Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

« Argent, trop cher, la vie n’a pas de prix ! ». Forcément, vu la thématique du jour de la conférence de presse proposée par le Rassemblement National 89, on ne peut que se référer au fameux tube de Téléphone, diffusé sur les ondes le 01er octobre 1980. Quarante ans plus tard, l’argent – mais aussi son corollaire le pouvoir d’achat – et la manière dont il est dépensé par la gouvernance étatique, demeure l’un des sujets de préoccupation majeur de nos compatriotes. Surtout en période de crise : alors, pourquoi ne pas l’évoquer en public ?

 

SAINT-AUBIN-SUR-YONNE : Les affiches placardées un peu partout dans la salle des fêtes de la petite bourgade, sise près de Joigny, donnent en préambule la teneur des futurs propos, évoqués par l’état-major du RN de l’Yonne, réuni au grand complet, lors de cet exercice dont il est coutumier : la conférence de presse. Une conférence qui portait très mal son appellation par ailleurs puisque désertée par les journalistes qui n’avaient pas donné suite à l’invitation, pourtant officielle, lancée par la formation souverainiste, quelques jours plus tôt. Un fait caractéristique et bizarre méritant d’être signalé, en termes d’objectivité et de pluralisme intellectuel !

Ceci dit, cela n’aura nullement empêché les deux députés du Rassemblement National, Julien ODOUL et Daniel GRENON, parlementaires des circonscriptions icaunaises de dérouler le fil de leurs pensées autour de cet item, ô combien d’actualité alors que l’inflation ne cesse de s’emballer à tous les étages depuis plusieurs mois : l’argent et ses effets induits sur une société qui en manque cruellement.

 

Un document édité à 10 000 exemplaires dans l’Yonne…

 

A ceci près qu’il n’était pas question du bas de laine de leurs concitoyens dans leurs interventions – celles-ci étaient aussi ponctuées d’éléments analytiques apportés par les lieutenants du binôme parlementaire, à savoir Pascal BLAISE, représentant L’Avenir Français et Audrey LOPEZ, ancienne candidate aux législatives, tous deux conseillers régionaux et le maire, toujours sans langue de bois, de Piffonds, Xavier ROSALIE – mais plutôt de cet argent, dépensé de manière somptuaire voire « outrancière »par l’Etat dixit les orateurs.

« Où passe notre argent ? », campagne d’information à destination des Français, ne tombait donc pas comme cela entre les oreilles de l’assistance du fait du hasard.    

Quatrième campagne hexagonale du RN, elle a été officiellement lancée par le président du parti mariniste, Jordan BARDELLA, lors d’une conférence de presse accueillie au Mans le 25 février dernier. Objectif : décliner une centaine de rendez-vous de la sorte, avec la présence du public ou du noyau exécutif d’une fédération départementale – ce qui était le cas lors de cette halte au nord de Joigny – afin d’expliciter à celles et ceux qui veulent l’entendre les arguties du parti d’opposition à la majorité présidentielle sur la thématique.

 

 

Un vecteur de communication directe qui permettra aux interlocuteurs de rappeler, voire de marteler en les répétant à tour de rôle, les mesures préconisées par le RN pour tenter d’endiguer la vague inflationniste actuelle qui s’abat sur le pays et met en berne les économies de ses habitants. Parmi celles-ci : les incontournables baisses de la TVA de 20 à 5,5 % sur l’énergie et les carburants, la suppression de la TVA sur cent produits de première nécessité ou encore les aides sociales à destiner aux seuls ressortissants français. Histoire d’enfoncer davantage le clou sur les méfaits de l’immigration.

Au-delà des mots prononcés durant près d’une cinquantaine de minutes par les supporters de Marine LE PEN, il y aussi les documents. Edités à dix mille exemplaires, ceux-ci servent de trame à l’opération « tractage », des dépliants vont ainsi prolonger ce besoin de faire savoir vers le plus grand nombre en main propre ou dans les boîtes aux lettres les informations à charge contre l’Etat et le gouvernement.

 

 

La France, championne d’Europe de la fiscalité et des taxes…

 

A l’intérieur de ce fascicule, figure la liste des dépenses engagées par le président de la République Emmanuel MACRON depuis son accession à l’Elysée qui font pousser des cris d’orfraie les élus du parti « bleu marine » : à savoir les soins gratuits pour les clandestins (1 milliard d’euro), l’accueil des « mineurs » isolés étrangers (2 milliards d’euros), la contribution nette à l’Union européenne (9 milliards), mais aussi les factures du cabinet conseil américain Mc KINSEY pour les études de faisabilité (2,5 milliards), les montants astronomiques de la fraude sociale (20 milliards) et de la fraude fiscale (100 milliards)…Un équivalent global qui tutoie les 135 milliards d’euros, d’après le document.

Des sommes auxquelles s’ajoutent les 60 % de taxes sur les carburants, les 7 % de mieux sur la taxe foncière, les 6 % d’inflation – un chiffre au plus haut de sa forme depuis 37 ans - ; la liste et les exemples communiqués par les acteurs de cette conférence de presse ne sont pas exhaustifs.

« C’est simple, alerte Julien ODOUL, les Français n’ont jamais autant payé d’impôts et de taxes qu’à l’heure actuelle. Ce qui fait de notre pays la championne d’Europe toute catégorie dans ces disciplines ! ».

L’élu du nord de l’Yonne d’énumérer en contrepartie les points sensibles qui titillent de plus en plus les Français : « On dépense beaucoup mais on récolte peu : ce que nous obtenons en retour n’a cessé de se dégrader…Je pense notamment aux déserts médicaux, à la pénurie d’enseignants, la déficience industrielle, la police et la justice en manque de moyens, l’armée française qui a vu ses budgets se réduire comme peau de chagrin… ».

« Argent, trop cher, la vie de prix », une réalité palpable pour de nombreux Français…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La sortie du palmarès étoilé « Michelin », puis de sa version papier en librairie, constitue chaque année un marqueur de l'actualité gourmande. Bien sûr, ce « jeune homme » de 123 ans que l’on peut trouver parfois un peu trop ou pas assez en matière d'avis, reste une référence à laquelle votre serviteur n'échappe pas d'ailleurs ! La version papier, après quelques errements passés, semble avoir enfin retrouvé quelques-uns de ses fondamentaux…

 

TRIBUNE: Une couverture rigide, un référencement alphabétique des localités, en lieu et place d’un ridicule classement régional ainsi que des hôtels, supprimés en 2022 (on se demande bien pourquoi ?!) : si « Bibendum » veut avoir l'air d’être dans le vent, il ne doit pas cependant négliger les basiques du succès qu'il constitua jadis avec soin d'ailleurs !

Un petit bémol pourtant : la catégorie « Bib gourmand » apparaît désormais sans limite tarifaire. Celle-ci constituait depuis 1997 (date de la création de cette catégorie) un marqueur aussi net que  précis : tel prix pratiqué en province, un peu plus cher à Paris.

Qu’en est-il de cette édition 2023 pour le département de l’Yonne ? C’est le statu quo. L’Yonne est à marée basse avec seulement deux « Bibs gourmands », accordés aux « Chenets » à Valloux et aux « Trois Bourgeons » à 

Chablis. Alors qu’il y en eut jusqu’à six, voilà peu ! Comment comprendre l'absence de cette distinction pour la bonne cuisine servie au « Rive Gauche » de Joigny ?

Du côté des tables étoilées départementales, elles sont au nombre de trois : « La Madeleine » à Sens, « Le Château du Vault-de-Lugny » ainsi que « La Côte Saint-Jacques » à Joigny. Cette dernière laisse désormais apparaître le nom prometteur du jeune neveu de Jean-Michel LORAIN, Alexandre BONDOUX, agir aux côtés de son auguste oncle, y constituant ainsi la quatrième génération de cette saga familiale. 

 

 

L’Yonne évolue en seconde division par sa présence culinaire…

 

Une nouveauté est à signaler : le référencement du « Noyo » à Auxerre. Cela avait été annoncé dans nos colonnes voici quelques semaines. C'est indéniable,  l'Yonne mériterait un peu mieux en termes de présence...

Difficile cependant de rivaliser avec des départements comme la Vendée, le Vaucluse, le Var, les deux Savoie, le Rhône, l'Alsace, les Pyrénées-Atlantiques, le Nord - eh oui ! - le Morbihan, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Loire, le Loir-et-Cher, l'Indre-et-Loire, l'Ille-et-Vilaine, l'Hérault, la Gironde évidemment, le Finistère, la Dordogne, la Charente-Maritime, le Calvados, les Bouches-du-Rhône ou encore les Alpes-Maritimes.

Ces départements constituent une sorte de « Ligue 1 » touristique, et nous ne sommes qu’en division inférieure avec seulement quinze adresses référencées. La Nièvre pointe, quant à elle, parmi les derniers du peloton avec cinq établissements…

 

 

 

Pas grand-chose à se mettre sous la dent en Bourgogne, côté nouveautés !


On peut penser aussi que nos dirigeants départementaux et autres collectivités pourraient impulser quelque chose en la matière, en essayant d'accueillir de jeunes talents culinaires et faciliter ainsi leur installation grâce à des aides. Que sais-je ?

Reconnaissons que cela ne semble pas à l'ordre du jour ! Même le magazine d'informations du Département a supprimé la petite chronique des tables locales, c'est dire !
Peu de nouveautés en Bourgogne, sauf en Côte d'Or où deux tables « bobos » dijonnaises émergent, une table au cœur du joli vignoble de Saint-Aubin, une auberge dans la belle bourgade de Semur-en-Auxois et aussi  « L'Auberge de Guillaume », sise à Vandenesse-en-Auxois. Le truculent chef MOF qui la dirige méritera sûrement notre attention gourmande l'année durant, avant le Michelin 2024 !

Le guide adore être là où on ne l'attend pas forcément. Là est aussi sa force !

 

 

Si deux étoiles étaient vaguement attendues dans la verdoyante Saône-et-Loire, il faut reconnaître qu'on les voyait attribuer ailleurs qu'à « L'Amaryllis », sise  à Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône.

Après Sennecey-le-Grand, le chef Cédric BURTIN s'est établi dans ce paisible moulin, voilà une douzaine d'années. Ce cuisinier au fort joli parcours (il a été formé par le formidable Daniel DOUCET à Charolles, puis par Pierre ORSI à Lyon, enfin par Paul BOCUSE par la suite...) est valorisé par le « Michelin » pour sa cuisine sublime et ses sauces superbes.

Nous vous y emmènerons un de ces jours prochains, d'autant que le service y est décrit comme impeccable. Bravo à ce chef quarantenaire et sa brigade ! La Bourgogne compte désormais vingt-trois tables possédant une étoile, cinq tables aux deux étoiles (l'une devrait fermer néanmoins en cours d'année à Saint-Amour...) et une table trois étoiles à Chagny (« Chez Lameloise »).



Gauthier PAJONA

 

Dans la seconde partie de cette rubrique à paraître, gros plan sur le nouveau triple étoilé de cette édition, « La Marine », sur l’île de Noirmoutier…

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il ravale ses sanglots. En toute pudeur et avec beaucoup d’émotion face à un parterre d’amis et de connaissances, venu l’écouter présenter sa nouvelle stratégie. A l’évocation de Jacqueline et de Michel – ses chers parents, aujourd’hui disparus qui avaient poursuivi naguère l’œuvre entrepreneuriale de cette saga gourmande réussie initiée par la grand-mère, Marie -, Jean-Michel LORAIN, l’un des derniers géants de la gastronomie régionale, a eu les larmes aux yeux. Logique. Juste avant de saluer le travail de celui qui doit lui succéder en portant haut le flambeau familial, son neveu Alexandre BONDOUX, le fils de sa sœur, Catherine…

 

JOIGNY : Etrange impression que celle-ci. La cure de jouvence dont vient de bénéficier l’une des maisons des arts culinaires les plus prestigieuses de la Bourgogne Franche-Comté – voire au-delà, bien sûr ! – avec la rénovation complète de ses deux salles de restaurant et ses cuisines aura bercé dans un parfum de douce nostalgie, un peu triste par moment, l’ensemble des suiveurs de cette excellente cérémonie inaugurale. Excellente pour la qualité d’accueil de ses hôtes, de son service toujours impeccable à peine le pied posé à l’intérieur de cet établissement à consommer sans modération, par la succulence de ses canapés et en-cas qui furent servis lors des agapes conviviales.

 

Un « petit jeune » qui débute, le successeur quatrième génération de la famille…

 

Evidemment, il y avait la joie de ces retrouvailles après tant de semaines de fermeture, consacrées au relooking de la maison. Dun sol au plafond, ameublement et équipements compris ! Nous y reviendrons par ailleurs dans un autre article afin de vous montrer les facettes multiples de ce pur joyau, extrait de son écrin et vaisseau amiral de la gastronomie de l’Yonne.

Mais, au-delà des sourires de circonstance et du plaisir simple d’assister à pareille réception – on pénètre toujours à l’intérieur de « La Côte Saint-Jacques » avec ce brin d’excitation qui cheville le corps ! -, il flottera des effluves de souvenirs émus et nostalgiques à la résonance automnale au cours de cette découverte, en totale immersion jusqu’aux tréfonds des cuisines où s’affairent les brigades.

« Voilà, dira un Jean-Michel LORAIN, surélevé sur quelques marches d’escaliers, aux côtés de son épouse, Karine, quasiment au terme de son discours afin de mieux visualiser le public, je vous présente un « petit jeune » qui débute – se tournant affectueusement vers Alexandre BONDOUX, son neveu, celui-ci va hériter de l’aura de ce lieu magique pour les papilles – on a bien entamé la transmission de l’entreprise depuis novembre 2021. Il a pour l’heure les rênes de la cuisine, créant les plats et dirigeant les équipes avec l’aide de mon second, Claude LEBLANC… ».

 

 

« Il va avoir du mal à se débarrasser de moi ! »…

 

Une information qui n’est pas de dernière actualité, il est vrai. Car, le chef de Joigny n’avait-il pas fait part de ses intentions stratégiques concernant son évolution de carrière au terme de l’année 2021 en mettant déjà sous le feu des projecteurs son neveu ?

Un pur représentant de la dynastie LORAIN qui au préalable possède quelques belles expériences culinaires à son actif à travers le monde, ayant exercé son savoir-faire derrière les fourneaux en Asie (la Thaïlande où Jean-Michel prit soin de se positionner avec l’ouverture d’un établissement à Bangkok) ou encore en Océanie avec des points de chute ayant pour appellation, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, archipel plus verdoyant et bucolique que le pays continent royaume des kangourous.

Poursuivant sur sa lancée, le double étoilé Michelin a voulu rassurer également l’auditoire.

« Quant à moi, je ne suis pas sorti complètement de la maison… ». Puis, avec un zeste d’humour qui engendrera les rires du public, il renchérira avec la phrase suivante : « il va avoir beaucoup de mal à se débarrasser de moi ! »

Mais, à 64 ans, Jean-Michel LORAIN aspire désormais à vivre autre chose que de gérer un navire entrepreneurial de la sorte qui l’accapare dans son quotidien depuis 1986 date à laquelle il se fit remarquer aux fourneaux. D’autant que ce photographe hors pair – ses prises de vues animalières fruit de moult séjours en terre africaine ont suscité l’admiration de nombreux visiteurs lors de sa dernière exposition à Joigny – rêve de grands espaces et surtout de davantage de…tranquillité.

 

 

Des sanglots dans la voix : le souvenir ému des chers disparus…

 

Néanmoins, il s’accorde encore de trois à quatre années devant lui pour assurer la transmission de son entreprise dans les règles de l’art. Notamment sur le complexe volet de l’administratif, cher à la gouvernance hexagonale !

De son côté, Karine, son épouse, continuera à gérer le devenir de la partie hébergement de « La Côte Saint-Jacques », mais aussi de l’aspect réception de la clientèle ainsi que de l’espace loisirs avec son spa et son centre de relaxation.

Vouant les valeurs familiales qui entourent le succès pérenne de cette belle maison – depuis plus de 80 ans ! -, évoquant les rôles primordiaux joués par Marine, sa fille ou Catherine, sa sœur, Jean-Michel LORAIN dut interrompre sa prise de parole à la seule évocation de ses regrettés parents.

« Il y en a quelques-uns qui nous manquent beaucoup aujourd’hui, mes parents et Pascal, le père d’Alexandre… ».

Laissant un blanc s’installé sournoisement dans la pièce lors d’un bref silence – ce grand vide symbolique de l’absence – qui aura plané parmi l’assistance recueillie…

« J’aurai tant aimé qu’ils soient là… ».

Un vœu pieu, façon cri du cœur, que nous livrera avec humilité ce personnage reconnu par ses pairs et par cette France qui succombe aux sirènes de la gastronomie et de ses orfèvres.  

Qu’il se rassure, Jean-Michel ! De là-haut, Michel et Jacqueline LORAIN et son ancien maître d’hôtel, figure de proue de ce vaisseau culinaire de renom, Pascal BONDOUX, savent aussi lui dire merci pour tout le travail accompli durant toutes ces années en sa compagnie…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les pages de la plaquette se tournent à la simple pression de son index. Le résultat lui procure un petit sourire de contentement. L’ensemble se veut qualitatif et le bilan de l’année écoulée, résumé en une douzaine de feuillets que contient ce fascicule, est à la hauteur de ses espérances. Avec sa double casquette de trésorier (Yonne Développement) et président (Yonne Equipement), le Conseiller départemental François BOUCHER sait apprécier ce qu’il a sous les yeux. Un vadémécum satisfaisant dont peuvent être fiers les Icaunais…

 

MIGENNES: Il y croit dur comme fer. Il aurait tort de s’en priver ! Outil à forte potentialité d’attractivité économique pour notre territoire, le binôme Yonne Développement/Yonne Equipement vient de dévoiler sa plaquette institutionnelle, présentant ses excellents résultats obtenus sur l’année 2022. En qualité de président de la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) Yonne Equipement, l’édile de Migennes, François BOUCHER prend un peu de son timing très serré pour évoquer cette belle réussite du développement économique décliné sur notre département. Un concept qui fait équipe en toute logique avec l’association Yonne Développement dont il gère la trésorerie.

L’élu s’exprime, en résumant d’un trait pédagogique la genèse de ce dispositif d’accompagnement de projets immobiliers, qualifié par ses soins de « sur mesure », au bénéfice des porteurs de projets et entrepreneurs de tout horizon désireux de s’implanter en Bourgogne septentrionale.

« Le concept a pour vocation de construire des bâtiments ou de rénover des édifices existants afin de répondre aux besoins des chefs d’entreprises, souligne-t-il, dans un souci d’aménagement territorial qui ne peut être que profitable à notre département ».

 

Un binôme efficace et très complémentaire au service du territoire…

 

Visiblement, François BOUCHER se sent très investi par cette mission éco citoyenne. En qualité de « président bénévole », insiste-t-il le sourire aux lèvres.

« Vous savez, avec ce type de structure, on ne demande pas de dividendes sur les parts des actionnaires – 74,6 % d’entre eux sont issus du public et le reliquat provient du privé -. Tout est réinjecté dans les projets, nombreux, que nous engrangeons… ».

Parmi ces actionnaires de poids qui soutiennent la prolifique démarche favorable à l’attractivité économique : citons la Caisse d’Epargne, la Banque des Territoires, le Crédit Agricole, la Banque Populaire, la Région, le Département, de multiples EPCI, EDF, etc.

« Ce que j’apprécie dans ce mode de fonctionnement, poursuit le président de la Communauté de communes du Migennois, c’est cette dualité entre Yonne Développement qui détecte en amont les besoins entrepreneuriaux des dirigeants économiques en prodiguant ses conseils pertinents et Yonne Equipement qui s’attache à trouver les solutions adéquates dans leurs réalisations par le biais du foncier et de l’équipement infrastructurel à financer. C’est une vraie complémentarité au service de notre territoire… ».

 

Les friches industrielles et leur réhabilitation : une manne à exploiter…

 

Une stratégie qui s’avère payante à tous les étages et qui ne se cantonne pas aux seules limites de la terre icaunaise ! Bien au contraire, les cinq collaborateurs de ce binôme si spécifique, placés sous la houlette managériale de leur directrice, Clarisse MARTIN, multiplient les déplacements hors de nos frontières départementales, afin de se faire le relais utile lors de salons et autres événementiels de toutes ces initiatives, pavés de bonnes intentions.

Ce dispositif fer de lance pour le département de l’Yonne se promeut au quotidien en multipliant les salons et autres évènementiels nationaux afin d’attirer de nouvelles entreprises sur le territoire.

« On s’aperçoit, précise François BOUCHER, qu’il est nécessaire de se spécialiser dans la réhabilitation des friches industrielles. Nous le faisons depuis l’année dernière et cela est très vertueux au niveau économique afin de pouvoir bénéficier des aides de l’Etat. Redonner vie à un vieux bâtiment permet d’économiser du budget et de modérer les loyers des entrepreneurs… ».

Par chance, l’Yonne dispose de belles réserves foncières de ce type que compte bien exploiter à bon escient la SEM Yonne Equipement. Une réhabilitation de vieux bâtiments qui devient prioritaire compte tenu des contraintes inhérentes à la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et sa réduction drastique des surfaces constructibles pour les collectivités à l’avenir.

 

 

Une présence au SIMI 2023 à Paris déjà confirmée…

 

Parmi les autres avantages dont sont bénéficiaires les entrepreneurs : la possibilité de choisir son futur lieu d’implantation. « On peut présenter de trois à quatre sites différents, ajoute le président de la SEM, en prenant en compte des critères de sélection qui englobent le bassin de vie, les aspects routiers et les voies de circulation, l’accessibilité. Et puis, un autre aspect proposé par la SEM c’est de n’avoir aucun endettement sur la partie immobilière – les charges locatives – et de profiter de l’obtention de prêts, de la gestion des sinistres et de la possibilité d’acquisition du bâtiment grâce à une option d’achat… ».

Autant d’arguments qui font tilt dans les oreilles grandes ouvertes des néo-investisseurs intéressés par une implantation dans l’Yonne.

En 2023, le binôme institutionnel va poursuivre ses phases de prospection auprès des entreprises tout en veillant à répondre avantageusement aux attentes des décideurs économiques avec l’offre immobilière. L’organisme a d’ores et déjà biffé sur son agenda sa présence au SIMI 2023 (Salon de l’Immobilier d’Entreprise), programmé du 12 au 14 décembre prochain à Paris.

Mais, le côté lyonnais intéresse aussi le président BOUCHER. « On ne joue pas assez cette carte de visite vers l’axe méridional de l’Yonne pour nous promouvoir, explique-t-il, nous allons y remédier à l’avenir… ».

D’autres idées germent dans sa tête. L’accentuation de la stratégie digitale, le renforcement de la communication, la valorisation positive de notre département.

« La bonne tenue de la SEM Yonne Equipement est un baromètre positif pour le territoire icaunais, conclut-il, notre processus de fonctionnement est validé grâce à la certification Iso 9001, gage de qualité…c’est primordial ! ».

Les chiffres, quant à eux, plaident en faveur de l’organisme. En l’espace de deux décennies, il se sera édifié plus de 85 bâtiments sous l’égide de ce tandem Yonne Développement/Yonne Equipement que beaucoup de territoires nous envient. Soit 80 millions d'euros en investissement pour 150 000 mètres carrés de bâtiments construits ! 

Un cocorico synonyme de succès, tout à la gloire de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ils ne sont pas légion à la recevoir et cela reste un honneur qui sied bien à l’ancien patron du SDIS 89, le colonel Jérôme COSTE. Déjà titulaire de l’Ordre national du Mérite, le « soldat du feu », aujourd’hui retraité, a été fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. Une distinction qui couronne toute une carrière au sein des sapeurs-pompiers, faite d’engagements et dévouement au service d’autrui. La cérémonie s’est déroulée en présence d’anciens collègues et amis ayant jalonné quarante ans durant, sa vie professionnelle au fil des différentes affectations.

 

ESCOLIVES-SAINTE-CAMILLE : Pour ses détracteurs, ce n’est qu’un « hochet de la République » épinglé à tort et à travers en retour de services rendus, là où ses thuriféraires y voient la plus haute décoration honorifique existante à ce jour, avec pour seul critère d’obtention, le mérite. Notamment par le biais d’activités au bénéfice de l’intérêt général et de la Nation exercées pendant au moins deux décennies. Une définition en symbiose avec le parcours de celui qui débuta sa carrière le 26 janvier 1981, jour de ses seize ans, en intégrant les rangs des sapeurs-pompiers volontaires d’Avallon, sa ville natale. Avant de la refermer le 30 mars 2022 avec le grade de colonel en qualité de directeur du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS). La passion chevillée au corps « des camions rouges, des deux tons et de l’odeur du cuir dans les vestiaires », avec le bonheur d’en avoir fait un métier.

 

La para-médicalisation des secours par les pompiers est à conforter…

 

Dans son allocution, Jérôme COSTE est revenu sur les étapes de sa carrière, dédiant chaque élément de sa médaille aux différentes compagnies l’ayant accueilli successivement, au premier rang desquelles, les sapeurs-pompiers d’Avallon, « c’est à vous mes formateurs, vous mes copains d’alors, que revient le premier rayon de l’étoile de cette médaille ».

De son séjour ultérieur en Seine-et-Marne dans les années 90, où il put bénéficier d’un dispositif de formation continue sans pareil, l’ancien soldat du feu se souvient d’avoir été dès cette époque, « persuadé que la para-médicalisation des secours par les infirmiers sapeurs-pompiers était une voie d’avenir et alors que la pénurie médicale ne cesse de s’accroître sur notre territoire, leur place reste encore à conforter… ».

 

 

« Un monde consumériste plus prompt à revendiquer la paresse que le travail… »…

 

Suivront un premier commandement en qualité de chef de corps dans l’Ain et la découverte du réseau associatif, « ciment entre les hommes et véritable richesse du monde pompier », auxquels succédera pendant plus d’une décennie, une parenthèse jurassienne où il put mesurer l’importance de la fracture territoriale entre zones urbaines et territoires ruraux, d’où ce coup de griffe dans le discours : « à court terme, la distribution des secours dans les départements à dominante rurale est clairement menacée. Dit autrement, c’est une utopie et j’ose même dire que c’est une faute, que de voir appliquées des règles homogènes à des territoires dont les caractéristiques sont hétérogènes… ».

A l’heure où le volontariat est en berne un peu partout, y compris chez les sapeurs-pompiers, le discours du colonel COSTE résonne douloureusement : « c’est le socle sur lequel repose notre modèle d’organisation de la sécurité civile, à l’instar du bénévolat associatif… J’invite chacun, à repenser l’exercice d’activités de type bénévolat ou volontariat, dans un monde consumériste, par ailleurs plus prompt à revendiquer la paresse que mettre en avant la valeur du travail… ».

 

 

 

Pléthore de personnalités pour saluer un parcours hors du commun…

 

Ils étaient nombreux samedi matin pour entourer et fêter le récipiendaire du jour. Outre le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, étaient présents notamment, le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD, la sénatrice Dominique VERIEN, le député André VILLIERS, le conseiller d’Etat et ancien député de la circonscription Guillaume LARRIVE ainsi que Christophe BONNEFOND, président du SDIS 89, Crescent MARAULT, président de la Communauté de l'Auxerrois et le maire de la commune, Philippe VANTHEEMSCHE. Tous venus saluer le parcours hors du commun d’un homme qui de son propre aveu, « n’a pas fait de grandes études » … Un Homme, tout simplement, avec un grand « H » !

 

 

En savoir plus : 

C’est le colonel Daniel ORY, président d’honneur de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, qui a remis les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur à son frère d’armes, Jérôme COSTE.

Dans son discours, le colonel COSTE n’a pas manqué de saluer le rôle de son épouse Patricia et de sa famille, tout au long de sa carrière : « qui a quasiment tout géré à la maison et je n’en suis pas particulièrement fier ! ».

 

Le temps de son intervention, le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, a salué l’action menée par Jérôme COSTE pour développer le volontariat : « il y a une problématique fondamentale à laquelle vous avez contribué, qui est celle du volontariat et on sait combien aujourd’hui, les sapeurs-pompiers volontaires, sont déterminants dans l’efficacité et l’efficience de ce service public que l’on doit aux populations… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil