Le vignoble pour seul terrain de jeux estival. Ces vignes du terroir de l’Yonne à mettre en scène de la plus belle des manières. Entre festivités et dégustations. Avec son zeste de convivialité, aussi. Tout en saupoudrant l’ensemble de sonorités musicales à décrocher la Lune, qui se prolongeront jusqu’à tard dans la nuit. Avant qu’un DJ ne prenne les choses en main, histoire de créer une atmosphère enivrante et dansante sous la voûte étoilée. C’est la magie de « Vignes en Scène », le néo-concept servi à la sauce d’EPOK Média en cet été 2024 !
CHABLIS : Souvenez-vous du tube calorifique et enthousiasmant sur les radios du regretté Eric CHARDEN ! « L’été sera chaud, dans les t-shirts, dans les maillots ! ». 1978, si loin, déjà !
Et si la folie estivale, avec un grand « F », la vraie avant le retour de la canicule, s’emparait enfin, dès la semaine prochaine, du vignoble de l’Yonne grâce à un tout nouveau concept évènementiel, sorti tout droit de l’imaginaire fertile de deux spécialistes de la presse et de la communication du sérail, un concept baptisé sobrement (il vaut mieux dès que l’on parle de vin !) : « Vignes en Scène » !
Cela ferait du bien à la tête par les temps qui courent et sortirait les citoyens lambda de leur torpeur électorale qui n’en finit pas de s’étirer avec monotonie et désespérance depuis bientôt dix semaines, entre européennes non mobilisatrices et législatives bizarrement anticipées !
De l’hédonisme à l’état pur dans l’Yonne ?
Bon, les Icaunais, à l’instar de l’ensemble de nos compatriotes, ont une folle envie de se dérouiller les jambes, de se retrouver entre amis autour d’un goûteux verre de vin, en l’occurrence pour ce tour de piste initial ce sera au Domaine Jean COLLET & Fils, et surtout de s’enivrer de plaisirs et de fête jusqu’à plus soif !
On déguste, on savoure, on se sustente de spécialités du terroir, on esquisse des pas de danse sans penser au lendemain, on s’éclate, on rencontre des gens, on rigole et surtout l’on vit !
L’hédonisme, revisité à la sauce « EPOK Média », l’agence de communication, nouvellement portée sur les fonts baptismaux de la création, à l’origine de ce premier rendez-vous dont il faut d’ores et déjà biffer les dates connues sur son agenda. Premier acte le 25 juillet, à partir de 18 heures au Domaine COLLET à Chablis ; le second quelques jours plus tard afin de bien débuter le huitième mois de l’année, le 01er août au Domaine des Trois V à Chichée.
Une affaire de famille que celle-là !
Curieuse appellation que celle-ci, d’ailleurs ! « Epok » ? Une racine grecque ? Une symbolique particulière ? Une calligraphie nouvelle ? En tout cas, c’est sûr et c’est plus pragmatique, c’est bien la volonté de promouvoir le développement des territoires ruraux qui anime le couple à la tête de cette agence de communication, née au dernier printemps et porteuse d’idées originales pour redonner du « peps » à un territoire qui en redemande.
Elle, c’est une figure connue et reconnue de la presse automobile et de l’art scriptural emberlificoté de pointes d’humour ironiques et acerbes. Une « certaine » Anne-Charlotte LAUGIER, grande prêtresse de l’espièglerie féminine qui se plaît à narrer les aventures de l’un de ses personnages loufoques et atypiques à qui elle a déjà consacré trois ouvrages : la « Pétasse ». Une héroïne déclinée à toutes les variantes de l’exubérance et de l’excentricité, devant faire face au réalisme morose de l’existence.
Lui, c’est Stéphane MEREO. Au compteur (ce serait presque automobile !), plus de trente années d’expériences, vécues dans la presse en version parisianiste en qualité de rédacteur en chef. Entre la comédienne et l’épicurien, il y avait donc la place de créer une structure entrepreneuriale et familiale dans le territoire septentrional de la Bourgogne, en s’appuyant sur les connaissances expertes de leur fille, Anna, férue de communication digitale. D’où l’outil « EPOK Média ».
La cigale s’est muée en fourmi !
Explications de texte : « Nous croyons en la puissance de la communication pour changer la vie des gens, expliquent-ils en chœur, notre objectif est de mettre en avant les initiatives qui contribuent à enrichir les régions. Avec une approche centrée sur les valeurs de durabilité et d’innovation… ».
L’an passé, et bien avant l’heure du montage technique de leur jeune société, le couple s’était déjà testé à Saint-Bris-le-Vineux en imaginant le concept d’un bar éphémère qui aura connu un franc succès, l’été durant. Mais, la cigale ayant chanté tout l’été, il était temps de redevenir une véritable fourmi en capitalisant sur cette riche expérience, entre deux articles, l’écriture de pièces de théâtre et la publication de nouveaux bouquins.
Officialisant leur agence de communication début mai, les deux têtes pensantes de la structure (et leur progéniture qui a aussi l’esprit très fécond !) ont envisagé de vivre autrement l’expérience de la relation à l’autre en devenant eux-mêmes porteurs de projets.
Grâce à cette entité « EPOK Média », la bien-nommée qui n’aura pas tardé à proposer ce premier festival autour de la chose vineuse, qui en appelle d’autres, c’est évident. Déclinant les valeurs de la viticulture, de la gastronomie, de la culture et du tourisme, la boîte a décidé de créer des évènementiels « clé en main » en les rendant les plus visibles possibles – et ça, ils savent faire ! – au bénéfice des territoires ruraux. Mais, pas que !
On a hâte de découvrir la grande première de ce concept ce jeudi 25 juillet aux alentours de 18 heures à Chablis. On annonce déjà la présence de quatre cents personnes à cet évènement ; ce qui n’est pas rien !
Après l’écoute de « L’été sera chaud », il sera grand temps alors de s’inspirer de cet autre morceau, plus ancien, des BEACH BOYS de la grande époque (EPOK !), « Fun, fun, fun »…Juste pour le plaisir de se dire que l'été ne s'arrêtera jamais...
En savoir plus :
Festival « Vignes en Scène »
Jeudi 25 juillet 2024
A partir de 18 heures
Au Domaine Jean COLLET & Fils à Chablis
Dégustation de vins du domaine
Concert du groupe Ouest
Food truck, le Théâtre des Saveurs
DJ Set avec Frantz DFK
Entrée gratuite
Thierry BRET
Pas toujours facile de déjeuner dans nos campagnes ! A Dixmont, le mardi, c'est fermeture hebdomadaire. Nous irons un de ces quatre découvrir cette nouvelle adresse « Au Petit Bordésiot » aux Bordes, avec un menu unique où il y est servi des frites congelées (pas vraiment mon truc !). C'est donc avec plaisir que l'on trouve à s'attabler à Véron, commune de 1 900 habitants, entre Sens et Villeneuve-sur-Yonne, dans ce bistrot-resto, dont on entend régulièrement dire du bien.
VERON : Leurs voisins, ce sont les formidables Emilie et Cédric qui tiennent l'épicerie « Proxi », commerce indispensable s’il en est. Ajoutons depuis peu au village, l'arrivée d'un couple de boulangers-pâtissiers, plutôt talentueux. En ce mardi, la petite table a été prise d'assaut. « Hier, il n'y avait quasi personne » m'explique la jeune et souriante serveuse. La première formule est proposée à 11 euros. Une vue de carte postale villageoise est appréciable en s'attablant dehors : mairie, église, ainsi que place arborée s'y sont donnée rendez-vous…
Bonne idée par ces fortes chaleurs, que celle d'apporter de suite une carafe d'eau ! Il ne reste plus de plats du jour, bien peu estivaux (filet mignon ou hachis Parmentier !).
Mais, la maison propose aussi des salades ! L'entrée unique, c'est un buffet. Il est suivi d'un des burgers maison, accompagné de frites maison. C'est triste, mais on a un peu l'impression désormais que plat constituera demain l'essentiel de nos menus. Ce serait vraiment dommage !
Un buffet où l’on reste sceptique sur le côté fait maison des salades
Le buffet me semble plutôt issu d'achats de produits tout faits de revendeurs spécialisés. Le taboulé n'y est pas mauvais. Je serai plus sceptique sur la salade de pâtes, bien trop épaisse et chargée en basilic industriel, tout comme la fadasse salade de pommes de terre tentant de ressembler à une piémontaise.
En revanche, la sauce mayonnaise accompagnant l'œuf, est pas mal. Et dans un village disposant d'un vrai boulanger, il est dommageable de servir du pain moulé qui n'est vraiment pas terrible, juste quelconque !
Pourtant, la maison ne désemplit pas ! En sortant des employés remercient Jean-Laurent de son invitation. L'un de mes voisins électriciens narre à ses convives, les affres d'un divorce difficile…
Un choix de burgers des plus appréciables…
Mention réussie pour le burger qui est servi avec un impeccable pain et saignant comme demandé ! La carte propose d'ailleurs plusieurs types de burgers. Il y en a pour tous les goûts. Le mien, un brin relevé, est plutôt bon. Les frites maison sont croustillantes et goûteuses. En accompagnement, le rosé est bien frais, l'idéal par ce temps ensoleillé ! Le repas se termine par un classique du genre qu'est la mousse au chocolat, un dessert intemporel !
Rendons grâce à ces petites tables villageoises qui rencontrent le public qu'elles méritent, amplement d'ailleurs !
En savoir plus :
Les - : le pain pourrait être meilleur !
Les + : la jeune serveuse est aimable et pro, bravo et merci !
Contact :
Café-restaurant L’Abri
6, Place de la mairie
89510 VERON
Tel : 06.41.02.63.36.
Ouvert tous les jours sauf dimanche.
Gauthier PAJONA
Il en rêvait depuis très longtemps. Lui, l’homme de tous les défis. Se retrouver désormais dans un cadre professionnel, ergonomique et spacieux, lui permettant de s’épanouir aux côtés de ses trente-cinq collaborateurs. Car, elle a bien évolué, la « petite entreprise » de Gaëtan QUILLIN qui ne connaît pas la crise, depuis ses origines, datant du 01er octobre 2019. 1,2 million d’euros plus tard et après plusieurs mois de patience, le traiteur auxerrois qui ne cesse d’étendre son aura sur le territoire de l’Yonne, vient de s’installer dans ses nouveaux locaux. Le prétexte idéal pour une soirée inaugurale réussie…
MONETEAU : Certes, le nom de la société est simple. « QUILLIN Traiteur ». Facile à retenir, dirons les uns ! Pratique à commercialiser, dirons les autres ! On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, dixit le fameux adage. Pourtant, au-delà de ces considérations de pure sémantique marketing, cela n’empêche nullement le nom de cette société, spécialiste de la réception, de l’évènementiel dans sa phase traiteur, de se faire depuis sa création une solide réputation dans le landerneau auxerrois. En cinq ans, la boîte vole de ses propres ailes et pas du tout en rase-motte ! Bien au contraire.
Installée à l’origine à Augy dans des locaux que le garçon supposait trop grands à son goût mais qui s’avérèrent très vite trop étroits, la jeune entreprise relève tous les challenges. Normal pour cet entrepreneur, issu d’une famille où la cuisine se vit de manière passionnelle. Gaëtan QUILLIN, lui-même, fourbit ses armes auprès de grandes toques de l’Yonne, apprenant le métier sans relâche, pugnace et créatif. Son parcours l’atteste. Les nombreuses récompenses, glanées çà et là, aussi !
Lui vient alors l’idée de changer d’air. De trouver cette parcelle de terrain, elle est d’une superficie de 3 100 mètres carrés, dans l’une des zones artisanales et industrielles de Monéteau où il sera bon de s’installer, histoire de développer ses activités et de surcroît, son chiffre d’affaires.
« Si je ne fais pas ce projet maintenant, je ne le ferais jamais… »
Septembre 2023 : Gaëtan QUILLIN acquiert ce terrain à l’Agglomération de l’Auxerrois. Coût de la manœuvre : 1,2 million d’euros avec l’installation du bâtiment, flambant neuf qui a été inauguré en grande pompe en présence des élus (Crescent MARAULT, Christophe BONNEFOND…) mais aussi des institutionnels. Les représentants de l’association « INITIACTIVE 89 » aident au financement de ce projet, couplé par la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et des Pays de l’Ain. Un établissement bancaire en qui Gaëtan QUILLIN accorde toute sa confiance.
« Je l’ai dit à Benoît, mon conseiller commercial bancaire. Si vous ne me faites pas confiance maintenant avec l’apport que j’ai aujourd’hui, je ne ferais jamais ce projet. Je ne suis l’héritier ni le fils de personne : mes parents m’ont seulement appris à me lever le matin… ».
Respect quant à la volonté de ce jeune entrepreneur lucide qui ne perd pas le nord…
La réussite, c’est une affaire d’équipe !
Humaniste et généreux, Gaëtan QUILLIN. Ses premières pensées, quand on lui parle du chemin parcouru depuis cinq ans, vont à ses bras droits, de fidèles lieutenants, prénommés Edouard et Camille. Ils se reconnaîtront.
Puis, à son équipe, exerçant son savoir-faire aux côtés de Guillaume COLLET, chef de cuisine, Alexis ROLLET, chef de réception – il quittera prochainement la structure après être partie prenante depuis le début de l’aventure -, mais aussi Amélie, Alexandre, le second de cuisine depuis deux ans, Myriam, la responsable de l’alimentation du groupe pro de l’AJ Auxerre (c’est cela aussi « QUILLIN Traiteur » !), les chefs de parties, Bruno et Kylian, etc.
Le chef d’entreprise n’oubliera pas de remercier les 37 serveuses et serveurs sous contrat qui travaillent à la réussite de sa société.
Etre arrivé en haut mais il faut y rester !
Bien sûr, Gaëtan eut une pensée émue pour sa compagne, Sarah.
« Ce n’est pas toujours facile de vivre à mes côtés et de supporter ce mode de vie à cent à l’heure mais tu m’accompagne toujours de la meilleure façon dans ma vie professionnelle et personnelle… ».
Si ce n’est pas une belle preuve d’amour, çà ?! Poursuivant dans l’émotion, l’orateur se souvint de toutes celles et ceux, trop tôt disparus, qui laissent une place béante dans les cœurs, aujourd’hui. Avec humilité et pudeur. « Je pense à toi, maman, qui m’a quittée bien trop tôt... ».
Sans oublier son grand-père qui lui dit un jour lorsque le jeune homme gagna son premier concours de cuisine à 15 ans : « c’est bien « p’tit gars », tu es arrivé en haut mais attention le plus dur est d’y rester… ».
Place au plus dur pour Gaëtan QUILLIN, entre sagesse, humilité et…succès !
Thierry BRET
Sans chauvinisme aucun, force est de reconnaître, que bien souvent, désormais, nos entrées de ville sont d'une rare mocheté (en la matière, Sens et Auxerre ne font hélas point exception !), les coulisses de notre pays sont aussi jolies qu'accueillantes. Dans le Rhône, la route départementale entre Villefranche-sur-Saône et Tarare nous permet entre autres, d'admirer les pierres dorées en terre du Beaujolais. Tournant la tête à gauche, mais aussi à droite, tout y est beau ! Quel plaisir !
LEGNY (Rhône) : Soudain, avec un brin de malignité survient l'heure du déjeuner. Parfois, l'estomac sait le rappeler aussi. Mais en la matière, les choses deviennent parfois quelque peu ardues. Elle était bien jolie cette auberge du vignoble, hélas fermée à tout jamais dans ce petit bourg, tandis que dans le village suivant « Le Relais Beaujolais » est en fermeture hebdomadaire. Mince alors...
Le « 500 », pour 500 bornes depuis Paris ?
C'est alors, que proche du énième rond-point, on aperçoit nombre de fourgonnettes stationnées. On a l'impression que maçons, plaquistes et autres peintres s'y sont donné rendez-vous ! Il y a du monde au restaurant-bar, « Le 500 » (peut-être à « 500 bornes » depuis la capitale !) tenu par Cédric et Franck PROST, deux frangins sûrement !
Une petite table est disponible, en ce jour estival ensoleillé - si, si ! - alors installons-nous, tandis que les bécanes, elles aussi, se reposent. Les serveuses s'activent avec brio, en apportant des assiettes copieuses, signature de la maison. La formule déjeuner est à 18 euros, avec des lasagnes ce midi-là ! La carte fait la part belle à la viande, onglet de bœuf à 23 euros ou foie de veau à 25 euros. Le tout, région oblige, est accompagné d'un petit pot (46 cl) de beaujolais, vin agréable s’il en est.
Une réputation qui n’est plus à faire localement
Avouons sans ambages, que ce n'est pas d'une grande finesse - ce n'est pas l'endroit ! – mais, c'est bon ! L'onglet est impeccablement saignant, tout comme le foie de veau rosé. Un brin de persil sur la viande n'eut pas dérangé ! Mention bien pour la salade verte, assaisonnée à point. Sitôt débarrassée, la table est de nouveau occupée par des convives. La réputation locale de l'endroit n'est sûrement plus à faire.
En dessert, le chef pâtissier, c'est Franck ! Sa spécialité est le « pétillant framboise ». C’est un biscuit financier avec une compotée de framboises et de crème pistache. Cela tient au corps mais c’est bien ! A l'intérieur de l'établissement, le comptoir, lui non plus, ne désemplit pas.
Et adossé au « 500 », la gare de Bois-d'Oingt, avec la ligne Lyon-Paray-le- Monial, permet aussi d'y venir en train. Rendons grâce à ces valeureuses petites adresses, qui année après année, tendent à disparaître, hélas. Merci au « 500 » et aux autres, aussi !
En savoir plus :
Les - : il y a un peu d'attente, mais bon, il y a du monde !
Les + : l'ambiance est typique dans ces nobles cantines de travailleurs !
Contact :
Le 500
Parking de la Gare
69620 LEGNY
Tel : 04. 72. 38. 07. 24.
Gauthier PAJONA
C’est toujours un plaisir de se promener dans les rues de ce joli village de Saint-Bris-le-Vineux, en s’y remémorant de bons souvenirs passés au détour de belles dégustations ou des Saint-Vincent 2004 ou 2013 entre autres ! Des pensées, aussi, pour ces accueillants vignerons, les domaines VERRET, PETITJEAN et autres …
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le restaurant local à la fin du siècle dernier, ce fut chez Mauricette (« Le Saint-Bris ») vendu au début du XXIe siècle à Fabrice STENGER. Mais hélas, plus rien depuis dix ans.
C’est pourquoi l’ouverture au printemps dernier du « Belle Croix », niché dans le vignoble à l’entrée du village, donna une joie légitime aux convives du coin.
Las ! Un printemps pourri et pluvieux compliqua quelque peu les débuts de cette jeune table, dans laquelle est impliquée un vigneron local, aussi talentueux que compétent, Jean-Christophe BERSAN. Aussi quelle chance en ce jour ensoleillé de début d’été de s’attabler sur cette jolie terrasse, avec une vue à couper le souffle véritablement, sur tout le vignoble environnant : c’est magnifique !
Une formule du midi est proposée à l’ardoise (18 euros) et le choix est fait du menu « Belle Croix » à 39 euros.
Des escargots en cassolette des plus plaisants…
Le kir est typique. C’est un clin d’œil au cépage aligoté, produit aussi sur la commune, à l’instar du sauvignon, symbole du village, tenant de la centième AOC bourguignonne. En entrée, l’œuf cocotte lutée fondue de poireau a belle allure ! Le feuilletage habille élégamment la cocotte et eut mérité une minute de cuisson en sus, peut-on penser ! Mais, l’ensemble est bon.
La traditionnelle cassolette d’escargots est plaisante, aussi. Quant aux mini-toasts croustillants, ils complètent agréablement ce mets si bourguignon. Une petite pointe de sel n’aurait pas été inutile !
Un canard aux saveurs appétissantes…
Mention spéciale pour le Côte d’Auxerre blanc « La Nature de Belle Croix », produit par notre vigneron- restaurateur. Le cru de 2022 est agréable en bouche par son amplitude. Gageons que d’ici deux ans, il pourrait mieux encore se révéler. En plat, l’émincé de canard demandé rosé l’est véritablement. Il est mentionné épicé, ce que l’on perçoit peu. Coup de cœur pour le délicieux écrasé de pommes de terre aux olives qui est fort bon. Le wok de légumes frais avec carottes, champignons, est servi à même l’assiette. Excellent !
Un établissement à inscrire parmi ses favoris
C’est avec un agréable dessert de saison (la nage de fruits rouges, sorbet fraise et madeleine) que se termine ce bon déjeuner.
Le « Belle Croix » figure depuis peu dans la liste des restaurants icaunais. On lui souhaite désormais, un peu plus de clients que ce midi-là. L’endroit le mérite vraiment !
En savoir plus :
Les - : un petit travail sur l’assaisonnement semble nécessaire. Pas grand-chose, en fait, juste ce qui fait monter l’assiette d’un cran !
Les + : la vue sur le vignoble est vraiment superbe !
Contact :
Le Belle Croix
03, Route de Quenne
89530 Saint-Bris-le-Vineux
Tel : 03.86.41.59.66.
Ouverture du mercredi au dimanche inclus. Stationnement aisé.
Gauthier PAJONA