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Comme le SDEY s’y était engagé dans son plan stratégique « Énergies Yonne 2026 », un cadastre solaire va être mis en ligne en ce mois de février. Son objectif est d’informer de façon factuelle sur les gisements solaires et l’intérêt économique d’installer des panneaux solaires sur les toits des bâtiments de l’Yonne. Explications fournies par Eric GENTIS, directeur général de services du Syndicat départemental d’énergies de notre département…

 

INTERVIEW : Bien connu des communes et des collectivités, le SDEY l’est beaucoup moins du grand public. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?

Le SDEY est propriétaire de tous les réseaux électriques basse tension dans le département et à ce titre, veille à l’entretien, au renforcement, à la sécurisation, aux extensions et à l’enfouissement du réseau. On intervient également dans l’éclairage public, pour des communes qui nous ont délégué cette compétence. Elles sont aujourd’hui près de neuf sur dix à l’avoir fait. On a lancé une grande opération de passage global en LEDS concernant 174 communes, avec à la clé une économie de près de 50 % de leur facture électrique. Et puis, on intervient aussi maintenant pour tout ce qui est optimisation énergétique. Ainsi, on accorde des aides aux communes pour mieux isoler leurs bâtiments, voire des subventions en cas de constructions répondant aux normes « Effilogies »…

Quelle est l’actualité pour le SDEY en ce début d’année ?

C’est bien sûr le cadastre solaire qui sera mis en place à la mi-février. Cela permettra à chaque habitant de l’Yonne en consultant le site du syndicat d’énergies (www.sdey.fr) et après y avoir rentré son adresse, de cliquer sur sa toiture.

 

 

A partir de là, un logiciel va calculer le potentiel de production d’énergie de ladite toiture avec un petit montage financier. A charge pour les personnes désirant aller plus loin dans leur démarche de contacter ensuite une entreprise spécialisée. On travaille aussi sur le sujet avec les chambres consulaires, de sorte que les agriculteurs puissent se rapprocher de la Chambre départementale d’agriculture ou pour les petites entreprises, de la CCI, en cas de projet… 

Combien de communes du département sont-elles rattachées au SDEY ?

Toutes les communes sont adhérentes, même si certaines, moins d’une dizaine, ont conservé leur propre contrat de concession avec ENEDIS. Ce qui fait que nous n’intervenons pas sur leur territoire. C’est à ce titre que nous invitons régulièrement tous les maires du territoire à nos manifestations…

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Elle martèle le message avec insistance, la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT. Relayant de fait les propos similaires, tenus auparavant par le représentant de l’Etat, Pascal JAN. La haute fonctionnaire n’a qu’une expression à la bouche à destination des collectivités : « dépêchez-vous ! ». N’y aurait-il donc pas assez d’argent pour servir tout le monde ?! L’Yonne vient pourtant d’obtenir 8,9 millions d’euros dans le cadre du « Fonds vert ». Un nouveau dispositif devant booster la transition écologique dans les territoires…

 

CHENY : Il est cumulable avec d’autres aides institutionnelles, il est renouvelable pour les années à venir, il est destiné aux collectivités territoriales qui en effectuent la simple demande, il concerne neuf domaines d’application et il est un accélérateur farouche de la transition écologique ! De qui s’agit-il, précisément ? Du nouvel outil déployé à travers l’Hexagone depuis le mois de janvier qui possède d’honorables vertus en matière de préconisations environnementales.

Le « Fonds Vert », une appellation résumée à sa plus simple expression en matière de sémantique, frappe désormais à la porte de notre département, soutenu par la représentation étatique qu’est la préfecture de l’Yonne. Un dispositif voulu par la Première ministre Elisabeth BORNE et annoncé dès le mois d’août 2022 afin de donner un sérieux coup d’accélérateur à notre pays, via ses collectivités, au niveau de la transition écologique.

Au plan hexagonal, l’enveloppe dévolue à ce mode opératoire est dotée d’une rondelette somme de deux milliards d’euros de crédits pour l’année 2023. Une manne financière qui incombe aux préfectures devant ensuite la répartir au vu des projets présentés par les collectivités territoriales de leur zone d’influence mais aussi les partenaires publics ou privés intervenant dans trois domaines précis : la performance environnementale, l’adaptation du territoire au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

Tout doit être dépensé d’ici le terme de 2023 !

 

L’Yonne bénéficie ainsi d’une réserve monétaire de près de 9 millions d’euros, issus de ce fonds national devant « verdir » davantage notre territoire. Plus exactement pour cette année de lancement de la somme de 8,9 millions d’euros. Si l’on sait d’ores et déjà que ce fonds va marquer de son empreinte les futurs projets instruits par les collectivités, on ne connaît pas en revanche quel en sera le montant exact dès l’année prochaine et ainsi de suite.

Mais, une chose est certaine dans l’esprit des soutiens à ce dispositif que sont les représentants du corps préfectoral, l’objectif est bel et bien d’utiliser cette somme qui n’a rien d’anodine dans sa globalité d’ici le terme de l’année. Soit un premier engagement de 50 % d’ici la fin du mois de juin, 95 % de ladite enveloppe à la fin octobre et le reliquat avant le 31 décembre.

D’où l’enthousiasme contagieux de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, qui invite les collectivités à constituer et à déposer tous leurs projets dans les meilleurs délais afin d’être bénéficiaires de ce nouveau fonds.

Toutefois, pour pouvoir y prétendre, il est nécessaire que les dossiers intègrent l’une des neuf cases de cette préconisation environnementale ayant pour vocation de réduire de 40 % la consommation énergétique des collectivités icaunaises ciblées. Celles de moins de dix mille habitants, en substance, puisque ce sont elles qui sont visées en priorité par ce dispositif.

 

 

Neuf domaines d’application pour prétendre aux subsides du Fonds vert…

 

Citons parmi les neuf champs d’application de ce Fonds vert : la rénovation énergétique des bâtiments publics, le renforcement du tri à la source des bio-déchets, la rénovation des parcs d’éclairage public – une initiative qui devrait plaire aux représentants du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) très investi sur le sujet -, la prévention des inondations, la prévention des incendies de forêt, la renaturation des villes, la promotion de la biodiversité, le recyclage des friches et même l’incitation en l’encourageant du covoiturage. Un aspect, beaucoup plus complexe à résoudre qu’il n’y paraît, somme toute.

Aux côtés du maire de Cheny, localité accueillant la conférence de presse préfectorale afin de dévoiler avec moult détails les arcanes de ce dossier, Pascal JAN illustrera ses propos en citant l’exemple de cette commune, très proche de Migennes qui profitera de ces subsides étatiques.

Didier JACQUEMAIN, le premier élu, évoquera le projet de rénovation thermique de l’école élémentaire, projet de 900 000 euros hors taxes ayant reçu le coup de pouce salvateur de l’Etat évalué à un peu plus de 365 000 euros de financement. Un projet couplé avec la pose de 345 luminaires LED afin de renouveler son parc d’éclairage, dans le pur respect de la transition énergétique.

Bref, l’illustration idoine de montrer que l’Etat soutient les collectivités dans cette accélération au verdissement de notre territoire. Nécessaire à la sauvegarde de la planète…

 

 

En savoir plus :

Toutes les informations concernant le déploiement du Fonds Vert et les cahiers d'accompagnement de chaque mesure sont disponibles sur le site : https://www.ecologie.gouv.fr/fonds-vert

Et sur la plateforme https://aides-territoires.beta.gouv.fr/programmes/fonds-vert/

Le dépôt des dossiers est ouvert sur la plateforme démarches-simplifiées depuis la fin du mois de janvier.

 

Thierry BRET

 

 


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Qui pourrait le croire, en vérité ? Les vœux prononcés par Olivier TRICON, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) auraient donc été les derniers à être rendus publics ?! A la baguette du mouvement patronal, fédérant TPE et PME de notre territoire depuis…très longtemps (!), le sémillant viticulteur de Chablis passera donc le relais – cette fois-ci, c’est bien décidé ! – à un successeur lors de la future assemblée générale prévue au printemps prochain.

 

AUXERRE : Il aura donc profité de la séance des vœux traditionnelle, concoctée en partenariat avec la Fédération française du Bâtiment – la structure prêtait également son amphithéâtre rempli aux trois quarts – pour formuler ses souhaits à ses adhérents et au milieu patronal, le président de la CPME de l’Yonne, Olivier TRICON.

Calme, détendu, serein, toujours à l’aise au pupitre d’une tribune, le sourire aux lèvres, l’entrepreneur de Chablis a livré un exercice oratoire de bonne facture et sans fausse note, remplissant ses devoirs de responsable d’un mouvement patronal important, éprouvé par une conjoncture économique en dents de scie.

Il a eu le privilège de fermer le ban après de multiples orateurs – tour à tour se succéderont sur la scène le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre Pascal BAILLY ou encore Didier MICHEL, président de la FFB Yonne – avec sa verve habituelle, ponctuée d’informations précises, d’analyses du contexte sociétal et de bons mots afin de renvoyer dans leurs cordes, celles et ceux qui ne croient plus aux valeurs du travail et qui empêchent les entreprises de tourner dans le bon sens de la marche comme les aiguilles d’une montre.

« Nous avons appris à naviguer dans le brouillard. Sans aucune visibilité et dans une incertitude totale. La valeur travail, à laquelle nous sommes tous très attachés doit être défendue… ».

 

 

Limiter le statut de l’autoentrepreneur dans le temps…

 

 

Comment, devrait-on l’interroger ? Réponse sans ambages de l’intéressé : « grâce aux grands chantiers qui sont en cours au niveau gouvernemental, avec notamment l’indispensable réforme des retraites et la future loi Climat et Résilience… ».

Il aime l’offensive, Olivier TRICON. Ne pratiquant pas la langue de bois, le garçon dit ce qu’il pense tout haut sans se cacher derrière son petit doigt. Son credo depuis qu’il occupe la fonction suprême en pilotant la CPME de l’Yonne est clair : défendre les intérêts de ces TPE/PME qui souffrent au quotidien de l’inflation galopante, de la spéculation abusive, des hausses incompressibles des matières premières, de la flambée des coûts énergétiques, des charges, de la problématique empirique du recrutement, etc.

Jetant un œil de temps à autre sur ses feuilles qui lui servaient d’antisèches, le patron de la CPME déroula son exposé dans un silence de plomb.   

« C’est vrai 2022 aura été une année particulière, rappelle-t-il, mais, malgré les pénuries des matières premières et l’inflation, les carnets de commandes se sont bien remplis en général ; les chefs d’entreprises sont formatés pour s’adapter aux situations les plus délicates et franchir les obstacles… ».

 

 

Mettant en exergue la multitude de supports de communication dont bénéficie le mouvement patronal, Olivier TRICON s’est dit « mobilisé par les actions de la CPME ». Qu’elles soient nationales ou émanant d’autres strates.

Force de proposition auprès des parlementaires, la CPME – elle salue les efforts du gouvernement au niveau de ses instances hexagonales – veut faire évoluer le statut des autoentrepreneurs afin de le limiter dans le temps. Un cheval de bataille de longue date pour la confédération.

Idem à propos de la modernisation du « Small business act » qui consiste à faire travailler des entreprises du territoire à travers la commande publique en prenant en compte, entre autres, l’apprentissage parmi les critères de notation et de sélection.

 

 

Renoncer à la prise de marchés à cause du recrutement…

 

Puis, se projetant vers 2023 – année délicate à cause de l’inflation galopante -, Olivier TRICON lâchera le mot de « récession », un terme qui semble encore tabou dans bon nombre de sphères économistes.

« Tous les chefs d’entreprises sont impactés par la hausse des prix de leurs fournisseurs, par la hausse des salaires qui impactent nos prix de revient de plus de 10 %, et bien plus encore dans certains secteurs d’activités. Il est vital que les TPE/PME qui constatent une baisse de leur marge doivent pouvoir augmenter leurs prix de ventes… ».

Le volet recrutement – le casse-tête chinois du moment pour tous les patrons – s’invitera aussi à la tribune de la FFB.

« C’est une situation inédite pour les employeurs, concède Olivier TRICON, beaucoup d’entrepreneurs cherchent à recruter et tous rencontrent des difficultés qui les oblige à renoncer à prendre des marchés… ».

Intensifier les moyens de contrôles pour juguler les fraudes à l’arrêt de travail est pointé de l’index par un Olivier TRICON, décidément très dynamique à la tribune. Enchaînant avec la transition écologique, ce dernier estime qu’il est urgent de planifier un cap fiscal progressif à horizon vingt ans afin que les chefs d’entreprises puissent investir dans les alternatives les plus pertinentes.

Toutefois, Olivier TRICON ne manque pas de saluer les aides fournies par l’Etat sur le prix de l’énergie.

« La transition écologique représente une véritable opportunité pour les TPE/PME, devait-il ajouter, elles peuvent se différencier par leur agilité à condition que les mesures mises en place soient incitatives et non pas coercitives… ».

Un tacle en direction des écologistes, indubitablement ! Enfin, le chef de file des petites et moyennes entreprises du territoire fera allusion au droit de grève qui ne doit pas pour autant bloquer l’économie du pays.

« Il est temps de créer un vrai dialogue social tel qu’il existe dans les entreprises patrimoniales et indépendantes afin de retrouver l’unité dont nous avons besoin… ».

Côté évènementiel, la CPME de l’Yonne se distinguera cette année en soutenant le trophée golfique « Prestige & Patrimoine », porté par Gilles GENEST le 23juin prochain au Domaine de Roncemay, où Pierre MARTINET, figure hexagonale bien connue dans le milieu de la réception et de la restauration viendra parler de sa « success story » lors d’une conférence ouverte aux milieux entrepreneuriaux qui promet d’être épique au vu de la truculence du personnage, « le traiteur intraitable » !

Le président de la CPME départementale devait conclure sa prise de parole en honorant le travail effectué par sa collaboratrice, la secrétaire générale Emmanuelle MIREDIN pour son investissement au quotidien, sa vivacité d’esprit et son dynamisme inné. Une Emmanuelle MIREDIN – toute en beauté en dévoilant sa nouvelle chevelure à la lionne - qui avait au préalable ouvert la soirée, en compagnie de son alter ego de la FFB 89, Christian DUCHET.

 

Thierry BRET

 

 


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On n’apercevra plus sa silhouette caractéristique revêtue de son fameux uniforme de l’Armée de terre dans les travées de la foire exposition d’Auxerre. C’est désormais une certitude : l’adjudant-chef, responsable du CIRFA, le Centre d’information et de recrutement des forces armées dans l’Yonne, tire sa révérence après 39 ans de carrière…et de promotion de la filière pour bon nombre de jeunes devenus militaires.

 

AUXERRE : Toujours jovial et pédagogue, l’adjudant-chef Bruno NIRLO ! Près de quarante ans après avoir embrassé la carrière militaire, le sous-officier le plus populaire de notre territoire met donc un terme définitif à ses activités professionnelles, lui qui était à la tête du CIRFA, le Centre d’information et de recrutement des forces armées de l’Yonne, depuis bientôt une décennie.

C’est avec une certaine émotion – c’est lui qui l’écrit ! – qu’il a adressé ce jour un message numérique à l’ensemble de ses très nombreux contacts qui ont suivi durant dix ans la carrière de ce garçon à l’écoute des futures jeunes recrues et de leurs familles. En effet, comme il l’explique sciemment : « je vais d’ici peu prendre ma retraite ».

 

 

De l’Armée de terre, devrait-on ajouter ! Car, ce spécialiste de la ressource humaine entamera d’ici quelques semaines une reconversion, préparée de longue date dans son esprit, en qualité de coach en trajectoire et orientation professionnelle.

C’est le Maréchal des logis, Clémence DIDIER qui assurera dorénavant la suite des opérations en matière de recrutement sur notre territoire en tant que responsable du centre auxerrois. Chaque année, de nombreux jeunes Icaunais poussent la porte du centre d’information pour y collecter tous les renseignements utiles à leur future carrière de militaire. Une collecte qui change leur existence le plus souvent…

 

Thierry BRET

 


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Quoi de plus appropriée qu’une cérémonie des vœux pour dresser un tour d’horizon des actions menées et des prospectives pour demain ? Le président du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne, Jean-Noël LOURY, s’est prêté à l’exercice devant un parterre nourri de maires du département, usant d’un discours résolument tourné vers l’avenir, émaillé de « coups de gueule » dont le maire de Val-de-Mercy a le secret.

 

APPOIGNY: Si le déclenchement de la guerre en Ukraine a contribué à la hausse des coûts de l’énergie que l’on connaît, pas question pour autant de faire du conflit le seul responsable, selon le président du SDEY : « une situation due entre autres, et à mon sens à un défaut d’anticipation d’EDF et de la gouvernance pour la production énergétique liée notamment au défaut d’entretien des centrales nucléaires… , dénonçant dans la foulée, « tous les profiteurs qui n’ont rien à voir avec l’énergie et qui usent de ces circonstances pour faire des profits exorbitants mettant en grande difficulté les collectivités, les entreprises et les familles… ».

Rebondir et se réinventer, pour mieux anticiper le nouveau monde énergétique à venir, c’est l’objectif que s’est fixé le SDEY depuis déjà plusieurs années, au travers notamment des 160 bornes de recharges pour véhicules électriques déployées dans tout le territoire icaunais, faisant du département un leader en la matière. Leur gratuité jusqu’alors coûtait 400 000 euros par an au SDEY et depuis le 02 janvier dernier, leur accès est devenu payant : « cela n'était plus tenable financièrement pour notre collectivité, bien sûr, nous avons été confrontés à quelques râleurs… ». Des bornes appelées à se moderniser et être plus performantes dans un avenir proche, par le biais du plan « Energies Yonne 2026 ».

 

 

La clairvoyance de trois élus qui portent le projet d’un parc éolien…

 

Mais l’avenir, ce sont aussi ces « stations propres » sur lesquelles réfléchit le syndicat, où l’on pourra à la fois trouver des chargeurs électriques, à hydrogène et GNV, ce gaz naturel composé essentiellement de méthane. En parallèle, sont développés en partenariat avec ENEDIS, des chargeurs bidirectionnels qui permettront de « pomper » l’électricité d’un véhicule aux heures de pointe pour l’injecter sur le réseau en lui donnant la possibilité de se recharger la nuit. Deux bornes de démonstration seront installées sur le site auxerrois du SDEY, à destination des communes, mais aussi des écoles, collèges et lycées, « pour que toutes les générations s’approprient ce domaine… ».

Un futur associé également au développement de toutes les énergies renouvelables, méthanisation, hydro-électricité, éoliennes, porté par la SEM Yonne Energie dont le syndicat est actionnaire majoritaire à 80 %. En témoigne ce projet de méthanisation en filière biologique mené dans le nord du département à Pont-sur-Vanne, « une unité de production vertueuse à plusieurs égards, permettant d’injecter du gaz vert sur le réseau, tout en consolidant la filière luzerne et en préservant la ressource en eau dans une aire d’alimentation de captage… ».

Jean-Noël LOURY saluant dans la foulée « la clairvoyance des maires de Nuits, de Cry et d’Aisy-sur-Armançon », initiateurs dès 2016, d’un projet de parc éolien, « dont la capacité répondrait à un tiers de la consommation résidentielle de l’Yonne, c’est-à-dire 100 mégawatts… ».

 

 

Un coup de gueule contre des « pinpins » !

 

Le SDEY s’est aussi donné pour mission d’aider les communes à réduire de façon drastique leur facture énergétique, au travers notamment de la rénovation de l’éclairage public en « LEDS intelligents ». Un programme qui s’achèvera en 2023, au profit de174 communes et pour lequel le syndicat a contracté un emprunt de 15 millions d’euros, pour des travaux dépassant les 25 millions d’euros. L’occasion pour le président LOURY d’une mise au point : « vu le montant de nos investissements, je pense que nous n’entendrons plus de la part de personnes malveillantes ou ignares que le SDEY est riche. Il n’est pas riche, il fait travailler l’argent... ».

Rappelant que si sept millions d’euros de trésorerie avaient bien été engrangés au moment de la fusion des 23 syndicats primaires, huit millions d’emprunts avaient été « récupérés » conjointement, qu’il faudra rembourser jusqu’en 2030.

Le SDEY accompagne également le Conseil départemental pour la partie génie civil en cas de travaux mixtes liés au déploiement de la fibre dans le département, avec là encore, ce petit « coup de gueule » du président : « A plusieurs reprises, j’ai réagi fortement contre l’installation de poteaux dans des communes où nous avions enfoui les réseaux. C’est quand même assez déplaisant alors que nous œuvrons à l’amélioration de sites, sur le plan environnemental, en enfouissant des réseaux, de voir des « pinpins » qui arrivent derrière et qui replantent des poteaux en disant c’est la fibre ! Ça je ne le supporte pas… ».

 

 

La France détient le pompon en terme de delai pour réaliser des choses !

 

A noter qu’après les douze premières communes récompensées en 2022, de nouveaux labels « Terre d’Innovation » seront décernés cette année, aux communes les plus performantes en la matière portées par le SDEY. Un label qui a séduit par-delà les seules frontières icaunaises, puisqu’il sera repris au niveau national.

C’est à l’unanimité moins une voix, que le SDEY a voté une motion sur l’avenir énergétique de la France, préconisant entre autres, l’accélération du développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène, du gaz vert, de la biomasse et de la simplification des procédures pour un aboutissement plus rapide des projets. Il y a urgence tonne son président : « Faut reconnaître quand même que la France détient le pompon en termes de délai pour réaliser quelque chose… ». Et le temps, c’est justement ce dont on manque le plus cruellement pour construire le monde énergétique de demain…

 

Dominique BERNERD

 


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