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Alors que la campagne électorale est close de manière officielle depuis vendredi soir minuit, les partisans des deux candidats retiennent leur souffle à la veille d’un scrutin qui va influencer l’avenir de notre pays au cours des cinq prochaines années. L’image se veut symbolique car entre ces deux affiches placardées dans les rues d’Auxerre figure un panneau routier de sens interdit. Lequel des deux prétendants en sera le destinataire in fine ?

 

BILLET :

 

Lundi  

 

Les urnes ont parlé et pour la troisième fois en vingt ans, l’extrême droite est présente au second tour. A l’instar d’Anne HIDALGO pour le PS, la candidate LR Valérie PECRESSE essuie une lourde défaite avec moins de 5 % des voix. Un naufrage qu’avait anticipé le député de l’Yonne Guillaume LARRIVÉ qui, dès le 23 mars dernier, appelait à construire une nouvelle majorité avec les Marcheurs en cas de défaite de la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France. Un appel du pied à Emmanuel MACRON qui en a fait tousser plus d’un dans le camp des Républicains. Cela lui vaudra peut-être un strapontin ministériel en cas de victoire de son poulain. Car en politique comme ailleurs, mieux vaut être dans les premiers sur la ligne de départ... Une opportunité qu’avait su en 2017 saisir un autre élu icaunais, Jean-Baptiste LEMOYNE, le plus rapide à « dézinguer » son camarade d’alors François FILLON et à rejoindre le camp du futur président. Un ralliement qui lui valut le 21 juin de la même année d’être nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le DRIAN sous le gouvernement d’Edouard PHILIPPE. Reste à savoir en cas de défaite de Marine LE PEN, s’il y aura assez de sièges pour tout le monde autour de la table du premier Conseil des ministres pour récompenser tous les convertis de la dernière heure…

 

 

Mardi

 

Les candidats passent, les affiches demeurent… Exit Éric ZEMMOUR mais ses supporters les plus zélés ont joué de la colle et du pinceau jusqu’au dernier moment avant le premier tour des présidentielles. De prime abord, l’on pourrait imaginer que les amateurs du groupe « L’Entourloop » avant son passage au Silex à Auxerre le 15 avril dernier, aient voulu saboter la campagne du candidat populiste et pétainiste en juxtaposant des affiches pour leur donner un message subliminal et destructeur… Il n’en est rien ! A y regarder de plus près, l’on découvre que c’est bien l’équipe de campagne de ZEMMOUR qui a recouvert en partie seulement les affiches du groupe de reggae et hip hop pour délivrer ce salutaire avertissement… On ne leur connaissait pas un tel sens de l’humour. A moins qu’il s’agisse d’un sursaut de lucidité !

 

 

Mercredi

 

Marine Le PEN est arrivée en tête à l’issue du premier tour dans plus de 75 % des communes icaunaises, renforçant un peu plus l’ancrage à droite de notre département, dans sa composante la plus extrême. Après avoir rayonné dans le Nord Sénonais, le drapeau bleu marine flotte désormais aux quatre coins du territoire. De Branches à Domats, en passant par Brienon, Chailley ou Saint-Agnan, la candidate du RN dépasse même la barre des 40 % dans 66 communes. De l’autre côté de l’échiquier, Jean-Luc MELENCHON obtient plus de 20 % des suffrages dans 72 communes, avec parfois de surprenantes confrontations, comme à Junay, commune du Tonnerrois, où le candidat de la France Insoumise obtient près de 44 % des suffrages alors qu’a Tronchoy, distante de seulement quelques kilomètres, il franchit avec peine la barre des 8 % contre 40 % à sa rivale !

 

 

Jeudi

 

Alain FERRANDI et Pierre ALESSANDRI, membres du commando Erignac et condamnés pour cela à la réclusion criminelle à perpétuité ont été rapatriés en Corse. Ils finiront de purger leur peine dans une prison insulaire. Une décision faisant suite à la levée par le Premier ministre Jean CASTEX, de leur statut de « détenu particulièrement surveillé », en réponse à l’agression mortelle d’Yvan COLONNA qui avait suscité une flambée de colère dans toute l’île. Ironie de l’histoire, c’est justement pour ne pas avoir été « particulièrement surveillé », que l’assassin du préfet ERIGNAC a pu être victime d’un codétenu dans sa prison d’Arles…   

 

Vendredi

 

Un passant facétieux a tagué la vitrine de l’antenne auxerroise d’Europe Ecologie Les Verts. Un « raté » lourd de signification sans que l’on sache très bien s’il visait le candidat Yannick JADOT ou l’écologie en général… Si l’on en juge par le constat dressé le 04 avril dernier dans le rapport du GIEC concernant le réchauffement climatique, c’est toute la planète qui risque de « rater » son avenir et en l’occurrence, pas de second tour pour rattraper la mise !

 

 

Samedi

 

C’est un pays à deux heures d’avion de la France, particulièrement prisé de nos compatriotes. Le tourisme marocain contribue pour près de 10 % du PIB et le secteur est particulièrement meurtri après deux ans de pandémie et une baisse drastique des recettes en devises. Pour autant, comme ailleurs, les prix des carburants ont flambé ces dernières semaines. Il n’est pas rare de trouver le litre de gazole à plus de 13 dirhams, soit un peu moins de 1,30 euros. Des chiffres qui pourraient en faire rêver plus d’un mais qui, ramenés à ceux du salaire minimum marocain fixé à 280 euros et du salaire moyen ne dépassant pas 375 euros laissent à réfléchir et font relativiser nos soucis du quotidien…

 

 

Dimanche

 

Dans tout juste une semaine, les électeurs auront tranché. En se concentrant sur son discours social, la candidate estampillée Rassemblement National aura-t-elle réussi à faire oublier ses relations sulfureuses avec un Vladimir POUTINE ou un Viktor ORBAN…? Prêt à souscrire un nouveau bail, le locataire du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré parviendra-t-il enfin à attirer le vote populaire… ? Pour qui le sens interdit… ? Gare toutefois à ce que l’affrontement entre le populisme et le libéralisme classique ne débouche sur une France coupée en deux, avide d’un troisième tour dans la rue, ou sur les ronds-points !

 

Dominique BERNERD

 


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Ce ne sont que quelques lignes rédigées à la va-vite sur un large tableau blanc, immaculé de toute autre inscription. Le vert clair du feutre fait ressortir bien distinctement chacun des mots. Dont les deux premiers, où il est question de « challenge » et de « marginaux ». Mais, aussi de « meringues », de « repas » et de « bon cadeau ». Avec un « M » majuscule, s’il vous plaît, pour mieux identifier ces personnes qui squattent les abords du magasin « MONOPRIX ». Un message lapidaire dans sa forme mais tellement curieux et décalé sur le fond qu’il fait désormais le tour des rédactions de l’Hexagone pour en comprendre la vraie signification…

 

AUXERRE Serait-ce une blague de potache, certes à l’humour un peu simpliste, douteux et sarcastique, faite à l’approche de Pâques et de la fameuse chasse aux œufs ? Juste avant de partir en week-end et de profiter des vacances ? Une manière épistolaire, plutôt tirée vers le bas de tuer le temps entre deux interventions vécues sur le terrain en chambrant quelque peu les camarades de promotion et leurs cibles potentiellement définies ? Ou mieux encore le moyen d’utiliser le lot de feutres neufs encore vierges de toute écriture qui sert à noter en règle générale des ordres de mission sur le grand tableau mural qui ornemente l’un des bureaux ?

Peut-être. Après tout, dans toute corporation, y compris celle de la police municipale où auraient été relevés ces écrits pour le moins surprenants révélés à la presse locale comme nationale, on peut aussi s’adonner à la sacro-sainte pratique de « joindre l’utile à l’agréable », de remplir ses missions en s’amusant un petit peu tout en se parodiant, voire de se moquer gentiment du contexte dans lequel on évolue au quotidien. Peut-être.

Ou peut-être pas. Alors, ces écrits qui semblaient si anodins en première lecture sur ce tableau apparaîtraient nettement plus malsains et sordides dans les faits, augurant de pratiques discriminatoires odieuses à la limite du cynisme, s’ils étaient avérés.

 

Des avantages en nature pour la police municipale si elle refoule les SDF ?

 

Rappelons ce qui a été jeté sur ce tableau qui accueille dans l’un de ses coins des coupures de presse et un emploi du temps. Les mots suivants, « Challenge Marginaux, si plus de marginaux devant Monoprix au 30 avril, chaque agent recevra un sachet de meringues maison, un repas cohésion offert (cohésion ?), un bon cadeau et enfin un coffret gourmand personnalisé ».

On se croirait revenu à la période de Noël, au moment de la remise des cadeaux d’entreprise qui sont adressés aux meilleurs des fournisseurs et partenaires de l’année. Voire des collaborateurs pour les récompenser de leurs implications commerciales.

Sauf là, dans le cadre qui nous intéresse, il s’agit de la police municipale d’Auxerre où ont été rédigés ces mots sur ce tableau, une filière professionnelle qui n’assure point d’activités commerciales sur le terrain. On est bien d’accord.

Auteur de deux courriers, l’un destiné au procureur de la République, l’autre au préfet de l’Yonne, l’élu de l’opposition Rémi PROU-MELINE, d’obédience divers gauche, a été le premier à révéler ce fait d’actualité qui « porte atteinte à la déontologie de la police municipale d’une façon générale et à celle d’Auxerre, en particulier ».

 

 

Destinataire de deux photos réalisées vraisemblablement dans les locaux de la police municipale de la capitale de l’Yonne, l’élu, indigné par ce qu’il venait de découvrir, n’a pu s’empêcher de garder cela pour lui.

« D’après ces documents, explique-t-il, les policiers municipaux sont incités à accomplir une mission discriminatoire à l’encontre des marginaux qui stationnent devant le magasin Monoprix sous forme d’un objectif à atteindre et donnant lieu à des avantages en nature… ».

Le jeune conseiller d’opposition s’interroge sur le bien-fondé de ces avantages en nature et leur légitimité. « Il semble que cette consigne contrevient à la fois à la loi, réprimant toute discrimination entre les citoyens de par leurs conditions sociales mais aussi au code de déontologie des agents de police municipaux (Code de Sécurité intérieur) ».

 

 

Le parquet d’Auxerre a décidé de mener l’enquête…

 

Autre pavé dans la mare, jeté en pâture par Rémi PROU-MELINE, qui est intervenu sur les antennes de TF1, dimanche dernier, le fait que l’on propose des paniers gourmands pour exercer une pression discriminatoire sur des personnes en difficulté et qui ne peuvent se nourrir correctement. Un peu à la manière de l’arroseur arrosé.

Certes, il est vrai que les sans-abris d’Auxerre aiment se retrouver depuis longtemps devant les portes de la surface commerçante de la rue du Temple. Parfois, ils échangent quelques mots avec les chalands qui pénètrent dans le magasin. Mais, le plus souvent, ils font détourner les clients un peu plus loin qui pénètrent dans l’enceinte du commerce par d’autres entrées.

D’autres de ces SDF sont aussi les auteurs de nuisances nocturnes qui perturbent les riverains, notamment dès la période estivale revenue. Ce secteur de la ville n’est par ailleurs pas le seul à connaître ce genre de situations parfois très complexes à gérer pour la police municipale.

Le parc Roscoff, sur la rive droite, est l’antre préféré de personnes s’adonnant à quelques trafics en tout genre, selon les commerçants de la place. Quant aux jeunes mamans, qui fréquentent le petit square face au palais de justice (un comble), elles n’osent parfois plus y emmener leurs bambins l’après-midi dans les bacs à sable de peur d’y retrouver des seringues. Ou d’y faire d’hasardeuses rencontres de personnes sous l’emprise d’alcool.

Depuis la réception du courrier envoyé à son intention par l’élu auxerrois, le parquet a décidé de faire toute la lumière sur cette affaire en menant une enquête approfondie auprès des services de la police municipale.

Si les faits se vérifiaient au fil des investigations à venir, on découvrirait alors quel est le pâtissier-confiseur de la place qui propose ses meringues faites maison à la police municipale auxerroise pour les aider à déloger les marginaux « affamés ». Ironique, non ?

 

Thierry BRET

 

 


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Midi approche sur cette jolie bourgade, bien entretenue, et dont la jolie  salle des fêtes  accueille régulièrement les réunions du SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne). Ou bien  les formations aux élus, dispensées par l'AMF (Association des Maires de France) sous la férule du sympathique édile Mahfoud AOMAR !

 

VENOY : En poussant la porte du resto local « Vie la Joie », on remarque en dessous de la moderniste enseigne de la Française des Jeux, quelques gravures de chiffres romains indiquant l'année 1860, sous le Second Empire. Depuis lors, de l'eau a coulé sous les ponts, pour cette très utile réalisation municipale.

Il y a beaucoup de monde à l'intérieur de cette petite salle. La jeune serveuse, aimable et efficace, porte un polo couleur saumon au logo de la maison. La formule « menu » est à 15 euros. Mon voisin de table se plaint de s'être fait flasher sur la D 606, du côté de Champs-sur-Yonne. Apparemment, cela ne lui coupe pas l'appétit, tant mieux ! J'en profite pour déguster un  aligoté bien vif,  du vigneron Gérard PERSENOT.

 

 

Une recette façon « gloubi-boulga » agréable au goût…

 

La patronne arrive alors. De son sac du chocolatier MOF Olivier VIDAL, elle sort quelques spécialités pascales qu'elle offre aussitôt à sa petite équipe. Une délicate attention, s'il en est. Notre serveuse (dix ans de cuisine à son actif) a l'œil à tout, et le service est des plus fluides. Je choisis comme entrée, une quiche saumon-crevette : c'est bon mais un brin trop salé.

Nous sommes environ trente-cinq personnes dans cette salle lumineuse. Arrive alors le plat suivant : une « tchatchouka » aux poivrons, recette d'origine basque, me semble-t-il. C’est un plat de sauce tomatée avec poivrons et rondelles de merguez qui est surmonté d’un œuf au plat. Bien sûr, comme le diraient les enfants, ça  fait un peu « gloubi-boulga ! ». Même, si c'est plutôt bon, ce mélange, là aussi un brin trop salé. La table voisine, en sus des assiettes de bavette sauce époisses qui sont accompagnées de gratins de pâtes, réclame en chœur des frites. A l'instar d'un film des « Tuche » !

 

 

 

Le petit geste commercial qui va bien !

 

En dessert, la pannacota à la confiture de fraises est aussi simple que bonne. Soleil aidant, je vais en terrasse prendre le café. A la table d'à côté, des élus sudistes évoquent avec force détails l'ingratitude et l'exigence actuelles de leurs administrés !

Mon « p'tit noir » tarde à venir. Pas grave, il fait beau : nous sommes bien. Du coup, la patronne ne me le facture pas. Ce petit geste commercial, c'est peut-être un détail pour vous, mais pourtant il veut dire beaucoup (merci, France !).

On aimerait, comme antan, trouver pareil établissement dans chacune de nos communes. Finalement,  « Vie la Joie » offre la possibilité de goûter la cuvée « Vive la joie » des proches Caves de Bailly (début des festivités du cinquantenaire le vendredi 17 juin prochain) ! Joyeuses Pâques et à la semaine prochaine !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : dans une belle cuisine comme celle-ci, on pourrait y éplucher les patates pour faire de vraies frites plutôt que ces « machins » congelés !

Les + : le service est dynamique et aimable. Quant aux toilettes, elles sont propres.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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L’effervescence des généreux acteurs/donateurs avant les ultimes préparatifs. Ils sont annonciateurs d’un départ imminent. Celui d’un long trajet effectué à l’est du continent européen dès mardi. Un périple qui n’a rien de touristique, vraiment. Pas le temps de flâner du côté des « Remparts de Varsovie », chers à Jacques BREL ou de découvrir le riche patrimoine médiéval de la belle Cracovie, la perle de Pologne. Non, au terme de ces 1 780 kilomètres de parcours et de ces presque 17 heures d’autoroute, le convoi humanitaire encadré par les sapeurs-pompiers de l’Yonne arrivera enfin à destination. Non loin de la frontière ukrainienne, pour y livrer matériel médical, produits d’hygiène et collecte alimentaire…

 

AUXERRE : Quarante-deux palettes au total ont été embarquées dans des poids lourds prêts à partir ! Le fruit d’une collecte mobilisatrice, concoctée sur plusieurs week-ends et jours de semaine, à laquelle ont pris part une multitude de structures associatives, économiques, institutionnelles de notre territoire.

Des collectifs, aussi, portés depuis l’état embryonnaire jusqu’aux fonts baptismaux de l’opérationnel en un laps de temps record. A l’instar du bien-nommé, « Couleurs pour l’Ukraine »  et de son alter égo, le collectif « Saint-Georges Solidarité ».

Une campagne de sensibilisation réussie, qui aura démontré que les Français (les Icaunais, les Auxerrois) de toutes obédiences, de toutes confessions, de tout âge, de toutes origines, se sont révélés d’une rare générosité envers leur prochain. De l’altruisme à fleur de peau ruisselant jusqu’au fond d’un caddy afin d’y déposer les précieux dons alimentaires et sanitaires, essentiels pour celles et ceux qui n’ont plus rien. Juste leurs yeux pour pleurer ! Et encore, si des larmes y apparaissent après tant d’atrocités subies.

 

 

Un si long périple aux vertus humanistes et altruistes…

 

Du lait pour les nourrissons, des denrées non périssables, des produits d’hygiène, des cahiers et des crayons de couleur, de l’alimentation pour animaux domestiques, ces braves compagnons d’infortune qui n’auront pas été oubliés sous les bombardements intensifs des forces occupantes. En sus, deux cents tenues de sapeurs-pompiers comprenant casques, vêtements, gants, etc. Bref, la « totale » de la panoplie de secouriste, ô combien  nécessaire pour organiser l’aide humanitaire sur place.

Deux poids lourds de 19 tonnes, agrémentés d’une camionnette utilitaire et d’un véhicule automobile prendront la route, ce 19 avril dès potron-minet, pour rejoindre la frontière ukrainienne. Via la traversée de l’Allemagne, puis de la Pologne, si coopérative et humaniste dans l’accueil de ces milliers de réfugiés.

Huit chauffeurs, des volontaires de l’Union départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Yonne, sous la responsabilité du colonel Gilles ROGUIER, se relaieront au volant de ces moyens de locomotion.

Certes, ce si long trajet ne s’effectuera pas d’une seule traite. Il y aura une première nuit salvatrice de repos dans une caserne en Allemagne. Puis, une seconde chez leurs homologues soldats du feu polonais. Avant de s’en retourner vers la France, une fois les marchandises remises à des secouristes venus d’Ukraine. Le sens de la fraternité internationale à l’état brut et sans fioritures, bien au-delà de la compréhension linguistique.

 

 

Les petits ruisseaux de la générosité forment les grandes rivières de la solidarité…

 

« Nous voudrions d’abord remercier ces petits enfants, de toute confession et d’ailleurs qui sont venus avec leur cœur nous apporter cette petite boîte de crayons pour un gamin ukrainien qu’ils ne rencontreront certainement jamais. Il y avait de la fierté dans leur regard, notre émotion cachée derrière nos masques, confie l’une des bénévoles, et puis, il y eut aussi ce jeune homme polonais, rentré sans caddy dans le magasin qui nous accueillait et nous demanda ensuite de venir avec notre chariot afin de remplir une bonne partie de celui-ci en une seule fois de plats cuisinés. Que dire aussi de ces femmes très âgées qui ont connu l’horreur de la déportation et de la guerre : elles ont tenu à nous remercier chaleureusement de notre action… ».

C’est grâce à ces différentes personnes, des bénévoles altruistes qui ont su répondre à l’élan du cœur, âgés de 9 à 91 ans, que cette collecte extraordinaire a pu s’organiser sur plusieurs sites commerciaux auxerrois.

« Nous avons commencé par le Centre E. LECLERC qui nous a tout de suite ouvert son magasin et sa cafétéria pour le stockage des marchandises. Sa direction a même passé des accords avec des marques afin de récupérer des produits de manière gracieuse. C’est leur service traiteur qui va fournir les repas permettant de nourrir les huit pompiers volontaires durant ce long voyage… ».

Quelques jours plus tard, l’opération se réitéra chez MONOPRIX, rue du Temple.

« Les petits ruisseaux formant les grandes rivières jusqu’à atteindre le Dniepr (ndlr : plus grand fleuve de l’Ukraine), nous avons commencé à augmenter le nombre de nos palettes en y associant d’autres très belles initiatives locales, précise une interlocutrice, avec des collectes qui furent organisées en interne par le groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, aux établissements JEANNIN Automobiles, des dons assurés par le magasin BOTANIC destinés aux animaux ou le centre hospitalier d’Avallon qui avait commandé du matériel médical spécifique pour les besoins actuels en Ukraine. D’autres structures se sont ralliées à nous : le transporteur PICQ & CHARBONNIER et la Banque Alimentaire qui ont aidé au ramassage de nos différentes collectes au fil de l’eau, le collectif des sapeurs-pompiers, le collectif « Saint-Georges Solidarité », les officines de pharmacies, les centres hospitaliers du département... ».

Au total, l’équivalent de plus de vingt mille euros de marchandises sera ainsi collecté.

 

 

Une pierre ajoutée à l’édifice de la construction humaine : la tolérance…

 

Sur le plan humain, l’expérience est riche de rencontres. Voire de partage. Notamment avec le collectif « Solidarité Saint-Georges » qui a été très actif pour ramener depuis la Pologne des civils ukrainiens, hébergés dans des familles. Aujourd’hui, les enfants sont scolarisés. Certaines personnes ont même débuté un emploi. Cette course contre la montre aura vu la contribution de ProCars, spécialiste du transport collectif ayant mis à disposition via sa filiale icaunaise ACKERMANN Voyages un véhicule d’une capacité de sept places.

Incroyable chaîne de solidarité ! Entièrement improvisée, elle s’est bâtie au jour le jour en additionnant les bonnes volontés issues de nouveaux réseaux, de nouveaux contacts avec, chevillé au corps cet idéal unique : agir au service des plus démunis en remplissant notre devoir de citoyens volontaires et engagés.

« En fait, explique l’un des bénévoles, toutes ces personnes de 9 à 91 ans possèdent ce point commun ; cette rage au cœur sans faille ayant permis de se surpasser en entrant en « résistance » et en apportant sa pierre à l’édifice dans ce conflit d’un autre temps…. ».

Trop de nos contemporains évitent parfois les problèmes en pratiquant la politique de l’autruche médiatique, se disant simplement « je ne regarde plus la télévision parce que l’actualité est trop dure ». Donc, cela ne les concerne pas !

Mais, dans le pays de libertés qui est le nôtre, et à la veille du second tour de la présidentielle, prendre son destin en main en agissant de quelque manière qu’elle soit pour une cause est un moyen d’exister et de se rendre utile. Nos droits et devoirs envers la société ! Plutôt que d’attendre, passif, que quelqu’un le fasse à notre place ou à notre insu…

 

 

En savoir plus :

La liste des partenaires de cette opération exceptionnelle qui a été menée durant ces semaines sur l’Yonne est la suivante :

Les amicales de sapeurs-pompiers de l’Yonne, les sections de JSP (Jeunes Sapeurs-Pompiers) de l’Yonne, le SDIS 89 (Service départemental d’Incendie et de Secours de l’Yonne), le Conseil départemental de l’Yonne, l’ensemble des communautés de communes du territoire et plusieurs communes de l’Yonne, l’Association des Maires de France de l’Yonne (AMF 89), le collectif « Couleurs pour l’Ukraine », l’association MILA, la SCI Anne Sophie, le garage DAF Appoigny, la société Le Petit Forestier, le Centre E.LECLERC, le transporteur PICQ & CHARBONNIER, la société ALABEURTHE, MONOPRIX, BOTANIC, ProCars et sa filiale ACKERMANN Voyages, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, la SANEF, la société PANO, ACTIVA Publicité, AZ Pub, C-My Pub, la société SILVAREM, les groupes scolaires Collège Jacques Prévert de Migennes, le CFA agricole de La Brosse à Venoy, le groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, la Jeune Chambre Economique d’Auxerre, la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux de l’Auxerrois, le Lions Club Auxerre Phoenix, le Lions Club Auxerre Rives de l'Yonne, le Kiwanis Club d’Auxerre, Inner Wheel, la Banque Alimentaire de l’Yonne, le Cercle philosophique La Parole et le Geste, Lune d’Afrique, le collectif « Saint-Georges Solidarité », le centre hospitalier d’Avallon, FESTINS de Bourgogne, YONNE CONDITIONNEMENT, les établissements DUJON, l’association TRANSAFRICA 89, Radio France Bleu, L’Yonne républicaine, Presse Evasion, ainsi que de nombreux particuliers y compris des réfugiés ukrainiens.

 

Thierry BRET

 

 


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Ce n’est pas une distillerie ordinaire où se concoctent minutieusement des gins, rhums, brandys et autres liqueurs tout aussi parfumés. Cela ressemble plutôt à une caverne d’Ali Baba artisanale dans le sens noble du terme, mâtinée d’expériences alchimiques secrètes pour donner naissance à ces nectars qui aujourd’hui font la réputation de l’enseigne. Bien au-delà de sa zone de prédilection tonnerroise. Bienvenue chez VALOUR + LEMAIRE, maîtres distillateurs confirmés !

 

TONNERRE : Le terme revêt de la plus haute importance pour l’un des deux cogérants de la structure. Distillerie. Plus qu’un simple mot, il représente une quasi référence dans l’art et la manière de concevoir des spiritueux. Et dans ce domaine si spécifique, force est de constater que notre hôte, Arnaud VALOUR, brillant lauréat 2020/2021 du Réseau Entreprendre Bourgogne avec son comparse Benjamin LEMAIRE avec lequel il est associé dans l’aventure en connaît un sacré rayon.

« La sémantique est capitale à nos yeux, explique-t-il, cela signifie que nous prenons tout en charge au niveau du processus de fabrication de ces alcools… ».

De A jusqu’à Z, en somme pour conceptualiser du mieux possible toute la palette qui se dévoile sur les rayonnages de ce show-room béant ouvert sur l’extérieur et accueilli à l’hôtel d’entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Les bouteilles convenablement alignées présentent leurs contenus avec fière allure derrière le comptoir d’accueil. Joliment identifiées avec des étiquettes qui ne manquent pas d’esthétisme graphique. Si l’intérieur est aussi savoureux que l’extérieur, les produits doivent se déguster avec volupté et délicatesse au palais, tout en le faisant avec réelle modération. Car, qui dit distillerie, subodore nécessairement la présence de consommations fortement alcoolisées !

 

 

Une palette de produits à déguster dont le malt !

 

A date, et avant la création de nouveaux produits car la doublette dirigeante n’est pas à court de créativité, la gamme se décline en une dizaine de variantes. Signalons pour les puristes la présence au catalogue de trois vodkas, de quatre à cinq gins, de deux liqueurs, d’un produit anisé, et puis cerise sur le gâteau (sans aucune allusion au kirch !), il existe aussi le malt. Qu’est-ce exactement ?

« C’est difficile à expliquer, lâche dans un large sourire Arnaud VALOUR, sur le principe et selon le cahier des charges des appellations, c’est une boisson spiritueuse à base de céréales que l’on a élevée pendant deux ans seulement et pas trois ans. De ce fait, on ne peut pas la désigner par le terme, whisky ! ».

Structurellement, l’entité est en décalage d’une année par rapport à sa feuille de route prévisionnelle. La COVID est bien sûr passée par là. Mais, Arnaud comme Benjamin ont su conserver leur allant et surtout leur optimisme pour rendre mâture un peu plus leur concept original qui se porte aujourd’hui très bien, merci !

Capitalisant sur ce temps de latence imposé par la pandémie pour modéliser davantage sur le processus évolutif de leur entreprise, les deux compères ont multiplié les contacts ô combien nécessaires avec les distributeurs (cavistes, épiceries fines,…), afin de ne pas rester oisifs et les deux pieds rivés dans le même sabot !

 

 

Du sur-mesure en matière de personnalisation…

 

L’entreprise profite de l’ouverture de ce lieu de production vers l’extérieur pour faire croître le nombre de visiteurs dès qu’elle en a l’opportunité. Une forme de « distillo-tourisme » (le terme sera à breveter plus tard !) pas réservé uniquement aux aficionados de ces produits.

Ces « touristes » férus de sensations en bouche après avoir testé les créations locales peuvent également assembler leurs propres produits selon les essences qui ont été distillées in situ. Objectif : que chacun de ces visiteurs de passage puisse repartir de l’hôtel d’entreprises consulaire avec sa bouteille au contenu personnalisé selon ses goûts et ses humeurs !

Nec plus ultra : en petits groupes, les adeptes d’alcools forts peuvent même piloter l’alambic après avoir choisi eux-mêmes les plantes permettant la conception d’un gin ! Avant de le mettre dans le contenant et d’y apposer l’étiquette à votre patronyme ! Le must de la personnalisation…

 

 

Une feuille de route semble-t-il bien maîtrisée…

 

Concept opérationnel depuis 2019, VALOUR + LEMAIRE (comme il pourrait y avoir sur d’autres registres un brin plus culturels LAUREL et HARDY, version comique, ou SIMON & GARFUNKEL, pour la musique folk !), a été soutenu dès sa fondation par la Région Bourgogne Franche-Comté, sous la forme d’avances remboursables.

Quant au Réseau Entreprendre Bourgogne, il a fait beaucoup pour eux. Notamment dans le montage du projet et dans son développement. Une aide qu’aura su prendre en charge l’une des figures icaunaises de ce support d’accompagnement à la création et essor des entreprises, Alain BOUNON. Ainsi, que l’autre versant de cette aide stratégique si importante, son complice, Alain PETIT.

Ayant investi de leurs deniers personnels la coquette somme de 160 000 euros pour initier ce projet, Arnaud et Benjamin ont bénéficié du coup de pouce financier et salvateur de la BNP.

Côté emploi, une jeune femme, Peggy PRINCE, en qualité de prestataire apporte sa contribution afin de gérer les démarches administratives que l’on imagine très lourdes dans le cadre d’une distillerie. Tandis qu’un alternant de l’IFAG Auxerre assure le développement commercial de la structure.

Les perspectives d’évolution s’envisagent au niveau hexagonal en 2022, avec les premières touches sérieuses initiées à l’international, notamment en Belgique où la CCI de l’Yonne apporte ses compétences.

Dès la prochaine saison, la TPE sera présente également sur des salons avec quelques beaux rendez-vous, mais pour l’heure pas encore arrêtés. Quant à l’objectif des ventes, en termes de volume, il est espéré à plus de 15 000 bouteilles d’ici la fin de l’année. De quoi satisfaire les deux entrepreneurs qui se préparent, grâce à l’intégration d’une nouvelle collaboratrice commerciale, à passer le cap d’un palier progressif supplémentaire.

 

Thierry BRET

 

 


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