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Incorrigible Yves VECTEN ! Le maire d’Escamps est donc le seul à s’être prononcé contre le principe de garantie d’emprunt pour soutenir les nouveaux projets de développement de l’AJ Auxerre, où s’engagera le Conseil départemental de l’Yonne en compagnie d’autres partenaires institutionnels, à l’issue d’une débat passionné dans l’hémicycle, lors de la dernière séance plénière.  Logique, en somme ! Le conseiller départemental du canton de Vincelles n’était-il pas jadis un fervent adepte et pratiquant de l’ovalie !

 

AUXERRE: S’il ne devait y en avoir qu’un, ce fut celui-là ! Un qui s’est exprimé en séance plénière du Conseil départemental de l’Yonne pour dire son refus à une telle initiative ; à savoir un accord de principe sur la garantie d’emprunt donnée au club de football local, l’AJA, dans le cadre de ses futurs projets d’aménagement. Et celui-là n’est autre qu’Yves VECTEN, indécrottable supporter de rugby – il pratiquait il n’y a pas si longtemps encore la discipline qui demeure son sport de prédilection ! – mais qui aime, tout de même, le football ! Une précision que l’élu de l’Yonne a cru bon de formuler après la sortie du président de l’exécutif départemental, Patrick GENDRAUD, qui en résumant les débats rappelait que « tout le monde n’était pas dans l’obligation d’aimer le football » !

Bon, que les fervents admirateurs de la bande du coach auxerrois Christophe PELISSIER se rassurent : dans cette fausse querelle entre le ballon rond et le ballon ovale (deux des disciplines sportives les plus appréciées des Français) c’est naturellement, et au vu du club qui en incarne les valeurs sur ce territoire depuis des lustres, le ballon rond qui est sorti vainqueur de cet « affrontement » un tantinet politique entre le représentant de l’opposition et le président de la majorité départementale !

 

Des différences d’appréciation entre le foot et un EHPAD

 

Parmi les arguments avancés par Yves VECTEN pour justifier sa non-approbation de ce choix, le rejet, il y a quelques années dans le canton où il réside, d’une proposition de garantie d’emprunt se rapportant à un…EHPAD ! C’est sûr : on ne joue pas dans la même division !

C’est donc à une large majorité, in fine, que cet accord de principe de garantie d’emprunt au projet de l’AJ Auxerre a été accepté par l’ensemble des élus départementaux au terme des discussions. Outre le rugbystique Yves VECTEN qui devait voter contre, on relèvera néanmoins sept abstentions dont les voix de l’opposition.

Un peu plus tôt, le rapport introductif de ce dossier fut présenté par Alexandre BOUCHIER qui en expliqua les tours et les contours. Un projet se rapportant au premier club de football de l’Yonne, employant deux cents salariés – une vraie entreprise donc ! -, à date leader brillant de la Ligue 2 et potentiellement très bien placé pour remonter en division supérieure une année après l’avoir quittée.

« Prendre une délibération de principe pour s’engager sur une garantie d’emprunt – elle est donc favorablement suggérée et sera sans doute voter définitivement en juin une fois tous les éléments chiffrés du dossier connus -, représente le soutien au club auxerrois dans la réalisation de ces projets, rappellera le président GENDRAUD au perchoir.

 

 

Etre derrière le club auxerrois qui engendre de l’attractivité

 

Précisons que ce programme d’investissement de la part du club s’effectuera en trois temps, l’agrandissement de l’une des tribunes afin d’augmenter les capacités d’accueil au stade, la création de services connexes au football (hôtellerie, restauration, boutiques) et l’optimisation des infrastructures de type parking, centre de santé sportive, édification d’une passerelle reliant la rive droite à la rive gauche à la hauteur du parc des expositions, etc.

Une politique ambitieuse dans laquelle devrait s’engager, au titre de soutien moral, le Département, la Région, l’Agglo de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre.

« C’est une chance d’avoir des choses qui permettent à l’Yonne de rayonner, souligna le président du CD 89, tout le monde est convaincu et conscient du rayonnement de l’AJA (sauf l’ami Yves VECTEN ?!). Donner un accord de principe à ces projets montrerait que le Conseil départemental est derrière l’AJA. Parce que l’AJA nous entraîne… ».

Toutefois, un préalable existe pour que cet accord de principe se mue en accord tout court : que la Région Bourgogne Franche-Comté (cela a été voté lors d’une délibération en plénière lors de la séance très houleuse où les plaintes tombaient en escadrille via la présidence !), l’Agglo de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre soient alignés sur le même registre.  

« J’ai rencontré récemment tous les partenaires, précisa Patrick GENDRAUD, je ne pense pas qu’il y ait de soucis en matière de réflexion pour y parvenir et obtenir ainsi une belle image de fédération derrière le club icaunais… ».

 

 

Un club sportif qui booste l’économie icaunaise

 

Enthousiaste, le premier vice-président du Département, Grégory DORTE, rappela l’importante contrepartie extra-sportive du club auxerrois en matière éducative.

« Un engagement qui correspond aux valeurs de l’Yonne, devait-il souligner.

Amateur de chiffres – il n’a pas été le grand argentier de la Ville et de l’Agglo pour rien ! -, Pascal HENRIAT énuméra les titres de gloire du club incarné très longtemps par Guy ROUX, soit « 1 238 matches 33 saisons de Ligue 1, 108 rencontres disputées en Coupe d’Europe et quatre coupes de France dans l’escarcelle ! ».

Avec ces projets, l’AJA gagnerait en pérennité au niveau structurel, en jouant aussi sur la diversification de ses activités liées au stade de l’Abbé Deschamps, notamment en accueillant des compétitions nationales, voire internationales. Telles début mai le Top 14 avec le Racing 92.

Si Jean-Pierre RAOUT s’inquiétait sur le montant des garanties financières en question – pour l’heure et de l’aveu même de Patrick GENDRAUD, les éléments de réponses ne sont pas encore connus – et du rôle hypothétique de la BPI, Magloire SIOPATHIS souligna le poids économique du club de football icaunais, qui a toujours obtenu les faveurs de l’institution départementale lors de ses grands projets dont le centre de formation, l’un des meilleurs de l’Hexagone, et la création de ses terrains synthétiques. Sons de cloche similaires de la part de Christophe BONNEFOND, François BOUCHER ou André VILLIERS, raccords sur le sujet.

In fine, la validation de cet accord de principe fut sans surprise, hormis le vote de contre du « rugbyman » Yves VECTEN !

 

Thierry BRET

 


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Menées dans le cadre des opérations « Place nette XXL », lancées par le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, visant à renforcer la lutte contre la délinquance et plus particulièrement le trafic de stupéfiants, les actions engagées depuis le 26 mars dans l’Yonne ont bénéficié d’une mobilisation exceptionnelle d’effectifs et de moyens. Elles s’inscrivent dans le cadre du plan « Sécurité de proximité en ruralité » mis en œuvre depuis septembre dernier par le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Celui-ci se félicite du premier bilan des opérations conduites par le groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne, sous les ordres du colonel Nicolas NANNI.

AUXERRE : L’heure était au bilan samedi matin à la préfecture de l’Yonne, suite aux opérations menées sur le terrain du 26 mars au 09 avril dernier. Une action, rappelle Pascal JAN, « qui s’inscrit dans un mouvement au long cours et n’est pas une opération coup de poing, mais pensée depuis plusieurs mois et qui se traduit par une présence continue et régulière des forces de l’ordre sur le territoire… ».

Si la cible première est bien le trafic de stupéfiants, l’objectif visé induit d’autres actions à destination des violences intra familiales ou de l’insécurité routière, considérées depuis longtemps par le représentant de l’Etat comme prioritaires sur le département. D’autant, souligne le colonel Nicolas NANNI, qu’elles sont souvent liées à des conduites addictives : « des addictions qui tuent et mutilent sur les routes icaunaises et représentent la deuxième cause de mortalité. Elles nourrissent aussi les violences interfamiliales, avec 30 % des faits alimentés par des conduites addictives… ».

 

Des renforts extérieurs particulièrement efficaces…

 

Entamée le 01er octobre dernier avec une trentaine de gendarmes dédiés à une phase de planification visant à analyser l’état des lieux et des besoins, la démarche s’est traduite sur le terrain ces deux dernières semaines, par une mobilisation exceptionnelle. Soit 237 militaires engagés du 26 mars au 09 avril pour des opérations de police judiciaire, renforçant l’action quotidienne des unités territoriales de gendarmerie dans la lutte contre la délinquance,197 militaires et 7 contrôleurs de la DREAL engagés le 10 avril sur l’A6 pour des contrôles routiers, ainsi que 432 gendarmes du groupement départemental mobilisés les 11 et 12 avril pour des opérations de sécurisation.

Ce dernier volet ayant bénéficié du renfort de moyens spécialisés, comme des équipes cynophiles avec des chiens formés à la recherche d’armes et stupéfiants, mais aussi de trois pelotons de l’escadron de gendarmerie mobile « Guépard », basée à Clermont-Ferrand. Des renforts dont la présence s’est avérée particulièrement bénéfique souligne le préfet de l’Yonne, qui pour autant, se félicite de ce que 80 % des effectifs opérationnels soient icaunais : « ce sont des militaires qui connaissent le terrain et d’autant plus précieux qu’ils sauront poursuivre le travail entamé depuis plusieurs jours et la stratégie mise en place au niveau départemental… ». 

 

Habiter, travailler, s’épanouir : le triple objectif de « France Ruralité »

 

Il y a plusieurs années déjà que les trafics liés aux stupéfiants se sont « mis au vert » et envahi les campagnes. Un phénomène que les autorités ont su prendre en compte, par le biais notamment du plan départemental « Sécurité de proximité en ruralité » mis en place à l’automne dernier, mais la tâche est difficile, reconnaît le colonel Nicolas NANNI, compte tenu d’un territoire épars : « l’Yonne est le onzième département en terme de superficie, avec une surface de plus de 7 000 km2. Au national, la gendarmerie est compétente pour 98 % du territoire et 50 % de la population ; dans l’Yonne, on passe à 70 % de la population, d’où une certaine difficulté mais c’est pour cela aussi que nous adoptons nos modes opératoires… ».

Avec pour finalité, insiste Pascal JAN, « de rendre ce territoire attractif et faire que les questions de sécurité ne soient pas prégnantes… », rappelant le triple objectif fixé dans le cadre du plan « France ruralité » : « habiter, travailler, s’épanouir ». Et tout sera mis en œuvre pour y parvenir prévient-il, quitte « à changer de braquet ».

 

 

 

Maintenir la présence des forces de l’ordre sur la voie publique

 

Au final, ponctue le préfet, des résultats « que l’on peut qualifier d’excellents au vu d’un bilan encore provisoire », mais pas question pour autant de s’en contenter : « les équipes ont extrêmement bien travaillé, mais ce n’est qu’une étape, que l’acte 1 de la stratégie mise en place… ».

Même tonalité dans le discours du commandant du Groupement de Gendarmerie départementale qui, se félicitant du travail mené de concert par ses troupes avec celles de la police nationale, adresse ce message aux délinquants actuels ou en devenir : « j’ai une capacité redoutable à mailler notre territoire et à maintenir cette présence sur la voie publique même si, je le rappelle, les renforts ont été extrêmement précieux. Je n’ai aucune crainte, aucune peur de l’après « Place nette ». Nous étions présents et nous serons encore présents… ».

A bon entendeur, salut !  

 

 

En savoir plus :

Faits et chiffres clés au 13 avril 2024

3 opérations judiciaires

1 opération « mobilités »

4 opérations d’ordre public sous forme de sécurisations et contrôles dont une en zone police en soutien de la Direction Départementale de la Police Nationale 89

24 individus interpellés

126 743 € d’avoirs criminels saisis

75 kg de résine de cannabis

1 171 gr de cocaïne

74 kg de cuivre

19 armes saisies

2 598 personnes et 1 992 véhicules contrôlés

11 véhicules saisis

14 véhicules mis en fourrière

6 commerces contrôlés, 12 infractions relevées

17 infractions de 4e et 5e classe et 3 délits liés à l’organisation du travail constatés par la DREAL

 

Dominique BERNERD

 


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Solaire. Rayonnante. Emue, aussi. Connaitrait-elle les affres du trac, la cheffe d’entreprise qui sera plébiscitée dans quelques instants face à un aréopage de plus de deux cents invités, et non des moindres ? Il est vrai que l’on ne célèbre pas tous les jours le cinquantième anniversaire de sa société. Même si elle n’en fut pas à l’origine. Mais, tout de même, respect pour les créateurs dont certains étaient présents à la cérémonie. En sus, l’inauguration des nouveaux locaux servait d’exutoire plaisant à ce rassemblement, sous le soleil, pour fêter le dynamisme de « BC Entreprise », fournisseur de systèmes de climatisation…

 

SAINT-FLORENTIN : On la sent un brin fébrile, la présidente du MEDEF de l’Yonne. Allant de l’un à l’autre de ses nombreux invités, le sourire aux lèvres et la parole facile, mais sans doute l’émotion au ventre. Qui ne le serait pas en ce jour de commémoration d’un double évènement ! L’anniversaire de l’entreprise qu’elle dirige à la perfection depuis 2008 et qu’elle a su hisser au sommet des références de la climatisation régionale. Soit cinquante ans, pile poil au compteur !

Et puis, il y a l’officialisation via cette inauguration des nouveaux locaux dans ce qui fut autrefois la société qui concevait des bijoux et de la maroquinerie, mettant en valeur le savoir-faire industriel de la commune, « CAPRI ». Mais, aujourd’hui, c’est fini !

Emmanuèle BONNEAU propose en guise de préambule à cette cérémonie protocolaire gorgée de soleil – les allocutions se déroulent sur le parvis de la nouvelle infrastructure – de procéder à un historique de la société « BC Entreprise ». Et de remonter le temps jusqu’en 1973. Une aventure qui a débuté avec deux entrepreneurs du cru, M. BUISSON et Etienne CANO, que l’on connaît bien dans le landerneau économique puisqu’il officiait il y a peu encore à la tête du MEDEF 89 en qualité de président. Un Etienne CANO, bon pied, bon œil, toujours présent lors des rendez-vous importants comme ce fut le cas ce jour-là.

Spécialiste de la plomberie, chauffage et zinguerie, la société « BUISSON CANO » fut créée à Venizy, avec deux collaborateurs. Dans les années 80, la séparation entre les deux associés est consommée. M. BUISSON développe alors une société de couverture tandis que son ancien partenaire continue l’aventure « BC » en investissant à Saint-Florentin pour y poser son siège social. Au passage, l’enseigne change de nom.

 

 

Le nécessaire besoin d’une nouvelle infrastructure

 

C’est en 2003 qu’entre en scène côté lumière la future dirigeante, Emmanuèle BONNEAU. Présente dans la société depuis quelques années déjà, elle forme un binôme associé avec Etienne CANO des plus pertinents. Un duo efficace qui sera à l’œuvre durant cinq ans.

2008 verra le départ à la retraite de l’émérite Etienne CANO qui ne restera pas oisif au demeurant en apportant son expertise dans les hautes sphères du MEDEF. Pendant ce temps, Emmanuèle BONNEAU prend les rênes de la société prospère, rachetant ses parts sociales.

Devant la vétusté des locaux historiques, se présente à la réflexion de la jeune femme la nécessité de transférer l’outil de production vers un site plus approprié et moderne. L’idée de construire un bâtiment lui traverse l’esprit. Mais, faute de moyens financiers, Emmanuèle BONNEAU opte alors pour une autre alternative : occuper les locaux alors à l’abandon de l’ancienne usine CAPRI en périphérie de Saint-Florentin.

 

 

« Je me suis rapprochée de la Communauté de communes Serein et Armance et de son président, Yves DELOT, explique l’oratrice, après plusieurs visites, ces locaux m’ont paru appropriés… ».

Avec un bémol toutefois, le coût des travaux qui dépassait allègrement le budget initial. Avec le soutien du maire de Saint-Florentin, le dossier de demande de subventions de rénovation de friches industrielles a été monté en un laps de temps record, à peine quinze jours !

« Je n’y croyais pas, souligne la dirigeante, qui remercia l’Etat, la Région et l’EPCI pour l’aide apportée au montage du dossier financier.

 

 

Pour tenir la barre, il faut un entourage ouvert et compréhensif

 

Ce qui n’empêchera la jeune femme d’émettre publiquement quelques réserves sur des entreprises ayant travaillé sur le chantier, constatant encore quelques dysfonctionnements ! Polie, elle ne les nommera pas !

Puis, il y eu la séquence émotivité lorsque la présidente du MEDEF remercia sa maman, pour l’avoir élevée en lui enseignant à sa sœur et à elle-même, les valeurs du travail, l’humilité, le courage, la bienveillance, l’ouverture et la tolérance. « Ces valeurs me sont très chères aujourd’hui, glissa-t-elle au micro un petit sanglot dans la voix…

L’oratrice eut une parole agréable à l’égard des salariés, anciens comme nouveaux, qui accompagnent l’entrepreneuse dans son aventure professionnelle. Ils sont 37 à ce jour.

« Chacun a apporté sa pierre à l’édifice dans l’organisation de cette journée commémorative… ».

Ses proches ne furent pas oubliés, non plus. « Ils m’ont beaucoup soutenus dans les moments difficiles et il y en a eu… ».

Evoquant le statut de chef d’entreprise, Emmanuèle BONNEAU évoqua l’ascenseur émotionnel de grande amplitude qui accompagne le quotidien.

« Il y a des moments d’euphorie et de satisfaction, certes, mais aussi des moments de stress et de découragement, rappellera-t-elle à l’auditoire tout ouïe, toutefois, je tente de garder le sourire en toute circonstance, non pas par détachement ou indifférence mais par respect pour mes interlocuteurs et mes salariés… ».

Citant alors Confucius, son philosophe chinois préféré, « nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve… », Emmanuèle BONNEAU ajouta que « pour tenir la barre, il faut un entourage de qualité, ouvert, à l’écoute et compréhensif : j’ai cette immense chance de l’avoir… ».

La prise de parole de la dirigeante se termina par un petit clin d’œil à ses deux filles, en présentant ses excuses de mère pour « celles qu’elle n’a pas vu grandir comme elles auraient souhaité, mes filles que je n’allais pas chercher à l’école, mes filles qui ont subi ma « voiture cabine téléphonique ! », mais je sais qu’aujourd’hui, elles ont bien grandi et comprennent mes choix. Elles me soutiennent de façon indéfectible dans les moments difficiles… ».

Et comme le disait Henry FORD, « se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite… ».

Le lot d’un entrepreneur en somme. Et de belles choses à méditer et à graver au fond de ses neurones.

 

Thierry BRET

 

 


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Incontestablement, il a le vent en poupe, le club d’affaires sénonais CARBAO ! Pour s’en apercevoir, il aura fallu s’immerger, lors de la dernière rencontre business aux vertus conviviales accueillie dans la concession automobile « Etoile 89 » du groupe CHOPARD, pour mieux en cerner les avantages proposés à ses adhérents. Certes, les cartes de visite circulaient entre les membres et les prospects. Mais, il se dégageait de cette soirée entrepreneuriale un petit quelque chose en plus comme un supplément d’âme…

 

SENS : On se salue, on se tutoie, on se reconnaît, on se découvre, on se parle, on s’écoute ! C’est la base même de toute structure associative qui se respecte, celle-là plus qu’ailleurs, puisque telle est sa vocation première : nouer des liens entre chefs d’entreprise afin d’y développer du réseau, au préalable, et du business, si affinités et convergence d’intérêts !

A l’instar de tous ces clubs d’affaires qui font florès depuis plusieurs années dans le paysage icaunais, CARBAO poursuit son développement sur l’un des territoires de prédilection qui est le sien dans l’Yonne : le Sénonais. Le poumon économique de la Bourgogne septentrionale, diront certains. Gageons qu’ils n’ont pas tout à fait tort, au moins sur la strate industrielle puisque les deux bassins d’emploi que sont le Sénonais et le Jovinien, possèdent le plus gros des troupes des salariés travaillant pour ce secteur d’activité dans notre département.

Représentaient-ils tous une enseigne ou une référence de l’industrie nord-icaunaise les invités de cette Rencontre spéciale business ? Pas nécessairement, loin s’en faut. Qu’importe, cela démontre aussi l’éclectisme absolu qui règne au sein de ce réseau qui compte aujourd’hui 130 clubs similaires à celui de Sens répartis aux quatre coins de l’Hexagone.

 

 

Posons les jalons autour de ce concept qui peut être encore de l’hébreu, voire de l’araméen, pour certains de nos lecteurs aux antipodes des clubs d’affaires ! Celui-ci qui représente environ 1 400 dirigeants d’entreprise se définit comme un club de recommandation par le bouche à oreille avec pour background le business, l’échange et l’éthique. Important, cela l’éthique par les temps qui courent ! C’est avec ces trois critères que la structure associative qui ne cesse de s’étendre à travers la France marque ses différences avec d’autres clubs dont les noms sont plus connus.

Et précisément, dans ce code déontologique de l’éthique, on y retrouve des valeurs fortes telles que la confiance, la solidarité, le partage, la bienveillance, le professionnalisme…

Il revenait au président du club local, David de FREITAS de présenter ces valeurs aux soixante-dix personnes accueillies dans la concession de Paulo PIMENTEL, promoteur des produits automobiles à l’estampille de MERCEDES. Un club dont les membres sont fédérés depuis 2019 (16 adhérents) au détour de plusieurs réunions par mois, le jeudi à partir de 11 heures et d’actions communes. Un tour de table façon job dating permit ensuite à chacun de se découvrir par la parole dans un laps de temps précis. Cette troisième rencontre business a été couronnée de succès selon ses organisateurs qui poursuivirent les échanges le verre à la main en seconde partie de soirée…

 

Thierry BRET

 


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Ainsi, nous autres modestes représentants de la presse, nous avons été conviés à un évènement, aussi important que le premier pas de l’homme sur la Lune le 21 juillet 1969 ?! A la fin d’un mythe datant du XVIIIème siècle avec le père fondateur de l’économie, à savoir pour les puristes, Adam SMITH ? Oui, oui, le fameux créateur du concept de la « main invisible », celle qui permet d’atteindre une situation d’équilibre entre le prix du marché et le prix naturel. Une « main invisible devenue visible » aux dires du sous-préfet de l’arrondissement de Sens, l’excellent Wassim KAMEL qui au-delà des comparatifs enthousiastes s’est pleinement félicité de la tenue des premières Rencontres de la Mobilité professionnelle proposées dans l’Yonne…

 

SENS : D’entrée de jeu, le représentant de l’Etat annonce la couleur. Tel un joueur de poker qui possède toutes les cartes maîtresses dans sa main et sûr de son coup. « Vous assistez à une première ! ». Assis aux côtés du sous-préfet Wassim KAMEL, deux représentants du Grand-Sénonais, en l’occurrence son président et entrepreneur, Marc BOTIN et Clarisse QUENTIN. Mais, il y aussi un esthète au service de l’emploi et des compétences hexagonal, le Lillois Olivier VERHAEGHE. Président fondateur de la data, MBJ My Better Job. Pas besoin de traduction, l’on aura compris !

Du beau monde, en somme, qui est venu commenter après coup, car elles ont eu lieu en matinée en l’absence de la presse (?), les premières Rencontres de la Mobilité professionnelle, concoctées par ces différents partenaires auxquels il est juste de rajouter la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, représentée par la dynamique et souriante Sandra VERBRUGGEN. Sans oublier Daphnée RIVERO, de la DREETS, Salia RABHI, directrice de la DDETSPP et Mourad YOUBI, directeur adjoint au Travail et délégué à l'accompagnement et aux reconversions professionnelles auprès du ministère du Travail. A la manœuvre, côté communication, une agence…de Lyon ! Décidément, la « première », tant annoncée par le haut fonctionnaire sénonais prend déjà forme dans sa composante géographique ! Lille, Lyon, Sens, Auxerre et pourquoi pas, Paris, pendant que nous y sommes !

 

Une idée qui vient de celles et ceux qui ont les pieds dans la glaise

 

Mais, alors d’où vient cette idée si exceptionnelle que l’on nous vend aujourd’hui comme exceptionnel en découvrant ce rendez-vous économique ?

« Elle ne vient pas de la tête de quelques technocrates vivant à l’intérieur du périphérique, précise Wassim KAMEL en parfait maître de cérémonie de cette prise de parole (on peut d’ores et déjà éliminer la piste parisienne !), non, elle vient cette idée de femmes et d’hommes qui ont les pieds dans la glaise, issus du terrain… ».

Cela veut dire concrètement que ce projet, lumineux à bien des égards, car il favorise le recrutement, émane des élus territoriaux et des entrepreneurs, eux-mêmes. Partant du postulat observé dans les milieux industriels – les difficultés pour recruter de nouvelles personnes venant grossir les effectifs et optimiser en bout de course les carnets de commandes -, entrepreneurs et élus se sont donc rapprochés. Aidés en cela par les services de l’Etat et les représentants du monde consulaire.

Toutefois, ce n’est pas tout. Il était nécessaire de prendre en compte les desiderata ô combien naturels des salariés, soucieux de travailler mais à proximité de chez eux, sur leur territoire. A cela, la volonté des élus de faire prospérer leurs communes en conservant leurs administrés sur leur territoire.

Une véritable triangulation entre les chefs d’entreprise, les salariés et le territoire qui s’est fait jour en amont de ces futures Rencontres, grâce aux études menées par la data nordiste, MBJ My Better Job.

Une trouvaille conceptuelle logique puisque dans le même temps et sur un bassin d’emploi identique, des entreprises licencient, alors que d’autres peinent à recruter !

Créer un maillage, façon fil d’Ariane, entre ces entités devenait ainsi source d’évidence…

 

 

Une main bien visible et commune à tous les acteurs !

 

« C’est pour cela, renchérit Wassim KAMEL lors de ses explicatifs, qu’il n’y pas de « main invisible » mais bien une main visible commune ! On va donc faire venir ensemble ces entreprises, qu’elles puissent s’organiser ensemble dans l’intérêt de tous pour que les tuyaux fonctionnent ! ».

Un vrai cheminement ternaire, pour les férus d’arithmétique ou de symboles, où l’anticipation devient une vertu – ainsi 108 salariés de chez MARELLI à Joigny vont recevoir d’ici peu leurs lettres de licenciement entre avril et juillet remettant en cause leur dignité – qui se traduira dans les faits par le décloisonnement des ressources.

« Ce n’est pas à ces personnes qui perdent leur emploi de faire l’effort toute seule pour trouver une solution, ajoute le sous-préfet du Sénonais, nous allons les accompagner dans la démarche…car nous allons mettre en relation l’entreprise qui débauche avec celle qui embauche… ».

Proposant ainsi des temps de rencontres privilégiées où les deux « partenaires »  auront tout le loisir d’échanger sur cet « échange » de collaborateurs. Une nouveauté donc sur le principe qui ne s’est jamais vue ailleurs, selon le sous-préfet de l’Yonne.

Quatre mois durant lesquels, l’étude pour identifier les ressources et les besoins en amont, assurée par MBJ My Better Job aura fait son œuvre, avec un budget global (et régional) d’environ 25 000 euros nécessaire à sa réalisation.

Reprenant le cas concret des 108 personnes licenciées de chez MARELLI, Wassim KAMEL fournit un exemple précis en matière de droit au reclassement. « Ces personnes peuvent trouver de leur côté des solutions, souligne-t-il, à l’instar des 350 anciens collaborateurs de BENTELER dont 280 ont été reclassées dans le cadre du droit au travail… ».

L’aspect innovant de ce nouveau procédé, en complémentarité des choses faites dans le cadre du droit du travail, est de mettre le plus tôt possible en relations les entreprises qui dégraissent leurs effectifs et celles qui sont en quête de nouveaux collaborateurs. L’art et la manière d’apporter le niveau le plus fécond au niveau de la résolution du problème, en l’anticipant, tout simplement ! Une preuve d’intelligence de la part des territoires ?

« Oui, il y a une intelligence collective sur ce territoire, on est précurseurs dans le Sénonais, en partant sur des faits objectifs, rétorque le sous-préfet.

 

Un concept vertueux devant rassurer les entrepreneurs

 

Un système en plus de, et non à la place de, comme devait le stipuler Marc BOTIN, qui espère que « ce concept va se dupliquer un peu partout dans le département ».

Un processus de reclassement devant s’intéresser aux personnes qui n’ont pu se reclasser objectivement lors de leurs démarches et qui ne peuvent pas rester au bord du chemin. En privilégiant l’interconnexion entre les bassins d’emplois. Tant à Sens en mettant en rapportant le directeur des ressources humaines de PRYSMIAN à celui de MARELLI à Joigny. La première des deux entreprises recherche à embaucher 60 personnes à Gron. La seconde, quant à elle, doit licencier 108 salariés.

Les deux bassins d’emploi, Sens et Joigny – ils ont en pourcentage le plus grand nombre d’emplois industriels de l’Yonne – ont donc vécu cette expérience via des représentants entrepreneuriaux.

Ce concept vertueux va sans aucun doute rassurer les chefs d’entreprise sur leur avenir, notamment ceux qui désirent investir. Et qui parfois se trouvent en porte à faux en termes de recrutements pour honorer sciemment leurs carnets de commandes, faute de main d’œuvre. L’intelligence collective du territoire est là désormais pour leur redonner confiance, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 


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