. Responsable de cet endroit, le docteur auxerrois a pu mettre en place bien des aventures structurées et autant de projets judicieux durant toutes ces années. De l’accompagnement de l’informatisation de ce lieu aux différentes conventions paraphées avec une cinquantaine de structures départementales partenaires, rien ne sera laissé au hasard, dans le fruit de cette stratégie.

 

 

L’une de ses plus belles réussites – il le révèle lors de la discussion – l’existence des unités mobiles facilitant la prévention et l’orientation vers les solutions thérapeutiques à distance : Avallon, Sens, Tonnerre, trois villes qui en bénéficient.

L’un de ses gros challenges qu’il aura eu à aborder : l’adaptabilité du CES à assurer la gestion de la crise sanitaire imputable à la COVID et aux différentes vagues successives de la pandémie. Une réactivité qui s’appliquera sur le terrain via les campagnes de vaccination, de dépistage, de traçabilité…

Mais, ayant ce sens de la perfection aigüe, Saïd BROUCHE reconnaît aussi avoir eu à subir des revers durant sa carrière, lui procurant des regrets.

« Nous n’avons jamais pu développer l’unité mobile du CES sur le secteur de la Puisaye-Forterre, concède-t-il, le regard un peu plus sombre. A l’instar de la mise en place d’un centre de vaccination dans la Nièvre… ».

 

 

Un binôme 100 % féminin pour commencer 2024

 

A contrario, le visage de notre interlocuteur s’épanouit à l’évocation des innombrables campagnes de sensibilisation, mises en place par le Centre d’Examens de Santé, en direction des populations désireuses d’en connaître davantage et de se prémunir contre les risques des cancers, en particulier celui du sein et du colon, par le biais des dépistages. Des campagnes qui concernent aussi les maladies cardio-vasculaires et le diabète.

« Je suis fier de tout ce que nous avons entrepris, souligne-t-il avec humilité, et je n’oublie pas d’y associer l’ensemble de l’équipe... ».

Une équipe qui habillée pour certaines personnes avec des parures de Noël accueillait les premiers patients se rendant sur place, vendredi matin.

Membre créateur de l’association TABAGIR aux côtés d’une autre figure de la profession médicale icaunaise (le docteur Serge TCHERAKIAN), Saïd BROUCHE n’a pas encore réfléchi à la suite, souhaitant profiter pleinement de son nouveau statut de retraité, valable au 31 décembre.

Toutefois, le médecin qui veut être utile à la société possède plusieurs pistes de réflexion ; elles sont même multiples d’après lui !

« Toujours est-il, affirme-t-il, je resterai en lien avec des projets autour des personnes âgées et des personnes en précarité… ».

Et si, glissera l’une de ses collaboratrices, prénommée Mélanie, un peu émue par ce départ, le docteur Saïd BROUCHE nous revenait de temps à autre au CES pour y apporter sa bonne humeur ? Une chose s’avère évidente : c’est bel et bien le docteur Estelle HINCELIN qui prendra le gouvernail de ce vaisseau amiral de la CPAM pour naviguer sur les mers de la prévention, du dépistage, de l’orientation et du suivi des soins en 2024. La nouvelle « capitaine » sera soutenue dans cette aventure par la directrice adjointe de la CPAM, Christelle ROUTIER. Un joli binôme, 100 % féminin, pour augurer des belles perspectives 2024…

 

Thierry BRET

 


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Une histoire d’hommes. Voilà ce qu’est l’existence d’une coopérative – comme de toute entreprise qui se respecte - malgré les aléas de la vie économique et sociétale. Des hommes (mais aussi des femmes, il va de soi !) qui sont à la base de tout. Depuis la construction des silos ô combien capitaux dans l’essor d’un groupe aussi important que peut l’être YNOVAE ; mais aussi dans la création de projets, sur lesquels repose une stratégie. A l’aise derrière le pupitre, Laurent PONCET, président de la structure, a rendu ainsi hommage à celles et ceux qui ont fait et qui font cette coopérative, prête à relever les enjeux de demain…

 

SENS : Au bout du compte, 2023 aura-t-elle été une année de grands changements ou de simple transition ? La balance penche volontiers vers le premier item, à l’écoute du discours prononcé par le président de la coopérative agricole, un Laurent PONCET toujours prolixe et à l’aise derrière le micro. Des changements, certes, il y en aura eu ! Surtout sur le registre humain, le nerf de la guerre décisionnelle que doit mener un grand groupe ayant de réelles ambitions sur ces marchés.

Les hommes. Rouage inconditionnel de la réussite d’une politique. D’une stratégie devant mener à plus de résultats, de rentabilité, de succès, aussi. Chez YNOVAE, tout a commencé dans ce jeu de chaise musicale promotionnelle avec l’arrivée de Georges LEMINEUR. Un nouveau directeur commercial, possédant une solide expérience, des qualités de manager et la connaissance suffisante du territoire pour mener à bien les missions régaliennes qui sont les siennes. Aborder, avec les solutions appropriées, l’avenir.

 

Etienne HENRIOT raccroche les gants

 

Même le Conseil d’administration n’échappe pas à ce grand « nettoyage » de printemps, mais qui n’a rien de péjoratif, naturellement. La règle du temps qui passe est ainsi faite : les fonctions demeurent, celles et ceux qui les occupent bougent d’un mandat à l’autre ! Deux des administrateurs en ont pris conscience cette année en quittant d’ici quelques jours leurs fonctions.

Et du haut de sa tribune au décorum YNOVAE, Laurent PONCET de citer les patronymes de ceux qui quittent le navire sans l’abandonner.

« D’une part, il y a Marc GAILLOT, membre du bureau et administrateur depuis 2011 qui n’a malheureusement pas pu être avec nous aujourd’hui, précise l’orateur face au public. D’autre part, le second administrateur a quitté ses fonctions, n’est autre que Etienne HENRIOT – l’ancien président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne - et si on l’avait écouté, il serait parti incognito ! ».

 

Question cruciale avec suspense : qui après Jean-Luc BILLARD ?

 

Mais, le clou du spectacle si l’on pouvait s’exprimer ainsi en considérant ces départs importants arriva ensuite par la bouche du président.

« Beaucoup d’entre nous ont du mal à se faire à cette idée, mais cette assemblée générale est la dernière de notre directeur général Jean-Luc BILLARD… ».

Silence profond parmi l’assistance qui retient son souffle. Légitime, en fait, car un changement majeur dans une coopérative agricole peut susciter  bien des inquiétudes.

On ne présente plus Jean-Luc BILLARD. Le garçon était reconnu pour ses compétences, ses qualités de manager et sa proximité avec ses collaborateurs, les administrateurs et les adhérents. Une question cruciale revenait en boucle dans tous les esprits mais qui pour lui succéder ?

Réponse de Laurent PONCET qui aura ménagé le suspense un court instant : « Avec mes vice-présidents et les membres du bureau nous avons pu nous appuyer sur les conseils et sa méthode de Jean-Luc BILLARD pour définir le profil de son successeur… ».

Ouf ! Nous voilà rassurés ! D’autant que l’ouverture du poste de directeur général d’YNOVAE a généré un très grand nombre de candidatures.

« C’est une grande satisfaction car cela tend à prouver que notre coopérative jouit d’une belle réputation et suscite de l’intérêt, commenta le président PONCET, mais cela nous a surtout permis d’avoir un réel choix parmi de belles compétences… ».

  

Yohann GIROD, promu à la direction générale dès le 08 janvier

  

Le nom du successeur fut communiqué ensuite. Yohann GIROD. Il n’était pas nécessaire de le chercher alentour dans la salle : le futur directeur général arrivera dans l’entreprise à la reprise du 08 janvier en qualité de directeur-adjoint et accèdera au poste de directeur général, à l’issue de la période de tuilage, prévu au départ en retraite de Jean-Luc BILLARD.

On sait faire les choses avec un certain code déontologique, dans une coopérative agricole ! Agé de 46 ans, Yohann GIROD vient de la coopérative VIVESCIA où il a gravi tous les échelons pendant plus de 22 ans jusqu’à occuper plusieurs postes de direction. Fort de son expérience et de ses compétences dans le domaine agricole, il apportera une vision nouvelle à l’entreprise. Sans omettre de s’inscrire dans la continuité de la stratégie déclinée par la coopérative.

Une autre nomination fut également annoncée par un Laurent PONCET volubile. A peine arrivé au sein du groupe, Georges LEMINEUR est déjà propulsé au poste de directeur général adjoint, sa fonction devenant plus transversale et formera un binôme avec le nouveau directeur général Yohann GIROD afin d’assurer et sécuriser le fonctionnement du groupe YNOVAE. Les hommes, clés de la réussite de la coopérative de l’Yonne : indéniablement !

 

Thierry BRET

 

 


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Il n’est pas tendre, avec le ministre de l’Intérieur, le député de la troisième circonscription de l’Yonne. Mais, cela n’est pas une réelle surprise en soi ! Alors que ce lundi permet à la commission mixte paritaire d’étudier le texte de loi sur l’Immigration avec moult scénarii possibles, le numéro cinq du Rassemblement national savoure l’échec de Gérald DARMANIN, synonyme de « bilan catastrophique ». Explications…

 

PARIS : On l’a vu partout ! On l’a entendu, tout autant ! Volubile et pas à court d’arguments lors de ses diverses interventions médiatiques, Julien ODOUL s’est beaucoup exprimé ces jours-ci pour tancer la stratégie du ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, bousculé à propos de son texte de loi sur l’immigration à l’Assemblée nationale la semaine dernière. C’est simple : le député RN qualifie son bilan de catastrophique depuis qu’il s’est installé Place Beauvau.

Le président du groupe Rassemblement national au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté considère que le locataire du ministère de l’Intérieur a affiché lui-même son constat échec : en faisant connaître via des communiqués de presse adaptés à chaque département des exemples concrets d’étrangers délinquants et criminels qui n’ont pu être expulsés. Une sorte de bilan de son activité en quelque sorte ? »

C’est ce qu’affirme le parlementaire de l’Yonne septentrionale ! « Avec ces publications ministérielles, précise Julien ODOUL, Gérald DARMANIN fait deux aveux : le lien entre l’insécurité et l’immigration et sa propre incompétence à pouvoir protéger les Français ! ».

 

Un mauvais projet de loi qui encourage la régularisation des clandestins

 

Dans un récent communiqué de presse, il poursuit : « Gérald DARMANIN ne peut faire oublier son bilan catastrophique en matière de sécurité et d’immigration : une agression gratuite toutes les 44 secondes, 120 attaques au couteau par jour, 316 174 primo-titres de séjour délivrés en 2022, un record, et seulement 7 % des obligations de quitter le territoire français (OQTF) effectivement exécutées… ».

On le sait : Julien ODOUL, sur ce sujet très épineux de l’immigration, ne fait pas dans la demi-mesure ! Il le réaffirme : « j’ai été élu sur un programme de fermeté et de reprise en main de notre politique migratoire… ». Le député de l’Yonne, par ailleurs, s’oppose au projet de loi du gouvernement.

« Ce texte comporte quelques dispositions qui vont dans le bon sens, mais ce n’est pas un bon texte contre l’immigration. Bien au contraire, il est favorable à l’immigration avec la notamment la question de la régularisation de nombreux clandestins… ».

 

 

Une communication parcellaire qui traduit la fébrilité du ministre…

 

Quant au ministre de l’Intérieur, il est dans sa ligne de mire à date !

« La question qui se pose est : que pense vraiment le ministre Gérald DARMANIN ? Le 02 novembre 2022, il déclarait « je ne fais pas de lien entre immigration et délinquance ». Le 21 septembre 2021, au sujet des pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants faisant l’objet d’une OQTF, il affirmait « qu’il n’y a pas de problème. Enfin, s’il considère aujourd’hui qu’il y a urgence à changer la loi pour permettre l’expulsion de 4 000 étrangers criminels chaque année, pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant ? Il est ministre de l’Intérieur depuis trois ans ! ».

Habillé pour les quatre saisons, le ministre de l’Intérieur ? Un peu, mon neveu !

Et Julien ODOUL d’en remettre une couche en plaçant une ultime banderille au ras des filets : « Cet exercice de communication, parcellaire puisqu'il n'évoque que quelques articles du texte, mais inédit, témoigne de la fébrilité actuelle du ministre alors que les débats autour de la loi immigration se poursuivent... ».

Bon, c’est sûr et cela n’est pas une galéjade mais ces deux-là ne partiront pas aux sports d’hiver pendant les futures vacances de Noël !

 

Thierry BRET

 


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