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Quel film remarquable, ce « Petit paysan », qui a été diffusé dernièrement sur Arte ! Ce long-métrage d’un réalisme frappant est profondément dramatique. Il présente le courage et le désarroi d’un jeune éleveur français qui doit faire face à l’adversité. La dernière image de ce professionnel dont les vaches étaient frappées d’une maladie était bouleversante. L’agriculteur n’avait d’autre choix que d’abattre son cheptel. C’était un triste soir où marchant seul sur un chemin le menant à sa ferme, nous ne pouvions que partager à ses côtés son drame et son émotion….

TRIBUNE : Le procès des dirigeants impavides de France Telecom est significatif des dérives de l’économie contemporaine : « le malheur aux vaincus de Brennus » devient le « malheur aux humbles », à celles et ceux qui travaillent, qui ne sortent pas d’une grande école mais qui depuis des siècles font la France.

Face à la vague de suicides provoqués par une stratégie mercantile et inhumaine, le président de France Telecom avait eu cette phrase d’un cynisme et d’un mépris absolus : « Le suicide devient une mode dans cette entreprise ! ».

Mais parle-t-on des suicides qui frappent le monde agricole ? Ils sont bien plus nombreux que chez l’opérateur en téléphonie. Car, ils sont répartis sur 550 000 km², où ils passent totalement inaperçus.

Ecrasés par le rouleau compresseur de l’économie dite moderne, de la productivité à outrance, de la mondialisation impitoyable, les agriculteurs subissent les maux communs à ceux qui se battent pour survivre, y compris le poids de la solitude.

Gloire aux valeureux paysans nourriciers de la France

Depuis quinze siècles, les paysans de France ont nourri le peuple. Ils ont payé l'impôt, ils ont fourni les soldats qui ont défendu notre territoire pied à pied, de Bouvines à Verdun, puis ils sont devenus ouvriers, acteurs de la révolution industrielle dans des conditions de vie si bien décrites par Victor HUGO et Emile ZOLA. Enfin, après 1945, lors des Trente glorieuses, ils ont créé « l’or vert » de notre territoire. Une véritable industrie de pointe, de la terre nourricière à l’industrie agroalimentaire, sans oublier notre gastronomie de renommée mondiale.

Grâce à la conjonction d’une nature généreuse et du travail constant et méticuleux de nos paysans, notre pays était un paradis en Europe. Si bien que nos voisins allemands ont forgé ce dicton : « Heureux comme Dieu en France ».
Mais la France est en train de perdre la bataille de l’agriculture : « l’agriculture française se meurt ». « Elle n’est point encore morte », comme « Madame » selon Bossuet. Mais, elle en prend le chemin : revenu dérisoire de la majorité des agriculteurs, prix de vente inférieurs aux prix de revient, exploitants et salariés agricoles dans la précarité. Bref, un sombre tableau de la réalité.

Mais comme ils ne se battaient pas encore assez contre des difficultés qui les submergent, une commissaire européenne qui ne sait probablement pas distinguer un cheval d’un âne, a décidé d’imposer aux paysans français une concurrence déloyale. Comment ne pas voir que les paysans français assujettis à de multiples charges, à d’innombrables règlements, à des contrôles sans fin, tandis que leurs homologues d’Amérique latine,  ne sont point enserrés dans un tel carcan et ont des salaires et des charges sociales dérisoires voire même inexistantes, sauf, bien sûr, la minorité de riches exploitants !
Malgré la somme de règlements sanitaires qui règnent en France, nous avons déjà eu et continuerons d’avoir toutes sortes de scandales alimentaires. Que va-t-il se passer avec des importations massives de pays où toutes ces règles sont quasi inexistantes ? Même si elles existent un peu sur le papier, nous savons tous qu’elles ne sont pas appliquées car il y règne une corruption généralisée.
En Amérique latine, environ 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On ne sait combien ne mangent pas à leur faim. Probablement un très grand nombre ne goûte que très rarement à la viande. On pourrait penser que l’objectif premier des dirigeants d’Amérique latine serait de nourrir leur population convenablement avant d’exporter leurs produits agricoles en Europe.
Quelle idée candide !  Non, les millions de tonnes de viande bovine ne sont pas faites pour nourrir la population d’Amérique latine mais pour venir inonder les marchés européens et pousser à la faillite et au désespoir les éleveurs français. Les vaches blanches du Charolais sont connues dans le monde entier mais les éleveurs du Charolais et, bien sûr, de toutes les régions de France sont en proie à de grandes difficultés.

Sauver la planète en exportant des produits agricoles à l’autre bout du monde

Ajoutons encore : on ne parle plus que de sauver la planète, de réduire les émissions de carbone, de limiter les transports polluants. Et que fait-on ? On va transporter des millions de tonnes de viande et de produits agricoles sur des milliers de kilomètres à l’autre bout de la planète !

La Commission Européenne interdit la fusion de la branche transport de Siemens et d’Alstom mais un ayatollah de la concurrence veut mordicus aggraver la situation des paysans européens et en particulier celle des paysans français qui est sous ses fourches caudines.

Savez-vous combien gagne un Commissaire européen, quels sont ses avantages innombrables, quel est le montant de sa retraite et à quel âge il la prend ? Renseignez-vous ! Et comparez leur somptueux traitement et tous leurs avantages avec le revenu d’un paysan français, le montant de sa retraite et la protection dont il bénéficie ou, plutôt, dont il ne bénéficie pas !

Car, ce dernier ne subsiste que dans la précarité la plus totale face à l’adversité. Et après cela, étonnez-vous que le Rassemblement national et ceux qu’on appelle les populistes voient leurs flots d’électeurs grossir à chaque élection…
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » disait Madame Rolland. « Libre concurrence, que de crimes on commet en ton nom ! »…

Emmanuel RACINE

 

 


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Il est devenu un modèle d’abnégation, d’envie et de courage porté à son paroxysme. Passant du rire aux larmes sur n’importe quelle scène de France. Voire d’ailleurs, face à des centaines de spectateurs qui sont venus l’applaudir. Mais, qui est-il vraiment, ce personnage si atypique qui s’est élevé au rang de personnalité incontournable acquise à la cause et à la défense du handicap, bien malgré lui ? Disponible, affable et toujours souriant, Philippe CROIZON nous ouvre les portes d’un univers où le perfectionnisme et la farouche volonté de croire en l’optimisme sont une constante absolue…

VENOY : Ses yeux azuréens sondent l’entourage et se posent dans la salle. Combien sont-ils ce soir à venir l’écouter, lui orateur hors pair, et ses nombreux messages qu’il distillera à grand renfort d’humour et une bonne dose d’émotion tant ceux-ci expriment la force et la faiblesse de son âme éprouvée ?

Invité par la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne (CPME), le conférencier aguerri qu’est devenu aujourd’hui le sportif de l’extrême polyhandicapé, Philippe CROIZON, ne s’inquiète pas outre mesure quelques minutes avant son entrée en piste de la tournure des évènements. La salle est bien garnie de chefs d’entreprise et de décideurs économiques issus ou pas du syndicat patronal.

Le garçon maîtrise amplement la situation. Elle n’est pas nouvelle pour lui depuis ces cinq dernières années. L’agenda se couvre à rythme régulier de dates supplémentaires tel une rock star en tournée européenne. Plus d’une centaine de manifestations noircissent un emploi du temps annuel très serré qu’il partage avant tout aux côtés de son épouse, Suzanna. Il est vrai que cette dernière, à qui il doit tout, fait aussi la une de l’actualité…

« Suzanna vient de publier son livre « Ma vie pour deux, dans l’ombre du héros, une femme… ». Où à travers ces écrits, j’en prends plein la tête, confie-t-il amusé, je pense qu’elle a eu envie de transcrire sur le papier tout ce qu’elle a vécu depuis tant d’années à mes côtés. Lorsque je vivais ma phase de transformation personnelle pour devenir un sportif, je suis devenu totalement égocentrique. Mais, elle a fait tout le travail me permettant d’atteindre ma construction actuelle et le véritable héros, c’est elle ! Moi, je ne sais que nager… ».

Chef d’entreprise à part entière…

Consultant auprès des entreprises, conférencier qui parcourt les scènes des salles des fêtes aux quatre coins de l’Hexagone, mais aussi chroniqueur pour certains médias, Philippe CROIZON a acquis ses lettres de noblesse en sa qualité de sportif de l’extrême accompli. Traversée de la Manche, franchissement des isthmes qui séparent les cinq continents en tandem avec le nageur icaunais, Arnaud CHASSERY ou pilote automobile de rallye sur le Dakar, le quinquagénaire de Châtellerault s’est découvert une passion irréversible pour l’exploit depuis son accident.

« Certaines personnes me qualifient de distributeur d’énergie. Pour un mec qui a pris 20 000 volts dans le corps, cela me fait bien rire ! ».

Philippe est jovial et croit en l’existence. Même s’il ne se positionne pas en donneur de leçons.

« Mes interventions ne répondent qu’à un seul objectif : celui de délivrer un message d’espoir pour montrer que tout est possible dans l’existence. Que l’on soit un particulier ou un chef d’entreprise, il est nécessaire de relever la tête pour faire front à l’adversité ! ».

La France est belle et magnifique, les Français l’ont totalement oublié !

A la tête de deux sociétés, et employeur de deux salariés, Philippe CROIZON connaît les dures aspérités de la vie entrepreneuriale.  

« Je n’oublie pas qu’à la base, je n’étais qu’un ouvrier en métallurgie ! Jamais, je n’aurai imaginé connaître un tel destin un jour… ».

Réaliste, l’homme constate que le monde de l’entreprise traverse des moments pénibles.

« C’est vrai qu’au terme de ce premier semestre, on a pu observer en France qu’il y a des choses qui ne fonctionnent pas et qu’il y a aussi celles qui vont bien. Moi, je fais partie de la ligue des optimistes ! Je pense qu’on a de la chance de vivre dans un pays tel que la France même s’il faut l’améliorer. Mais, il y a un truc qui me rend vraiment dingue : c’est ce pessimiste ambiant ! Comment peut-on vivre dans le pays le plus pessimiste du monde alors que nous avons tout autour de nous ! D’autres peuples sont plus optimistes que les Français et eux ils n’ont rien si ce n’est l’espérance…».

Pas tendre avec les médias (les chaînes audiovisuelles qui ressassent en boucle leurs mauvaises nouvelles comme il le stipule), Philippe CROIZON trouve la France belle, magnifique et entreprenante pour celles et ceux qui possèdent des idées. Et l’envie.

« Beaucoup de gens pensent que la France est foutue ! C’est faux ! Depuis la nuit des temps et l’époque de Cro-Magnon, les peuples qui habitent notre terre sont dans cette crise existentielle qui les mène au pessimisme. Cela doit cesser ! ».

Préparant l’écriture d’un one-man-show avec la complicité bienveillante de l’humoriste Jérémy FERRARI, l’ancien sportif (il ne se livrera plus à de futurs exploits) devrait le présenter dès 2020. A Paris, avant une tournée en France.

« Cela fait des années que ce projet me trotte dans la tête, explique-t-il, un one-man-show, c’est une toute autre histoire avec le public et je commence à avoir la boule au ventre rien que d’y penser ! ».

Peut-on croire raisonnablement celui qui fit ses premiers pas de comédien dans une réalisation de Franck DUBOSC ? Ou dans la mini-série « Vestiaire », commandée par France Télévisions ?

« Tu sais, ajoute-t-il avec ce sourire qui ne se départit jamais de son visage, aujourd’hui, j’ai la chance de faire ce qui me plaît : je ne suis pas un homme de défi. Ceux que j’ai menés, je les ais vécus parce que j’en avais envie… ».

Une chose est sûre : Philippe CROIZON ne se lancera pas dans une carrière politique. Même si bon nombre de partis, toutes obédiences confondues, lui ont fait de juteuses propositions.

« Moi, ce côté, « je t’aime moi non plus », je ne le supporte pas ! Ce n’est pas mon état d’esprit. Je souffrirai trop si je devais m’investir dans ce milieu… ».

Prochaine échéance avec l’actualité : le Dakar 2020 où à la demande de ses deux fils, Philippe sera au départ. Mais pas en qualité de pilote ni de co-pilote. Juste en observateur attentif aux futurs exploits de ces garçons…


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Il y a déjà vingt ans que le Conseil d’orientation des Retraites (C.O.R), initié par le Premier ministre de l’époque, Lionel JOSPIN, existe. Véritable comité « Théodule », autant dire un énième dispositif de plus dont les prévisions stratégiques n’ont pour objectif que d’intéresser celles et ceux qui les produisent, émet des hypothèses de tout ordre sur les équilibres financiers des retraites pour les prochaines années. Voire les futures décennies, bien au-delà même de l’horizon 2050. La matière grise des esprits éclairés de ce comité atypique puiserait-elle sa source dans l’histoire exotique d’un personnage sorti de l’univers des « Mille et une nuits » de la Perse ? On peut le supposer à la lecture des lignes qui suivent…

TRIBUNE : Je vais vous narrer l’histoire de Nasr Eddin HODJA. Il proposa un jour au Shah de Perse d’apprendre à lire à son âne dans un délai de dix ans. A la fois intrigué et séduit par cette proposition fort curieuse, le Shah l’assura de lui verser une pièce d’or à la fin de chaque mois jusqu’à ce que l’âne parle. Mais, il l’avertit en parallèle que si l’âne restait muré dans le silence à l’issue de ces dix années, lui, Nasr Eddin HODJA serait alors décapité.
À la sortie du palais, les amis de ce personnage furent consternés : « Comment as-tu pu faire une proposition aussi insensée ? » s’exclamèrent-ils !

« Ne vous inquiétez pas, répondit-il calmement le sage, d’ici dix ans ou le Shah ou l’âne ou moi, l’un des trois de toute façon, sera mort… ».
Ainsi, le Conseil d’orientation des retraites prévoyait dans son rapport de 2007 que les caisses de retraite complémentaire, AGIRC ARRCO, seraient en déficit autour des années 2020.

Comment décrire l’improbable : la vision du monde de 2050 ?

Dans l’absolu, l’AGIRC l’est depuis 2010. Malgré tous les artifices comptables possibles et inimaginables. Cette prévision du C.O.R. est à mettre au regard de la dure réalité : en 2016 la somme des déficits AGIRC ARRCO atteignait la bagatelle de quatre milliards d’euros.

Elle s’élevait à trois milliards l’année suivante. Fin 2018, on embouchait les trompettes pour dire qu’elle n’était que de deux milliards. Soit au total, neuf milliards d’euros sur trois ans. Mais, qu’en sera-t-il avec exactitude en 2019 et 2020 ?

Quelqu’un a eu l’idée géniale de fusionner les caisses ARRCO et AGIRC du fait du déficit de cette dernière. Mais, le contraire eut été impossible. Surtout lorsque l’on constate qu’il y a quatre millions de cotisants pour 2,8 millions de retraités ?

Est-il nécessaire d’avoir fait un jour des études à Polytechnique pour comprendre cet exercice d'arithmétique purement élémentaire ?

Cette fusion, dans mon modeste essai intitulé, « Des retraites nous n’en aurons pas ! A moins que … »,  je l’ai qualifiée « de trou dans le trou », comme le fameux trou du célèbre sapeur Camembert.

Aussi, est-il logique qu’un think tank prévoit que « si rien ne change, la dette vieillesse de 2050 pèsera plus des trois quarts de la richesse nationale… ». 

Quand on sait, selon une enquête du Comité Economique, Social et Environnemental, que près de la moitié des Français ne possèdent même pas cent euros dans leur besace la fin du mois. Il n’est donc pas besoin d’être devin pour savoir ce qui se passera d’ici quarante ans. Ce qui semble d’ailleurs être le cadet des soucis de bon nombre de personnes vivant en ce bas monde !

Quant à la notion de « richesse nationale », elle n’est qu’une abstraction stratosphérique pour la majorité d’entre eux !

Ainsi, le C.O.R, les think tanks, les économistes et autres exégètes de la retraite élucubrent de manière récurrente des prévisions inspirées par la brillante et irréfutable pensée du fameux Nasr Eddin HODJA. Dans quarante ans, personne ne pourra venir leur porter contradiction.

Toutefois, réfléchissons quelque peu : quel économiste aurait pu décrire au début de l’année 1914 la situation de l’Hexagone de 1964 ? Ou en 1979, comment se présenterait le monde de 2019 ?

Un système de retraites devenu obsolète et imparfait…

Nos prétendus experts scrutent tous ces espaces intersidéraux par le mauvais bout de la lorgnette. Ils ne voient pas l’immense trou qui se trouve à leurs pieds. Une fosse abyssale vers laquelle nous glissons petit à petit de manière irrémédiable…

En revanche, ce que personne ne veut voir : c'est que le système de retraites, qui a vu le jour en 1945, est totalement obsolète en l’état ! Dois-je rappeler que nous sommes en 2019 !

Depuis, tout a changé. A commencer par la démographie. Il y avait à l’époque sept actifs pour un retraité. Le ratio est maintenant de 1,6. Il y avait 2,2 milliards d’habitants sur Terre dont seulement 600 millions vivaient en économie de marché. Il y a désormais 7 milliards d’individus sur la planète dont 5,5 milliards ont engagé une compétition féroce pour fabriquer et vendre des produits dans le monde entier. Que la plupart du temps les consommateurs n’utilisent pas !

Ne parlons pas du développement exponentiel des robots et de l’intelligence artificielle : cela va éliminer des millions d’emplois à une vitesse vertigineuse ces prochaines années !

Quant à la transition énergétique et le sauvetage de la planète dont on nous abreuve à longueur de journée, cela exige des milliards d’investissements et un changement comportemental qualifié de radical. Or, personne  n’ose le dire mais nous ne sommes pas  prêts !

Et que dire de tous ces gens qui veulent étayer un bâtiment déjà vermoulu : notre système de retraite hérité de 1945, avec des fétus de paille, qui est aujourd’hui totalement caduque…

Emmanuel RACINE

 


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Dispositif mis en place depuis 2016 par le gouvernement, la « Charte des sept engagements » en faveur de la sécurité routière n’avait jusque-là pas encore trouvé d’échos favorables auprès des entreprises de la filière bâtiment et des travaux publics sur notre territoire. Curieuse anecdote qui n’a plus lieu d’être depuis vendredi. La direction régionale du groupe EIFFAGE Energie Systèmes vient en effet de ratifier une convention de partenariat avec l’Etat. S’engageant de facto à être très respectueuse des principes fondamentaux inhérents à la Sécurité routière. D’autres entreprises devraient parapher ce document d’ici les prochaines semaines…

AUXERRE : Haro sur les risques routiers professionnels qui grèvent avec récurrence les statistiques de l’accidentologie en France ! Ce combat, celui de la prise de conscience de celles et ceux qui chaque jour utilisent un véhicule pour assurer leur mobilité vers leur lieu de travail, s’inscrit ouvertement parmi les priorités de l’Etat.

Les services de la préfecture, en l’occurrence ceux du département de l’Yonne, représentés par la directrice de cabinet du préfet Julia CAPEL-DUNN, ont profité d’une matinée informative autour de la sécurité routière pour officialiser ce rapprochement avec la société EIFFAGE Energie Systèmes. David PERRET, directeur des infrastructures et réseaux au sein de l’entité régionale, s’est prêté à cette séance de signatures de bonne grâce. Et convaincu de la pertinence de cette action.

Il est vrai que les accidents de la route demeurent la première cause de mortalité dans le cadre professionnel. Notamment avec plus de la moitié des sinistres qui ont été observés sur des trajets professionnels ou domicile/travail.

« Soit en France, si l’on s’en réfère à 2018, près de 500 personnes qui ont ainsi perdu la vie lors de ces parcours les menant sur leur lieu de travail, rappela Julia CAPEL-DUNN, c’est pourquoi aujourd’hui, ces risques routiers professionnels ont été définis comme un enjeu majeur au niveau national… ».

Des engagements qui ressemblent à des commandements…

Depuis le 11 octobre 2016, les chefs d’entreprise signataires de cette charte s’engagent à relayer via des outils de communication et de pédagogie spécifiques des informations utiles au sein de leur structure. Afin de faire connaître très largement les valeurs portées par la Sécurité routière dans le cadre de cette campagne sensibilisatrice permanente.

Rappelons que ces sept engagements sont les suivants : proscription des conversations téléphoniques au volant, sobriété exigée sur la route, port obligatoire de la ceinture de sécurité, respect des limitations de vitesses, temps de repos intégrés dans le calcul des temps de trajet, sensibilisation et formation des agents à la sécurité routière et, dernier point, la promotion des équipements de sécurité pour les conducteurs de deux-roues.

Après cette signature initiale vécue dans la sphère du secteur BTP, il s’agit pour Julia CAPEL-DUNN et ses équipes de transformer de la meilleure manière que ce soit ce premier essai de façon durable. La directrice de cabinet du préfet Patrice LATRON précisa que d’autres structures entrepreneuriales étaient déjà dans la boucle, prêtes à valider la charte des sept engagements.

 


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Riche d’expériences en communication d’entreprise, cette spécialiste de la relation publique possède son leitmotiv intérieur : « il faut laisser les idées venir de l’équipe en lui faisant confiance… ». Il est vrai qu’une bonne dose de confiance ne peut qu’exalter l’enthousiasme de vos collaborateurs et la manière de manager une équipe. En la renforçant. Voire en la solidifiant. Bref, c’est un conseil simple sur le papier. Pourtant, par quels moyens peut-on l’appliquer raisonnablement au quotidien ? Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence a rencontré la jeune professionnelle. Un entretien paru dans son blog « 16h44 », où son interview nous procure des éléments de réponse précis…

TRIBUNE : Que vous vous trouviez en Bourgogne, en Franche-Comté, en Ile-de-France, en Touraine ou encore dans les Hauts-de-France, il est probable que vous ayez côtoyé un jour ou l’autre Solenne DUTHOIT. Sa riche expérience en communication d'entreprise, en relation presse, en innovation ou dans le secteur du logement social lui permet aujourd'hui de transmettre à son tour son savoir managérial. Avec une décennie d'accompagnement de structures para-​publiques ou privées à son actif, Solenne DUTHOIT a su se forger sa vision panoramique du management tel qu'il se pratique en France. Elle s'est confrontée aux spécificités de chaque territoire. Elle nous partage aujourd'hui sa conviction : un management fondé sur la confiance génère une équipe forte et un fonctionnement​ durable​ ​et solide​. Explications !

Solenne, que se passe-t-il lorsqu'on mise sur la confiance comme principe de management ?

​La confiance doit permettre au manager de laisser les idées émergées de son équipe. ​Elles ​sont plus riches​, elles rendent le groupe plus fort. Les individus sont plus épanouis et le management devient plus ​souple​. ​Ses​ ​projets ​choisis que réalisent les membres​​ de l'​équipe leur tiennent à cœur. Ils y croient d'autant plus qu'ils sont très souvent les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour le client ou pour le produit. Si on accompagne son équipe ​​avec cet angle de vue, ​en lui offrant une liberté d'action, alors elle se sent supportée au premier sens du terme – de l'anglais to support : soutenir – c'est-à-dire coachée, accompagnée et soutenue par son manager. ​Par ailleurs, ​le manager est renforcé dans son rôle, ​dès lors qu'​il​​ ​injecte des signes de reconnaissances sincères envers les membres de son équipe.

Mais si en tant que manager, je suis convaincu que mon équipe n'est pas assez autonome pour fonctionner de cette façon, comment puis-je aller dans cette direction ?

Déjà, il faut identifier les raisons de cette méfiance, qui peuvent être multiples. C'est précisément le job du manager de comprendre ce qui se joue. Puis, de mettre en place le terreau qui permettra aux « graines » de la confiance de germer. Ensuite, il faut envisager des hypothèses. Peut-être que le manager ne donne pas les bons signaux de confiance ou de droit à l'erreur, figeant l'équipe dans la retenue et l'empêchant de prendre des initiatives. Peut-être que ça fait tellement longtemps que l'équipe n'a pas été sollicitée qu'elle ne sait plus le faire. ​Il y a également le fait que si l'équipe n'a pas été sollicitée depuis longtemps sur la dimension de la créativité, les collaborateurs ne savent plus le faire.​

Peut-être, enfin, que le manager n'est pas à l'aise avec la remise en question et qu'il lui faut travailler ce goût du risque, le dépassement ​de ses freins personnels ?

Avec un peu de formation et d'envie, le processus peut s'enclencher très vite. La formation externe​ peut être une aide et jouer le rôle de déclencheur. Il ne faut pas non plus sous-estimer l'autoformation de l'équipe qui apprend d'elle-même si les conditions sont fécondes. Il y a des cas dans lesquels le manager lui-même, se laisse transformer par son équipe...

Quels obstacles pourraient amener un manager à ne pas choisir cette voie ?

Je vois trois poids qui pourraient peser sur les épaules du manager et le freiner dans cette démarche. Le premier, c'est celui de la culture de l'entreprise, qui, si elle est fortement hiérarchisée va inciter à l'immobilité. Les structures hiérarchiques lourdes​, sans volonté forte de la gouvernance,​ ne favorisent ni la remise en question, ni l'innovation. Le second tient à la personnalité du manager qui peut avoir des freins personnels et une peur de faire confiance. La solution, c'est d'avancer de manière progressive en se rassurant avec un cadre minimum. Le troisième relève du goût du risque. Relâcher son contrôle, faire confiance, c'est un saut dans l'inconnu qui peut faire peur mais aussi s'avérer tout à fait grisant. En fait, lâcher prise amène presque toujours à un renforcement de l'équipe. Et c'est bien sûr plus facile lorsque la gouvernance de l'entreprise y est associée, mais l'équipe a sa propre marge de manœuvre, dès lors qu'elle est motivée.

En conclusion, que dites-vous aux managers qui hésitent à franchir le pas ?

Que même dans des contextes très hiérarchisés, quand on instaure un climat de confiance, l'équipe​ joue collectif.​​ Qu'ils vont voir des collaborateurs​​ se transformer, souvent de façon ​significative. Qu'ils vont voir émerger des initiatives​ pertinentes​, innovante​​, parce que chaque membre va développer son sens des responsabilités. Qu'ils verront disparaître peu à peu les formule gratuite (« ce n’est pas moi qui l'avait décidé… ») la bonne foi et l'entraide se développer. Travailler les uns avec les autres devient plus facile lorsqu'il n'y a pas la crainte de la sanction, et le collectif est à la fois plus efficace et plus riche. Bref, je leur dirais que leur équipe va devenir plus forte, plus compétente et plus autonome ! Enfin, je leur dirais que leur rôle de manager va lui-même évoluer, qu'ils pourront se consacrer à d'autres missions comme le développement de nouveaux produits, de nouveaux partenariats. Qu'ils vont s'épanouir également. Je n'ai jamais vu une équipe en vouloir à son manager de l'avoir laissée évoluer et s'épanouir. Au contraire, le respect qui se construit dans cette relation est solide et durable...

 

L'Application 16h44

En tant que manager :

J'arrête de monopoliser la parole en réunion, mon temps de parole est égal à celui des autres membres​ de mon équipe.​

Je laisse l'équipe (dont je fais partie) prendre en main la réunion et définir l'ordre du jour. J'installe un tableau où chacun peut inscrire les idées, thèmes et temps de parole associés.​

Je décrypte et j'accueille positivement les initiatives sous-jacentes ou proposées par les collaborateurs.

En tant que membre de l'équipe :

J'ose proposer cette année à mon manager une initiative ou un projet nouveau que je vais mettre en œuvre et qui apporte à l'équipe comme à moi-même.​

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com


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