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Posé au beau milieu de la table centrale, le fac-similé d’un chèque de 3 000 euros attend sous les regards des adhérents de changer de main. Même si, in fine, la transaction entre le généreux donateur (la Fondation GRDF) et le bénéficiaire s’effectuera par un simple virement bancaire. Trois mille euros : la somme est coquette pour le responsable de la structure associative AMIDON 89, Guy PARIS. Elle sera d’ailleurs employée à bon escient puisque finançant en partie l’achat d’une nouvelle brodeuse. Un coup de pouce ô combien salvateur pour le retour vers l’activité…

 

AUXERRE : Elle ne perd jamais espoir dans ses démarches, la structure spécialisée dans l’insertion professionnelle auxerroise. Toujours en quête de nouveaux financements et de partenaires, prêts à faire montre d’altruisme et de générosité. En l’occurrence, le nouvel acteur clé dans cette opération de soutien, bénéfique aux jeunes femmes désireuses de s’insérer dans la vie active, se nomme GRDF. Par le truchement de sa fondation.

L’argent ? Le nerf de la guerre de tout projet digne de cette appellation et qui se respecte, comme le répètera à maintes reprises le président de l’entité auxerroise, l’ancien élu Guy PARIS.

« On arrive à fonctionner correctement avec les financements des partenaires institutionnels, précise un Guy PARIS en pleine forme et visiblement satisfait de la nouvelle opportunité créée par l’opérateur gazier ; a contrario, dès que nous avons des investissements à faire, il faut que l’on recherche d’autres financements que les deniers publics, en provenance de fondations. Elles nous permettent d’obtenir des subsides conséquents qui nous permettent de développer nos activités… ».

En 2022, à l’occasion de « Cité 89 », l’incontournable évènementiel institutionnel de la place auxerroise, s’amorcent ainsi les premiers contacts entre GRDF, par le biais de son directeur territorial Bourgogne Franche-Comté de l’époque, Thierry GAY, et AMIDON 89, une association bien connue dans le paysage de l’insertion de l’Yonne.

« Nous avions échangé et convenu de l’inviter au sein de nos locaux pour lui montrer ce que représentait alors un atelier chantier d’insertion professionnelle… ».

 

D’abord, des micro-ordinateurs pour faciliter la formation…

 

De fil en aiguille – Guy PARIS cède au bon mot et à l’humour en rappelant l’activité couture de la structure ! -, les choses se mirent en place.

Une certaine fragilité informatique liée au respect de la RGPD, d’une part, et le désir de s’engager plus en amont dans la RSE (respect social et environnemental) de la structure, d’autre part, furent des points de convergence quasi naturels avec le futur partenaire de l’association auxerroise.

Toutes ces pistes de réflexion furent ainsi abordées lors de ces échanges nourris et constructifs entre les deux partenaires.

 

 

« Il nous fallait du matériel informatique, expliqua Guy PARIS, il nous fallait également du matériel pour développer le pôle broderie… ».

Bref, le temps des arbitrages passé, AMIDON 89 put raisonnablement avancé sur ses réels besoins. Pendant que la marraine de la structure, Leslie ARNOULT, conseillère GRDF des collectivités territoriales de l’Yonne, apportait son inconditionnel soutien à la faisabilité de ce projet d’étroite coopération.

Dans un premier temps, la fondation de l’opérateur gazier fournira un lot très appréciable de micro-ordinateurs portables, une opération réalisée en juin 2023. Des appareils utiles afin d’assurer les formations réalisées dans les locaux d’AMIDON 89.

Aujourd’hui, c’est le temps du second acte, comme au théâtre !

 

 

Une brodeuse au top pour optimiser l’émergence de nouveaux marchés

 

Cette fois-ci, grâce à l’apport de trois mille euros supplémentaires à ajouter dans la besace, la structure associative va pouvoir financer une partie de la future acquisition nécessaire à son développement, sur le volet couture, d’une brodeuse.

Récemment, AMIDON 89 a contracté un nouveau marché avec SOLARGIL, fabricant de produits céramiques et spécialiste des ocres de Puisaye, soit la confection de tabliers de tourneur de très belle qualité made in France. Seule ombre au tableau : le besoin d’un logo brodé sur le tissu que l’association dût se résoudre à sous-traiter car ne disposant pas d’une brodeuse.

« Grâce à cette machine, explique Guy PARIS, on se rend compte que nous aurons de nouvelles pistes de développement pour créer d’autres produits tels des maillots pour les milieux sportifs. La brodeuse facilitera à la fois la formation de notre personnel, tout en optimisant l’essor de nouveaux marchés… ».

Le dossier AMIDON 89 a donc reçu une écoute favorable de la part du Comité des projets de la Fondation GRDF. Approuvée à l’unanimité, la participation de trois mille euros au financement de la future brodeuse ne fut plus qu’une simple formalité pour l’opérateur.

Un geste ô combien symbolique qui fera dire à Leslie ARNOULT, « Nous sommes ravis de pouvoir apporter notre participation à cette nouvelle étape qui a tout son sens pour favoriser le développement des compétences et qualifications des salariés d’AMIDON 89… ».

Adhérente de l’association et utilisatrice elle-même des services qui en sont proposés, Leslie ARNOULT apprécie les activités repassage – le point d’ancrage principal de la structure qui réalise le plus gros de son chiffre d’affaires avec ce pôle de compétences – et les travaux de couture. Placer la fondation GRDF dans la boucle des partenaires potentiels était pour elle de la pure logique. De fil en aiguille, donc ! Une formule amusante qui fera sourire notre confrère Jean-Luc TABOUREAU, présent pour le compte de L’Yonne Républicaine, sur l’évènement !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Intense. Eclectique. Riche. Afin de satisfaire tous les goûts, que l’on soit petit ou grand, parmi les visiteurs ! La troisième édition de la « Family’Week », concept évènementiel familial concocté par l’Agence de développement touristique Yonne Tourisme, s’annonce plus que prometteuse à la Grange de Beauvais les 23 et 24 mars. Entre immersion musicale, spectacle circassien, référence historique à nos ancêtres Gaulois et aux Jeux Olympiques modernes, le cocktail se veut déjà savoureux sur le papier. Il le sera d’autant plus au gré de la trentaine d’ateliers opérationnels durant ces 48 heures de fête…

 

VENOUSE : Ma foi, c’est vrai ! Comme il est stipulé par le pied adresse de la page Facebook du fameux évènement annuel, celui qui nous revient au printemps depuis trois saisons déjà. La « Family’Week » : c’est vraiment la récrée préférée des jeunes et des moins jeunes dans l’Yonne ! Une récrée qui s’apparente à une salvatrice bouffée d’oxygène dans le paysage ambiant. Histoire de renouer avec les fêtes champêtres d’autrefois. Avec la présence d’artistes, d’artisans, de saltimbanques et d’animaux…, de bons produits à goûter, aussi !

Cela fleure bon la campagne. Mais, aussi, cette atmosphère envoûtante et empathique qui se dégage des murs de la Grange de Beauvais. Un site cistercien revisité à force de labeur par des bénévoles valeureux pour en faire le lieu touristique et culturel que l’on sait !

Alors, quoi de plus naturel en somme que l’Agence de développement touristique de notre territoire et ses partenaires institutionnels/économiques choisissent ce haut lieu patrimonial pour y accueillir désormais un tel évènement. Une fête de famille, où parents et leur progéniture, y vivraient des instants de joie intense au contact d’animaux, de magiciens, de clowns, de poètes, de musiciens, de comédiens. C’est cela l’esprit de la « Family’Week ». Un grand week-end qui est créé de toute pièce pour que les têtes blondes (et brunes d’ailleurs !) s’immergent dans  un univers où tout semble féérie et découverte. C’est sûr ! Les parents signent de suite pour une telle initiative. Elle a donc le mérite de se déployer depuis trois saisons dans l’Yonne.

 

 

La Gaule, le cirque et les Jeux olympiques comme fil conducteur…

 

La future édition – elle sera accueillie les 23 et 24 mars prochains – mérite le déplacement. Si l’invité d’honneur de cette double session journalière sera le MuséoParc Alésia – le site touristique de Côte d’Or localisé à Alise-Sainte-Reine a rouvert ses portes depuis peu tout en célébrant son dixième anniversaire -, le fil d’Ariane de ce programme 2024 sera bien naturellement les Jeux Olympiques de Paris. Une corrélation logique entre les deux références culturelles puisque le MuséoParc fera la part belle à l’évènement sportif planétaire cette année en accueillant moult expositions et conférences autour des Jeux antiques. Les valeurs de l’olympisme et du « paralympisme » seront mises à l’honneur autour de l’excellence, l’amitié et le respect. Des mots qui résonnent fort dans la charte olympique.

Ce ne sera pas tout. Le cirque sera à l’honneur. N’était-il pas encensé du temps des Romains dans ces fameux combats épiques entre gladiateurs et animaux, qui firent la renommée et la gloire des plus grands champions à la Spartacus ? Là, ce sera plus subtil dans sa déclinaison. Avec l’excellente troupe de jongleurs, de clowns, d’acrobates, d’équilibristes du Cirque STAR, un pur produit circassien made in Yonne que l’on ne présente plus, et d’une rare qualité visuelle et onirique. Une représentation « Le Duo tant bas » qui ne manquera ni d’humour ni de dynamique visuelle sera proposée le samedi 23 mars à 18h30.

 

 

 

Une immersion dans le monde de l’opéra…

 

Autre nouveauté : la présence immersive dans le monde de l’opéra. « Les amours de Sganarelle », autour du célèbre personnage imaginé par MOLIERE, est un spectacle musical destiné aux plus jeunes (à partir de huit ans) au décor soigné sous le sceau de la comédie. Trois représentations d’une cinquantaine de minutes ponctueront le rythme de la journée de samedi.

Ce sera sans compter la trentaine de stands déclinant de multiples activités artistiques, culturelles, sportives, ludiques qui seront à vivre en famille dans  un esprit bon enfant. Sans omettre les nombreuses surprises qui viendront compléter ce déroulé des plus alléchants ! Quant à l’animation, elle sera assurée par le comédien Thomas VOLATIER.

 

 

En savoir plus :

La Family’Week du 23 et 24 mars 2024

A la Grange de Beauvais à Venouse.

Samedi 23 mars de 10h à 20h avec spectacle à 18h30 ;

Dimanche 24 mars de 10h à 18h.

Trentaine d’ateliers démonstratifs, proposés par les partenaires du réseau Famil’Yonne.

Restauration sur place avec produits du terroir et food-trucks

Tarif : gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, 5 euros par adulte.

Programme complet sur le site www.tourisme-yonne.com

Page Facebook La Family’Week.

 

Thierry BRET

 


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Le message est limpide. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, a profité de la visite des membres du club des Positives Entreprises chez l’industriel ERTOP à la mi-journée pour le rappeler. Les futurs repreneurs d’entreprises sont priés de se faire connaître dès que possible auprès des services de la chambre consulaire départementale. L’enjeu est clair : il faut préserver les emplois…

 

JOIGNY: Le chiffre a été annoncé en guise de préambule à cette passionnante découverte de la société industrielle ERTOP par le club des Positives Entreprises, ce jeudi aux alentours de midi. Environ 1 500 entreprises répertoriées au registre de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bourgogne Franche-Comté seront à reprendre au cours de cette année 2024. Dont deux cents de ces structures implantées pour le seul territoire de l’Yonne. Un chiffre important qui a fait dire à Thierry CADEVILLE, président de la CCI 89, qu’il était impératif d’identifier des repreneurs potentiels dès que possible.

« L’enjeu est simple, devait-il déclarer, il s’agit de conserver les emplois et de valider au plus vite les projets de reprise par nos équipes… ».

 

 

Puis, le responsable de la chambre consulaire d’interpeller une assistance composée en très grande majorité d’entrepreneurs : « si vous avez des repreneurs potentiels parmi vos relations, adressez-les à la CCI de l’Yonne ! ».

Un message qui a été entendu par l’auditoire. L’objectif de la chambre départementale est ainsi de faciliter l’accès aux dossiers de cession et de reprise d’entreprises d’éventuels acquéreurs. De les orienter également vers les connaissances ad hoc, inhérentes à ce sujet. Capital à l’avenir afin de pérenniser les emplois.

Thierry CADEVILLE glissa, parmi ses propos, un court laïus sur le passeport « Reprise » que d’autres établissements consulaires ont déjà mis en place dans certains départements de l’Hexagone. Un passeport qui pourrait peut-être voir bientôt le jour dans l’Yonne ?

 

Thierry BRET

 

 


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« Moi, je respecte mes engagements ! ». En guise de profession de foi, le nouvel élu de Gurgy, âgé de 42 ans, ira droit au but dans sa présentation d’avant scrutin. Comme le chef d’entreprise qu’il est ! C’est sans l’ombre d’une surprise et avec un total de treize voix sur dix-neuf que Cyril CHAUVOT a été désigné comme successeur de Jean-Luc LIVERNEAUX à l’issue d’un vote où devaient s’affronter trois prétendants à la fonction d’édile…

 

GURGY : « Je serai toujours présent et à l’écoute des gens, et ceux qui me connaissent savent que je suis un homme de valeurs : avec mon équipe, nous allons pouvoir faire des choses… ». S’exprimant à haute voix, face à un parterre composé de plus d’une centaine de personnes, Cyril CHAUVOT a rendez-vous avec son destin. Celui qui va le propulser d’ici quelques instants, le temps d’un court scrutin sans surprise aucune, dans le fauteuil de maire de la commune périphérique d’Auxerre. Toutefois, avant que le verdict du vote ne soit rendu définitif par les assesseurs de la soirée, le futur maire devra encore livrer bataille face à deux autres candidats, le premier adjoint en lice de l’ère LIVERNEAUX, Yves NAULLEAU – il ne récoltera in fine que quatre voix favorables – et l’ancienne conseillère régionale et maire de Gurgy, qui aura tenté un surprenant come-back, Aurélie BERGER. Un come-back qui ne fut guère convaincant en bout de course puisque la prétendante n’obtint au final que deux voix.

 

 

Les dix-neuf conseillers municipaux donnèrent une large majorité de leurs suffrages (treize voix) à Cyril CHAUVOT – il était déjà présent aux côtés de son prédécesseur – au terme de ce seul et unique tour de vote, qui se révéla donc sans surprise. Un vote qui fut animé dans sa partie protocolaire par le doyen du conseil municipal, Michel PANNETIER.

 

 

 

Etre un maire exemplaire à l’écoute de tous

 

Détendu, serein, Cyril CHAUVOT prit la parole à peine le résultat du vote connu. « Je remercie les membres du conseil municipal qui m’ont apporté leur confiance, soulignera-t-il, le but est d’aller dans la même direction, au service de notre village... ».

Le nouveau maire salua la présence dans la salle de quelques amis et soutiens, venus de l’Auxerrois, pour assister à cette élection qui consistait à désigner un nouveau maire afin de remplacer le sortant démissionnaire, Jean-Luc LIVERNEAUX. Ce fut le cas du président départemental du MoDem de l’Yonne, Pascal HENRIAT, assis parmi l’assistance aux premières loges.

« Je m’engage à un être un maire exemplaire à l’écoute de tous, renchérit Cyril CHAUVOT, soucieux du bien-être de chacun. Je développerai des projets ambitieux pour notre commune, car c’est important. Ensemble, nous pourrons faire de belles choses dans cette commune… ».

Le choix des quatre adjoints fut une simple formalité ensuite. Nathalie BARDIN, Eric LENOIR, Laëtitia DA SILVA et Jean-Luc LIVERNEAUX furent confirmés dans leurs nouvelles fonctions. Le maire élu peut désormais se mettre au travail…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est bien le fils de son père ! Incontestablement, les chiens ne font pas des chats ! Lumineux, le regard se pose sur l’assistance, présente dans la petite salle surchauffée. Il se sert copieusement de boulettes et de riz, des mets à l’odeur si alléchante. Les cheveux ébouriffés, l’humour déjà bien aiguisé et à fleur de peau, Romain COLUCCI partage son déjeuner avec une dizaine de bénévoles des Restos du Cœur. Celles et ceux qui avec humilité et générosité entretiennent l’œuvre de son regretté paternel qui eut la fabuleuse idée, un soir de septembre 1985, de porter sur les fonts baptismaux de la création, une certaine structure associative, toujours aussi solidaire…

 

APPOIGNY : Bon, la première tentative a été avortée et s’est donc soldée par un échec. Point de Romain COLUCCI à 11 heures tapantes, dans les locaux en mode hangar de l’association caritative auxerroise. Hormis les habituels bénévoles qui s’escrimaient dans la dynamique avec des palettes et des monte-charge pour achalander les camionnettes de victuailles prêtes à être expédiées aux quatre coins du département, il n’y avait pas l’ombre du fils aîné de COLUCHE en cette fin de matinée, mardi.

On nous aurait trompés sur la véracité de l’information ? Que nenni ! Le retard du personnage prodigue tant espéré s’expliqua par des soucis techniques, imputables à la SNCF, du côté de Montereau en Seine-et-Marne ! Moyennant quoi : il faudra s’armer de patience, ronger son frein en retournant au bureau après un premier aller-retour pour du beurre et revenir d’ici deux heures, laps de temps nécessaire pour que le garçon, en provenance de la capitale, arrive enfin à bon port, à bord d’une automobile sur son lieu de chute, le siège social des Restos du Cœur auxerrois.

Treize heures, rebelote ! Cette fois, c’est la bonne tentative. Attablé aux côtés d’une dizaine de bénévoles qui discutent gaillardement de leurs projets, fourchettes et couteaux à la main en dégustant de succulentes boulettes de viande, agrémentées d’un riz en sauce, Romain COLUCCI prend le temps de déjeuner. L’appétit est là ! Et le singulier personnage ne plaisante pas avec cela, visiblement !

Répondant aux questions et livrant ses impressions au journaliste que je suis tout en découpant une boulette en deux avant de l’avaler ! Une interview à la mode bonne franquette entre deux cliquetis de couverts que n’aurait nullement renié son regretté paternel, nous ayant tant faire rire !

« Pourquoi suis-je ici ?, s’interroge Romain COLUCCI, c’est très simple : je suis là parce qu’il y a les bénévoles et je suis venu soutenir ces bénévoles… ».

 

 

Plus d’1,2 million de repas servis dans l’Yonne en 2023

 

Le regard malicieux, le sourire aux lèvres, le fil aîné de COLUCHE est en tournée. Non pas pour y interpréter l’un des titres fétiches de son père, « Misère », mais pour être au plus près de celles et de ceux qui perpétuent le souvenir toujours très vivant de l’humoriste qui avait lancé sur les ondes d’Europe 1 le 26 septembre 1985 ce fameux dispositif, « Les Restos du Cœur », de plus en plus opérationnel et obligatoire sur le terrain.

D’ailleurs, ne serait-ce que dans l’Yonne, 8 000 personnes de tout âge bénéficient désormais de ces services. Une manière de lutter contre la précarité alimentaire, l’inflation galopante, le coût de la vie qui s’envole. En 2023, ce sont 1,2 million de repas qui y ont été servis dans les seize centres accueillis en Bourgogne septentrionale. Des Restos qui ne cantonnent plus à la distribution de repas et de nourriture. Mais, aussi proposent désormais de l’aide à la personne, grâce à des conventions signées avec des unités territoriales, dépendantes du Conseil départemental. Loisirs, culture, retour à l’emploi, santé…autant d’orientations utiles qui viennent se greffer à l’existant.

Entre deux bouchées, Romain COLUCCI se désole de la situation conjoncturelle, impitoyable envers les plus défavorisés. L’an passé, il a rendu visite à plus de cent-trente centres, répartis aux quatre coins de l’Hexagone. Il espère en découvrir 150 en 2024. Un vrai tour de France en hommage à l’altruisme et au bénévolat. Qui l’emmènera à Bourges, au Mans d’ici peu.

 

 

Honte aux élus qui pratiquent le déni de pauvreté !

 

« Plus la situation est difficile, souligne-t-il, plus il est nécessaire et indispensable de soutenir les bénévoles. Les Français sont généreux dans l’ensemble. Comme dans l’Yonne, où deux sociétés privées nous donnent des quantités de palettes de nourriture en abondance, EURIAL pour les laitages et yaourts, et la FOURNEE DOREE pour les viennoiseries. Sans oublier le groupe SCHIEVER… ».

A contrario, Romain est très critique contre celles des localités qui ne jouent pas le jeu. Sans les citer, il les pointe d’un doigt honteux : « ce n’est pas une histoire de couleur politique, mais c’est une histoire de courage personnel et de déni de la part des édiles. Certains élus nous disent qu’il n’y a pas de pauvreté dans leur commune, ce qui n’est pas vrai ! ».

Citant les chiffres de l’INSEE, Romain COLUCCI est à ce titre très catégorique : en France, dix millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté. Dont 550 000 personnes supplémentaires dans la seule année dernière !

« Evidemment, ces gens-là vivent dans toutes les communes de France : cela me révolte de le nier ! ».

Le porte-parole des Restos ne demande pas l’aumône vis-à-vis de ces élus peu engageants : « on ne souhaite parfois qu’un simple local que l’on nous refuse sous prétexte qu’il n’y a pas de pauvres dans ces localités ! ».

En 1985, COLUCHE s’était intéressé de près à la cause des chômeurs de longue durée. Justifiant sa célèbre démarche associative que l’on connaît depuis. Aujourd’hui, outre ce phénomène, il y a la problématique des travailleurs précaires, des personnes qui possèdent une activité professionnelle mais très mal payée.

« Quand on calcule le reste à vivre, argumente Romain COLUCCI, une fois enlevées les charges et les taxes, ces personnes peuvent prétendre aux aides des Restos du Cœur ! ».

Et de ce citer les 400 familles impactées par la disparition de BENTELER à Migennes qui vivent depuis deux ans très difficilement des allocations du chômage aujourd’hui.

 

 

La France n’arrive même pas à nourrir sa propre population

 

D’ailleurs, la liste des bénéficiaires des Restos ne s’arrête pas là. « On peut y ajouter les étudiants, et surtout une catégorie sociale dont on parle beaucoup ces jours-ci, ce sont les agriculteurs ! ».

26 % de la profession agricole vit à date sous le seuil de pauvreté en France. Quant aux seniors et aux petites retraites, Romain COLUCCI les ajoute à cet inventaire à la Prévert.

Mais, l’émotion surgit dans le regard de notre interlocuteur lorsqu’il s’attarde sur le sort des enfants. « Avant quand j’allais aux Restos du Cœur, je ne voyais que des adultes, aujourd’hui, est-ce normal qu’il y a de plus en plus de gamins… ». Un sacré paradoxe dans le pays de la bouffe par excellence ?

« C’est tout de même terrible que la France, pays de production alimentaire, n’arrive pas à nourrir sa propre population… ».

Faisant dire à l’interviewé, « il ne faudrait pas oublier que les Restos du Cœur sont un des maillons de la souveraineté alimentaire en France… ».

Un dernier mot avant d’afficher de nouveau un large sourire sur ce sympathique visage qui perpétue dans la bonne humeur l’œuvre de son père. « Tant qu’il y a la bonne ambiance aux Restos du Cœur, nous sommes dans l’esprit COLUCHE ! ».

Qui mieux que son fils aîné pour le dire, à quelques jours de la collecte nationale qui sera organisée les 01er et 02 mars prochains…C'est l'histoire d'un mec !

 

Thierry BRET

 

 


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