Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Forcément, sa parole ne pouvait être laissée sous silence. Tant le personnage aura marqué de son empreinte, le plus souvent érudite, le paysage politique de l’Yonne depuis si longtemps. Près de deux décennies vécues aux responsabilités de la Ville d’Auxerre et de l’agglomération. Puis, plus rien ! Black-out total. Alors, retrouver Guy FEREZ, micro à la main lors d’une réunion publique du candidat investi par la majorité présidentielle aux législatives, Victor ALBRECHT, méritait bien que l’on s’y intéresse ! Pour constater in fine que ce chantre du verbe fort et de la formule n’a rien perdu de sa verve oratoire…

 

AUXERRE : Un « pro » de la communication, Guy FEREZ ? On ne peut que le confirmer, à l’écoute de ses propos lors de son intervention, jeudi en début de soirée, à l’occasion de l’un des ultimes meetings de campagne du candidat Victor ALBRECHT, en lice dans cette joute électorale sous l’étiquette « Ensemble ». Toujours à l’aise dans cet exercice qui ne le rebute jamais, l’ancien leader socialiste de l’Yonne, aujourd’hui rallié au pavillon « macroniste », ne se contente pas de dire quelques mots d’encouragement de plus au jeune « poulain » qu’il soutient dans cette course qui n’aura qu’un seul vainqueur sur la ligne d’arrivée au soir du 19 juin.

A ses côtés, les deux incarnations actuelles de la politique socio-démocrate et centriste qui plaît à l’ancien édile d’Auxerre. Deux candidats qui sont entrés en scène dans l’arène des législatives il y a déjà quelques semaines en officialisant leur binôme. Le rendant crédible, assurément aux yeux des électeurs.

 

 

Un tandem de choc qui ne pratique pas la langue de bois…

 

Mathieu DEBAIN, d’une part, figure de proue de la vie institutionnelle et politique locale qui a su, avec le concept « S’Engager pour l’Auxerrois », prendre attache avec la citoyenneté et ses principes pour poser tout haut les questions sur les grands sujets sociétaux que beaucoup se posaient tout bas. Une personnalité marquante de l’opposition municipale auxerroise qui n’hésite pas à parler clair pour proposer fort !

Victor ALBRECHT, ensuite, un jeune loup aux dents aiguisées, un trentenaire à la tête bien faite, qui n’a pas attendu cette échéance élective pour prendre des initiatives et le faire savoir autour de lui. Sa proximité avec les instances suprêmes de la Macronie lui a donné des ailes. Ses missions stratégiques, également.

Etre responsable du pôle élection de la présidentielle pour le compte du président sortant constitue une ligne appréciable, à mettre à profit sur la carte de visite. Face à la montagne alpestre que représente le député sortant, Guillaume LARRIVE, il sera nécessaire de mettre les bouchées doubles pour se faire remarquer.

Ce fut l’argument de bataille de cette campagne qui aura permis au ticket de la composante « Ensemble » de sillonner le terrain. Tant en Puisaye qu’en Forterre, que sur le Coulangeois ou l’Aillantais. Visitant un maximum de communes en tenant si possible des rencontres avec le public.

 

 

 

Le rôle de l’Etat et de la Nation dans le contexte sociétal…

 

Pour l’un de ces ultimes rendez-vous avec la capitale de l’Yonne, à la Maison de quartier des Piedalloues, noire de monde, l’ancien élu d’Auxerre aura endossé un rôle de sage conseiller, soucieux de délivrer des messages forts que les deux écoutants se devront d’appliquer avec méthode. Ce ne sont pas des ordres. Juste de solides recommandations, distillées avec empathie, sur ce rôle de député.

Guy FEREZ est formel dans ses explicatifs : « être député d’un territoire, c’est être l’élu de l’ensemble de la nation. C’est donc l’ensemble des joies, des peines, des espérances, des projets qui portent une nation. C’est à ce titre là que le député intervient dans sa circonscription ».

Debout, faisant face à l’assistance qui mémorise chaque parole prononcée, Victor ALBRECHT et Mathieu DEBAIN enregistrent mentalement ces mots. Puis, Guy FEREZ poursuit : « Il faudra que la future majorité qui demain accompagnera le président de la République puisse porter une vision. Qu’est-ce qu’un Etat comme le nôtre en termes de solidarité ? Qu’est-ce qu’une nation comme la nôtre en termes d’éducation et de formation ? Que signifie aujourd’hui l’Etat providence ? Quel est le rôle de notre nation dans le concert européen ? ».

En arrière-plan, Jean-Baptiste LEMOYNE approuve en dodelinant du chef. Monique HADRBOLEC suit les échanges avec concentration. Mahfoud AOMAR qui prendra la parole quelques instants plus tard acquiesce. La sénatrice Marie EVRARD ou encore le président du Parti Radical de l’Yonne, Jacques HOJLO semblent apprécier la démonstration faite par l’orateur qui tenait autrefois les rênes de la première ville de l’Yonne.

 

  

 

« Je suis la bonne personne pour répondre aux enjeux du territoire »…

 

Plaidant pour un retour très fort de l’Etat aux côtés des citoyens, Guy FEREZ tendra une perche évidente à Victor ALBRECHT qui, outre le fait de retracer son parcours depuis sa prime jeunesse jusqu’à ses brillantes études lui permettant de s’immiscer dans les arcanes de l’Europe lors de différents voyages en Pologne ou ailleurs, veut être en cas d’élection utile à son territoire.

« Vous savez, martèlera-t-il à maintes reprises, je suis la bonne personne pour répondre aux enjeux de notre circonscription ».

Calme, posé, esquissant de temps à autre un petit sourire, Victor ALBRECHT ne se lance pas dans un cours magistral digne d’un « concours d’entrée à l’ENA ! » - une pique adressée à son principal adversaire Guillaume LARRIVE qui l’avait qualifié de « grouillot à la solde du chef de l’Etat » -, choisissant volontairement de ne pas égrener tous les aspects de son programme. Il préfère le dialogue direct avec une salle toute acquise à ses convictions. Qui lui posera une multitude de questions, savamment préparées en amont ?

Réponse indirecte de l’intéressé non sans humour : « les interrogations que l’on nous a posées n’étaient pas les mêmes d’une réunion publique à une autre ! ».  

Tonnerre d’applaudissements dans la salle : c’est sûr quel que ce soit l’issue du résultat dimanche soir, on reparlera à l’avenir de ce jeune homme qui a de la suite dans les idées !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Essayez-moi ! » : proposait-il aux électeurs de la première circonscription de l’Yonne lors de sa participation initiale aux échéances législatives de 2012. Aujourd’hui, le mot d’ordre est quelque peu différent pour le natif de Mulhouse, âgé de 45 ans qui siège depuis une décennie dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Ce serait plutôt « Confirmez-moi » ! Un troisième mandat qui sera beaucoup plus difficile à conquérir face à des concurrents désireux de « déboulonner » le représentant de la droite républicaine…

 

AUXERRE: Veillée d’armes ou presque pour le favori de l’union de la droite, du centre, des républicains et des indépendants ! Celui qui se présente aux suffrages des Icaunais, électeurs de la première circonscription de l’Yonne pour la troisième fois consécutive veut renouveler son bail de député.

Cinq années supplémentaires à l’Assemblée Nationale pour y défendre les intérêts de son territoire de prédilection et l’avenir de ses habitants, c’est son vœu le plus cher.

Un vœu qui, s’il est loin d’être pieu, n’est pas forcément acquis pour autant pour Guillaume LARRIVE car la lutte pour obtenir l’une des deux places qualificatives pour accéder au second tour de ce scrutin aux multiples équations semble très serrée.

 

 

La presse nationale se penche sur cette circonscription…

 

D’ailleurs, l’enjeu qui est de taille pour l’ancien candidat à la présidence des Républicains intéresse de près les observateurs médiatiques nationaux.

Ainsi, dans son édition datée du 08 juin, « Le Figaro » revient longuement sur le match au résultat incertain qui oppose le député sortant à l’un de ses dauphins, le jeune trublion de la nouvelle scène politique départementale, Victor ALBRECHT, qui du haut de ses trente ans, pourrait peut-être créer la surprise au soir du 19 juin. Lui et ses partisans en sont intimement convaincus, s’il passe évidemment avec la manière l’écueil fatidique du premier tour éliminatoire !

Une candidature à prendre avec considération et sérieux car le garçon, investi par la majorité présidentielle, n’est pas un perdreau de l’année. Même si ses expériences électives (municipale à Charny-Orée-de-Puisaye ou lors des régionales de 2019) n’ont guère été convaincantes au niveau des résultats escomptés.

 

 

Nonobstant, le chef du pôle élections des récentes présidentielles chez « En Marche » veut surfer sur la dynamique victorieuse d’Emmanuel MACRON. Une dynamique, qui toutefois, peine à se mettre en ordre de bataille depuis un mois et semble un peu grippé.

En outre, si le Rassemblement National présente un candidat totalement inconnu des circuits relationnels habituels (Daniel GRENON), il faudra en revanche compter sur la présence de la représentante de la NUPES, Florence LOURY pour engranger un maximum des voix. L’égérie d’Europe Ecologie Les Verts et conseillère municipale d’opposition à Auxerre, pourrait, quant à elle, bénéficier de la large cote d’amour des électeurs de gauche au niveau hexagonal – la formation voulue par Jean-Luc MELENCHON tutoie les sommets selon les derniers sondages à égalité avec Ensemble, le mouvement présidentiel – mais, de là à créer la sensation providentielle en virant en tête et à se qualifier ?

 

 

Un match à distance entre deux équipes de campagne…

 

A quarante-huit heures du premier tour de scrutin, Guillaume LARRIVE reste donc confiant sur ses potentialités et croit en sa bonne étoile, lui qui souhaite mordicus défendre dès l’été sa proposition de loi pour accélérer l’implantation de médecins dans les territoires prioritaires comme ceux de l’Yonne – pour mémoire, il manque une cinquantaine de généralistes sur ce seul département -.

Ragaillardi par la récente accession de l’AJ Auxerre en Ligue 1, il n’hésite pas à poser, le temps d’un cliché, avec ses fidèles soutiens tel un coach sportif donnant le cap et la feuille de route à son équipe avant une rencontre décisive.

Un combat des chefs qui est donc engagé à distance avec son principal challenger, Victor ALBRECHT, qui lui de son côté, profite du soutien d’un certain…Guy ROUX que l’on ne présente plus dans l’univers footballistique ! Verdict de la partie numéro un : dimanche soir aux alentours de 21 heures !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Treize ! Ne serait-ce pas un chiffre porte-bonheur pour les lauréats de ce rendez-vous honorifique ? Un évènement, biffé dans les agendas de celles et ceux qui créent de la valeur ajoutée à leur entreprise et qui espèrent briller sous le feu nourri des projecteurs ? Concours proposé chaque année par la Banque Populaire régionale et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat,  ce prix distinctif récompense l’audace, l’excellence et l’innovation. Trois mots incontournables qui qualifient ce que doit être réellement un entrepreneur…

 

SEIGNELAY : Ils n’ont pas d’idées les chefs d’entreprise de l’Yonne ? Que nenni, « ma brave dame » ! Ceux de l’artisanat, des services et du commerce qui ont pu longuement expliquer face à un public de spécialistes – la fine fleur de la sphère économique du cru – la vision de leurs projets professionnels ont su démontrer l’inverse !

D’ailleurs, pour avoir su titiller la fibre experte et toujours aiguisée des membres du jury, les dossiers de candidatures devraient être tirés au cordeau. Les banquiers n’ont pas, en effet, la réputation de faire les choses à moitié lorsqu’ils analysent prévisionnels en main un projet professionnel et ses perspectives !

 

 

L’humilité s’invite à ce rendez-vous…

 

Alors, oui, Yann NUNES, directeur de territoire de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (n’omettons pas les Pays de l’Ain !), ne pouvait qu’afficher un large sourire dès sa prise de parole introductive. Le garçon marquait ainsi son soulagement après la délicate période de confinement qui aura pu perturber le déroulé des éditions antérieures.

Il est vrai que le « Stars et Métiers » se déguste, quel que soit le millésime, comme un bon vin. La convivialité y est de mise. Les sourires des lauréats traduisent leur sincérité. Il n’y a pas de tralalas superfétatoires dans la mise en scénographie de ces artisans qui bossent durs pour y arriver. L’humilité est aussi au rendez-vous. Bien exprimée, elle peut faire couler parfois des larmes…

Le cru 2022 aura permis à 31 entreprises d’être distinguées au plan régional. Dont trois sur le territoire de l’Yonne, dans les catégories suivantes : l’innovation, la responsabilité et l’entrepreneuriat. Seule la quatrième discipline, celle de l’exportation, aura fait défaut, confirmant son absence depuis plusieurs années dans le panorama de l’Yonne. A croire qu’il n’y a pas d’artisans qui écoulent leur production à l’international ?

 

 

 

Des entrepreneurs en vrais capitaines de vaisseaux…

 

Installé dans le paysage de l’évènementiel économique depuis 2007, le prix « Stars et Métiers » est aujourd’hui inscrit dans le marbre pour celles et ceux qui tentent depuis leur chance. Figurer sur le devant de la scène, trophée en main, représente un moment de joie, additionné de fierté pour ces couples d’artisans, parfois, ces associés, souvent, ou ces personnes individuelles qui réussissent leur parcours professionnel et le font savoir publiquement.

La responsabilité managériale, le dynamisme qui va de pair, la concrétisation de besoins technologiques, bref, la stature de l’entrepreneur qui se mue au fil du temps et des expériences en capitaine de vaisseau sur l’océan plus que mouvementé de l’entrepreneuriat sont autant de critères de choix qui permettent de la part d’un jury de désigner un vainqueur.

 

 

Des idées plein la tête pour faire avancer les entreprises…

 

Les lauréats ? Parlons-en, justement. Non seulement, ils ont vu tomber dans leurs besaces la coquette somme de mille euros pour leur activité. Mais, en outre, ils auront eu l’opportunité oratoire de pouvoir livrer à chaud leurs commentaires.

Ce sera le cas de Damien BELLAT, de la société éponyme, une SARL, qui concourait pour l’obtention du Prix de l’Innovation. La création d’un système de câbles chauffants antigel pour les vignes aura séduit le jury, conquis par cette mise à profit de l’automatisme au service de la viticulture.

Puis, Sébastien LUCAS accèdera à la scène. L’entrepreneur parlera de son activité, orientée vers l’impression d’étiquettes (une SASU baptisée sobrement « LUCAS Etiquettes » a été créée) et plébiscitée dans la catégorie « Responsable ». Où démarche environnementale et hausse des emplois ont su faire le reste dans le choix des jurés.

Dirigeant de la structure « ACTP Micro Injection », Eric RAGOT rejoint ensuite le plateau pour y recevoir à son tour son précieux sésame. Catégorie : « Entrepreneur ». La société stocke suffisamment de matières premières et de produits finis afin de pouvoir répondre à ses clients dans des délais très courts. Une longueur d’avance qui se sera retrouvée in fine lors de la prononciation du verdict, officialisant son prix !

Ces récompenses furent offertes sous les yeux de Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne (aux anges devant la pertinence de ces différents concepts) et Jean-Michel CHARNU, président de la SOCAMA, leader du cautionnement mutuel dans l’Hexagone, un partenaire clé du réseau des Banques Populaires et de la chambre consulaire.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il relit ses notes, rédigées de manière manuscrite dans un petit calepin à spirales. De l’encre noire pour une écriture déliée. Un flot d’idées, de propositions à mettre en exergue dès la victoire acquise. Si succès, il y a, cela va de soi, au soir du 19 juin ! Auparavant, il faudra passer le cap de ce premier tour dominical. Complexe, pas facile à aborder mais la confiance est au rendez-vous. La NUPES a la cote ! Les sondages la placent en tête, de peu certes, mais devant la majorité présidentielle, le RN et la droite républicaine. Le jeu est ouvert, y compris dans l’Yonne : et si Philippe VEYSSIERE créait la sensation ?

 

CHABLIS : Dans ce fief incontournable du noble nectar qu’est le fruit de la vigne, on aurait pu s’attendre à une autre boisson, venant de la part d’un candidat aux législatives ! Les politiques sont d’ordinaire plus habitués, en effet, à vanter les productions viticoles du terroir que de se satisfaire pour étancher leur soif d’un simple et basique « diabolo menthe » !

Une réminiscence involontaire à l’œuvre cinématographique de la réalisatrice Diane KURYS et de son opus à succès, dévoilé en salle en 1977, qui fut sublimé par la bande-son éponyme d’Yves SIMON ? D’ailleurs, il y a un petit côté vestimentaire qui rappelle l’interprète de la chanson « Au pays des merveilles de Juliet » !

A 63 ans, Philippe VEYSSIERE candidate à la députation. En son âme et conscience, voué à La France Insoumise, parti incarné par Jean-Luc MELENCHON. Le retrouver attablé à la terrasse d’un estaminet de la capitale viticole de l’Yonne n’a justement rien de surprenant en soi. Logique, Chablis se situe dans la seconde circonscription de l’Yonne. Celle où vont se disputer les places qualificatives pour le second tour de cette législative, âprement disputée.

 

« L’Yonne en commun » : une première expérience de partage de valeurs…

 

Le député sortant se nomme André VILLIERS. Un poids lourd de la politique départementale que l’on ne présente plus et qui s’est rangé derrière l’étiquette présidentielle, « Ensemble ». L’ancien chef de file de l’UDI arbore à titre personnel les couleurs du nouveau parti créé par l’ex-Premier ministre Edouard PHILIPPE, « Horizons ». Une bifurcation vers la majorité présidentielle qui, si elle a fait quelque peu grincer les dents chez certains aficionados de la droite traditionnelle du sérail, n’en procure que du plaisir pour ces Républicains et centristes en goguette en grand besoin d’émancipation ! D’autant que la défaite cuisante de leur représentante en avril les a conforté à s’obstiner dans leurs choix.

Pour le défenseur de l’urgence sociale, cela ne présente aucun intérêt. Philippe VEYSSIERE regarde simplement droit devant lui. Chantre de la démocratie participative et de la protection environnementale. Il avait apprécié la première expérience du partage des valeurs idéologiques lors des cantonales, sur la liste « L’Yonne en commun ». Un socle qui s’est avéré constructif entre les acteurs d’Europe Ecologie Les Verts et ceux de La France Insoumise (LFI), jetant déjà les premiers ponts d’une possible alliance. Socialistes et communistes y figuraient aussi.

 

 

Climat et social : il y a urgence à régler les problèmes…

 

Avec la NUPES, c’est encore mieux ! Puisque la convergence d’éléments a même dépassé les clivages, en renforçant ce cercle ouvert aux partis historiques de la gauche, le Parti Communiste – il s’est refait une petite santé d’estime lors de la Présidentielle – et surtout, le Parti Socialiste, ou du moins ce qu’il en reste car au bord du gouffre après les 1,7 % obtenus par son égérie, Anne HIDALGO.

Il aura fallu cet accord de la gauche – trop tardif pour certains – pour que les déçus de la présidentielle se prennent à rêver d’une revanche. Hypothétique ?

« On pense très sérieusement que l’on peut être au second tour au soir du 12 juin, souligne le maire d’Asquins, la NUPES possède des arguments à faire valoir auprès des électeurs. Notamment autour de deux axes, parfaitement complémentaires : l’urgence sociale et l’urgence climatique ».

Et de disserter ensuite sur le premier des candidats qui eut le courage (et l’originalité) de poser les jalons de l’écologie en France : le candidat à la présidentielle de 1974, René DUMONT. Une figure incorrigible de la protection de l’environnement dont il nous reste encore en mémoire son célèbre pull-over rouge qui le singularisait du très conservateur et endimanché Valéry GISCARD d’ESTAING à l’époque. Un président, qui une fois installé à l’Elysée, mit beaucoup de démocratisation dans son vin !

 

 

Une stratégie politique orientée vers l’humain plutôt que les technologies…

 

Le temps d’avaler une gorgée de son breuvage « vert » qui colore son verre, et le candidat de la NUPES enchaîne dans ses explicatifs sur le rôle qu’il serait amené à jouer dans le paysage territorial en cas d’élection. Les mots sortent sans difficulté : Philippe VEYSSIERE parle de travail, de participation, de présence, de territoire. « Il faut faire remonter les désirs et les besoins dans l’hémicycle, affirme-t-il, je ne serai jamais un élu hors sol ».

Son expérience d’édile local lui sert à mettre à profit sa dynamique. « Il est impératif de conserver les services publics, de les maintenir et de les renforcer ! ».

La préservation de l’emploi représente une évidence, la justice sociale, aussi. On sent poindre un côté « Gilet jaune » dans le personnage. « Je connais très bien cette France des ronds-points ».  

Le terme « attractivité » est lâché. « Un bon équilibre est nécessaire entre le tout technologique et l’humain, précise-t-il, cette attractivité peut se concentrer sur les écoles et le périscolaire, les services à décliner qualitativement, le transport, l’environnement, la médecine à proximité… ».

Le pouvoir d’achat fleurit dans sa bouche. Minima sociaux, SMIC à 1 500 euros, revalorisation des retraites. L’humain, toujours et encore dans les propos du candidat. « Contribuons au bien commun ! ».

 

 

« La cohabitation ne peut être que bénéfique, alors allons-y ! »…

 

Alors, prêt pour vivre la cohabitation en cas de victoire de la NUPES, Philippe VEYSSIERE ?

« Nous devons être un contre-pouvoir à Emmanuel MACRON ; la cohabitation ne peut être que bénéfique pour la France, alors allons-y ! ».

Mais, avant cela, il faudra convaincre les abstentionnistes, véritables arbitres de cette échéance électorale qui va délivrer son épilogue d’ici peu. A l’aide de rencontres directes sur les marchés, du boîtage, voire du porte à porte, une « méthode de VRP » qui semble aboutir dans la plupart des cas.

Pronostique-t-il un résultat cet ancien maître d’œuvre dans le bâtiment, instrumentiste à ses heures perdues dans la fanfare du village et qui fut jadis éducateur sportif ?

« Honnêtement, le jeu est ouvert sur l’ensemble de toutes les circonscriptions de l’Yonne, explique-t-il, mais le plus grand des adversaires reste l’abstention… ».

A moins que les nouvelles déclarations fracassantes du futur « Premier ministrable » Jean-Luc MELENCHON sur la « police qui tue », à propos d’un refus d’obtempérer, ne viennent quelque peu freiner les velléités expressives des électeurs de cette nouvelle union populaire une fois dans l’isoloir ?

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La langue des cités est très hermétique pour les non-initiés. Un peu comme dans cet argot, réveillé par la « Commune », afin que les bourgeois ne puissent entraver que « dal » ! Voici en quelques lignes croustillantes de ce sabir, parfois incompréhensible, à l’oreille du profane qui aura été usité par l’un des maîtres en la matière, le regretté Michel AUDIARD !

 

TRIBUNE : La langue des cités se concentre essentiellement sur trois sources : l’argot. Vers 1600, l’argot désigne la communauté des gueux et des mendiants puis, le nom qu’ils donnent à leur jargon. Trois éléments entrent dans la constitution de ce langage : un vocabulaire technique exprimant des notions, des activités propres au monde du vol, de la prostitution, de l'escroquerie, de la mendicité professionnelle ; ensuite un ensemble de procédés de formation lexicale qui permet de coder les mots pour créer un langage secret ; enfin, ces mots techniques, sous leur codage, survivent à leur fonction et constituent un langage marqué, fortement différencié, par lequel l'argotier et ses émules se reconnaissent. Ils affirment ainsi leur appartenance au « milieu », au groupe, avec ses aspirations et sa morale propre ! Un grand poète français du XVème siècle, François VILLON utilisera l’argot dans ses textes et pour certains, dans sa propre vie. Il aurait fait partie des « coquillards», mis en accusation dans un célèbre procès à Dijon en 1455 ! Les Communards ont prolongé l’argot avec des termes propres aux titis parisiens et BRUANT au « Chat noir » chantera des gouapes remplies de cet argot qui nous charme encore ! Pas très nouveau tout ça !

 

Le verlan ou l’usage des mots à l’envers…

 

Envers égal « verlan ». « Matou » – « Touma »… avec son roman policier, « Du Rififi chez les hommes »,  Auguste Le BRETON crée en 1953 ce nouveau langage. Pour certains historiens, les formes de métathèses remonteraient au XVIème siècle. Pas jeune non plus !

Certains mots des langues arabes imprègnent également la langue des cités. Nous avons donc des langages liés à de hauts niveaux culturels, riches, poétiques et métaphoriques.

Alors, pourquoi avons-nous une impression si désagréable lorsque nos jeunes parlent la langue des cités ? Cela ne provient pas des mots eux-mêmes mais de la manière dont ils sont vomis par nos thuriféraires de beu !

J’ai dû étudier cette langue afin de mieux communiquer avec les équipes d’un bowling que j’ai dirigé…

Afin de vous initier à cette belle langue des cités, nous vous avons concocté un petit poème à scander façon RAP ou SLAM (oubliez la chaconne ou le menuet !) :

 

 

Cité rires…

 

Y’a zga du monde qui rit, vénère des tristes

Je vèski les keufs accros du rire

Tricard des rires des rires et dérisions

Pour charmer les donzelles et les nénettes en rut

Elle est unda ma meuf elle se balade toujours

Avec des paquets d’beu dans son soutif

Quand ça me tut je ris, plus un flash dans les poches

Pas une once de beuze, de maille ou de togos

S’arracher du terre-terre pour rire sur ma planète

Brune à potron-minet t’est tékal à Semur

Pour tèje tous les pleurs et tchiper

Le malheur

On va tailler la vie sur portée musicale

Ramène tes seufs le rire, j’ai grave besoin de toi

J’ai envie de saucer les frolottes et les rates

De chansons pleines de rires, j’accroche des sourires

A ma vie et mon corps, en bling-bling roro,

Dans les résois de fête, loin des P4 et des keblos

Mes reufs karlouches mes sauces rebeu

Et mes potos poundés, éclatent de toutes leurs dents

De rires beaux et féroces et me rincent de sourires

Et je pouille-d enfin, un sourire romantique

Sur les lèvres carmin de ma racli en fête

Pésa d’amour pour moi je suis en pit de rires

J’ai pécho plein mes rêves, ouf d’amour

Et opé pour la vie, pour un tripe, une partouze

Faut niquer tous les tristes, toutes les faces mystics

Il ne reste aux mesquines que des montagnes de rires

Survivre à la merlich, faut limer en riant

Faire rire la keuba d’un comico hilare

Et les matons hagards d’une Kalesh aux  murs froids,

T’inquiète igo cité, y’aura toujours des rires

Autour d’un bon couscous, d’un kébab ou d’une soupe

Je suis guez de toi, gueuch d’amour

Y’a  foyi dans ta vie fait le plein de sourires

Comme un flow NTM, tape toi des flashes

A en mourir, à en mourir de rire,

Faut douiller le bonheur et rire mon frelot

Ça déchire grave ce soir, vient dans le crew potto

Pour éclater de rire, y’a pas d’crevard ici

Que des crèmes chargées, on va coucher la mort

Les condés et les chtars viendront danser la gigue

Dans nos cités chanmèes, pour byer les brouille-en

Les broutilles de la vie, faut rire et toujours rire

Tège les bouffons, faits gaffe aux boites de six

Surtout si t’es bledard, planque ton blaze mon frelot

Y’a pas besoin de beuze pour se taper des barres

Arrange-toi un bail, voisine la plus choucarde

Teenagers des cités, arrange ton baggy

Arrache-toi des alcatraz, angoisse ta meuf

Ambiance-là romantique bien al dans tes basquettes

Et puis rire, rire encore et toujours, rire sans fin…

Alors ? Heureux ? Difficile cette langue mais tellement poétique ! Nous sommes loin de la langue inclusive chère à notre nouveau Ministre de l’Education !

Que les « scrogneugneu » passent leur chemin, nous avons le devoir, d’écouter, d’entendre et de partager. La langue des cités, c’est un moyen de s’opposer à l’ordre établi : ça parle aussi aux vieux soixante-huitards !

Si nous faisons un pas vers notre jeunesse, on pourra leur demander d’en faire un vers nous. 

 

Jean-Paul ALLOU

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil