C’est une excellente alternative pour réduire son empreinte carbone ! On la doit, du 13 janvier au 02 février, à trois intercommunalités de l’Yonne, soucieuses d’encourager les grandes résolutions de ce début d’année. Comment ? En participant au « Défi KAROS », un challenge judicieux destiné à celles et à ceux qui aimeraient recourir davantage (et plus régulièrement aussi) aux bénéfices du covoiturage pour effectuer leurs trajets quotidiens…L’Auxerrois, l’Aillantais et le Chablisien sont désormais sur les rangs !
YONNE : La plateforme se nomme « KAROS ». Hexagonale, elle offre à tout un chacun la possibilité de s’inscrire en tant que conducteur ou comme passager dans le cadre de déplacements par la route sur des trajets similaires et concordants au niveau des horaires. A ce titre, trois intercommunalités de notre territoire nord-bourguignon profitent précisément des avantages proposés par ce dispositif. Il s’agit de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois, et des communautés de communes de l’Aillantais et du Chablisien.
Or, conjuguant le vertueux principe des grandes résolutions imputables à l’an neuf et à celui qui l’est tout autant de réduire notre empreinte carbone sur la planète, les trois collectivités ont décidé de faire cause commune en faveur de la promotion du covoiturage, auprès de leurs administrés, soit environ 93 000 habitants !
Comment ? En lançant un véritable défi à la population ! Et quel défi, par ailleurs : celui de voyager de manière collégiale en éradiquant les individualismes habituels et en profitant du covoiturage, un excellent moyen de locomotion automobile de plus en plus dans l’air du temps. A la fois économique et surtout très écologique !
Des lots à gagner pour se motiver !
Vice-président de la Communauté de communes de l’Aillantais-en-Bourgogne – c’est la vraie appellation de cet EPCI -, Alain CHEVALLIER, en charge de la mobilité et édile de Poilly-sur-Tholon, en rappelle les préceptes judicieux : « Le covoiturage est une excellente solution pour les Aillantais, car il permet non seulement de réduire les coûts de transport, mais aussi de diminuer l'empreinte carbone. KAROS leur permet également de sortir des zones rurales, où les transports en commun sont malheureusement inexistants, pour rejoindre les zones urbaines. Le covoiturage favorise aussi la convivialité et renforce le lien social entre les participants ».
Tout est dit et bien dit, somme toute, pour inciter les habitants de ce secteur occidental de notre département de relever à leur tour le gant de ce défi, un brin original.
Dans l’absolu, ils auront trois bonnes semaines pour le réaliser. Côté pratique, les habitants intéressés par la démarche sont donc invités à télécharger et à créer leur compte en quelques clics sur la fameuse application, à définir ensuite leurs trajets habituels domicile-travail et de joindre l’utile à l’agréable en essayant de gagner de nombreux lots, mis en jeu par les collectivités organisatrices. Simple comme bonjour, en effet !
Ainsi, en plus de limiter leurs émissions de gaz en remplissant davantage des voitures qui habituellement font « à vide » les mêmes trajets, aux mêmes heures, tous les matins et tous les soirs, les participants les plus mobilisés auront peut-être la chance de gagner un smartphone reconditionné d’une valeur de 500 euros, des cartes cadeaux de 30 euros à dépenser dans les commerces locaux indépendants et de nombreux autres lots, comme des entrées de stade nautique ou des places de théâtre pour les férus de culture.
Vers une nouvelle façon de se déplacer…
Pour Jean-Dominique FRANCK, vice-président à la « 3CVT » en charge de la Mobilité, transports alternatifs, voies douces, politique du logement et du cadre de vie, « avec l’application KAROS, la Communauté de Communes Chablis Villages et Terroirs s’est fixée un double objectif : moins de voitures, plus de convivialité. Le covoiturage, c’est rouler autrement, en rendant les trajets domicile-travail plus agréables et plus économiques ! ».
De pertinents arguments qui ne laissent pas indifférents au moment où le pouvoir d’achat est en berne et où les effets inexorables du réchauffement climatique se font ressentir aux quatre coins du globe.
Dans les faits, il n’en coûtera par exemple que 0,50 euros à un passager pour être transporté sur un trajet de 15 kilomètres tandis que le conducteur est lui rémunéré 1,50 euro sur ce même trajet.
Ce projet concernera un bassin de population équivalent à près de 93 000 habitants, soit un tiers des Icaunais.
Réaction de Magloire SIOPATHIS, vice-président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois en charge des Mobilités et des Transports, et maire d’Appoigny : « Notre territoire, majoritairement rural, a encore besoin de la voiture. Mais des solutions complémentaires pour nos habitants et nos salariés sont déjà là. Il est de notre devoir de les accompagner vers une nouvelle façon de se déplacer et d’être précurseurs dans ce domaine…».
Le covoiturage comme vecteur essentiel de la décarbonation : un leitmotiv qui sied très bien aux trois collectivités de l’Yonne ; elles espèrent ainsi une mobilisation importante de la part des citoyens, soucieux aussi de réduire leurs factures énergétiques...
En savoir plus :
Spécialisée dans la mise en relation de conducteurs et de passagers qui souhaitent partager leurs déplacements domicile-travail, la plateforme KAROS n’en n’est pas à son coup d’essai puisqu’elle est implantée dans l’Auxerrois depuis déjà trois ans, et élargit progressivement son périmètre en contractualisant d’une part avec les plus gros employeurs (six mois offerts pour tout passager collaborateur d'une entreprise qui adhère à un programme d'accompagnement de KAROS) et d’autre part avec les collectivités locales soucieuses de baisser l’empreinte carbone des transports sur leur territoire en proposant à leurs actifs un service de mobilité durable adapté aux zones rurales, pratique et attractif.
Thierry BRET
De l’aveu de l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT, le sujet était dans les cartons depuis deux à trois ans, déjà. 2025 officialise donc la mise en exergue de cette nouvelle aventure pour dynamiser l’habitat social auxerrois aux contours ambitieux. D’une part, il s’agira de rénover un équivalent de mille logements existants – ils sont considérés à date comme des passoires thermiques, classées en F ou en G – et de construire dans la décennie à venir 800 logements supplémentaires avec cerise sur le gâteau des résidences destinées à l’accueil des étudiants et des logements adaptés aux besoins des seniors…
AUXERRE : Le protocole d’accord a été signé juste avant les fêtes de Noël, histoire de mettre tout en œuvre dès les premiers jours de janvier ! Depuis le début de l’An nouveau, il souffle donc un vent revigorant sur le logement social dans l’Auxerrois ! D’où la nécessité de mettre en place une stratégie qui réponde aux enjeux du territoire ainsi qu’à ceux de ses habitants.
C’est ainsi que le Président/Maire d’Auxerre, Crescent MARAULT, devait présenter les choses, en guise de préambule, lors de la signature de la convention de partenariat unissant tous les acteurs de ce projet qui aura à terme comme conséquence de doter la capitale de l’Yonne de nouveaux moyens d’accueil résidentiel. Tant auprès de la population estudiantine et des jeunes gens en quête d’autonomie que des ménages et des personnes âgées cherchant à se loger convenablement en fonction de leurs possibilités.
La présence d’un parcours résidentiel complet
Face à un parc locatif en sous-nombre en termes de volumes et vieillissant – la plupart de ces logements sont très énergivores au niveau de la consommation -, l’Agglomération de l’Auxerrois a voulu prendre les choses en main pour permettre aux populations qui connaissent des difficultés financières de trouver enfin chaussure à leur pied.
« On est en passe de donner les moyens dans l’Auxerrois pour répondre à toutes ces contraintes, précisa l’édile de l’Yonne, installé aux côtés des différents signataires dans la salle du conseil de l’hôtel de ville.
Une stratégie doublement payante selon l’élu pour faire revenir des habitants dans le cœur de la ville d’Auxerre, « avec un niveau de logements au standard de ceux que l’on propose dans les métropoles ». Voire d’aller plus loin encore en déclinant auprès de la population un véritable « parcours résidentiel complet », adapté aux besoins et aux âges de chacun.
« Cela concerne les jeunes générations depuis le début de leurs études, explique Crescent MARAULT, jusqu’aux personnes qui connaissent une perte de leur autonomie… ».
Un projet qui aura pris le temps de mûrir sans avoir à subir la pression de l’Etat, comme devait le stipuler un peu plus tard l’orateur, en remerciant les prédécesseurs du préfet de l’Yonne, Pascal JAN, et tout particulièrement la bienveillance du préfet Henri PREVOST à l’égard du dossier porté par l’Agglo.
« Il nous a fait confiance et nous a laissé le temps de bien concevoir ce projet, malgré la contestation habituelle des adeptes de la politique politicienne, glissa en douceur et avec un brin d’ironie e maire auxerrois devant une assistance à l’écoute.
Grâce à ce partenariat qui aura favorisé le rapprochement de l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) et le groupe POLYLOGIS, l’Auxerrois se dote d’un outil efficient qui devrait lui permettre de mener à bien sa politique du logement et de l’habitat.
Une entité baptisée comme il se doit « AuxR_Logis » qui devrait apporter une réelle dynamique avec les services adéquats à l’avenir. De quoi donner de la fierté et de la satisfaction à l’édile au terme de son intervention.
Une multitude de projets à venir…
Entreprise sociale de l’Habitat (ESH), cette nouvelle structure a été validée dès le mois de juin par les élus du conseil communautaire de l’Auxerrois dans sa grande majorité. Le projet porté par « AuxR_Logis » se veut résolument inclusif et taillé à la dimension des besoins du territoire, en perpétuelle transformation. L’un des premiers chantiers de la nouvelle référence sera précisément la réhabilitation de l’ensemble des logements locatifs gérés par l’Office Auxerrois de l’Habitat. Une opération d’envergure concernant environ un millier de logements, au DPE flirtant avec les lettres F ou G, de vraies « passoires thermiques » !
L’objectif est simple avec cette démarche qui répond aux exigences de la loi « Climat et Résilience » : améliorer le confort des locataires tout en leur proposant de réduire leurs factures énergétiques.
Autre projet devant voir le jour cette année : la construction d’une résidence étudiante. Un concept inédit devant apporter une réponse concrète à un besoin jusque-là non couvert dans l’agglomération.
Enfin, à terme, il est prévu que cette structure issue de ce rapprochement constructif entre l’OAH et le groupe POLYLOGIS - c’est un acteur important du logement social dans l’Hexagone - possèdera suffisamment de moyens financiers pour assurer l’édification de 80 logements sociaux par an pendant une décennie. A cela, seront ajoutés dans le nourrain, expression rendue célèbre par le regretté Jacques CAPELO, les constructions de 160 logements spécifiques facilitant l’accueil des étudiants et des seniors, mais aussi 160 logements en accession sociale. Un phénomène d’entraînement profitable aux opérations d’accession privée, selon les observateurs. Bref, une stratégie ambitieuse à terme pour renforcer l’attractivité du territoire. De quoi faire sourire le préfet de l’Yonne Pascal JAN dont le mot « attractivité » reste son indéfectible credo !
En savoir plus :
Le groupe POLYLOGIS représente un acteur majeur du logement social dans l’Hexagone avec près de 150 000 logements gérés tant en Ile-de-France qu’en province. En 2021, la structure réalisait plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires et employait plus de 1 500 collaborateurs. Le groupe existe depuis une soixantaine d’années…
Thierry BRET
Les ravages du cyclone « Chido » ont plongé le département de Mayotte dans une détresse absolue. Confrontés à des défis considérables, les Mahorais ont tout perdu en quelques heures. Alors que Marine LE PEN, accompagnée de ses fidèles lieutenants, est attendue sur l’archipel en cette fin de journée dominicale, le député de l’Yonne Julien ODOUL prône le devoir de solidarité au niveau de sa circonscription incitant à des opérations humanitaires.
SENS : Il est très sensible aux appels à l’aide des habitants de Mayotte, Julien ODOUL. Non seulement, le parlementaire RN a profité de la trêve des confiseurs pour participer à la collecte de dons organisée par le bar restaurant « Le Basilic » à Saligny, en faveur du collectif « Chido », un regroupement d’enseignants mahorais engagés pour venir en aide aux familles sinistrée ; mais en outre, il en appelle à la poursuite de la solidarité des habitants de sa circonscription envers les Mahoraises et les Mahorais qui vivent un délicat début de nouvelle année. En effet, les besoins sont immenses et urgents : vêtements, produits d’hygiène, couches pour bébés…
« Alors que la France et ses collectivités consacrent beaucoup d’argent chaque année à la solidarité internationale, nous devons nous mobiliser pour secourir et porter assistance à nos compatriotes dans le département le plus pauvre de la République. J’en appelle à la générosité et à l’humanité du plus grand nombre pour venir en aide à ces familles dévastées. Je salue l’initiative magnifique et admirable du gérant du « Basilic » Philippe SILVA qui contribue à sensibiliser les habitants du nord de l’Yonne sur ce drame national. Mayotte, c’est la France ! Et tous les Français doivent aider Mayotte ! ».
Une collecte pour Mayotte qui s’est tenue dans ce bar restaurant au 57 Grande Rue, à Saligny et qui accepte toujours les dons issus de la générosité locale...
Thierry BRET
Le manque. Il est constaté inexorablement depuis plusieurs années. En 2022, on évoquait déjà l’absence d’une vingtaine de professionnels sur le territoire de l’Yonne, à l’instar de la Nièvre limitrophe. L’offre vétérinaire rurale s’étiole au gré du temps. Une vraie problématique qui inquiète les éleveurs, soucieux de la conjoncture économique. Pourtant, les Chambres d’Agriculture se mobilisent. Ne serait-ce que pour promouvoir la filière et ses opportunités…
AUXERRE : Tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur une profession indispensable au quotidien des agriculteurs, les vétérinaires ruraux. Voilà un objectif que s’est fixée la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne en 2025, en mode grande résolution, afin de susciter les jeunes générations à embrasser ce métier et si possible de venir s’installer, une fois le diplôme obtenu, sur notre territoire. Une initiative conjointement partagée par la chambre consulaire de la Nièvre qui observe les mêmes méfaits, soit la raréfaction de ce métier dans les secteurs champêtres qui en sont de plus en plus dépourvus.
Inciter à l’installation de jeunes vétérinaires est devenu un credo pour les institutionnels de l’agriculture qui constatent que les éleveurs éprouvent de sérieuses difficultés à solliciter des professionnels dans les moments importants.
Il y a quelques semaines, en octobre, dans le cadre de la Semaine découverte des Métiers et des Territoires, plusieurs acteurs de l’économie ont porté un évènementiel sur les fonts baptismaux pour mettre en exergue la profession de vétérinaire rural.
Parmi ces partenaires, citons les conseils départementaux de l’Yonne et de la Nièvre, les Groupements techniques vétérinaires de Bourgogne Franche-Comté, la Fédération des GDS de notre contrée, le Syndicat régional des vétérinaires d’exercice libéral ou encore l’Ordre des Vétérinaires de la région.
Lors de cette manifestation à vocation pédagogique, les étudiants vétérinaires des écoles nationales de Maisons-Alfort et de Lyon étaient visés en priorité. Une dizaine de ces jeunes gens avaient effectué le déplacement en terre icaunaise. Afin de découvrir l’attractivité et les avantages offerts par le territoire en cas de futures installations.
Il est vrai qu’il y a péril en la demeure dans le département septentrional de Bourgogne. Il manquerait de vingt à trente vétérinaires ruraux sur notre secteur géographique alors que les besoins des éleveurs restent les mêmes depuis plusieurs saisons. C’est d’ailleurs le nord de l’Yonne qui est le plus impacté par cette pénurie à l’installation de la part des jeunes diplômés ; un peu à l’identique de la filière médicale, soit dit en passant.
L’initiative prise par la Chambre d’Agriculture et ses partenaires ne peut être que profitable aux éleveurs qui, sans vétérinaire, ne peuvent plus exercer dans les règles de l’art, leur métier, sans vaccination et sans contrôle sanitaire.
Thierry BRET
En pleine période de trêve des confiseurs, ce n’est pas franchement un signe de profonde unité ! C’est le moins que l’on puisse dire, en effet. D’autant que l’année 2025 verra tous les états-majors politiques du cru se focaliser sur la grande échéance du printemps suivant, soit les municipales de 2026. A Sens, après que la rupture fut consommée entre La France Insoumise et les représentants de Sens Ecologie et Solidarité, l’esprit du Nouveau Front Populaire en a pris un sérieux coup. Pour quelles perspectives pour l’union de la gauche ?
SENS : Il fallait bien que cela arrive. Que le vernis craque et se fissure. Trop de divergences et pas assez de compromis sur la marche stratégique et idéologique à suivre, sans doute. Le groupe Sens Ecologie et Solidarité vient de livrer dans son dernier communiqué de presse un très long explicatif sur ses motivations. Celle de la rupture consommée avec ses ex-partenaires de La France Insoumise et l’un de ses représentants, Jérôme THIRIET. Evoquant même le franchissement par ce dernier de certaines lignes rouges. Un divorce qui, naturellement, devrait brasser de nouveau les cartes à quelques dix-huit mois des échéances électorales qui commencent à agiter les aficionados de la politique locale, les municipales du printemps 2026 !
Dans son long communiqué de presse à l’estampille de la collégiale de Sens Ecologie et Solidarité, il est précisé en préambule que « le collectif est né d'une volonté citoyenne de constituer une liste en vue de l'élection municipale de 2020, portant les valeurs humanistes, progressistes, solidaires et écologiques. Trois des quatre partis constituant aujourd’hui le Nouveau Front Populaire ont choisi alors de soutenir cette initiative citoyenne : le Parti Communiste Français, la France Insoumise et les Écologistes. Nous prenons acte du choix, exprimé dans le communiqué diffusé par La France Insoumise du Sénonais, de mettre un terme à son soutien et à sa participation à la liste citoyenne Sens Écologie et Solidarité… ».
Le refus de la tambouille politique et du doigt rivé à la couture du pantalon
Toutefois, les représentants de ce groupement ne pouvaient rester dans le silence après une telle décision. Ils ont décidé de donner des explications détaillées sur le contexte particulier qui secoue la gauche sénonaise en pointant de l’index la responsabilité de cet échec imputable à Jérôme THIRIET, représentant de LFI au sein du collectif.
« Depuis plusieurs mois, le membre représentant LFI au sein de SES, Jérôme THIRIET s'oppose en notre sein à la démarche de démocratie participative systématique qui est le fondement même du fonctionnement de notre collectif, refusant des décisions collectives sur la base de « lignes rouges » de son parti. Notre seul objectif est d'améliorer la vie des habitants à une échelle locale en prenant en compte les initiatives citoyennes et non en suivant les directives d'un parti politique national. Les partis nous soutiennent, leurs membres participent librement à nos débats, mais en aucun cas ils ne nous dictent nos positions ou décisions… ».
Des précisions qui ont le mérite d’être très claires et d’apporter de l’eau au moulin de la communication du collectif écologiste. Une eau de plus en plus limpide à l’approche des municipales et de la constitution de ses listes qui ne sont pas sans enjeu évidemment !
« En vue de la prochaine élection municipale de 2026, tout comme nous l'avions fait en 2020, est-il encore écrit sur le communiqué de presse, si une liste doit se constituer, ce sera de manière démocratique. Nous refusons de réserver des places éligibles à qui ce soit, comme La France Insoumise l'exige depuis plusieurs mois. Ce genre de tambouilles politiques ne nous correspond pas et nous les avons toujours rejetées. Sens Écologie et Solidarité prône une communication respectueuse, non agressive et non insultante, ce qui malheureusement n'est pas la ligne de LFI au niveau du Sénonais, ce qui a conduit à la radiation de Jérôme THIRIET il y a quelques semaines de notre collégiale… ».
Pas d’alliance envisageable avec la droite et le centre droit…
Autre point abordé qui revêt de la plus haute importance pour les signataires de ce document : les discussions avec la liste « Sens 4 étoiles » évoqués par la section locale de La France Insoumise via un communiqué de presse, publié récemment.
Réponse du collectif écologiste : « Cet argument nous surprend fortement, car nous n’avons jamais envisagé d’alliance avec une liste de droite et macroniste, Jean-Benoît GYSSEL reconnaissant lui-même ces points et qu’il n’y aurait aucune logique à nous rejoindre. Par ailleurs, c’est Jérôme THIRIET (LFI) lui-même qui affirmait il y a plusieurs mois que nous devions « nous asseoir autour d'une table » avec cette liste et d’autres en vue d'une éventuelle collaboration pour 2026. Dans ces conditions, la principale justification avancée par LFI nous paraît bien fragile et pour tout dire, de mauvaise foi. En définitive, tout cela semble n’être qu’un prétexte pour engager les LFI du Sénonais dans une course solitaire à la mairie de Sens… ».
D’où une certaine contradiction avec les éléments fournis antérieurement par LFI ! Puis, le communiqué poursuit : « Nous notons ainsi que depuis plusieurs jours, la direction nationale de La France Insoumise fait clairement état de sa volonté de ne plus participer à des listes citoyennes en vue de l'élection municipale de 2026. Il aurait suffi de l’annoncer aussi clairement localement, sans chercher de justifications alambiquées. En conclusion, nous regrettons cette décision de LFI qui ne fera que diviser les voix de gauche, alors même que notre collectif rassemblait en son sein les parties prenantes du Nouveau Front Populaire… ».
Bref, c’est une quasi-fin de recevoir pour l’union de la gauche qui viendrait d’en haut ! Preuve que le bateau NFP semble tanguer de plus belle dans la mer des Sargasses de la politique hexagonale où chacun espère tirer la couverture à soi, sans se préoccuper de l’intérêt général.
En guise de conclusion, le collectif Sens Ecologie et Solidarité le répète : « nous maintenons notre engagement citoyen en portant un projet politique pour répondre aux urgences sociales et environnementales avec une méthode résolument démocratique et participative. Nous renouvelons notre invitation à toutes et tous les citoyens et collectifs Sénonais partageant ces valeurs à nous rejoindre pour construire ensemble le changement dont notre ville et notre territoire ont un besoin pressant… ».
Des propos qui se veulent rassurants, mais qui laisse présager pourtant de sérieuses luttes intestines dans cette gauche de plus en plus divisée. Bon, c’est sûr la trêve des confiseurs arrivera-t-elle à modifier la donne au sortir de ces échanges qui semblent irréversibles ? Une chose est certaine entre les écologistes et les Insoumis du Sénonais, on ne se souhaitera pas nécessairement des vœux de bonne année et de prospérité au 01er janvier !
En savoir plus :
Voilà comment se définit la structure Sens Ecologie et Solidarité.
" L'association Sens Ecologie et Solidarité n'est pas uniquement composée de partisans écologistes, elle prône plus de justice sociale en traitant les urgences sociales et en instaurant la démoratie participative afin de permettre à chaque habitant de participer à l'évolution de la Ville de Sens pour les années futures pour ne plus subir l'impérialisme de l'actuelle majorité de Paul-Antoine de CARVILLE et à l'arnaque sociale, ainsi que le danger que représente le Rassemblement National, ce dernier brillant par son absence lors des conseils municipaux et communautaires...".
Thierry BRET