Il en rêvait depuis très longtemps. Lui, l’homme de tous les défis. Se retrouver désormais dans un cadre professionnel, ergonomique et spacieux, lui permettant de s’épanouir aux côtés de ses trente-cinq collaborateurs. Car, elle a bien évolué, la « petite entreprise » de Gaëtan QUILLIN qui ne connaît pas la crise, depuis ses origines, datant du 01er octobre 2019. 1,2 million d’euros plus tard et après plusieurs mois de patience, le traiteur auxerrois qui ne cesse d’étendre son aura sur le territoire de l’Yonne, vient de s’installer dans ses nouveaux locaux. Le prétexte idéal pour une soirée inaugurale réussie…
MONETEAU : Certes, le nom de la société est simple. « QUILLIN Traiteur ». Facile à retenir, dirons les uns ! Pratique à commercialiser, dirons les autres ! On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, dixit le fameux adage. Pourtant, au-delà de ces considérations de pure sémantique marketing, cela n’empêche nullement le nom de cette société, spécialiste de la réception, de l’évènementiel dans sa phase traiteur, de se faire depuis sa création une solide réputation dans le landerneau auxerrois. En cinq ans, la boîte vole de ses propres ailes et pas du tout en rase-motte ! Bien au contraire.
Installée à l’origine à Augy dans des locaux que le garçon supposait trop grands à son goût mais qui s’avérèrent très vite trop étroits, la jeune entreprise relève tous les challenges. Normal pour cet entrepreneur, issu d’une famille où la cuisine se vit de manière passionnelle. Gaëtan QUILLIN, lui-même, fourbit ses armes auprès de grandes toques de l’Yonne, apprenant le métier sans relâche, pugnace et créatif. Son parcours l’atteste. Les nombreuses récompenses, glanées çà et là, aussi !
Lui vient alors l’idée de changer d’air. De trouver cette parcelle de terrain, elle est d’une superficie de 3 100 mètres carrés, dans l’une des zones artisanales et industrielles de Monéteau où il sera bon de s’installer, histoire de développer ses activités et de surcroît, son chiffre d’affaires.
« Si je ne fais pas ce projet maintenant, je ne le ferais jamais… »
Septembre 2023 : Gaëtan QUILLIN acquiert ce terrain à l’Agglomération de l’Auxerrois. Coût de la manœuvre : 1,2 million d’euros avec l’installation du bâtiment, flambant neuf qui a été inauguré en grande pompe en présence des élus (Crescent MARAULT, Christophe BONNEFOND…) mais aussi des institutionnels. Les représentants de l’association « INITIACTIVE 89 » aident au financement de ce projet, couplé par la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et des Pays de l’Ain. Un établissement bancaire en qui Gaëtan QUILLIN accorde toute sa confiance.
« Je l’ai dit à Benoît, mon conseiller commercial bancaire. Si vous ne me faites pas confiance maintenant avec l’apport que j’ai aujourd’hui, je ne ferais jamais ce projet. Je ne suis l’héritier ni le fils de personne : mes parents m’ont seulement appris à me lever le matin… ».
Respect quant à la volonté de ce jeune entrepreneur lucide qui ne perd pas le nord…
La réussite, c’est une affaire d’équipe !
Humaniste et généreux, Gaëtan QUILLIN. Ses premières pensées, quand on lui parle du chemin parcouru depuis cinq ans, vont à ses bras droits, de fidèles lieutenants, prénommés Edouard et Camille. Ils se reconnaîtront.
Puis, à son équipe, exerçant son savoir-faire aux côtés de Guillaume COLLET, chef de cuisine, Alexis ROLLET, chef de réception – il quittera prochainement la structure après être partie prenante depuis le début de l’aventure -, mais aussi Amélie, Alexandre, le second de cuisine depuis deux ans, Myriam, la responsable de l’alimentation du groupe pro de l’AJ Auxerre (c’est cela aussi « QUILLIN Traiteur » !), les chefs de parties, Bruno et Kylian, etc.
Le chef d’entreprise n’oubliera pas de remercier les 37 serveuses et serveurs sous contrat qui travaillent à la réussite de sa société.
Etre arrivé en haut mais il faut y rester !
Bien sûr, Gaëtan eut une pensée émue pour sa compagne, Sarah.
« Ce n’est pas toujours facile de vivre à mes côtés et de supporter ce mode de vie à cent à l’heure mais tu m’accompagne toujours de la meilleure façon dans ma vie professionnelle et personnelle… ».
Si ce n’est pas une belle preuve d’amour, çà ?! Poursuivant dans l’émotion, l’orateur se souvint de toutes celles et ceux, trop tôt disparus, qui laissent une place béante dans les cœurs, aujourd’hui. Avec humilité et pudeur. « Je pense à toi, maman, qui m’a quittée bien trop tôt... ».
Sans oublier son grand-père qui lui dit un jour lorsque le jeune homme gagna son premier concours de cuisine à 15 ans : « c’est bien « p’tit gars », tu es arrivé en haut mais attention le plus dur est d’y rester… ».
Place au plus dur pour Gaëtan QUILLIN, entre sagesse, humilité et…succès !
Thierry BRET
Sans chauvinisme aucun, force est de reconnaître, que bien souvent, désormais, nos entrées de ville sont d'une rare mocheté (en la matière, Sens et Auxerre ne font hélas point exception !), les coulisses de notre pays sont aussi jolies qu'accueillantes. Dans le Rhône, la route départementale entre Villefranche-sur-Saône et Tarare nous permet entre autres, d'admirer les pierres dorées en terre du Beaujolais. Tournant la tête à gauche, mais aussi à droite, tout y est beau ! Quel plaisir !
LEGNY (Rhône) : Soudain, avec un brin de malignité survient l'heure du déjeuner. Parfois, l'estomac sait le rappeler aussi. Mais en la matière, les choses deviennent parfois quelque peu ardues. Elle était bien jolie cette auberge du vignoble, hélas fermée à tout jamais dans ce petit bourg, tandis que dans le village suivant « Le Relais Beaujolais » est en fermeture hebdomadaire. Mince alors...
Le « 500 », pour 500 bornes depuis Paris ?
C'est alors, que proche du énième rond-point, on aperçoit nombre de fourgonnettes stationnées. On a l'impression que maçons, plaquistes et autres peintres s'y sont donné rendez-vous ! Il y a du monde au restaurant-bar, « Le 500 » (peut-être à « 500 bornes » depuis la capitale !) tenu par Cédric et Franck PROST, deux frangins sûrement !
Une petite table est disponible, en ce jour estival ensoleillé - si, si ! - alors installons-nous, tandis que les bécanes, elles aussi, se reposent. Les serveuses s'activent avec brio, en apportant des assiettes copieuses, signature de la maison. La formule déjeuner est à 18 euros, avec des lasagnes ce midi-là ! La carte fait la part belle à la viande, onglet de bœuf à 23 euros ou foie de veau à 25 euros. Le tout, région oblige, est accompagné d'un petit pot (46 cl) de beaujolais, vin agréable s’il en est.
Une réputation qui n’est plus à faire localement
Avouons sans ambages, que ce n'est pas d'une grande finesse - ce n'est pas l'endroit ! – mais, c'est bon ! L'onglet est impeccablement saignant, tout comme le foie de veau rosé. Un brin de persil sur la viande n'eut pas dérangé ! Mention bien pour la salade verte, assaisonnée à point. Sitôt débarrassée, la table est de nouveau occupée par des convives. La réputation locale de l'endroit n'est sûrement plus à faire.
En dessert, le chef pâtissier, c'est Franck ! Sa spécialité est le « pétillant framboise ». C’est un biscuit financier avec une compotée de framboises et de crème pistache. Cela tient au corps mais c’est bien ! A l'intérieur de l'établissement, le comptoir, lui non plus, ne désemplit pas.
Et adossé au « 500 », la gare de Bois-d'Oingt, avec la ligne Lyon-Paray-le- Monial, permet aussi d'y venir en train. Rendons grâce à ces valeureuses petites adresses, qui année après année, tendent à disparaître, hélas. Merci au « 500 » et aux autres, aussi !
En savoir plus :
Les - : il y a un peu d'attente, mais bon, il y a du monde !
Les + : l'ambiance est typique dans ces nobles cantines de travailleurs !
Contact :
Le 500
Parking de la Gare
69620 LEGNY
Tel : 04. 72. 38. 07. 24.
Gauthier PAJONA
C’est toujours un plaisir de se promener dans les rues de ce joli village de Saint-Bris-le-Vineux, en s’y remémorant de bons souvenirs passés au détour de belles dégustations ou des Saint-Vincent 2004 ou 2013 entre autres ! Des pensées, aussi, pour ces accueillants vignerons, les domaines VERRET, PETITJEAN et autres …
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le restaurant local à la fin du siècle dernier, ce fut chez Mauricette (« Le Saint-Bris ») vendu au début du XXIe siècle à Fabrice STENGER. Mais hélas, plus rien depuis dix ans.
C’est pourquoi l’ouverture au printemps dernier du « Belle Croix », niché dans le vignoble à l’entrée du village, donna une joie légitime aux convives du coin.
Las ! Un printemps pourri et pluvieux compliqua quelque peu les débuts de cette jeune table, dans laquelle est impliquée un vigneron local, aussi talentueux que compétent, Jean-Christophe BERSAN. Aussi quelle chance en ce jour ensoleillé de début d’été de s’attabler sur cette jolie terrasse, avec une vue à couper le souffle véritablement, sur tout le vignoble environnant : c’est magnifique !
Une formule du midi est proposée à l’ardoise (18 euros) et le choix est fait du menu « Belle Croix » à 39 euros.
Des escargots en cassolette des plus plaisants…
Le kir est typique. C’est un clin d’œil au cépage aligoté, produit aussi sur la commune, à l’instar du sauvignon, symbole du village, tenant de la centième AOC bourguignonne. En entrée, l’œuf cocotte lutée fondue de poireau a belle allure ! Le feuilletage habille élégamment la cocotte et eut mérité une minute de cuisson en sus, peut-on penser ! Mais, l’ensemble est bon.
La traditionnelle cassolette d’escargots est plaisante, aussi. Quant aux mini-toasts croustillants, ils complètent agréablement ce mets si bourguignon. Une petite pointe de sel n’aurait pas été inutile !
Un canard aux saveurs appétissantes…
Mention spéciale pour le Côte d’Auxerre blanc « La Nature de Belle Croix », produit par notre vigneron- restaurateur. Le cru de 2022 est agréable en bouche par son amplitude. Gageons que d’ici deux ans, il pourrait mieux encore se révéler. En plat, l’émincé de canard demandé rosé l’est véritablement. Il est mentionné épicé, ce que l’on perçoit peu. Coup de cœur pour le délicieux écrasé de pommes de terre aux olives qui est fort bon. Le wok de légumes frais avec carottes, champignons, est servi à même l’assiette. Excellent !
Un établissement à inscrire parmi ses favoris
C’est avec un agréable dessert de saison (la nage de fruits rouges, sorbet fraise et madeleine) que se termine ce bon déjeuner.
Le « Belle Croix » figure depuis peu dans la liste des restaurants icaunais. On lui souhaite désormais, un peu plus de clients que ce midi-là. L’endroit le mérite vraiment !
En savoir plus :
Les - : un petit travail sur l’assaisonnement semble nécessaire. Pas grand-chose, en fait, juste ce qui fait monter l’assiette d’un cran !
Les + : la vue sur le vignoble est vraiment superbe !
Contact :
Le Belle Croix
03, Route de Quenne
89530 Saint-Bris-le-Vineux
Tel : 03.86.41.59.66.
Ouverture du mercredi au dimanche inclus. Stationnement aisé.
Gauthier PAJONA
Courtenay, c'est comme un petit bout de l'Yonne dans le Loiret. Les habitants de l'ouest de notre territoire y apprécient, entre autres, son marché du jeudi sur lequel on retrouve notamment les sympathiques frères MAGNONI, nos tripiers locaux qui sont également présents sur les marchés de Pont-sur-Yonne, Sens et Toucy.
COURTENAY : « L’Arcade ». C’est un « chouette » café-restaurant, situé en face de la halle du marché. Il fut longtemps tenu par Carole et Pascal qui s'étaient rencontrés au marché de Rungis, au resto « Le Méditerranée ». La souriante Carole en salle, Pascal aux fourneaux.
Je me souviens des anecdotes de ce dernier, narrant l'envoi d'une dizaine de sole meunière sur le coup de 06 heures ! C'est que la nuit passée au marché international, ça creuse ! Fils d'aubergistes berrichons, le chef était le spécialiste du pâté pascal, spécialité de cette jolie région. Enfin, sans flagornerie aucune, j'avais plaisir à compter ce cuisinier consciencieux parmi mes plus fidèles auditeurs, lorsque j'officiais sur les ondes de France Bleu Auxerre, aux côtés de Nathalie RIVAUD.
L’esprit de la maison demeure…
Voici peu, après une trentaine d'années, ils sont partis vers une retraite méritée, contents et rassurés pour la clientèle d'avoir trouvé des successeurs. Rien n'a vraiment changé. Le comptoir est en enfilade ; le présentoir à journaux demeure toujours à gauche en entrant, quant à l'arrière salle au fond, elle n’a pas bougé ! C’est une sorte d'institution locale du bien-manger à prix modérés.
Ce midi-là, l'aimable serveur m'y installe en terrasse. Son jean est fendu de toutes parts ! C'est drôle, antan, le personnel de salle disposait d'une tenue souvent simple, mais un peu élégante. En 2024, tout cela est bel et bien révolu, mais passons.
En consultant le menu, je constate rassuré que l'esprit de la maison demeure. Il est même précisé : « ici, on assaisonne, on braise, on poêle ! ». La formule « déjeuner » est proposée à 16 euros avec entrée, plat, fromage et dessert. Un peu moins au niveau tarif, si l'on choisit uniquement un ou deux plats.
On parle de lettres et de Moyen-âge !
Dans un menu à ce prix, il est rare de trouver des asperges fraîches. C'est le cas ici. Elles sont déclinées à la flamande et fort bien assaisonnées avec du persil frais. En accompagnement, le pain de la boulangerie voisine est bon. Parmi mes voisins de table, l'un passe son temps au téléphone pour tenter de résoudre quelques problèmes ; quant à l'autre, un motard tatoué envisage d'écrire un roman à propos du Moyen-âge. C'est ce qu'il explique à la patronne, elle aussi férue de lettres.
Une bonne harmonie dans l’assiette de légumes verts
Parmi les plats, je choisis l'escalope aux champignons. Elle est accompagnée d’haricots verts. D'ordinaire, ce légume, ici provenant de la congélation, ruisselle d'eau, est insipide, voire le plus souvent immangeable. Rien de cela aujourd’hui où le légume a été cuisiné et donc assaisonné. Cela donne à cette assiette copieuse, une bonne harmonie : c'est bon.
Côté fromage, le Brie de Courtenay demeure toujours en place : et c’est tant mieux ! Affiné et goûteux, c'est un produit plaisant. En dessert, la panna cotta aux fraises d'un producteur local est bonne, mais peut-être un rien trop sucrée.
Au final, on s’en tire à moins de 25 euros avec un pichet de rosé et un café ! On continue, comme jadis, à se régaler à « L'Arcade », et ça, c'est une excellente nouvelle.
En savoir plus :
Les - : un très léger bémol est à signaler sur l'attente entre les plats.
Les + : le service est aimable. Un bon rapport qualité-prix d'une vraie cuisine est également de la partie.
Contact :
L'Arcade
50, Place Armand CHESNEAU
45320 COURTENAY
Tel : 02.38.97.42.36.
Ouverture : tous les jours sauf le dimanche soir et le lundi.
Détail : c’est proche des sorties d’autoroutes A6 et A19.
Gauthier PAJONA
Principe de cette nouvelle restauration à base de fraîcheur et de qualité : les produits locaux ! De la pure logique, quand on est implanté à quelques encablures de la capitale de l’Yonne, dans le charmant village de Saint-Bris-le-Vineux, avec une vue exceptionnelle sur les vignobles de la Côte d’Auxerre, en variante pinot noir ! Il y a quelques jours, convives et amis étaient les invités du duo à la tête de cette aventure culinaire pour une séance inaugurale, rythmée sur des airs de rock ! De quoi faire danser les assiettes !
SAINT-BRIS-LE-VINEUX: Ils nous le promettent depuis l’ouverture de leur établissement, survenu en mars dernier : bientôt, et selon la saison à l’évidence, il sera possible de se sustenter de produits frais, légumes, fruits et plantes aromatiques, issus après récolte du jardin de ce nouveau restaurant à ajouter parmi ses favoris chez les épicuriens et autres amateurs de bonne chère de l’Yonne !
« Le Belle Croix » - appellation hautement symbolique pour les initiés ou les chantres de la spiritualité ! – a célébré il y a peu son existence officielle, lors d’une réception festive des plus cordiales, accueillant amis, clients et personnalités institutionnelles du terroir local, à commencer par le maire de la petite localité viticole de la Côte d’Auxerre, l’édile Olivier FELIX.
Un élu enthousiaste à l’idée de cette implantation gastronomique dans son village, lieu de rencontre par définition et de création d’activités, pouvant capter les touristes mais aussi les amateurs de cuisine traditionnelle, concoctée dans les règles de l’art par le chef, Stéphan CALVO, et son complice viticole côté liquides, en la personne de Jean-Christophe BERSAN, viticulteur, dont le patronyme n’est plus à présenter pour les connaisseurs de la dive bouteille !
Une animation musicale pour créer l’ambiance
Incontestablement, cet endroit manquait au village – celui-ci est orphelin faute d’emplacement de son « bar éphémère » cette saison après le succès pourtant obtenu par cette très belle expérience participative l’été dernier – et l’on comprend la satisfaction du maire qui n’en demandait pas tant !
D’autant que les premiers convives se sont régalés lors de la découverte de plats savamment préparés par Stéphan CALVO. Amis d’enfance – cela ne date donc pas d’hier ! -, le binôme CALVO/BERSAN s’entend donc à merveille pour faire profiter de l’endroit au plus grand nombre d’amoureux de la bonne cuisine traditionnelle – les recettes de nos grand-mères en règle générale ! – mais aussi des adeptes de promenades bucoliques parmi les vignes habillant les coteaux de la proche périphérie auxerroise au panorama d’exception.
C’est le trio du coin, le groupe « HONEY FIZZ » de Jussy, composé de Vanessa MAZZOCATO (chant), Aurélie DELESTRE (guitare et clavier) et Loïc MENISSIER (batterie) qui assura la partie musicale de cette animation en revisitant les classiques des répertoires de la jolie et talentueuse Sheryl CROW – l’artiste américaine nous est revenue en mars dernier avec un nouvel opus « Evolution » contenant neuf nouvelles compositions - , ou du combo californien mâtinée de soleil, « MAROON 5 », de quoi mettre de l’ambiance dans une soirée passablement rythmée.
Un vecteur promotionnel intéressant pour les viticulteurs du cru
Satisfaction également pour les viticulteurs du cru, qui peuvent ainsi assurer la promotion de leurs nectars directement sur les tables d’un restaurant made in Saint-Bris ! Viticulteur à Chitry, Sébastien CHALMEAU – il s’est agréablement surpris du concept -, propose à la carte son « Chalmeau Edmond chitry blanc et rouge », tandis que Romaric PETITJEAN, vigneron du village, peut ainsi gâter la clientèle de l’établissement avec son Côte d’Auxerre blanc et un succulent Saint-Bris, qui se marie très bien avec quelques spécialités maison !
Derrière cette soirée distrayante et utile au plan promotionnel pour mettre un coup de projecteur sur ce nouveau lieu de restauration, Jean-Christophe BERSAN eut sans doute quelques larmes (discrètes) à essuyer au coin des paupières en hommage à son beau-frère, David KAESER, disparu prématurément à l’âge de 47 ans d’une terrible maladie.
Professeur de musique, il aurait dû lui aussi participer à la fête en égrenant quelques notes harmoniques légères devant saupoudrer cette belle soirée. « Le Belle Croix », un nom haut en symboles, avons-nous dit…
Thierry BRET