Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Mazette ! On en salive presque d’avance. Logique, les fiches techniques de fabrication de ce menu spécial, à la sauce de Cécile RIOTTE (l’excellente toque du « Vaudésir Aux Hirondelles » à Thizy) s’étale devant le clavier où se rédige cet article. Une entrée, un plat et un dessert des plus gourmands constituent le menu de ce « Grand Repas », édition 2024 où la maîtresse de cérémonie, l’ancienne parlementaire Michèle CROUZET, donne de la baguette (et pas de pain cette fois-ci !) pour que la réussite soit totale, le 03 octobre prochain dans l’Yonne, avec plus de 26 000 repas confectionnés.

 

AUXERRE : L’eau à la bouche. A la mode de Serge GAINSBOURG, avec ce titre éponyme datant de 1960 ? Ou en version nettement plus alléchante encore pour les papilles gustatives, avec le menu qui nous sera proposé par la divine et blonde Cécile RIOTTE, le 03 octobre prochain, à travers le département ?

La souriante cheffe du « Vaudésir Aux Hirondelles » - la belle appellation pleine d’onirisme et de poésie sur la carte de visite ! – jouera le rôle de marraine du cinquième « Grand Repas », édition 2024, ayant comme principe fédérateur de servir le même jour, midi ou soir, un menu identique partagé par tous les citoyens d’un même territoire qui le désirent. Moyennant le prix du repas, tout de même !

La cuisinière a dévoilé il y a quelques jours aux côtés des membres de l’organisation de cet évènementiel gastronomique réuni au lycée hôtelier Vauban le menu officiel qui devra être répliqué (à quelques variantes près, évidemment) chez tous les partenaires de la restauration traditionnelle et ceux de la restauration collective, intéressés par cette initiative très gourmande.

 

Des produits 100 % terroir !

 

Les convives de ce repas hors norme où les produits du terroir seront les vedettes absolues dans les assiettes, pourront se délecter dès l’entrée de « tartines de fromage frais de « La Pierre qui Vire » - une référence dans la production monastique ! – marinée à l’huile de colza, agrémentée de sa fine tranche de jambon du Morvan ». En guise de plat de résistance, une « dodine de volaille fermière farcie à la duxelles de champignons, sauce servie à base du même ingrédient, et ses carottes de couleur glacées au miel du Morvan » (décidément, Cécile RIOTTE nous rappelle sa proximité sectorielle avec la verdoyante contrée de l’Yonne méridionale) et sa crème de chou-fleur. Des plus sympathiques sur le papier ! Cela devrait être similaire, sinon mieux, au palais !

Quant à la conclusion de ce repas spécial, le dessert, il s’agira d’une poire pochée au vin rouge – un grand classique – mais avec sa crème de cassis de Bourgogne sur une crème montée au mascarpone, le succulent fromage transalpin.

Tout ceci est parfait pour que les Icaunais de tous âges, y compris les scolaires, renouent ou découvrent les bonnes sensations olfactives et salivaires de la cuisine avec un grand « C » !

Le but de la manœuvre de ce « Grand Repas » comme devait le souligner une Michèle CROUZET qui prend à cœur sa mission d’ambassadrice des arts de la table de la Bourgogne septentrionale est de réapprendre à bien manger à partir de produits locaux.

 

De nombreux partenaires inféodés à cette opération

 

Manifestation nationale relayée dans la plupart des départements de l’Hexagone le même jour (uniquement la Côte d’Or, la Haute-Saône et l’Yonne en ce qui concerne la Bourgogne Franche-Comté, pourtant contrée de légende pour la gastronomie), le « Grand Repas » pourrait être décliné dès la saison prochaine dans la Nièvre, selon la secrétaire générale de l’UMIH, Corinne ROGUIER.

L’objectif, au niveau quantitatif, serait de battre le nombre de repas préparés en 2023 (22 000) et de tutoyer, voire de dépasser les 26 000 menus servis.

Quant à la politique tarifaire, elle différera d’un établissement à l’autre. Cécile RIOTTE devrait le proposer dans son restaurant à Thizy, aux alentours de 24 euros. Rappelons que l’an passé, une trentaine d’établissements avaient joué le jeu.

Parmi les acteurs de la restauration collective à s’intéresser à nouveau à ce concept culinaire original : le groupe ELITE Restauration et API Resto. METRO restant, de son côté, un fidèle partenaire à l’action, tout comme le lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration Vauban à Auxerre et le centre de formation par l’apprentissage, le CIFA de l’Yonne.

Quant à l’association « GOURMAND’YONNE », elle en assurera aussi la promotion, dixit l’un de ses fidèles serviteurs, le chef François HENNARD. Cela promet !

 

En savoir plus :

Les restaurateurs et les producteurs locaux peuvent s’inscrire sur le site legrandrepas.fr.

Date de l’opération : le 03 octobre 2024

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Originaire d’Arras et ne se prédestinant absolument pas pour exercer un métier dans cette filière, la jeune femme gagne aujourd’hui sa « croûte » dans le…fromage ! Surtout depuis qu’elle a épousé son mari, Jean-François, qui est un esthète en la matière en étant affineur. De passage à Auxerre en qualité de présidente du jury du 24ème Concours régional des fromages fermiers, elle nous livre ses impressions. Interview !

AUXERRE : Avez-vous fait de belles découvertes lors de concours ?
En fait, j’ai fait le concours de ma table où l’on avait une dizaine de fromages à goûter et ensuite, je suis allée faire le tour de toutes les autres tables, tant qu’à faire ! (Rires). J’attends le palmarès avec les noms des producteurs car pour certains, j’aimerais bien les avoir en cave, chez moi. Dans notre région, peu de chèvres ou alors très chers, contrairement à ici, où ce matin ils étaient très nombreux, avec cette particularité en Bourgogne, d’être typés « charolais », présentant une pâte très dense et déjà très « goûtue », même quand c’est jeune… ». Alors pour répondre à votre question, oui, j’ai découvert beaucoup de pépites…

Vous connaissiez déjà ces fromages emblématiques de notre région que sont le Soumaintrain, l’Epoisse, le Chaource, le Saint-Florentin… ?
Pour certains, je les ai même déjà en affinage chez nous. J’étais un peu déçue en arrivant ce matin car seulement trois Soumaintrains sur la table et aucun Epoisse ! Un fromage que j’aime particulièrement affiner. Certains confrères vont jusqu’à six mois, je crois que je vais tenter l’expérience. J’affine aussi tout ce qui est « Charolais », « Bouton de culotte mâconnais », « Chaource » également, que j’aime beaucoup travailler en association avec des produits du Nord. Même si les « vrais » fromagers vous disent que le fromage est un produit à part entière, qui se suffit à lui-même, sans besoin d’y associer autre chose… ».

 

 

Une question que l’on a dû vous poser déjà des centaines de fois : quel est votre fromage préféré ?
Je dirai que cela dépend du moment de la journée. J’aime énormément les fromages Suisses, les « pâtes dures », mais pas tous les jours car très puissants en goût, contrairement au Saint-Nectaire dont je mange un morceau chaque matin parce qu’il est « facile, tout en douceur, crémeux, sans complexité, un fromage « bonbon » ! Je n’ai hélas pas toujours à dispo des chèvres « Charolais », à la pâte très dense, au goût très « champignon », même lorsqu’ils sont jeunes. Des fromages que je vais plutôt déguster à l’apéritif, avec du miel parfois, j’aime beaucoup…

D’autres « coups de cœur » parmi les fromages étrangers ?
La France est le plus beau pays de la gastronomie. Je le pense vraiment, mais nous restons un peu sur nos acquis aujourd’hui face à des pays émergents et si l’on ne bouge pas, on risque de se faire talonner ! Comme le Saint-Nectaire, j’adore le Gorgonzola, qui se mange avec juste l’envie de se réconforter, sans réfléchir… J’aime bien aussi le « Manchego » ou parmi les fromages anglais, le « Shropshire », qui n’est pas un AOP, mais un « Stilton » façon colorée. D’autre aussi comme le « Fribourg » d’alpage, mais là, il faut du temps pour réfléchir et bien le savourer… ».

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Lorsque je me promène un peu partout en France, j'aime y lire la PQR (presse quotidienne régionale), le plus souvent dans un bistrot, en dégustant un café matinal, parfois pas terrible au palais ! C'est donc grâce à « L'Yonne Républicaine » que récemment j'ai appris cette bonne nouvelle. Merci à ses  localiers qui parcourent villes et villages à l'affût d'infos intéressantes, l'appareil-photo - ou plutôt le portable désormais !  - en bandoulière...

 

BRIENON-SUR-ARMANCON : Raison de plus pour prendre la direction de Brienon-sur-Armançon, cité bordée par la voie ferrée « PLM », mais aussi par le canal de Bourgogne. La localité ressemble à bon nombre de bourgs français avec ses commerces fermés, mais aussi des façades qui ne souffriraient pas d'un petit ravalement. Juste histoire de comprendre : pour l'instant « Le Balcon » se nomme encore par enseigne interposée « Le Milan ». Mais bientôt, il retrouvera son nom originel. Les stylos, commercialement offerts aux convives, sont là pour l’attester ! Ce nom aurait déjà été celui d'un restaurant local au XIXe siècle, une info à vérifier cependant…

 

 

Une mention spéciale pour les serviettes !

 


Le rallumage des fourneaux de ce café-restaurant local est des plus récents. A l'entrée côté gauche, trône un imposant comptoir d'un rayonnant Formica (clin d'œil à la visionnaire chanson « La Montagne » de Jean FERRAT). Quelques piliers de bar y sont installés et devisent paisiblement sur l'air du temps. L'un d'entre eux sort de sa poche un moderniste mini-éthylotest, qu'il laisse d'ordinaire dans sa voiture.

La salle à la peinture récente est plutôt lumineuse. Mention spéciale pour les serviettes en in-tissé, plutôt que des modèles en papier moins chers, mais inutilisables. Le menu du jour (entrée, plat et dessert) est proposé à 15 euros avec deux choix.

 

Un sacré baratineur de comptoir…

 

En entrée, je choisis les crudités. Elles sont bien assaisonnées : on pense aux carottes râpées faites maison. Il y a des carottes délicieuses, endives et tomates (pas encore de saison, mais correctes cependant). Le pain est bon. Arrive alors un quatrième convive. Aussi bavard que baratineur, il annonce au public composé....d'un unique spectateur, qu'il fut à la fois décorateur d'art réputé et manager de restaurant. Il ne manque plus à ce CV prolifique que la mention de pilote de ligne ! Sait-on jamais. C'est rigolo les baratineurs : tentent-ils de convaincre leur auditoire, eux-mêmes ou bien les deux ?!

 

 

 

Une truite à faire émerger des souvenirs d’enfance…



En plat du jour, le choix s'opère entre boudin aux pommes et truite aux amandes. La mention de ce dernier mets me ramène petit garçon, à la fin des années 60, début 70, lorsque nous allions au restaurant le dimanche avec mes grands-parents (chez « Fifine » à Pamfou (Seine-et-Marne), sur la RN5 entre autres) où ce plat aujourd'hui quasi disparu était l'une des grandes vedettes des cartes d'alors.

Va pour la truite ! L'assiette arrive avec cette bonne odeur caractéristique de beurre-noisette, parsemé aussi sur les pommes à l'anglaise. Franchement, cette truite saumonée est bonne ; et je me régale comme voici quelques dizaine d'années.

 

 

Seulement quatre à être attablés, l’injustice…

 

 

La poire à la bourguignonne en dessert est goûteuse, le vin l'accompagnant étant sirupeux, assaisonné et non acide. Quelques lichettes de feuille de menthe parsèment l'assiette. La patronne est aimable et s'enquiert de la satisfaction des trop rares convives.

Ce mercredi de mi-mai, nous n'étions que quatre attablés. C'est aussi injuste qu'anormal. Ces cafés-restaurants sont de moins en moins nombreux en France, l'Yonne ne faisant hélas pas exception à cette baisse drastique constatée. Soutenons ces courageux entrepreneurs en les faisant travailler, surtout lorsque c'est bon : ce qui est le cas ici.

Puissent ces quelques lignes, leur apporter de nouveaux clients dont - pourquoi pas ? - les élus  municipaux !

 

 

Contact :

 

Café-restaurant Le Balcon

02, Place du 13 mai (c’est proche de l'ancienne halle du marché et stationnement facile)

89210 BRIENON-SUR-ARMANCON

TEL : 03.86.91.12.13.

Menu-déjeuner à 15 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est fait : à l’instar d’une dizaine de départements de l’Hexagone, l’Yonne vient de créer sa « Route des Bières ». Une initiative passionnante, goûteuse et fédératrice que la Chambre d’Agriculture, la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat – bref, la Chambre économique de l’Yonne ! – ont décidé d’accompagner sur les fonts baptismaux. Une synergie qui renforce la cohésion du territoire. A l’image de cette collaboration inédite entre quatre brasseries locales qui ont su élaborer avec finesse et dextérité une blonde légère et parfumée à souhait, « L’ICAUNE », une boisson qui empruntera le parcours de la flamme olympique le 11 juillet prochain pour se faire connaître…

 

CHABLIS: Cela prête toujours à sourire. Comme si c’était le fruit d’un étrange paradoxe. Pourtant, les deux produits se marient très bien, foi d’Alexis MADELIN, le gérant de la Brasserie de Chablis, qui s’est fait connaître depuis une décennie avec ses bières artisanales à l’estampille de « MADDAM ». Le lancement d’une bière à Chablis !

Et comme on a beaucoup d’humour en terre de l’Yonne, c’est précisément là, à cet endroit de réputation universelle et d’ordinaire réservé aux célèbres blancs à forte minéralité, reconnus sur les tables des plus grands étoilés – même les Etats-Unis nous ont « chapardés » en l’usurpant l’appellation dans la venteuse Californie ! – qu’eut lieu ce baptême pour le moins iconoclaste.

Présenter le nouveau venu de la gamme brassicole 2024 qui va faire beaucoup parler de lui au fil de ces prochaines semaines, notamment eu égard à l’évènement olympique qui nous attend, agrémenté de sa cohorte d’animations en tout genre y compris dans l’Yonne avec le passage d’une certaine flamme olympique le 11 juillet prochain. Parce qu’évidemment une telle naissance ne pouvait rester sans effet en termes de communication tous azimuts et surtout de commercialisation pour le moins éclectique.

 

Un pur produit made in Yonne fruit d’une collaboration inédite

 

Baptisé « L’ICAUNE » - pas de soucis au niveau de la signification, on voit tout de suite où les auteurs de la trouvaille sémantique ont voulu aller ! -, ce sympathique breuvage au goût fruité fort prononcé et à la délicate amertume qui en fait une bière blonde des plus acceptables au palais est né d’une gestation bien particulière…à partir de la collaboration inédite de quatre structures brassicoles made in Yonne. Logique, non ? Si l’on veut créer une identité « Route des Bières », à des fins promotionnelles pour notre artisanat, notre spécificité agro-alimentaire et notre tourisme, il vaudrait mieux que ces dernières soient… locales !  

D’ailleurs, ces structures indépendantes les unes des autres mais qui ont su mettre leur savoir-faire et leur volonté fédératrice en commun (c’est suffisamment rare pour être signalé quand on travaille de concert dans le milieu de l’entrepreneuriat !) se nomment la Brasserie de Vézelay (on se souvient de son historique fondateur Marc NEYRET parti sous d’autres cieux et d’autres aventures depuis), La VAUGERMAINE (et sa doublette décisionnaire très dynamique 100 % féminine), preuve que l’élaboration de la bière peut aussi être une affaire de femmes, n’en déplaise aux machistes de tout poil !, les Bières de Papa, un atelier de brassage installé à Serbonnes, et la Brasserie de Chablis, précédemment évoqué avec à sa tête jadis les cousins MADELIN, Alexis et Vianney, qui ont joué sur leur patronyme avec subtilité pour concevoir leur marque, « MADDAM ». L’addition des deux MADELIN, tout simplement. Un patronyme qui perdure même si depuis juin 2023, ce dernier ne fait plus partie de la société de Chablis...

 

    

 

Une « Route des Bières » servant à la promotion des savoir-faire…

 

 

La genèse de ce projet à déguster avec modération selon la formule consacrée émane de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne. Normal, la chambre consulaire s’intéresse de près à la filière brassicole départementale qui ne cesse de s’étoffer au fil des ans, et ce depuis 2005. Bien sûr, le savoir-faire et la mise en exergue des produits de l’Yonne en les valorisant ne pouvaient qu’inciter les deux autres partenaires naturels de la chambre agricole (la CCI et la Chambre de Métiers) à se joindre au projet. Rappelons que ces trois entités constituent la Chambre Economique de l’Yonne, dont la CMA assume via son président Jean-Pierre RICHARD, la présidence tournante.

C’est en novembre 2023 que cette idée qui n’a rien de loufoque prend de l’ampleur. Déborah COLLARD, responsable de la valorisation des Ressources locales au sein de la Chambre d’Agriculture (et amatrice de bières selon l’un des vice-présidents, Jean-Baptiste THIBAUT) suggère l’idée de créer une « Route des Bières » déclinable au territoire icaunais. Un peu à l’identique de la fameuse « Route des Vins » que beaucoup fréquentent pour y déguster de succulents nectars ! S’en est suivi un contact auprès des brasseurs. Certains trouvant l’idée lumineuse. Au terme d’une réunion où se rassemblèrent les brasseurs de l’Yonne, la création d’une « Route des Bières » servant à promouvoir l’ensemble du secteur – il représente une quinzaine de brasseurs - fut actée sans une once de difficulté.

Une aubaine en termes de communication à laquelle fut également associée l’agence de développement Yonne Tourisme qui présente sur son site la fiche de chaque brasserie avec ses spécificités. Des brasseurs présents à peu près partout sur le territoire.

 

 

Seulement 6 000 bouteilles produites…

 

Le second module de cette fusée originale se mit en orbite un peu plus tard avec la volonté pour quatre brasseurs de créer un brassin unique (le fameux « ICAUNE ») spécifique à « Yonne 2024 », l’enveloppe promotionnelle du Conseil départemental de l’Yonne inhérente à la communication autour des Jeux Olympiques de Paris. On connaît la suite à la simple vision de ce liquide à la blondeur de la paille et écumant d’une légère mousse, dégusté quelques instants plus tard par l’ensemble des invités – à de rares exceptions près ! – à ce lancement historique.

En matière de distribution et de commercialisation, si les quatre structures brassicoles ont pris le droit de revendre chez elles quelques bouteilles du précieux et rare liquide – la production totale de ce brassin original s’élève à 6 000 bouteilles seulement -, à leur clientèle pour la modique somme de trois euros, le gros du lot sera réparti entre les trois chambres consulaires et surtout le Conseil départemental en vue des animations propres au concept « Yonne 2024 ». Les bouteilles recevront alors la griffe « Yonne 2024 Terre d’Exploits », chère au président Patrick GENDRAUD, fervent défenseur de l’esprit olympique.

Lors de cette présentation, plusieurs personnalités du sérail assistaient à ce lancement-dégustation en avant-première : Marie-Jo VAILLANT, édile de Chablis, Jérôme MAYEL, directeur de la CCI, Jean-Baptiste THIBAUT, vice-président de la Chambre d’Agriculture, Sylvie RAMISSE, vice-présidente de la CCI, Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Laetitia LE BRETON, responsable de la communication de la Chambre agricole, Colette LERMAN, conseillère départementale de l’Yonne, etc.

Une « mise en bière » des plus joyeuses pour ce nouveau nectar à base de houblon qui trouvera grâce aux papilles des amateurs des produits brassicoles !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C'est l'histoire d'une vénérable maison de la gastronomie française, installée dans l'Yonne. Mais avant  de s'y attabler en ce jour pluvieux de mai 2024, prenons le soin de s'attarder sur son glorieux passé. Cet ancien relais de poste vit passer l'empereur Napoléon, lors des « Cent Jours » qui se terminèrent tragiquement par  la bataille de Waterloo en juin 1815. En 1900, dans le premier guide Michelin, « L’Hôtel de la Poste » figure en bonne place. Son adresse, la  place Vauban, n'est pas encore en travaux ; contrairement à 124 ans plus tard !

 

AVALLON : Puis viendra le temps de la fin de cette terrible Seconde Guerre mondiale. René HURE, fils d'hôteliers auxerrois, et petit-fils d'aubergistes sénonais, ancien élève d'école hôtelière, s'installe alors dans ce chef-lieu d'arrondissement de l'Yonne. Il s’aperçoit que tout est à refaire dans cet hôtel abandonné. C'est avec courage qu'il  s'emploie alors à d'importants travaux de rénovation, dans ce qui deviendra « L'Hostellerie de la Poste ». En 1948, tandis que les restrictions alimentaires commencent à s'amenuiser, le Michelin accorde deux étoiles à l'établissement pour ses escargots de Bourgogne, son jambon chaud à la « chablisienne », ainsi que pour les petites pièces de volaille fourrées cuites en pâte.

 

 

 

Une belle maison qui a perdu sa 3ème étoile dans les années 60

 


En ces années sans autoroute, l'axe Paris-Côte d'Azur est devenu la grande route française de la gastronomie. En 1953, Michelin décide que l'établissement de Simone et René HURE vaut le voyage et décroche les prestigieuses triples étoiles. On s'y régale alors de quenelle de homard à  la crème, de truite fourrée au fumet de Meursault et de poulet en civet au vieux Bourgogne. Sans oublier le « Dolce Borghese », un dessert d'anthologie !

A la fin des années 60, cette belle maison perd sa troisième étoile. La seconde perdurera une vingtaine d'années jusque vers les années 1985, qui verront l'avènement de jeunes cuisiniers icaunais : Marc MENEAU et Michel LORAIN. Puis, ce sera la fin des étoiles Michelin, pour cette maison au passé chargé d'âme, qui sera cependant  mentionnée au Michelin jusqu'au début des années 2010. Quel noble parcours !

 

 

Et pourquoi pas l’appellation « 1805 » plutôt que « 1815 » !

 

De cette maison fermée et à l'abandon, le couple COHEN a eu le courage et la témérité aussi, de croire en son avenir. Madame aime les lapins, ces petites poteries en attestent ! Depuis peu, chambres et restaurant sont ouverts à la clientèle, pour le plus grand plaisir des Avallonnais, mais pas que ! Sinon, comment dire : le courage financier est une chose, et l'amour de la bonne cuisine, une autre.

La première formule-déjeuner est ici à 29 euros. Le choix est fait du menu à 82 euros, intitulé « 1815 » (on eût préférés « 1805 » et Austerlitz,  mais l'histoire en ainsi faite !). Le service, avec une douzaine de couverts, semble aimablement débordé ! Il en sera ainsi durant tout le repas, à l'attente parfois un brin longuette entre deux assiettes. L'un des souriants chefs de rang ressemble quelque peu au chanteur STROMAE !

 

 

 

Des accompagnements pas forcément adaptés…



A l'apéritif, l'Américano commandé se fait attendre. Le barman l'a confondu avec...un café, passons ! La salle est belle avec ses boiseries soignées et ses tapisseries au plafond. Les pains et le beurre en accompagnement sont plutôt bons. En première entrée, l'escalope de foie gras de canard poêlée et la sauce l'accompagnant, un brin acide, constituent une entrée en matière plutôt solide !

L'autre entrée, les pleurotes, semble un brin imprécise et confuse entre crème  de chou-fleur et écume de parmesan. La seconde entrée, la « seriole ikejime » (pratique nipponne) est un plat agréable et bien assaisonné, plutôt plaisant à consommer. Mention vineuse spéciale pour le Pouilly-Fuissé de Jacques SAUMAIZE, fort gouleyant !

Enfin, nos plats principaux arrivent, toujours servis dans de jolies assiettes. Déceptions à l'unisson pour le ris de veau à la texture bizarroïde. Si le lieu jaune est impeccablement poêlé, on y retrouve l'écume de parmesan (????) qui couvre l'esprit des agrumes de l'assaisonnement. L'accompagnement des lentilles ne semble pas le plus adapté.

 

 

Une bonne chose que cette réouverture

 

Julien COHEN passe de table en table, organise les visites des lieux, et évoque avec enthousiasme les nouveautés à venir, tel le bar. Quant au dessert à base de fraise, il est pâteux et imprécis au plan gustatif. Le café est servi dans de jolies tasses à bord fin, accompagné par de bonnes pâtes de fruit. 
C'est une bonne chose que la réouverture de cet établissement réputé, porteur d'une belle histoire culinaire et qui devra peut-être désormais s'employer avec le temps, à se faire une belle place au sein des tables locales réputées. Paris ne s'est pas fait en un jour, Avallon, non plus !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le service est un brin évanescent.

Les + : le cadre est fort joli.

 

 

Contact :

 

Hostellerie de la Poste

13, place Vauban

89200 Avallon

Tel : 03.86.34.16.16.

Menu-déjeuner à partir de 29 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil