Ils se sont bien prêtés au jeu. Par petits groupes – des cellules de quatre à cinq élèves plutôt attentifs, celles et ceux des classes de seconde, première et terminale de l’option STMG accueillies au lycée JANOT de Sens -, les jeunes gens sont devenus le temps d’une matinée des apprentis « entrepreneurs ». L’occasion leur en a été donnée par l’Education nationale, en partenariat avec l’Ordre des Experts Comptables et la Compagnie des Commissaires aux Comptes de la région…
SENS : Ce n’est pas dans la peau de John MALKOVITCH (titre du fameux opus cinématographique éponyme à succès) auquel les lycéens des classes option management et gestion du complexe scolaire JANOT/CURIE ont dû se référer pour aborder ce neuvième « Business Challenge », concocté par l’académie de Dijon. Mais, bel et bien dans la posture de chefs d’entreprise, travaillant de manière collégiale – façon directoire – pour s’immerger dans le milieu des affaires, des investissements et de la rentabilité promis à tout entrepreneur digne de ce nom !
A l’initiative de l’Education nationale, soutenue par l’Ordre régional des Experts Comptables de Bourgogne Franche-Comté et la Compagnie des Commissaires aux comptes de la même contrée, cette édition a pu se dérouler lors de sa première phase de jeu dans le plus important complexe scolaire implanté dans l’Yonne. A l’instar d’autres établissements répartis dans les huit départements de la région. Au total, plus de 1 650 élèves étaient préalablement inscrits pour prendre part à ces joutes, opposant ces équipes de lycéens entre elle afin de devenir la meilleure des entreprises en version virtuelle.
Découvrir toutes les ficelles pour devenir entrepreneur…
Rappelons les objectifs de ce jeu à pure vocation pédagogique : ils nous sont rappelés par la responsable du pôle communication de la Chambre professionnelle des experts comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne, Sophie PANIER.
« Ce challenge prend appui sur un jeu d’entreprise qui permet de découvrir et d’utiliser concrètement des savoirs liés à l’entreprise de façon ludique et interactive. Ce jeu fonctionne avec un logiciel modélisant une situation fictive dans laquelle des entreprises pilotées par des élèves s’affrontent dans un contexte concurrentiel. Chaque entreprise doit réaliser des choix managériaux les plus judicieux pour conduire son entreprise vers le succès concurrentiel et le succès de rentabilité… ».
Ambre COSSUTTA, du cabinet ETC Sens, intervenait lors de ce challenge pour aider les jeunes gens à gérer leur entreprise virtuelle tout en leur donnant des informations utiles sur l’ordre des experts comptables.
Entre théorie et pratique, les lycéens obtinrent ces renseignements sur la gestion, sur les masses salariales, les notions de chiffre d’affaires ainsi que la concurrence. Une mise en pratique presque réaliste de la vie entrepreneuriale. Beaucoup de questions furent posées pour mettre en place les bonnes stratégies dans la cohérence en matière de profitabilité.
Les lauréats de cette phase qualificative départementale auront l’opportunité de passer un cap supérieur en affrontant d’ici peu les meilleures équipes régionales lors d’un nouveau round sans doute très créatif et stimulant !
Ce que devait confirmer Cécile NOIROT, professeur d’économie et de gestion au lycée JANOT qui avait engagé une classe de première à ce challenge spécifique.
Dix-sept équipes étaient engagées sur la ligne de départ de cette étape icaunaise, sorte de grande étude de cas au service de l’entreprise. Pouvant susciter, peut-être des vocations…
Thierry BRET
C’est presque de la science-fiction. Celle qui nous immerge vraiment au cœur du XXIème siècle ! Oui, mais sous le prisme de l’univers industriel et de ses applicatifs qui utilisent à bon escient la technologie de haute facture dans le cadre de ses programmes. Patron de la société NEED ROBOTICS, l’excellent Ned CEKIC – un précurseur à la tête bien remplie dans le domaine de la robotique industrielle ancré sur le territoire de l’Yonne – a eu la géniale idée d’accueillir il y a peu le « FANUC CRX Tour ». Une découverte exceptionnelle des opportunités offertes par les robots collaboratifs !
SENS : Ils se définissent par leurs concepteurs comme une clé de compétitivité hors norme, les robots collaboratifs. En pleine croissance en termes de potentialités, leur développement suscite désormais moult intérêts du côté des industriels qui n’hésitent plus à succomber aux charmes de ces « sirènes » des temps modernes afin d’en équiper leurs unités de production ! Productivité, sécurité et fiabilité garanties !
Plusieurs chefs d’entreprise de l’Yonne, mais aussi des départements limitrophes, ont eu l’heureuse surprise d’en découvrir le moindre détail fonctionnel lors de la réception du « FANUC CRX Tour » dans l’ex-capitale des Sénons.
Une sorte de vitrine démonstrative bien ficelée par les créateurs de ces inventives machines, accueillie chez l’un des brillants entrepreneurs de sa génération dans le landerneau icaunais, Ned CEKIC.
Un as des as en la matière, passionné de cobotique, de robots industriels, qui a porté sur les fonts baptismaux de la création en janvier 2020, la structure professionnelle au patronyme totalement décalé dans notre
département rural : « NEED ROBOTICS » !
Des usages multiples dans les entreprises en toute sécurité…
Lors de cette journée résolument technique, réservée tout de même à un public averti (!), les experts de FANUC et de NEED ROBOTICS ont pu tout à loisir partager leurs expériences et disserter en examinant de plus près les appareils technologiques les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour une intégration optimale de cette gamme de nouveautés, sorties sur le marché en 2020.
Introduite pour la première fois en France, lors du Salon des fournisseurs de l’industrie agro-alimentaire de Rennes en 2020, cette nouvelle génération de robots collaboratifs est déjà connue dans le monde entier. Ses premiers prototypes avaient été en effet dévoilés lors du Salon international de la robotique de Tokyo en décembre 2019, avant d’être ensuite dispatchés parmi les différentes filiales européennes du groupe japonais qui en assure la fabrication.
Découvrir quelques spécimens de ces robots au profil étonnant qui se déclinent en diverses variantes offrant des charges utiles différentes à Sens méritait amplement le détour, plongeant ainsi les visiteurs béotiens ou adeptes de leurs usages dans l’univers de l’industrie du futur où l’intelligence artificielle joue donc les premiers rôles !
Précisons que ces robots collaboratifs portent très bien leur nom ! Ils peuvent être employés en toute sécurité par l’humain dans le cadre de tâches multiples, notamment le chargement et déchargement de machines, le secteur de l’emballage, la palettisation, le ponçage, le soudage, etc. Elle n’est pas belle la vie ?!
Thierry BRET
L’évènement est ouvert à tous. A celles et à ceux qui ont l’âme pétri d’une indéfectible envie d’entreprendre, il va de soi ! Le cadre, tout d’abord, est prestigieux : la très belle demeure – un magnifique château - construite au XVIIème siècle par une comtesse favorite de l’un des espions de Louis XV ! Le rendez-vous, ensuite, offrira l’opportunité au club d’affaires de Chablis – l’un des trois DYNABUY de l’Yonne – de mieux se faire connaître aux entrepreneurs du cru en proposant moult animations et conférences…
PERCEY : Y verra-t-on planer au détour des salles obscures la silhouette fantomatique du mystérieux Chevalier d’Eon, ambigu personnage ayant sévi dans la contrée à l’époque de Louis XV ? Y parlera-t-on d’espionnage puisque cet élégant édifice fut jadis la propriété d’une comtesse qui était régulièrement visitée par cet encombrant ami ? Peut-être !
Quoi qu’il en soit, l’actualité relationnelle et économique de la semaine vivra un moment intense avec cet anniversaire peu commun, célébré par l’une des trois entités structurelles de DYNABUY dans l’Yonne, celle du Chablisien et de ses adhérents devant souffler la première bougie de leur existence ce jeudi 08 décembre en début de soirée.
DYNABUY, un réseau d’affaires qui progresse dans l’Yonne…
Un club d’affaires, de plus en plus implanté dans le landerneau, qui tisse progressivement son maillage professionnel avec les objectifs de faire connaître ses activités – ce sera le cas immanquablement ce 08 décembre puisque plus d’une centaine d’invités sont attendus au château sis entre Saint-Florentin et Tonnerre -, de pratiquer des échanges constructifs permettant d’offrir de nouvelles opportunités de business, de capitaliser sur le retour d’expérience de ses membres et d’être recommandé par ses adhérents afin de faire fructifier le chiffre d’affaires.
Bref : du pur réseau dans toute sa logique opérationnelle qui s’établit déjà et de belle manière dans les deux autres clubs que compte l’enseigne DYNABUY à Auxerre et à Sens.
Ajoutez-y à cela un zeste de convivialité, une once de bienveillance en saupoudrant le tout d’un sentiment d’amitié, et vous disposez là d’un cocktail réjouissant à déguster sans modération pour les jeunes (et les moins jeunes) entrepreneurs et cadres qui veulent aller de l’avant !
Le patron de SIMON et CIE comme conférencier d’un soir…
Jeudi en début de soirée, outre la présentation du réseau dans les moindres détails par l’incontournable Patrick CENDRE qui en est la pierre angulaire dans notre département, les membres des trois clubs et leurs invités auront le plaisir d’écouter Christophe BERTRAND, dirigeant de la très belle société « SIMON ET CIE » localisée à Avallon – elle a repris en 2021 la structure « OLMIPLAST » et ne compte plus les distinctions honorifiques hexagonales pour saluer ses initiatives – lors d’une conférence consacrée à l’un des sujets inéluctables qui est dans l’air du temps parmi les préoccupations managériales : « la transition écologique d’une entreprise via la RSE ».
On notera aussi, si leurs agendas respectifs le permettent, la présence du président de la Communauté de communes Serein et Armance, Yves DELOT – l’édile de Saint-Florentin fut longtemps le PDG de la société CONIMAST et connaît très bien la sphère des décideurs économiques – ainsi que le maire de la commune de Percey, Daniel BOUCHERON.
En sus, l’organisation de cet évènement titille les papilles des convives en promettant surprises et animations, proposées tout au long d’une soirée qui favorisera les relations à l’autre afin d’offrir la possibilité à DYNABUY d’être en pleine lumière dans ce cadre patrimonial très esthétique qui brille d’ordinaire de mille feux grâce à Nathalie et à Fernando, ses nouveaux propriétaires…
En savoir plus :
Soirée anniversaire du club d’affaires DYNABUY Chablisien
Le jeudi 08 décembre 2022
Au Château de Percey à partir de 19 heures.
Informations et réservations obligatoires sur la référence Facebook du club.
Thierry BRET
Souhaiterait-elle verdir quelque peu son coloris habituel, la banque mutualiste de Bourgogne Franche-Comté et des pays de l’Ain ? On ne peut que répondre par l’affirmative. La mise en place d’un nouveau schéma stratégique dès janvier 2023 sur le territoire icaunais se concrétise avec la désignation de six chargés d’affaires spécifiques à la filière agricole et viticole.
AUXERRE: Elle n’a jamais caché ses ambitions, bien réelles, sur ce secteur fondamental de l’activité économique de notre contrée. La Banque Populaire s’est en effet positionnée depuis 1996 sur ce domaine professionnel, multipliant ainsi les offres de prêts, les livrets spécifiques, voire les crédits qui se destinent exclusivement à l’installation des Jeunes Agriculteurs.
Une méthodologie lui ayant déjà apporté de jolis résultats puisque l’estimation du portefeuille clientèle est aujourd’hui évaluée à plus de mille contacts fructueux sur le seul département de l’Yonne. Un chiffre qui ne cesse de croître…
Un territoire qui se verra doter dès le 01er janvier d’un nouveau plan stratégique vis-à-vis de cette double filière, agriculture et viticulture, avec la nomination de six chargés d’affaires, devenant de facto les interlocuteurs privilégiés des responsables d’exploitation du cru.
Comme le précise le directeur départemental de la Banque Populaire icaunaise, Yann NUNES, « c’est sur la base du volontariat et des appétences professionnelles, appuyée sur une solide formation, qu’ont été choisies les six personnes qui occupent désormais ces postes ».
Une stratégie qui pourrait se consolider dans les années à venir…
Dans la pratique, l’Yonne est segmentée en quatre zones, correspondant à des critères géographiques. Le nord sera tenu par Sébastien MANNIER. La partie centrale, le fameux « Middle Yonne » qui s’arc-boute autour de Joigny, Migennes et Saint-Florentin, reviendra à Caroline RAPHAEL. Il incombera à Jérôme METIVIER de gérer la zone sectorielle de l’Auxerrois et la Puisaye. Reste l’Avallonnais qui impliquera une jeune femme à l’agréable prénom : Hombline GUETTARD.
En sus, et parce que l’établissement mutualiste disposait déjà de deux structures commerciales enclines à gérer les besoins financiers des filières agri et viticoles (Toucy, Chablis), la direction du groupe Yonne a décidé d’y nommer à demeure deux conseillers supplémentaires, Jean-Baptiste INCAMPS dans le bastion de la Puisaye, et Erwan SENGEISEN, sur le secteur de Chablis que l’on ne présente plus en matière de production vinicole reconnue universellement.
Ce plan pourrait même se consolider à l’avenir sur le terrain et nécessiter l’embauche de personnes supplémentaires afin de le rendre encore plus prometteur qu’il n’est déjà sur le papier.
Construire sur du long terme semble être le leitmotiv avoué de la Banque Populaire qui souhaite renforcer sa présence sur ce secteur d’activité, toujours porteur d’affaires dans l’Yonne.
Thierry BRET
« Aux armes, citoyens ! ». Oui, mais là, s’arrête la chanson. Alors qu’il circule dans l’Hexagone près de six millions d’armes à feu non déclarés, l’Etat a décidé de remettre un peu d’ordre dans la maison. Comment ? En organisant via les préfectures une campagne de sensibilisation nationale, baptisée « Opération d’abandon simplifié » débutant ce vendredi pour courir jusqu’au 02 décembre inclus. D’ici là, les particuliers, détenteurs de ces armes à feu trouvées ou acquises par héritage, sont invités à régulariser leur situation. Sans craindre les fourches caudines de la Justice, ni de l’Administration !
AUXERRE : Six millions d’armes à feu sont détenues par les Français sans qu’il n’y ait véritablement de trace administrative officielle. Une lacune que le ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer, avec le concours du ministère de la Justice, a décidé de combler, en mettant en place une vaste campagne de sensibilisation auprès de leurs possesseurs, les invitant à s’identifier avec leur matériel, photos de l’armement et carte nationale d’identité à l’appui.
Jusqu’au 02 décembre inclus, trois cents points de collecte, répartis aux quatre coins de l’Hexagone, accueilleront les propriétaires de ces armes à feu en proposant deux options éventuelles : l’abandon sine die de ce matériel, peut-être devenu trop encombrant et inutile – les services dédiés procèdent à leur récupération pour centralisation avant leur destruction sur le site spécifique implanté à Poitiers -, ou de le conserver chez soi mais en le signalant avec un enregistrement déclaratif officiel.
Naturellement, le département de l’Yonne est concerné par le déroulé de l’opération. Comme devait la présenter avec moult détails le préfet Pascal JAN, jeudi tantôt lors d’une conférence de presse, se déroulant dans son bureau.
Trois site seront ouverts sur notre territoire : l’un à Sens – au commissariat -, l’autre à Avallon – la brigade de la Gendarmerie nationale -, le troisième à Auxerre – là aussi au commissariat-.
Alimenter le nouveau système d’information sur les armes, le SIA…
Concrètement, en se rendant sur l’un de ces points d’accueil, il sera possible pour les possesseurs de ces armes de s’en dessaisir en les remettant aux représentants des forces de l’ordre ou de les faire enregistrer dans le nouveau système d’information sur les armes (SIA) avec l’aide des agents de préfectures et sous-préfectures.
Des procédures de mise en règle simplifiées, purement administratives et gratuites, sans qu’il n’y ait la moindre contrainte judiciaire.
C’est la première fois qu’une telle initiative est déclinée sur le territoire français. Ces armes peuvent être des fusils de chasse – ceux datant aussi des deux dernières guerres mondiales -, de poing, de collection, ou utiliser à des fins sportives par les adeptes de compétitions de tir. Les personnes peuvent être en possession de ces pièces suite à leur acquisition mais aussi par le biais d’un héritage.
« Ce n’est pas une opération de police, rassure le préfet de l’Yonne, l’opération se justifie par un souci de transparence afin de récolter des renseignements, devant nourrir le système d’information, SIA. En fait, c’est surtout une opération de confiance que nous portons là vis-à-vis des citoyens disposant d’armes et qui souhaitent régulariser leur situation ».
Le principe du « aller vers », appliqué avec cette opération…
Une opération qui avait déjà été testée avec efficience il y a peu dans les DOM-TOM et que Pascal JAN qualifie « d’aller vers » les citoyens. Un principe que le Président de la République Emmanuel MACRON a déjà usité à maintes occasions.
Une trentaine de personnes seront mobilisées cette semaine sur cette opération de collecte un peu particulière. Une opération qui pourrait se réitérer chaque année à l’automne.
Il est bon de rappeler que posséder une arme de manière irrégulière est passible d’être sanctionné par une peine de prison de cinq ans et une amende de 75 000 euros selon les informations affichées sur le site du ministère de l’Intérieur.
En savoir plus :
Pour toute question sur le déroulé de cette opération, les usagers sont invités à contacter la préfecture de l’Yonne au numéro suivant : 03.86.72.79.29.
La directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, Marion AOUSTIN-ROTH, se déplacera le samedi 26 novembre au commissariat d’Auxerre afin de soutenir les effectifs mobilisés et veiller au bon déroulement de cette opération.
Thierry BRET