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Lucide sur l’état actuel de la construction européenne et le poids restrictif occupé par la France, l’économiste et universitaire ne se fait guère d’illusions à quelques jours d’une échéance électorale jugée capitale. Alors que les Etats-Unis et la Chine se livrent à une guerre commerciale impitoyable, l’Europe ne pèse pas bien lourd à l’échelle du globe face à ces deux super puissances qui cannibalisent les projets de développement économique. La désindustrialisation du Vieux Continent et son inquiétant retard observé dans le domaine de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies traduisent un déclin continuel qui se poursuit depuis plusieurs décades. A moins qu’un ultime sursaut autour d’un noyau dur de pays plus entreprenants inverse enfin la tendance à court terme ?

AUXERRE : Son dernier ouvrage publié en novembre 2018 constitue déjà une référence sérieuse pour les adeptes de géopolitique. Il relate l’opposition galopante que vivent depuis plusieurs mois Américains et Chinois. « Donald TRUMP et Xi JINPING ne sont que des apprentis sorciers… lâche sans ambages et en guise de préambule le professeur de Paris Dauphine, membre du Conseil d’analyse économique (CAE).

A l’invitation de l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris-Val-de-Loire, Christian SAINT-ETIENNE accorde quelques heures de présence au territoire de l’Yonne. Le temps d’une intervention orale de soixante minutes où il expliquera sa vision personnelle sur l’avenir stratégique de la France dans une Europe en crise. Habitué de la sphère médiatique, l’administrateur de l’OCDE à Paris se prête volontiers au jeu de l’entretien. Sans langue de bois. En égratignant, au passage, les 34 listes politiques qui ont été retenues pour la prochaine joute électorale…

« J’espérai avec une grande naïveté que l’on parle enfin des véritables enjeux pour construire l’Europe de demain. C’est-à-dire la thèse que je défends où l’Europe ne doit plus opérer sur un principe de concurrence telle qu’elle a été imaginée dès le Traité de Rome de 1957. Mais qu’elle devienne enfin un acteur de puissance à part entière face aux autres blocs mondiaux. Or, cela n’arrivera jamais après ce que j’ai lu et découvert parmi les trente-quatre programmes des partis politiques français. C’est pitoyable : cela donne l’impression que tous ignorent vraiment la réalité de la situation mondiale… ».

Ni optimisme ni pessimiste, simplement réaliste…

Christian SAINT-ETINNE déplore l’incroyable retard technologique dans lequel l’Europe se morfond depuis des lustres. Son analyse est pertinente, tranchante. Le couple franco-allemand ne fonctionne plus, c’est une évidence. Lui qui était le socle de ce bastion du progrès. La France est devenue minoritaire dans ce cénacle du fait de son affaiblissement économique. Quant aux pays de l’Europe de l’Est, ils sont opportunistes.

Bref, ce n’est pas un tableau franchement idyllique qu’aura brossé l’économiste durant son propos. Ni optimiste ni pessimiste. Mais, très réaliste.

« L’Europe s’est désindustrialisée en l’espace de trois décennies. C’est l’une des causes majeures de son recul à l’échelle planétaire. En outre, les GAFA ne viennent pas de notre continent. Ils pillent allègrement nos données et s’en servent à bon escient contre nos intérêts… ».

Le décryptage que l’orateur effectue de l’actualité européenne nous ramène à de drôles de réalité : à nous faire sourire jaune !

« L’Europe ne possède peu ou pas d’industries fabricant des micro-processeurs, ajoute-t-il, nous accusons une réelle carence dans la révolution industrielle qui est en train de faire chavirer le monde. Alors que la Chine et les Etats-Unis accélèrent leurs programmes de développement, l’Europe est sans voix. La crise commerciale qui existe entre ces deux nations va structurer pour les quinze prochaines années les milieux économiques. Or, que constatons-nous ? Nous sommes absents de toutes négociations… ».

Ouvrant une parenthèse subtile, voire ironique, Christian SAINT-ETIENNE évoque les tentatives de micro-initiatives autour de la fabrication de batteries. Celles-ci qui alimentent en énergie les véhicules électriques.

« Il faut savoir que ces batteries conçues en Chine le sont grâce à de l’électricité issue du charbon, donc très polluant. Puis, on exporte lesdites batteries vers le reste du monde par des containers embarqués sur des bateaux. Une pollution qui est sans égale par rapport à l’automobile. Qui a fait le bilan carbone de ces batteries qui arrivent en Europe ? ».

Alors que la France injecte 1,7 milliard d’euros au développement de ce type de projet, mené en accointance avec l’Allemagne, il aurait été souhaitable, selon l’expert économique, que l’enveloppe financière soit élevée à un rang nettement supérieur d’un montant de 17 milliards d’euros. « Juste pour rattraper notre retard vis-à-vis des Chinois et des Américains ! ».

Renforcer la politique commerciale de l’Union européenne, grâce à un marché unique, serait l’une des orientations pour sortir de l’ornière. Christian SAINT-ETIENNE préconise deux autres suggestions : l’adoption de l’état de droit et la mise en place d’une taxe carbone, applicable par tous les pays européens.

Une France totalement isolée dans le concert des nations…

Le malaise socio-politique est palpable à tous les étages. D’ailleurs, il n’y a rien à attendre des échéances européennes du 26 mai.

« Ces élections s’apparentent ni plus ni moins à une succession de référendums nationaux contre les pouvoirs en place. Il serait temps de revenir à des choses pragmatiques. Comme envoyer des députés nationaux au Parlement européen. Il y aurait une certaine cohérence entre la prise de décisions et les actions concrètes menées dans chacun des pays concernés. Pourquoi irions-nous donner, nous autres Français, des leçons de savoir-faire aux Polonais ou aux Hongrois qui enregistrent une meilleure croissance économique que nous ! Vu d’Allemagne, la France n’a plus de crédit. Cela fait quarante ans que l’Hexagone vit dans une latence incroyable, tributaire du déficit public. Nos gouvernants n’ont jamais su le réduire : nous avons perdu toute crédibilité à l’international… ».

Le président de la République n’est pas épargné par cette analyse fine. Pour Christian SAINT-ETIENNE, Emmanuel MACRON a dilapidé son aura en multipliant les remarques agressives envers les uns et les autres de ses partenaires européens. « Il aurait été plus sage de construire un noyau dur autour d’une dizaine de pays pour établir une relation de puissance envers les Etats-Unis et la Chine. Il nous reste que peu de temps pour le faire si l’on veut sortir de l’impasse actuelle… ».

L’économiste l’affirme : la réforme des retraites sera la mère de toutes les réformes structurelles à concevoir dans notre pays. « N’oubliez pas que la retraite en France, c’est un quart de la dépense publique ! ».

Quant au mouvement des Gilets jaunes, il retient l’attention de l’analyste : « Les Chinois et les Japonais nous regardent comme si on débarquait de la Lune en se disant c’est quoi cette histoire : il y a 100 000 « mecs » qui mettent le pays à genou depuis 26 semaines. C’est risible ! Mais, de manière plus insidieuse, cela démontre aussi qu’il y a un rejet massif de la chose politique. Auparavant, il y avait acceptation du résultat des élections présidentielles. Or, dans le cas présent, un homme est élu et un an après, le peuple lui intime l’ordre de dégager ! La stratégie du dégagisme, chère à Emmanuel MACRON, s’est retournée contre lui ! ».

La faible croissance enregistrée par la France explique en partie les causes de ces actes répétitifs à longueur de semaines. Depuis 2001, la moyenne du taux de croissance s’élève à 1,1 % dans l’Union. Or, l’Hexagone se situe en dessous, autour de 0,8 %, avec un chômage important avec 3,5 millions de personnes en quête d’un emploi.

Les Anglais sont dans l’Union pour casser la dynamique européenne

Reste le BREXIT. « Il faut le souhaiter à tout prix, tempête Christian SAINT-ETIENNE, les Britanniques veulent casser la dynamique européenne. C’est la politique qu’ils appliquent depuis mille ans ! Chaque fois qu’ils sont gentils avec nous, cela ne signifie pas que nous soyons devenus extraordinaires à leurs yeux. C’est parce que nous sommes tout bonnement dans une position de faiblesse. Dès qu’un état fort les menace, les Britanniques s’allient avec des pays plus faibles économiquement pour rester fort… ».

S’en suit la démonstration littéraire avec la fable de la grenouille et du scorpion. « Un scorpion veut traverser une rivière sur le dos du batracien. Ce dernier refuse de l’aider : « Si tu montes sur mon dos, tu vas me piquer et nous allons nous noyer. Le scorpion certifie le contraire, arguant de sa bonne foi. Rétive, la grenouille accepte. Mais, au beau milieu du gué, elle est piquée par le scorpion ; interrogé sur ses intention, celui-ci répond : « je n’ai pas pu m’en empêcher ! ». Dans cette histoire de la construction européenne, les Britanniques ne peuvent pas s’empêcher de mettre le bazar pour nuire à la fiabilité du projet… ».

Des clés de lecture passionnantes dont auront profiter les sociétaires de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire pour mieux appréhender l’environnement actuel et les enjeux de ce scrutin qui ne changera pas les règles du jeu, vraisemblablement…

 

 


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Le débat sur la suppression de l’ENA est lancé. On a ouvert les vannes, bien françaises, du discours qui permet aux flots des opinions de se déverser dans la presse et sur les ondes. En avant le bla-bla récurrent ! Parmi les opinions sur l’ENA (Ecole nationale de l’Administration), il y en a une absolument merveilleuse qui nous est assénée comme une litote : « Cette école que le monde nous envie… ». Pas moins… et pas plus ! Car, on ne peut pas aller plus haut dans la sotte vanité…

TRIBUNE : Effectivement, nous avons vraiment matière à pérorer. Voyons la réalité française depuis 1974 : lors de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, il y avait 700 000 demandeurs d’emploi. Le dernier budget de l’État était alors en équilibre ; quant à la dette de la France, elle était nulle ou insignifiante. Oui, mais maintenant ?

Le nombre de chômeurs toutes catégories confondues excède les 5 millions de personnes, sans oublier tous ceux qui passent à la trappe des statistiques. La dette de la France atteint 2 200 milliards d’euros tandis que les prélèvements de l’État ont dépassé les mille milliards d’euros. Bref : la France peut prétendre au titre peu glorieux de champion du monde des prélèvements.

En l’espace de quarante ans, le pays a perdu trois millions d’emplois industriels. Le chômage des jeunes s’élève à 23 % et plusieurs centaines de milliers de jeunes sortent du système scolaire sans la moindre qualification tandis qu’un tiers des élèves qui entrent en sixième ne maîtrisent pas la lecture ! Dans le classement Pisa sur l’éducation (une référence dans le domaine), la France se situe parmi les plus mauvais élèves de l’Europe.

Ne parlons pas de la précarité ! Elle ne cesse de progresser : 80 % des nouveaux contrats pour les jeunes sont des CDD. La pauvreté touche neuf millions de personnes et elle se répercute de génération en génération.

Pourtant, ironie du sort, la classe dirigeante de la sphère politique et la haute administration sont issues depuis longue date de l’ENA, « cette école que le monde nous envie ». Il doit y avoir une erreur quelque part !

« Maintenant, je suis tranquille après l’obtention du concours d’admission… »

La critique essentielle faite à l’ENA repose sur ce constat : 70 % de ses élèves sont issus de milieux privilégiés. 10 % possèdent des origines paysannes et 6 % sont enfants d’ouvriers. Il est clair que les classes sociales sont endogènes depuis l’Antiquité. Seule la IIIème République, à ses débuts, a commencé d’inverser ce phénomène : c’est la grande époque « des hussards noirs de la République ».

Mais on passe à côté de l’essentiel. On se trompe totalement de diagnostic, on ne voit pas l’évidence.

La question est la suivante : on considère en France que les aptitudes scolaires sont la quintessence de l’homme, de l’existence, de la vie. On adoube des jeunes gens de 23 ans comme on adoubait autrefois des chevaliers, à vie. À la veille de la Révolution, Beaumarchais faisait dire par Figaro au Comte Almaviva : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de naître… ». Avec l’ENA, on a légèrement changé le discours : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de passer un concours. Maintenant à vous toutes les places pendant quarante ans, c’est-à-dire une carrière… ».

La Chine s’est éveillée. Mais pendant des siècles, elle a sombré dans la décadence. Beaucoup d’historiens et de sociologues attribuent cette déchéance au système mandarinal. Les mandarins passaient un concours très difficile. Il fallait, entre autres, connaître les 60 000 signes de l’écriture chinoise.

Puis les mandarins occupaient tous les postes à la Cour de l’empereur. Sur ce modèle on a créé le mandarinat français qui a pris la forme de l’ENA.

Un homme politique dit un jour à Jean-Jacques Servan-Schreiber qui proposait de changer ce système de castes par les concours : « Finalement, tu as raison. Quand j’ai réussi « l’épreuve d’admission », je me suis dit : « Maintenant je suis tranquille ! ».

Va-t-on surmonter le tsunami mondial ? Celui que représentent les technologies nouvelles et résister simultanément, à la formidable poussée industrielle et commerciale venue d’Extrême-Orient et, à l’Ouest, aux Américains dotés des GAFA, de Microsoft, de la Silicon Valley, d’une jeunesse qui ne vit que pour et par les start-up ?  

Avec des mandarins français qui peuvent se dire après avoir passé un concours : « Maintenant, je suis tranquille ! ». Il est temps en effet de se poser la bonne question…

Emmanuel RACINE

 

 


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Son tour de France imposé par la campagne électorale des européennes lui a permis de faire une étape de quelques heures sur les terres de l’Yonne. Dans la capitale de ce département qu’il avait déjà visité il y a quelques mois en venant à la rencontre de Gilets jaunes. A Auxerre, l’ancien édile de Yerres s’est livré à un exercice oratoire passionné dont il a le secret. Un discours se revendiquant du gaullisme favorable à une Europe des nations libres et fières de l’être. Nicolas DUPONT-AIGNAN a renvoyé derrière la balustrade d’un simple revers de la main la politique européenne actuelle. Celle qui, selon lui, dénature les objectifs et les intérêts communs. Le chef de file de Debout La France (DLF) ne suggère pas de sortir de l’Union, a contrario du Rassemblement national. Il désire repenser l’institution et lui proposer une autre alternative…

AUXERRE : « L’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui doit faire peau neuve et être remplacée par un mode opératoire qui protège la souveraineté des états membres... ».

Cette phrase, c’est en substance le credo auquel s’attache viscéralement Nicolas DUPONT-AIGNAN. Le stratège politique du souverainisme le distille au gré de sa campagne qu’il mène tambour battant au détour de nombreux déplacements.

Une seule journée vécue sur le sol bourguignon se transforme déjà en un périple incompressible au niveau du timing où il doit se dispatcher entre l’Yonne, la Nièvre et la Saône-et-Loire. Un rythme soutenu, difficile à tenir certes, mais qui reste à la hauteur des ambitions de ce quinquagénaire de la politique, au profil de jeune homme et au sourire largement affiché.

Face à la presse, Nicolas DUPONT-AIGNAN n’apparaît pas comme le chantre de la langue de bois. N’éludant aucune interrogation, le député français déroule son programme. Celui qu’il a construit pour sortir le Vieux Continent de l’ornière.

« Faire maigrir le poids de Bruxelles qui est devenu une institution obèse est la priorité, clame-t-il haut et fort, chaque pays doit retrouver ses droits et ses frontières… ».

« Que l’Europe s’arrête de se mêler de nos affaires… »

Tirant à boulet rouge sur le mécanisme fonctionnel de la Commission européenne, le patron de Debout La France souhaite son coup d’arrêt. Définitif en l’état.

« Que l’on arrête de leur donner onze milliards d’euros chaque année, tance-t-il avec véhémence, et de nourrir un système qui affaiblie le continent, multiplie les normes et broie nos emplois. Il est important que certains pays européens adoptent des attitudes collaboratives majeures en matière d’entrepreneuriat, à l’instar du groupe AIRBUS qui a su relever le défi face à l’américain BOIENG, car il y a urgence…Notamment dans le domaine de la santé, de l’automobile ou du multimédia. Pourquoi la Chine a-t-elle réussi à avoir son indépendance face aux GAFA en créant ses propres outils et que l’Europe n’y parvient toujours pas ? ».

Rejetant l’Europe inquisitrice qui n’arrête pas de se mêler de nos affaires, le député de l’Essonne insiste lourdement sur le fait qu’il est bien le seul candidat à tenir ce discours. « Vous savez, ajoute-t-il, dans la vie, il y a les béats et les réfractaires. Je me classe bien volontiers parmi cette seconde catégorie… ».

Stratégiquement, Debout La France a su concrétiser une alliance européenne réaliste et convergente avec 23 autres formations, ayant la même sensibilité souverainiste.

« Nous ne sommes pas seuls a contrario du Rassemblement national, promet l’homme politique, cette alliance est bien réelle et nous permettra de peser d’un certain poids dans l’hémicycle… ».

Conspuant les listes émanant du Parti socialiste et des Républicains, Nicolas DUPONT-AIGNAN évoque alors les « mensonges » du candidat LR, François-Xavier BELLAMY.

« Il est temps de dire aux Français qu’il existe un subterfuge et une union sacrée entre ces deux partis. Le PS et LR ont tout voté d’un commun accord. Je dénonce ce fallacieux mensonge… ».

Haro sur les travers financiers de l’Union…

Incitant ses concitoyens à se rendre aux urnes le 26 mai (« s’abstenir, c’est apporter un suffrage supplémentaire à Emmanuel MACRON »), le chef de file du mouvement souverainiste ne supporte plus les travers financiers que certains pays de l’Union appliquent sans vergogne.

« L’Europe vient de financer un pont en Croatie à hauteur de 380 millions d’euros dont 80 % proviennent d’une dotation française, explique-t-il, trouvez-vous logique que ce sont les entreprises chinoises qui le construisent ? Quant aux Polonais, grands bénéficiaires des subsides de Bruxelles, ils équipent leur armée de l’air avec des hélicoptères fabriqués aux Etats-Unis. Ne parlons pas des travailleurs détachés qui ne paient pas les charges. Face à ces abus de concurrence déloyale, la France doit faire entendre sa voix et changer cela ! ».

Sous la présidence de Jacques CHIRAC, l’obole reversée par la France au titre de sa contribution participative à l’Union s’élevait à deux milliards d’euros. Depuis 2016, le chiffre s’est envolé, pour atteindre désormais des records historiques à onze milliards d’euros.

« Je veux rendre ce différentiel, soit ces neuf milliards d’euros, aux Français, affirme l’élu francilien, il nous faut harmoniser à la baisse ces dépenses somptuaires qui ne servent qu’à financer la concurrence déloyale. Imaginez le Luxembourg, modèle de l’évasion fiscale et pays le plus riche de l’Union européenne : chaque année, cet état perçoit 1,5 milliard d’euros d’aide ! On croit rêver ! ».

Sur le volet de l’industrie, Nicolas DUPONT-AIGNAN déplore que l’Hexagone, pépinière d’intelligence et de savoir-faire, ait perdu progressivement le leadership inhérent à cette branche capitale de l’économie. « Il est temps de recréer des projets qui auront de la constance face à l’hégémonie de la Chine et des Etats-Unis… ».

Ce sera la conclusion de son entrevue avec la presse. Avant qu’il ne remette en main propre un exemplaire de son ouvrage, « Résistance », aux journalistes présents, soucieux peut-être de bien marteler les messages de son programme…


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« Quand nous entreprenons pour nos clients un chantier de rénovation ou de construction, c'est avec cette ambition de construire pour durer… ». Ainsi s’exprime cette jeune femme, originaire de l’Yonne, chef d’entreprise dans le secteur du bâtiment. Dirigeant de www.deciderjuste.com, Philippe CARPENTIER accompagne les entrepreneurs lors de moments clés.  Il nous livre une interview de son blog « 16h44.com » pour prendre du recul, avec un expert,  sur notre management. En vous souhaitant une agréable lecture…

TRIBUNE : Quand vous rencontrez Cloelia, vous savez immédiatement que vous êtes face à une source d'énergie franche, directe et engagée. Jeune, active, dynamique, Cloelia est élue femme de l'année dans sa région en 2017. Sa personnalité se cache derrière son prénom : de ses origines et de sa culture italienne lui viennent son enthousiasme ainsi que sa capacité à s'engager avec conviction et à assumer pleinement chacune de ses décisions. Ainsi, qu'il s'agisse du développement de son entreprise, de la défense de sa profession ou encore de ses choix artistiques, Cloelia sait doser des positions décalées et une construction patiente et solide de ses projets. Entretien…

Cloelia, vous avez l'ambition de construire pour longtemps ? Voilà un concept, rarement mis en avant par les managers. Expliquez-nous ce qu'il signifie pour vous.

Quand nous entreprenons pour nos clients un chantier de rénovation ou de construction, c'est avec cette ambition de construire pour durer afin que le projet soit solide, réussi. Et que le client qui nous confie sa maison soit assuré de voir son patrimoine pérennisé pour des dizaines d'années. La reprise de l'entreprise familiale BELTRAMELLI en 2012, par exemple, poursuit cet objectif : sa pérennisation. Les longues journées passées à suivre les chantiers n'auraient pas de sens sans cette envie de construire pour longtemps.

Quand nous recrutons un nouveau collaborateur, c'est aussi avec cette perception du temps et cette notion long terme. En tant qu'entreprise générale, il faut du temps pour que cette personne se forme, acquiert les différentes facettes du métier et la philosophie de l'entreprise. Pour que ces personnes aient envie de construire une partie de leur carrière avec nous, nous souhaitons que nos compagnons puissent évoluer et se dépasser

Comment construit-on dans la durée, et pour longtemps ?

Mon expérience, c'est qu'il faut s'appuyer sur des fondations solides. Celles de mon entreprise sont multiples : c’est une entreprise ancrée depuis plus de 60 ans sur son territoire. Il existe une vraie volonté de transmission de l’ancien dirigeant, d’accompagnement et d’écoute dans la connaissance de nos clients et de nos marchés.

L’entrepreneure est prête à s'engager dans un univers encore très masculin, forte d'une expérience glanée dans des grands groupes avec notamment avec des acquis obtenus en marketing et en qualité. Il y a un projet clair et construit qui permet de s'appuyer sur l'histoire de l'entreprise pour la faire évoluer vers le monde de demain, en conciliant les forces de la PME avec la performance des grands groupes. Enfin, il existe une clé de voûte : une équipe formée et experte pour mener à bien des chantiers très techniques. Au-delà des clichés habituels liés aux métiers du bâtiment, construire des ouvrages qui vont perdurer dans le temps en tout confort et en toute sécurité, c’est aussi s’appuyer sur de véritables qualifications professionnelles. En résumé, avoir une tête bien faite pour penser et réaliser des projets que  nous serons fiers de montrer et transmettre à notre tour à nos enfants.

C'est à partir de ces fondations que l'on peut bâtir un édifice solide. Cela implique d'avoir des objectifs d’entreprise clairs sans toutefois s'interdire la flexibilité et la créativité. C’est impératif dans un monde toujours en mutation tel que celui du bâtiment.

Comment cela se traduit-il dans votre quotidien ?

Il y a cette envie de grandir, prudemment et par étape. L'adaptation de techniques issues de grands groupes en PME (gestion de l'outillage, des chantiers...) dans l'univers exigeant de la PME et de son quotidien représente un fondement. Il faut aussi l’intégration de jeunes talents autour de la passion du métier : j'ai rencontré deux jeunes filles que l'on avait dissuadé de faire ce métier car trop féminine ou trop bonne élève ! Quant à la diversification progressive et le développement de son propre réseau, ils sont nécessaires. J’y ajouterai la complémentarité de nos compétences par la formation et la veille technique. Enfin, l’emploi d’une communication efficace, voire parfois très décalée par rapport aux standards de la profession, n’est pas inutile. Tout ce travail de modelage de l'entreprise nécessite, lui aussi, une construction patiente et structurée.

Quelles positions faut-il adopter en cas d'intempéries ?

C'est vrai qu'elles sont fréquentes. Elles peuvent prendre, par exemple, la forme de nouvelles législations ou de contraintes extérieures de différentes natures. Certaines poussent comme de mauvaises herbes et sont de véritables obstacles à dépasser alors que d'autres, au contraire, sont porteuses de progrès. Ce qui compte, c'est de les identifier, les intégrer et de s'y adapter. Enfin, progresser jour après jour avec l'énergie que vous procure une équipe soudée.

Les conseils du blog « 16 h 44 » :

Ne te laisse pas dicter ta trajectoire par un autre !

Garde tes objectifs en tête et suis ton instinct.

  • N'écoute pas le chant des sirènes mais garde le cap.
  • Sois là où tu souhaites aller et pas là où les autres veulent que tu sois.
  • N'aie pas peur d'être décalé(e)
  • Construis l'équipe qui te va bien et qui partage tes convictions

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com

 


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Dans sa réponse au discours sur l’Europe du président de la République française, la nouvelle chef de file de la CDU, Annegret KRAMP-KARRENBAUER a mentionné le transfert du Parlement européen de Strasbourg à Bruxelles. La question vient d’être posée au plus haut niveau. Si cette préconisation était adoptée, elle changerait la donne de la représentativité et de la fonctionnel d système européen. Sans omettre les économies réalisées…Il serait peut-être grand temps de s’intéresser de nouveau au socle de cette harmonisation européenne : le rouage franco-allemand… 

TRIBUNE : Un article d’Olivier MIRGUET, paru dans « La Tribune de l’Economie » du 09 mai dernier, met en évidence les courants favorables à ce transfert. Résumons son article : « En 2013, un rapport de l’écologiste allemand Gerald HAFNER, défavorable à Strasbourg, a été approuvé par 73 % des députés, soit les quatre cinquièmes des 750 élus.  Les députés pro-Bruxelles avancent aussi l’argument rationnel d’un travail plus efficace à proximité de la Commission européenne, les lignes aériennes internationales vers Strasbourg sont trop rares…».

Voyons les chiffres à présent, sur le coût réel du siège strasbourgeois du Parlement européen. Comme à leurs habitudes, les statistiques sont contradictoires. Selon la Cour des Comptes européenne, le coût serait estimé à 114 millions d’euros par an. Et selon l’association pro-strasbourgeoise AEJE, il s’élèverait à 50 millions d’euros. Encore faut-il savoir ce que l’on met dans ces millions. De toute façon, le Parlement européen nécessite un budget de fonctionnement, qu’il soit situé à Strasbourg, à Bruxelles ou à Pétaouchnok !

Bruxelles plutôt que Strasbourg : la logique des choses…

Bien entendu, les Alsaciens sont sur la défensive. En 2011, une étude a évalué les retombées touristiques des institutions européennes en Alsace à 637 millions d’euros. Ce n’est pas rien.

« Personne à part le quotidien régional « Les Dernières Nouvelles d’Alsace » ne s’offusque des attaques contre Strasbourg », regrette le député du Bas-Rhin, Thierry Michel (LREM) tandis qu’un autre député alsacien, Éric Straumann (LR), a pris l’initiative d’un rapport d’information sur l’action des autorités françaises pour l’attractivité de Strasbourg, siège européen. Une fois de plus, n’ayons aucune illusion mais rappelons aux Alsaciens ce vieux dicton : « Aide-toi, le ciel t’aidera ».

Néanmoins, que l’on soit pour son maintien à Strasbourg ou son transfert à Bruxelles, il faut reconnaître que ce n’est pas très logique de ne pas rassembler toutes les institutions européennes en un même lieu, de préférence à Bruxelles. Les députés européens gaspillent en effet beaucoup trop de temps et d’argent dans des déplacements chroniques et chronophages entre les deux métropoles.

Faut-il donc mener un combat d’arrière-garde pour maintenir le siège du Parlement européen à Strasbourg ? N’oublions jamais que tous ces combats ont été perdus d’avance. Donc, la seule réflexion qui se pose aujourd’hui est la suivante : « On ne détruit que ce que l’on remplace… ».

La dernière phrase de l’article de « La Tribune de l’Economie » est en cela très significative : « Aucun plan B n’a été prévu pour une éventuelle réaffectation de l’hémicycle qui appartient au Parlement ». Voilà la question essentielle, voilà sur quoi nous devons nous pencher.

Or, l’Europe est en panne. Quel a été l’un des moteurs de l’Europe ? Ce que l’on a appelé le couple franco-allemand. Qui mieux que l’Alsace et les Alsaciens sont à même d’incarner cette quintessence de l’Europe ? Le
musicologue Jacques MERLET a défini un jour Jean-Sébastien BACH comme étant la symbiose parfaite de ce qui fait l’Europe : l’italianité et la germanité, l’italianité dans laquelle s’inscrit la France et la moitié de l’Europe et la germanité qui a irrigué l’autre moitié.

L'inévitable relance du couple franco-allemand…

Il s’agit donc, sans tarder, d’étudier toutes les possibilités qu’offre Strasbourg après le départ du Parlement européen pour attirer des institutions. Mais aussi, des organismes publics et privés et, surtout, des industries franco-allemandes. Et faire de ce bâtiment un phare culturel et économique, indispensable à la magnificence de l’Europe.

Tel Jean MONNET qui a su convaincre Italiens, Néerlandais, Belges, Luxembourgeois, Allemands et Français afin de créer la CECA, voyons comment l’on peut apporter dès lors une dynamique novatrice à Strasbourg sur des projets culturels et industriels franco-allemands.

Annet KRAMP-KARRENBAUER : nous vous prenons au mot ! Vous voulez transférer le siège du Parlement européen à Bruxelles. Emmanuel MACRON, nous vous prenons également au mot ! Vous voulez relancer l’Europe. Eh bien montrez-nous comment et ensemble, dans la lignée similaire d’un de GAULLE et d’un ADENAUER, d’un KOHL et d’un MITTERAND, comment pouvez-vous concrètement insuffler une ère innovante et pérenne à ce couple franco-allemand en déshérence depuis plusieurs années. Et par là-même conforter la construction européenne.

Dans ce cas, si le succès était au rendez-vous, nous autres, Allemands et Français, Strasbourgeois et Alsaciens, « marcherions » à vos côtés…

Emmanuel RACINE


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