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Le teint légèrement halé, dégustant une part de pâtisserie devant un café encore fumant, il prend le temps de savourer sa victoire. Sous le chaud soleil de ce début d’été qui illumine la place de la République, face à la cathédrale de Sens, le député réélu dès le premier tour, avec 50,44 % des suffrages, ne perd pas une miette de cet instant de joie, vécu aux côtés de son suppléant, Ludovic MASSARD. Sa première conférence de presse depuis sa réélection se déroulera dans un bref instant. Histoire de décrypter la situation à quelques encablures du second tour où il souhaite le carton plein du RN sur le département…

 

SENS : Les moins timides des passants se hasardent à sa table pour y discuter le bout de gras et se faire prendre en photo avec lui. D’autres badauds lui font un signe amical d’un peu plus loin, presque à la dérobée, afin de le saluer avant de se rendre sur le marché. Des gestes qui attestent de la popularité du personnage…

L’atmosphère se veut très détendue et les plaisanteries fusent entre les convives de la formation politique, sous ce soleil radieux, autour des cafés qui fument encore dans les tasses.

Ici et là, sont jetés sur la table quelques exemplaires de « L’Yonne Républicaine ». La gazette narre le succès du candidat du Rassemblement National sur la troisième circonscription. Un étalage d’articles qui met en lumière l’inexorable poussée du parti mariniste sur le territoire de l’Yonne.

A l’instar de ce qui se joue ailleurs, aux quatre coins de l’Hexagone. Seuls les DOM-TOM échappent peut-être encore à l’issue de ce premier tour de scrutin à cette singulière vague aux couleurs violette qui a chamboulé le paysage de la France métropolitaine en l’espace d’une soirée…

 

« Le cadeau que me font les électeurs de l’Yonne… ».

 

Les représentants de la presse prennent place autour de la table ronde en forme de guéridon. Ils sont au nombre de cinq. C’est dire si le député réélu du Sénonais et du Nord de l’Yonne mobilise l’intérêt des rédactions depuis sa victoire éclatante, dimanche soir aux alentours de 21 heures. Le terme de l’acte 1 de ces législatives anticipées qui décidément réserveront bel et bien leur lot de surprises.

« Pour la petite histoire, tout était prêt pour repartir en campagne, confie un Julien ODOUL agréablement surpris de son score, les affiches du second tour étaient même imprimées ! C’est une merveilleuse nouvelle ! C’est un cadeau que me font les électeurs de l’Yonne avec la reconnaissance de leur confiance, du travail effectué sur le terrain et de la proximité au-delà des idées politiques. Il y a un lien et un attachement qui se sont créés avec les électeurs. Je tenais à les remercier… ».

Il est vrai qu’avec ce score définitif de 50,44 %, il n’y a pas eu de match dans cette élection entre le porte-étendard du RN de Bourgogne Franche-Comté et les autres postulants à la députation, incarnés entre autres par le vice-président de la Région et maire de Joigny Nicolas SORET (second avec 25,51 % des voix pour le compte du Nouveau Front Populaire) et Michèle CROUZET, pour la majorité présidentielle qui obtiendra 17,51 % des suffrages.

 

L’élu des motards et des vide-greniers : tout pour la proximité

 

Réinstallé dès le premier tour dans le fauteuil de parlementaire, Julien ODOUL ne manquera pas de fustiger les « tambouilles politiciennes » et les « ralliements totalement improbables » de ses opposants – il citera volontiers le soutien de la sénatrice UDI Dominique VERIEN en faveur de Nicolas SORET-, « des attelages très inquiétants pour tenter d’empêcher les électeurs du nord de l’Yonne d’assumer leurs idées… ». Derrière le sourire du porte-parole du RN, il y a aussi la volonté manifeste de rendre les coups.

Se satisfaisant des cinq points de retard observés à Joigny qui reste toutefois le fief du socialiste Nicolas SORET, et du bon score constaté à Sens, à touche-touche avec ses adversaires, le président du groupe RN à la Région a réaffirmé le poids et son ancrage dans la ruralité. Un mot devenu dans sa bouche plus qu’un credo, un véritable sacerdoce politique…

« Notre parti répond aux attentes de la ruralité, explique le parlementaire, entre deux gorgées de café, on est un bouclier pour défendre la ruralité. La proximité qui est la mienne sur les marchés et les évènements locaux pèse sur les résultats. Je ne suis pas un candidat hors sol comme d’autres ! Je suis un député de terrain, je serai toujours le député des motos et des vide-greniers ! Et je vais continuer à l’être à l’avenir…».

 

Désigner les trois « avocats » de la ruralité

 

Analysant les composantes de son électorat, le lauréat de la troisième circonscription estime que bon nombre d’électeurs des Républicains avaient soutenu sa candidature – « ces électeurs ont bien compris qu’il y avait une menace réelle de l’extrême gauche » - en se mobilisant pour « éviter le pire ». Puis, évoquant l’alliance hexagonale avec Eric CIOTTI, Julien ODOUL s’en satisfait : « cela a pesé dans le vote, c’est indéniable. C’est un tout qui a su convaincre…».

Dès lors, le député de l’Yonne en appelle à la réussite de ses collègues sur les deux autres circonscriptions où les représentants du RN, le député sortant Daniel GRENON dans la première et l’inattendue Sophie-Laurence ROY, dans la seconde, sont en ballotage extrêmement favorable pour supplanter leurs adversaires directs, dès le 07 juillet prochain. Des adversaires qui ont pour patronyme André VILLIERS, député de l’Yonne sous l’étiquette du parti « Horizons » de la majorité présidentielle et l’écologiste, NFP, Florence LOURY.

« Il est nécessaire que nous l’emportions dans ces deux circonscriptions, précisa l’orateur, pour que vivent les dynamiques nationales et locales à condition que notre électorat se remobilise dimanche prochain. C’est faisable et même souhaitable pour que l’Yonne dispose de trois avocats de la ruralité grâce à ces parlementaires du Rassemblement National ».

Placer les bonnes personnes aux postes clés et stratégiques, c’est le changement que désire de tous ses vœux le patron du RN dans l’Yonne. « Je vais les aider durant la semaine à pouvoir engranger le nombre de suffrages nécessaires à ce futur succès… ».

 

 

Premières mesures : la baisse de la TVA et l’abrogation de la hausse du gaz

 

S’intéressant ensuite à la configuration politique de l’Hexagone, Julien ODOUL martela à maintes reprises que le « RN était la seule formation à pouvoir gouverner ce pays en obtenant la majorité absolue au soir du 07 juillet ».

Puis, il poursuivit : « tout autre résultat qu’une victoire du Rassemblement National ouvrirait une période d’incertitude et d’instabilité de notre pays, chose que veut Emmanuel MACRON… ».

Le temps serait-il donc venu d’essayer le parti à la flamme ? « Oui, c’est le principe de la démocratie, répond spontanément Julien ODOUL, nous pouvons éviter le chaos social, économique et sécuritaire en éradiquant sept ans de « macronisme » ! ».

Le RN est donc fin prêt à gouverner, insiste l’élu. Parmi les premiers dossiers qui arriveront dès le 08 juillet sur le bureau du parlementaire icaunais et de ses collègues marinistes au Palais Bourbon figurera le pouvoir d’achat avec la baisse de la TVA, et plus globalement la diminution des taxes.

 « Nous allons faire en sorte que celles et ceux qui se lèvent tôt le matin puissent vivre du fruit de leur travail. Mais, ce sera également abroger l’augmentation du gaz qui a pris aujourd’hui plus de 11 % de hausse. Cela fragilise tout particulièrement les classes moyennes… ».

 

Un Julien ODOUL potentiellement destiné à un maroquin ?

 

Plus localement, la construction du nouveau lycée dans la partie septentrionale de l’Yonne est devenue le cheval de bataille de l’élu depuis quelques mois, tout comme la priorité aux soins et à la santé, dans un territoire qui brille par la désertification médicale dans bon nombre de disciplines (allergologues, dermatologues, rhumatologues, etc.), sans omettre les transports, le retour des services publics, l’éducation, la sécurité…

Le parlementaire ne put s’empêcher de conclure sans évoquer la nécessité de respecter « l’expression démocratique », chère à ses yeux. « Cela signifie que nous sommes un peuple qui vivons, que nous reprenons le contrôle. C’est une chance historique et il ne faut pas la rater… ».

Quant à la question qui brûle toutes les lèvres des journalistes un peu curieux, Julien ODOUL l’éludera d’un revers de la main !

« Serez-vous ministrable si Jordan BARDELLA occupe la fonction de Premier ministre à Matignon ? ».

Réponse de l’intéressé : « Chaque chose en son temps ! Il faut déjà que l’on ait la majorité absolue et ensuite on verra ce qu’il adviendra de la composition du futur gouvernement… ».

Sachant, c’est sûr et c’est lui-même qu’il le dit, que « Jordan BARDELLA possède bel et bien le numéro de portable de l’élu icaunais parmi ses favoris dans son portable ! »…

 

Thierry BRET

 


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Même si tous les panneaux d’affichage ne sont pas encore pourvus de leur document identifiant l’image de leurs candidats, le parti « Reconquête ! » sera bel et bien présent sur les trois circonscriptions de l’Yonne, lors de ce premier tour de scrutin, ce dimanche 30 juin. Un choix stratégique que le délégué départemental de l’Yonne, Jean-Christophe LETIERCE, avait validé le 17 juin dernier avec la publication d’un communiqué de presse…

 

AUXERRE : « La France et l’Yonne ont besoin des vérités que porte « Reconquête ! ». Le message ne fait l’once d’aucune ambiguïté. Le parti souverainiste, un peu déboussolé après le départ de Marion MARECHAL et de quelques-uns de ses leaders nationaux après les européennes, sera bien dans la course des législatives, sur les trois circonscriptions de l’Yonne. Ainsi en a décidé la fédération départementale et son responsable, Jean-Christophe LETIERCE.

Le chef d’entreprise et conseiller municipal de Charny-Orée-de-Puisaye est lui-même candidat sur la première circonscription.

Infirmière en psychiatrie, c’est Sylvie DEMUSSY qui portera le flambeau de la formation créée par Eric ZEMMOUR, sur la seconde circonscription tandis qu’Annick VILBOIS – elle est cheffe d’entreprise dans le civil – défendra les couleurs de « Reconquête ! » dans la zone la plus septentrionale du département, la troisième circonscription.

Au total, ce sont 330 prétendants à l’hémicycle du Palais Bourbon qui s’élanceront dans les starting-blocks en ce prochain jour dominical.

« C’est avec le sens du devoir que nous nous lançons dans cette bataille cruciale pour la survie de notre pays, précise Jean-Christophe LETIERCE, nos candidats sont plus motivés que jamais au regard de l’espoir que suscite cette dissolution… ».

Avec ces candidatures, le parti du polémiste Eric ZEMMOUR fait le choix de continuer d’imposer ses idées dans le débat public. Des idées qui ne sont pas forcément portées par d’autres, en vérité…

 

Thierry BRET

 


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Son credo tient en trois points. Liberté, dignité, autorité. La base élémentaire d’un programme qu’il veut solide pour faire face aux incertitudes et à l’inconnu. Surtout depuis que les « caprices du Président de la République au soir du 09 juin ont précipité l’Hexagone au bord du précipice ». Le terme de sa campagne – il se présente sous le vocable généraliste de la « droite » sur la troisième circonscription de l’Yonne – s’effectuera par un ultime tour de piste, ce soir, à l’hôtel de ville de Joigny. Ultime tour de piste ? Pas si sûr, s’il arrive à convaincre et à se hisser en invité surprise pour la seconde passe d’armes…

 

JOIGNY : 19 heures, ce vendredi. Dernière réunion publique avant le jour J pour le candidat Grégoire WEIGEL, la quarantaine alerte et dynamique, qui se présente dans la troisième circonscription de l’Yonne, avec le fol espoir de créer la surprise et de se qualifier pour le second tour de ces élections législatives si inattendues. L’étiquette choisie par le postulant est on ne peut plus simple à la compréhension : la droite. Toutes les droites ? Que nenni !

La droite républicaine, modérée, mais sans affichage politique trop marquée. On le sait très bien, par les temps qui courent, c’est plutôt un argument rédhibitoire pour certains électeurs, allergiques aux partis politiques !

Professionnel du barreau – tant à Sens que dans la capitale -, celui qui veut porter le flambeau au nord de l’Yonne contre le péril incarné par le Rassemblement National souhaite devenir un parlementaire responsable, aux convictions claires et assumées, refusant la provocation des extrêmes et la « paresse du en même temps ». Une bonne raison, en somme, pour solliciter les suffrages des électeurs de l’Yonne septentrionale !

Il s’en explique : « aussitôt la dissolution prononcée, les soi-disant adversaires d’hier qui juraient pendant la campagne des européennes qu’ils sortiraient de la NUPES et de son agrégat contre nature l’ont réanimé et promettent désormais de faire encore pire… ».  

Bing, l’union de la gauche en prend un bon coup sur la tête ! Mais, ce n’est pas mieux de l’autre côté du spectre politique. « Ils disent, essayez-nous ! C’est leur unique programme ! ».

 

Le rejet de la confrontation systématique LFI/RN…

 

La confrontation RN/LFI l’indispose. Un choix beaucoup trop restrictif aux yeux de ce candidat qui jadis fut d’abord salarié, puis agent public avant d’embrasser la carrière d’avocat. Ce père de quatre enfants, engagé dans la vie associative et locale, a donc choisi de se lancer dans la bataille de ces élections législatives, composant avec Louis-Marie AUBE – ce dernier est directeur financier – un binôme qui entend faire jouer de ses atouts pour convaincre les électeurs du cru.

« Nous refusons la compromission avec le Rassemblement National et l’irresponsabilité de la gauche, écrit-il dans l’un de ses communiqués de presse.

Peu connu dans le sérail politique icaunais, Grégoire WEIGEL n’en a pas pour autant les faveurs de plusieurs maires des communes de la circonscription ainsi que des élus Les Républicains. « Ils s’engagent à mes côtés… ».

Et si Grégoire WEIGEL réussissait la surprise du chef au soir du 30 juin en obtenant les suffrages qualificatifs pour l’explication finale ? Impossible n’est pas français, dit-on ! Réponse, dimanche, aux alentours de 20 heures !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Plus que quelques jours à patienter avant le premier tour de ces législatives anticipées. Le député sortant et candidat pour la troisième circonscription Julien ODOUL tenait un point presse il y a peu à Sens. Il semble plutôt serein face au Nouveau Front Populaire et à la majorité présidentielle…

 

SENS: Toujours en tête des sondages à quatre jours du premier tour des élections, le Rassemblement National et leurs alliés du LR continuent de mobiliser leurs troupes autour de leurs deux thèmes de prédilection : le pouvoir d’achat et l’immigration.

Candidat dans la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL a déclaré que « ces idées de bon sens peuvent arriver au pouvoir s’il y a une mobilisation populaire démocratique dans les urnes ».

Le RN veut en finir avec un système obsolète, basé sur « des bidouillages » depuis quarante ans et proposer des mesures nouvelles déjà appliquées dans d’autres pays européens comme en Espagne. « On libère, on allège, on dynamise » ajoute le candidat.

Même s’il ne souhaite pas vraiment spéculer sur les résultats des élections ni se projeter dans une « politique fiction », Julien ODOUL croit en la possibilité d’une majorité absolue pour le RN et préconise un « raz-de-marée patriote » au second tour.

Mais le candidat envisage toujours cette fonction au-delà de ces enjeux nationaux avec la volonté de répondre aux problématiques locales et une proximité avec la population.

« Je serai toujours le député des lotos et des vide-greniers » affirme le président du groupe RN à la Région, qui se montre plutôt confiant pour la circonscription où il avait été élu avec 55,84 % en 2022.

Pour lui, pouvoir continuer ce qu’il a commencé il y a deux ans est primordial. C’est « construire un travail parlementaire qui soit au plus près des réalités et en même temps de pouvoir échanger, avoir les critiques… ».

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Il y a eu, dans le même après-midi, Villeneuve l’Archevêque. Puis, ce fut Egriselles-le-Bocage. Enfin, ultime localité à être visitée durant ce petit périple dans l’Yonne septentrionale, la commune de Sergines. Là, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY et son vice-président en charge des Finances, du Développement économique et de l’Emploi, Nicolas SORET, devaient être accueillis par l’édile local, André PITOU, dans cet étrange salon d’honneur, évoquant davantage un prétoire qu’une mairie ! Mais, il n’était nullement question de « gros sous » mais bel et bien de campagne électorale pour le candidat socialiste, étiqueté « NPF », sur la troisième circonscription !

 

SERGINES : Elle n’a pas hésité à avaler les kilomètres, depuis Dijon traversant la Bourgogne du sud au nord, ou presque, pour venir encourager l’un de ses fidèles représentants, au sein du Conseil régional. Trois ans déjà que le binôme qui fait face aux représentants de la presse, lors de cette conférence du même nom, œuvre ensemble à la destinée de la Bourgogne Franche-Comté.

« C’est un honneur et un vrai moment de bonheur pour moi que Marie-Guite DUFAY soit à mes côtés pour constater tout le travail qui a été entrepris dans cette partie septentrionale de notre territoire, lâche en substance un Nicolas SORET, à la verve facile.

Détendu et serein, le garçon plaisante avec son voisin de droite, le maire de Sergines André PITOU – on l’a connu jadis en responsabilité au sein de La Prévention Routière -, un élu ravi de l’aubaine de recevoir les journalistes dans sa localité. Et dans cette salle municipale, on ne peut plus bizarre sur le plan architectural où l’on s’attendrait presque à entendre la cour délibérer à l’issue d’un procès aux assises !

De délibérations, il n’y en eu point lors de cet exercice oratoire qui permit à l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes du Jovinien, d’expliciter les motivations de sa candidature, sous le sceau du Nouveau Front Populaire (NPF) dans cette troisième circonscription aux aspérités redoutables à bien des égards.

Il en faudrait bien davantage au militant du Parti Socialiste pour être découragé ! Ce n’est pas le style de la maison ! Un candidat sans langue de bois, donc, qui affirmera d’entrée de jeu son attachement viscéral à ce territoire et à la ruralité.

 

Tourner définitivement la page de l’ère MACRON…

 

Déjà en 2012, lors d’une précédente campagne pour tenter d’accéder au statut de parlementaire au Palais Bourbon – Nicolas SORET échoua face à la regrettée Marie-Louise FORT arborant alors les couleurs de l’UMP -, le porte-voix du socialisme avait choisi une localité rurale pour se positionner officiellement dans cette course aux suffrages populaires.

On le sent bien dans ses propos : douze ans après, rien n’a changé en Nicolas SORET, fidèle d’entre les fidèles, à sa terre de l’Yonne et à ses racines.

Devant la gravité de la situation – « c’est un moment historique » -, Nicolas SORET a ressenti depuis plusieurs mois la volonté du terrain d’en finir de manière abrupte avec l’ère MACRON et de tourner la page.

« Le modèle du débauchage tant à gauche qu’à droite est arrivé à son terme : il est à bout de souffle, souligne-t-il sous l’écoute très attentive de Marie-Guite DUFAY, les gens sont favorables à l’alternance qui est le principe même de la démocratie… ».

 

 

Oui, pour l’alternance, mais avec qui ?

« D’un côté, il y a un parti qui propose un programme nationaliste qui ne permettra pas aux personnes de vivre plus dignement ou mieux, soit un programme de gauche que j’incarne avec le Nouveau Front Populaire qui favorisera dans les quinze premiers jours une véritable rupture sociale afin de vivre mieux avec la hausse du SMIC, l’abolition des décrets sur la loi retraite et l’assurance chômage… ».

 

« On prétend que j’organise le chaos parce que je suis d’extrême gauche ! »…

 

Nicolas SORET marque une pause dans ses explicatifs. Avant de reprendre sur le volet de l’ancrage territorial dont il est le défenseur.

« Moi, j’ose affirmer que cette circonscription, je l’a connais bien ! Plusieurs mandats locaux l’attestent et j’ai exercé dans tous les niveaux, gagnant la confiance des habitants, du monde économique et des élus… ».

Alors, Nicolas SORET sera-t-il l’homme du consensus auprès de toutes les instances représentatives de ce territoire pour faire progresser ses idées ?

« Oui, évidemment, rétorque-t-il, je serai celui-là ! Tout comme, je reste socialiste et je n’ai pas céder aux sirènes de la Macronie ni à d’autres. Si demain, je suis élu à la députation, je siègerai parmi le groupe socialiste à l’Assemblée nationale. En étant engagé dans un accord programmatique favorable aux mesures du Nouveau Front Populaire, n’en déplaise à Julien ODOUL (RN) qui parle de moi sur une vidéo récente en me qualifiant de « candidat de la gauche et de l’extrême gauche qui veut désarmer les forces de l’ordre, interdire les médias et organiser le chaos dans nos rues », je me demande s’il parle vraiment de moi. Où s’il fait allusion aux autres candidats de Lutte Ouvrière ou du NPA qui se présentent également sur la circonscription ! ». Bing, la petite flèche cinglante est décochée !

Evoquant la sécurité, précisément, le maire de Joigny rappelle son attachement à celle-ci, garante de nos libertés.

« Chacun sait aussi mon attachement au pluralisme de la presse, ajoute-t-il un brin ironique à l’endroit de son adversaire, enfin je ne pense pas avoir organisé un jour le chaos dans cette contrée ! Je ne correspond pas à l’image que l’on veut prêter de moi ».

 

 

Un candidat à qui l’on peut accorder sa confiance…

 

Quant à la présidente de la Région, elle se remémorera les premiers contacts avec le candidat socialiste. « Nicolas n’est pas un homme de communication mais de conviction et de passion pour défendre les dossiers sur le territoire. Nous avons eu par le passé des débats affirmés où l’on s’est opposé et cette opposition a nourri mon affection pour Nicolas SORET. Je savais que je tenais-là un vice-président pour mon second mandat d’élue régionale. C’est ainsi qu’a commencé notre compagnonnage. Je suis très fière de le voir partir dans cette campagne mais s’il y a quelqu’un qui peut rassurer et à qui on peut accorder sa confiance, c’est bien Nicolas SORET ! Un homme qui a des convictions chevillées au corps et qui ne change pas… ».

Analysant le poids du RN dans cette campagne, Marie-Guite DUFAY estime que c’est l’abandon du gouvernement, notamment sur les questions rurales, qui a accentué le trait avec cette dernière poussée bleu marine observée aux européennes.

« Il n’y a pas le rural qui est loin de l’urbain à la Région, nous les traitons à égalité, insista-t-elle, ce n’est pas une question de financement car nous accompagnons les projets, petits et grands, dans les communes. Grâce à la solidarité territoriale… ».

Des valeurs qui sont chères au tandem du Parti socialiste. Un Nicolas SORET qui a donc osé franchir ce pas sous l’insistance d’une présidente régionale qui n’a pourtant pas intérêt à le voir partir sous d’autres cieux.

Oui mais, « c’est un jeune homme qui peut affronter l’enjeu »…Et celui-ci est de taille, pour faire rempart à la déferlante bleu marine…

 

Thierry BRET

 

 

 


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