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Une fois de plus, nous vous emmenons au cœur d'un établissement villageois. C'est chouette toutes ces récentes ouvertures commerciales dans le pays du Sénonais, généralement impulsées par les municipalités : des dossiers à  monter avec toute l'incroyable paperasserie inhérente ! Ce n’est pas toujours simple. Récemment, une boulangerie vit le jour à Véron. Une autre va bientôt rouvrir à Etigny. Comme quoi, ce commerce si typique de la France a encore de beaux jours devant lui. N'en déplaisent aux sempiternels oiseaux de mauvais augure, qui n'y dépensent jamais le moindre fifrelin et qui en prédisent souvent la fermeture…

DIXMONT : Cela fait du bien de retrouver des commerces dans nos campagnes, car en quarante ans, tant ont fermé, tandis que trop de grandes surfaces se développaient. Ne demeure désormais que 25 % de villages comptant des commerces. En 1980, ce pourcentage était supérieur à 70 % !

Dixmont et ses 900 habitants n'échappent pas à la règle. On y connut l'épicerie de M. PUECH, le bistrot de la fontaine. Oui mais ça, c'était avant !

Prenant le taureau par les cornes (on parle d'un adjoint tenace qui porta le projet de bout en bout), la municipalité a remodelé la voirie environnante autour de cette belle petite fontaine, appuyée en la matière par l'entreprise EUROVIA, représentée dans le Sénonais par un jeune ingénieur aussi sympathique que professionnel : Nicolas MARY. Autour de cette petite placette s'ouvrit voici deux mois un bar restaurant épicerie, baptisé « Chez Gésa et Nico ».

 

 

Des vins au verre de bonne qualité

 

Ce délai permet souvent à une jeune maison d'avoir  trouvé ses marques ou presque ! Comme le chantaient si bien « Stone et Charden » voici un demi-siècle : « Il y a du soleil sur la France » ! Ce vendredi-là, il brille aussi à Dixmont. L'établissement se voit de loin et l'intérieur révèle une grande luminosité bien plaisante.
Attablons- nous ! Je compte environ 35 convives. Pas mal pour un village de 900 âmes ! L'aimable patron s'enquiert de tout un chacun : « avez-vous bien mangé ? Cela vous a plu ? ». Quelques agriculteurs viennent déjeuner pour la fin des moissons. 
A l'apéritif, bonne pioche pour le verre de coulanges blanc du domaine HOUBLIN ! A la table voisine, le patron propose à un convive de goûter un vin de Loire (Saint-Nicolas de Bourgueil de mémoire...). C'est une bonne chose pour le vin au verre de proposer autre chose qu'un chablis souvent pas terrible ou un quelconque irancy. Ces vins méritent mieux que cette déclinaison au verre, souvent médiocre !

La première formule est à 18 euros. Le menu complet est à 23. Trois entrées, plats et desserts sont ainsi proposés à l'ardoise. En entrée,  les salades s'y font légitimement Cla part belle. Je choisis la salade troyenne avec de l'andouillette poêlée. La salade est bonne, bien assaisonnée  et composée notamment de concombres et de goûteux oignons rouges (un peu plus cher, certes, mais meilleurs ainsi déclinés pour ce légume bulbe incontournable dans la cuisine).

 

 

Un poisson qui ne ruisselle pas sur son lit de fenouil…



Bonne pioche aussi que le rosé local, toujours de chez HOUBLIN. Ouf ! En la matière, nous échappons à l'insipide et trop omniprésent gris blanc. Dans l'Yonne, nous avons aussi de bons vins rosés, et il est plaisant de se les voir proposer ! Le pain est bon aussi.

L'ambiance est plutôt plaisante dans les tables autour. A l'une d'elles, ils sont dix convives sûrement d'une même famille. Le service se déroule sans tension, et les assiettes sortent régulièrement.

En plat, le filet de sébaste sauce chablis fait du bien au palais. L'assiette est agréable, le poisson cuit à l'eau ne ruisselle pas comme trop souvent...Il est posé sur un lit de fenouil : c'est bon. La sauce nappe notre poisson. Quelques légumes façon ratatouille en accompagnement sont savoureux, de belle texture pour les courgettes. Je ne suis pas certain que les frites surgelées sûrement et farineuses de surcroît apportent grand-chose à cette bonne assiette ! Quitte à mettre un féculent, du riz à la créole semblerait plus en phase avec ce bon plat !

 

 

Eplucher, assaisonner, rissoler, mijoter : le « b.a-ba » de la cuisine !

 

En dessert, je choisis la mousse au chocolat. Une fois débarrassée de son inutile chantilly industrielle, elle apparaît dans ses délicieuses saveurs chocolatées. Comme le dit un vieux proverbe anglo-saxon : « on n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression ! ».

Mission réussie chez « Gésa et Nico » à qui l’on souhaite une belle réussite dans cet attachant village. Surtout, ne pas se laisser embobiner p0ar ceux que l'on appelait antan des représentants - désormais ce sont des commerciaux ! - en achetant leurs cochonneries toutes faites, au lieu de faire de la cuisine ! Ce qui ferait fuir la clientèle. Je me souviens jadis d'un souvenir de la sorte à Bellechaume après un fort joli départ pourtant. Continuez à éplucher, à assaisonner, à écumer, à mijoter et à rissoler : c'est pour cela que la clientèle vient chez vous !

Alors, à la prochaine visite à Dixmont, juste histoire d'y trinquer au comptoir avec le sympathique édile  du village, un « certain » Marc BOTIN !

 

 

En savoir plus :

Les - : rien à signaler pour aujourd'hui. Cela arrive !

Les + : la cuisine est  assaisonnée. Le service est aimable.

 

 

Contact :

Chez Gésa et Nico

10 rue d'Eichtal

89500 DIXMONT

Tel : 03.86.95.44.91.

Fermé le dimanche soir et le mardi : il vaut mieux réserver ! 

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Sans doute sera-t-il l’une des attractions du futur « Cité 89 », le salon des collectivités territoriales icaunaises, accueilli le 17 octobre prochain au parc des expositions d’Auxerre. L’ « AJ Bus » est néanmoins déjà bien visible depuis quelques mois sur le département de l’Yonne. D’autant que son nouveau responsable n’est pas une tête inconnue ! Jérôme ATTIAVE, dirigeant de la société d’aide à la personne « AJ Services 89 », a réussi son « mercato » en embauchant il y a peu Sébastien CAMBUZAT. C’est lui qui pilote désormais ce véhicule original et sa nouvelle carrière !

 

AUXERRE : Les utilitaires aux usages informatifs et préventifs ont la cote dans le département de l’Yonne ! Après ceux utilisés par le Conseil départemental et le SDIS qui sillonnent les quatre coins de notre territoire dès qu’ils en ont l’opportunité, voici les initiatives mobiles privées qui se mettent à circuler sur nos routes ! Dans le cas présent, l’ « AJ Bus » est opérationnel depuis la fin de l’année 2022 et ne cesse d’intriguer celles et ceux qui le remarquent.

De quoi s’agit-il ? D’une initiative novatrice, imaginée par Jérôme ATTIAVE, dirigeant de la société d’aide à la personne, « AJ Services 89 », qui répond à différents objectifs, à commencer par ceux de l’information et de la sensibilisation.

Force est de constater que depuis la mise en circulation de ce petit véhicule aux couleurs de la structure, la fréquentation est en hausse d’étape en étape ; les visiteurs venant y glaner des informations pratico-pratiques sur les besoins en aides diverses et variées (de celles qui concernent le maintien à domicile des personnes âgées/handicapées, il va de soi). A son bord, on y parle volontiers de recrutements d’auxiliaires de vie comme d’aides ménagères, mais aussi des prestations offertes par les sociétés spécialisées en matière d’intervention à domicile, de jobs d’été pour les étudiants ou de données plus générales sur la filière, toujours en quête de vocation et de nouveaux collaborateurs.

 

Une figure connue de l’Auxerrois derrière le volant !

 

Bref, l’ « AJ Bus » est une excellente vitrine de communication pour « AJ Services 89 » mais pas que, qui sait l’utiliser à bon escient sur les différents endroits où il fait escale. Un outil promotionnel visible, ergonomique à bord, piloté par un visage connu de la sphère professionnelle auxerroise depuis qu’il a été recruté à cet effet, c’est-à-dire Sébastien CAMBUZAT !

On se souvient de ce garçon dans sa vie professionnelle antérieure – au sein du magasin ATAC d’Auxerre où il avait su apporter sa griffe experte dans l’animation commerciale de la boutique, avec la grande opération de rentrée annuelle autour de la découverte des vins, à l’automne – qui a donc changé complètement de registre !

 

 

Un virage à 180° qui lui permet désormais d’être aux commandes de ce bus utile à la vocation informationnelle. Récemment, « AJ Services 89 » a posé son véhicule au parc Roscoff lors de la fête annuelle de l’OAH, Office Auxerrois de l’Habitat, où il a connu le succès !

 

Et pourquoi pas la convergence de tous les bus utiles aux Icaunais ?

 

Dans les communes rurales, le bus est le bienvenu. Du moins pour celles qui acceptent de l’accueillir, comme le précise Jérôme ATTIAVE.

« En règle générale, nous répondons aux demandes des collectivités, explique le dirigeant à la tête de l’entreprise depuis 17 ans, le bus est positionné sur la place du village durant la matinée afin d’y recevoir le public. Mais, il y a encore des réticences chez certaines d’entre elles. D’autant que nous ne faisons absolument pas la promotion de notre marque à bord mais plus de la sensibilisation aux aides à domicile, aux maintiens des personnes âgées chez elles, tout en suscitant de nouvelles vocations professionnelles… ».

L’aide à domicile est un secteur en pleine recrudescence d’emplois. Le bus itinérant est une réponse appropriée pour démystifier cette filière, plus que jamais utile dans les lieux de vie reculés de notre territoire.

L’une des idées sur laquelle Jérôme ATTIAVE aimerait se pencher davantage à l’avenir : la convergence de tous ces véhicules utilitaires au sens propre comme au figuré sur un lieu et à une date unique afin d’y créer un évènementiel ouvert au public. Une grande concentration de l’altruisme et du service aux autres ? Et pourquoi pas la saison prochaine ?!

 

Thierry BRET

 


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Le sourire est là. Timide, certes, mais bien présent sur son visage un rien juvénile malgré ses 38 ans. Il n’efface pas pour autant les rancœurs insondables et les bleus à l’âme que le garçon a dû traverser (endurer ?) au cours du long périple l’ayant amené jusqu’ici, dans l’Yonne. Un parcours sinueux, fait de bosses, d’espérances, de doutes, d’incertitudes, de peur, de chaleur humaine, aussi. Une remontée vers l’Europe pour lui, le natif de Kinshasa, ayant dû fuir son pays en laissant derrière soi famille, enfants, proches. Sa « reconstruction » intérieure dans l’amour et la paix, Christian BADIBANGA la dévoile sans pudeur à travers ses œuvres exposées au lavoir de Gouaix, à Saint-Bris-le-Vineux. Accourez ! Cela vaut le détour tant le personnage est attachant…et les tableaux remplis de symboles.

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Agréable coup d’œil que celui-ci ! Une fois pénétré à l’intérieur du lavoir de Gouaix – l’édifice de belle facture architecturale vient d’être rénové il y a peu –, le spectacle est déjà au rendez-vous pour le visiteur. Le reflet des peintures à l’acrylique et à la poudre de café (très original) accrochées aux cimaises murales du bâtiment s’admire dans l’eau reposante de ce lavoir, servant une fois n’est pas coutume, de lieu d’exposition.

La première, me dira-t-on lors de cette immersion au cœur de l’imaginaire créatif et fécond de Christian BADIBANGA, artiste de la République démocratique du Congo, accueilli durant la semaine (c’est un peu court alors qu’il n’y a pas d’autres manifestations culturelles à venir sur juillet ?!) dans ce cadre unique et tranquille.

Le lieu se prête bien à la promotion artistique, c’est une certitude. Et la petite trentaine de tableaux, répartie çà et là, le prouve lors de sa contemplation. Quelques notes explicatives évoquent le profil et la déjà longue carrière de cet artiste trentenaire au visage d’enfant, qui ne fait pas son âge. Un visage juvénile d’un homme de 38 ans qui se fige cependant dans la tristesse et la gravité lorsqu’il raconte la situation de son pays, la RDC qui n’a selon lui de « démocratique » que le nom, pays en proie à d’interminables conflits très coûteux en vies humaines.

 

 

Réfugié politique pour ne plus vivre dans une dictature…

 

Il suffit de s’approcher d’un peu plus près des tableaux et de lire les noms les caractérisant. « Courage », « Espérance », « Joie de vivre »…Tout est dit ou presque à l’énumération de ces identités picturales qui illustrent les ressentis de leur auteur. Des ressentis qui font mal au cœur et qui peinent ce déraciné installé en France depuis plusieurs mois avec le statut de réfugié politique.

Ses toiles, c’est un peu comme un livre ouvert sur son existence. Avec ses joies, ses désirs, ses peines, ses remords. « Je viens d’un pays où il y a beaucoup de violence, des viols, la guerre, la corruption… ».

Touchant, bouleversant. Lui-même n’a pas échappé à ce contexte si délicat, connaissant les cellules des geôles congolaises juste parce qu’il voulait défendre ses droits et ceux de sa famille.

« Je ne pouvais plus vivre ici dans cette dictature, ajoute-t-il assis sur le rebord du lavoir, il me fallait partir pour la France… ».

Arrivé dans l’Hexagone il y a sept mois, Christian BABIDANGA possède depuis le statut de réfugié politique. Il est passé par l’Allemagne mais aussi la Belgique. Des étapes importantes où il en profitera pour présenter ses œuvres originales faisant la part belle à cette dualité chromatique intéressante entre le blanc et le noir, assortie de couleurs plus chaudes,  plus vives symbolisant aussi l’espoir et la vie.

Installé à Joigny – il a exposé ses tableaux au cinéma Agnès Varda en avril dernier -, notre interlocuteur très prolixe lors de l’entretien veut être le témoin concret de ce qui se passe en République démocratique du Congo.

« Il faut qu’on en parle ! Je suis allé à l’est du pays à Goma ou à Bukavu où de très nombreuses femmes ont été violées, elles ont perdu leurs enfants, et au total depuis le début de ce conflit, il y aurait eu 15 millions de morts et 10 000 disparus dont personne ne ravive la mémoire ! Je ne suis pas journaliste mais un artiste peintre. J’ai écouté les histoires de ces femmes, de ces grand-mères, de ces enfants qui ont tout perdu et j’exprime tout cela à travers mes toiles et mon travail. Les gens aspirent vraiment à la paix… ».

 

 

« J’ai l’art dans mon corps et j’aime ça… »

 

Les toiles offrent un aspect contrasté. La noirceur est présente sur la plupart d’entre elles. Sans occulter pour autant la couleur. « Avec elle, je parle de l’amour en fait, argumente-t-il, malgré tout ce qui se passe, il ne faut pas laisser passer la haine en soi. L’amour doit régner malgré la guerre et l’injustice… ».

Diplômé des Beaux-Arts de Kinshasa, Christian BADIBANGA exerce son art depuis une quinzaine d’années. Il sait de qui tenir ! Son oncle, Freddy TSIMBA, est une figure emblématique de la sculpture et des arts plastiques, à la notoriété internationale.

« J’ai travaillé avec lui avant de me fixer à Brazzaville et au Gabon. Maintenant, je suis en France où à Joigny on m’a proposé un atelier. Mais, mon fils me manque et je dois protéger ma vie. Car en RDC, les artistes sont menacés. On n’a pas le droit d’exprimer ce que l’on ressent…il faut un retour à la démocratie ».

Optimiste de nature, Christian BADIBINGA croit aux vertus de l’amour et au retour des valeurs. « L’amour triomphe toujours et je veux le transmettre par le biais de ma peinture. Moi, je ne crache pas sur la France ! Je suis là pour y être intégré et respecter ses valeurs, c’est normal… ».

Quant aux projets, ils sont nombreux. L’artiste congolais pourrait s’envoler en novembre outre-Atlantique pour y présenter ses réalisations à New York. Avant de revenir le mois d’après, à Joigny. Il espère exposer ensuite à Auxerre et à Sens.

Alors, heureux malgré tout ?

« Oui, je vis avec l’art dans mon corps et j’aime ça… ».

Un personnage attachant et très lucide sur la nature des hommes ; lui, il a trouvé refuge et sa liberté d’expression en laissant glisser son pinceau sur ses toiles néo-expressionnistes…Une excellente thérapie pour reprendre des forces avant le retour de la démocratie dans son pays ?

 

 

En savoir plus :

Exposition Christian BADIBANGA

Lavoir de Gouaix

Saint-Bris-le-Vineux

Tous les jours jusqu’au 21 juillet 2024

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 


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Le concept s’inscrit dans la politique patrimoniale de DOMANYS. Haute de 25 mètres et large de 15 mètres, l’immense fresque murale à la gloire des sports et des Jeux Olympiques a été inaugurée par François BOUCHER, maire de Migennes et Karine LASCOLS, directrice du bailleur social, la veille du passage du Relais de la Flamme. L’œuvre est signée du collectif « La Douceur » qui est intervenu dans le cadre de PALM, « Peint à la Main ». La nouvelle fierté des habitants de ce quartier populaire de la ville du Centre Yonne…

 

MIGENNES : Les deux personnages se tournent le dos. Des « géants » au coloris bigarré peints sur la surface de l’immeuble. Impressionnante réalisation, haute de vingt-cinq mètres et large de quinze mètres ! La femme – initialement, il était prévu par les artistes de concevoir des têtes d’oiseaux au sommet des corps humains, mais l’idée devait être retoquée fort judicieusement par l’édile de Migennes François BOUCHER  – porte une planche de skate-board et des chaussures de football.

L’autre figure murale, l’homme, serre dans sa main une pagaie. Clin d’œil élégant à la discipline sportive de la seule Icaunaise, devant participer aux Jeux de Paris d’ici quelques jours, la canoéiste Eugénie DORANGE. La touche astucieuse de Karine LASCOLS, directrice de DOMANYS !

Inaugurée la veille du passage du Relais de la Flamme dans la localité, cette fresque géante est le fruit de la collaboration du bailleur social, de la Ville et de PALM. Une structure spécialisée dans la conception de fresques artistiques et décoratives murales. PALM étant d’ailleurs l’acronyme de  « Peint à la Main ». L’œuvre est remarquable et suscite bon nombre de commentaires des personnes présentes à cette cérémonie officielle, présidée par François BOUCHER, vice –président du Conseil départemental et édile des lieux.

 

 

280 mètres carrés de fresque murale sur un  immeuble !

 

Comme travail de mémoire, en l’honneur du Relais de la Flamme, ce n’est pas mal du tout au niveau graphisme. Illustrative, reflet des disciplines sportives olympiques – elles n’y sont pas toutes, certes ! -, la fresque a été conçue sur 280 mètres carrés de façade murale par des artistes, membres du collectif « La Douceur ». Dessinée sur cet immeuble de ce quartier prioritaire de la ville (1 rue Ernest Lavisse), la peinture monumentale a aussi pour vocation d’embellir le lieu. A la grande satisfaction des habitants du quartier, questionnés à l’issue de la cérémonie.

« Ce projet a pour but d’envoyer une image gaie et colorée de ce quartier, explique le maire de Migennes, François BOUCHER, d’ailleurs, il faudra penser à réaliser le jumeau de cet immeuble… ».

Une manière agréable et visuelle pour que le quartier populaire soit moins fade au plan de l’esthétisme architectural. Naturellement, les services de la Ville furent à l’ouvrage autour de ce projet, dont Aurélie HAERINCK  - « la cheville incontournable de la politique qualité de vie dans la ville » -  qui a réussi à mettre tous les partenaires de cette opération artistique originale en harmonie, malgré les délais impartis et la date butoir du 11 juillet, date du passage de la flamme olympique dans l’Yonne.

Quant à la population, elle aura été consultée en amont afin de donner son choix sur les palettes de couleurs utilisées par les artistes. Ces derniers se sont rencontrés en 2017. SILAS et LEMILO – ils créent alors le collectif « La Douceur » - travaillent sur l’aménagement et le design d’espaces par le biais de différents médiums. Créant des fresques et autres installations, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur pour différents secteurs d’activités publics et privés.

 

 

 

Même Patrick GENDRAUD a trouvé le concept très chouette…

 

En un laps de temps record de trois mois, ce projet a donc vu le jour. « Le délai était très court, confirme Karine LASCOLS, il fallait tenir compte de la concertation avec les habitants et le montage des dossiers afin d’obtenir des subventions auprès de la Région… ».

Conçu dans le cadre du projet « A(r)tmosphère », c’est-à-dire changer l’atmosphère d’un quartier, DOMANYS réalise des œuvres artistiques pour embellir plusieurs bâtiments dont le bailleur a la gestion, notamment à Saint-Julien-du-Sault, Chablis ou à Joigny. Il était normal de s’intéresser à Migennes.

« C’est aussi une manière de sensibiliser les habitants à l’art et de les rendre fiers de leur quartier, ajoute la directrice de DOMANYS, et là plus particulièrement sur la thématique du sport, avec le reflet sur l’actualité olympique… ».

Quant au budget (il s’élève à 50 000 euros), il a été cofinancé dans le cadre de la politique de la Ville et de la Région, permettant de redonner de l’attractivité au quartier avec des couleurs visibles de très loin. Même absent de ce rendez-vous, le président de DOMANYS, Patrick GENDRAUD, s’est dit ravi de la réalisation lorsqu’il a vu le cliché de l’immeuble habillé de sa fresque : « il a trouvé cela très chouette, confirma Karine LASCOLS en guise de conclusion.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Pas toujours facile de déjeuner dans nos campagnes ! A Dixmont, le mardi, c'est fermeture hebdomadaire. Nous irons un de ces quatre découvrir cette nouvelle adresse « Au Petit Bordésiot » aux Bordes, avec un menu unique où il y est servi des frites congelées (pas vraiment mon truc !). C'est donc avec plaisir que l'on trouve à s'attabler à  Véron, commune de 1 900 habitants, entre Sens et Villeneuve-sur-Yonne, dans ce bistrot-resto, dont on entend régulièrement dire du bien.

 

VERON : Leurs voisins, ce sont les formidables Emilie et Cédric qui tiennent l'épicerie « Proxi », commerce indispensable s’il en est. Ajoutons depuis peu au village, l'arrivée d'un couple de boulangers-pâtissiers, plutôt talentueux. En ce mardi, la petite table a été prise d'assaut. « Hier, il n'y avait quasi personne » m'explique la jeune et souriante serveuse. La première formule est proposée à 11 euros. Une vue de carte postale villageoise  est appréciable en s'attablant dehors : mairie, église, ainsi que place arborée s'y sont donnée rendez-vous…

Bonne idée par ces fortes chaleurs, que celle d'apporter de suite une carafe d'eau ! Il ne reste plus de plats du jour, bien peu estivaux (filet mignon ou hachis Parmentier !).

Mais, la maison propose aussi des salades ! L'entrée unique, c'est un buffet. Il est suivi d'un des burgers maison, accompagné de frites maison. C'est triste, mais on a un peu l'impression désormais que plat constituera demain l'essentiel de nos menus. Ce serait vraiment dommage !

 

Un buffet où l’on reste sceptique sur le côté fait maison des salades

 

Le buffet me semble plutôt issu d'achats de produits tout faits de revendeurs spécialisés. Le taboulé n'y est pas mauvais. Je serai plus sceptique sur la salade de pâtes, bien trop épaisse et chargée en basilic industriel, tout comme la fadasse salade de pommes de terre tentant de ressembler à une piémontaise.

En revanche, la sauce mayonnaise accompagnant l'œuf, est pas mal. Et dans un village disposant d'un vrai boulanger, il est dommageable de servir du pain moulé qui n'est vraiment pas terrible, juste quelconque !
Pourtant, la maison ne désemplit pas ! En sortant des employés remercient Jean-Laurent de son invitation. L'un de mes voisins électriciens narre à ses convives, les affres d'un divorce difficile…

 

 

Un choix de burgers des plus appréciables…

 

Mention réussie pour le burger qui est servi avec un impeccable pain et saignant comme demandé ! La carte propose d'ailleurs plusieurs types de burgers. Il y en a pour tous les goûts. Le mien, un brin relevé, est plutôt bon. Les frites maison sont croustillantes et goûteuses. En accompagnement, le rosé est bien frais, l'idéal par ce temps ensoleillé ! Le repas se termine par un classique du genre qu'est la mousse au chocolat, un dessert intemporel !
Rendons grâce à ces petites tables villageoises qui rencontrent le public qu'elles méritent, amplement d'ailleurs !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le pain pourrait être meilleur !

Les + : la jeune serveuse est aimable et pro, bravo et merci !

 

Contact :

 

Café-restaurant L’Abri

6, Place de la mairie

89510 VERON

Tel : 06.41.02.63.36.

Ouvert tous les jours sauf dimanche.

 

Gauthier PAJONA

 


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