C’est un concept « deux en un », en quelque sorte ! D’une part, les épicuriens de l’Auxerrois (voire d’ailleurs !) et férus d’objets artisanaux de toute sorte auront la faculté de titiller leurs papilles et de satisfaire leur soif de découverte en arpentant le marché artisanal, l’après-midi. D’autre part, les noctambules et adeptes des formations musicales de belle qualité auront tout le loisir de se mettre de « bonnes vibrations » entre les oreilles lors de la prestation scénique du groupe CANYON, à l’occasion de la énième édition de la Fête de la Musique. Programme festif en perspective du côté de Gurgy ce 21 juin !
GURGY : De 16 heures jusqu’au bout de la nuit ?! Place de la Rivière, ce samedi, premier jour de l’été officiel, la commune de Gurgy sera en fête en accueillant deux manifestations en une. Un double effet « kiss cool », en somme, tant pour les yeux que le palais (cela sera proposé dès le milieu de l’après-midi ce samedi 21 juin) avec en guise de mise en bouche, dans tous les sens du terme puisqu’on pourra s’y sustenter également, le marché artisanal traditionnel, accueillant producteurs du terroir mais aussi des artisans d’art.
Au total, une trentaine de stands où les exposants mettront en évidence leurs produits, fruits de leur imagination : bijoux, sacs à main, broderies et couture mais aussi spécialités culinaires, notamment avec la présence de savoureux cookies à déguster sur le coup des 17 heures, pour le goûter !
Naturellement, la transition entre le tantôt et le soir s’envisagera sous de bons auspices avec la présence de food-trucks et d’une buvette, permettant de se restaurer ou de se rafraîchir à satiété. Un rappel important : le restaurant de la « Rivière », ouvert ce soir-là, est situé à deux pas !
Puis, les visiteurs basculeront en toute quiétude et sans trop s’en apercevoir dans le second évènement de la journée : la traditionnelle Fête de la Musique, chère à son créateur, Jack LANG !
Le groupe CANYON dans ses œuvres pour la partie musicale
Sur la scène de cet apéro-concert à la sauce « rock’n’roll », le groupe CANYON, composé de cinq musiciens. Les aficionados de la formation retrouveront avec plaisir Raynald BAILLY (chant et chœurs), Philippe VAISSADE (claviers), Stéphane LEGAULT (guitare), Alain TEUMA (basse, chant et chœurs) et Mickaël BAROYER (batterie et chœurs) dans leur répertoire habituel, composé de standards et de reprises indémodables des périodes rock, glam rock (celle très créative des années 70 quand David BOWIE endossait le rôle épique de son personnage androgyne de « Ziggy Stardust » et que T.REX avec le regretté Marc BOLAN nous chantait le tube lancinant « Hot Love »), hard-rock et new-wave.
Danseurs et amateurs de musique se délecteront à se mouvoir et à chanter avec le combo icaunais sur les reprises de PINK FLOYD, QUEEN, ZZ TOP, OASIS, Bruce SPRINGSTEEN ou POLICE jusqu’à tard dans la nuit !
Bref, ce sera une belle occasion de flâner et de partager un moment d’allégresse en famille ou entre amis, et de vivre en parfaite harmonie avec les « bonnes vibrations » musicales envoyées par CANYON ! « Good Vibrations » comme le proposa si bien en 1966 pour les BEACH BOYS le regretté génie de la pop californienne, Brian WILSON, disparu il y a tout juste une semaine. Pour que l’été à Gurgy comme ailleurs, ne s’arrête jamais…
Thierry BRET
Impossible de commencer ces quelques lignes, sans se souvenir de cette bonne petite auberge de bord de route qu'était jadis « L'Auberge de la Vanne ». L'un de ces derniers cuisiniers, le chef BOURREAU, y était un véritable saucier. Il suffit de se rappeler le turbot sauce hollandaise ! Quant au café, il était élégamment servi dans du grès de Puisaye, accompagné d'une cerise au cassis. Une autre époque, assurément !
SENS : Le restaurant « ANORA » annonce une cuisine franco-turque. La salle est impeccablement refaite. Les beaux jours permettent d'avoir accès à une jolie terrasse, bordée par la Vanne.
L'apéritif « maison », c'est le régional raki, un anis gras. Il est servi avec une petite carafe individuelle. Et plutôt que cette quelconque mise en bouche, on préférerait de bonnes olives. Le service, dynamique, est essentiellement féminin. Les jeunes serveuses y sont aussi souriantes que tatouées !
Un petit rosé turc de bon calibre !
En entrée, c'est un peu dommage que les beignets de calamar soient un produit congelé. Cela le rend un peu quelconque. J’ai choisi l'assiette « mezze », avec quatre petites entrées, que l'on aurait aimé un peu plus orientales peut-être. La présentation est plutôt jolie : un ramequin coloré avec un petit croûton. Carottes puis concombres retiennent un peu mon attention ! Dommage aussi que le pain en corbeille ne soit pas un peu plus typé, dirons-nous. Bonne pioche, en revanche, pour le vin rosé turc, frais et gouleyant à souhait !
A déguster le « tsilac », le riz au lait turc
En plat (22 euros de mémoire), la dorade est correcte. Quant à la salade présente sur la planche, elle est fort bien assaisonnée. Moult passages des serveuses qui s'enquièrent si tout va bien, le tout avec grand sourire ! En dessert, le riz au lait turc s'appelle le « tsilac ». C'est plutôt bon, avec un rien de cannelle ! Et pour conclure : un thé local !
Un établissement en devenir
Avec un brin de vrai travail culinaire en sus, et quelques effluves d'assaisonnement toutes droit venues du Bosphore, on peut penser que cette agréable table pourrait s'inscrire dans le futur, dans le registre des honnêtes établissements sénonais !
En savoir plus :
Les - : il manque un aspect de cuisine traditionnelle turque (pain simit, lahmacun épicé et autres...).
Les + : le service est aimable et souriant.
Contact :
Restaurant ANORA
176, Avenue de Senigallia
89100 SENS
Tel : 06.11.83.98.81.
Parking ombragé à droite, avant de franchir la Vanne.
Gauthier PAJONA
Un pied sur l'Yonne et la Nièvre, un autre du côté de Las Vegas en traversant l'Atlantique : tel est le chef Jean-David GROFF, la soixantaine dynamique qui après un quart de siècle passé aux Etats-Unis et avoir quitté Auxerre - il tenait antan un restaurant - revient au berceau familial. Non sans un petit pincement au cœur peut-être, en évoquant les Etats-Unis...
AUXERRE : « Le Dix » est un peu atypique : il est ouvert toute la journée, de midi à 21h30, sauf le mercredi. Permettant ainsi d'y déjeuner tardivement ou de s'offrir un milk-shake aux fruits frais pour le goûter. La rénovation intérieure de l'endroit est des plus réussies, et ce, de la cave à vin au grenier ! Point de formule-déjeuner, pour un classique menu trois plats, comptez environ 32 euros par personne étant entendu que désormais nombre de convives plébiscitent une formule deux plats (entrée/plat ou plat/dessert). Au service, c'est avec plaisir que l'on retrouve la souriante Nelly, que l'on connut jadis au « Marmiton » du chef Manu DELANNOY.
En entrée, le « crab roll » a très nettement un petit parfum US : la fraîcheur du crabe est ostensible sur ces petits pains « bun », s'assimilant quelque peu au pain au lait. L'assaisonnement est plaisant, et complète cette entrée fraîche ! L'œuf mimosa « Kimchi » est bon aussi, marquant un léger clin d'œil aux produits nippons.
Frites et ketchup sont réalisés maison !
Ensuite, impossible d'y couper - même si votre serviteur préfère le bœuf, façon entrecôte béarnaise !... - le « smash burger » (16 euros) est l'incontournable des lieux ! C'est un classique du genre. Il n’est pas trop cuit et accompagné de bons produits, dont le fromage cheddar. Les saveurs sont nettes. La sauce ketchup maison, accompagnante des frites, est plutôt bonne. Un mot sur l'excellent Irancy « Les Mazelots » du domaine VERRET qui tint toute sa place au déjeuner. Un fort joli vin qui honore ce joli vignoble !
Un dessert qui rend baba les épicuriens !
En dessert, le baba au rhum, ananas rôti à la vanille (9 euros), tient toutes ses promesses. Le biscuit en étant joliment imbibé ! C'est un bon dessert, agrémenté d'une crème à la vergeoise, peut-être un rien trop sucrée. « Le Dix » ou « The Ten » possède des effluves « voyageuses » pour notre plus grand plaisir. Bienvenue à bord ou « welcome on board » : c'est vous qui voyez !
En savoir plus :
Les - : les serviettes en papier mériteraient une qualité supérieure en intissé, par exemple.
Les + : le cadre est joli pour une cuisine atypique !
Contact :
Le Dix
Au 10 rue Fécauderie
89000 AUXERRE
Tel : 03.86.34.36.42.
Fermeture le mercredi
Gauthier PAJONA
C’est le goût de l’exotisme et du voyage garanti ! Un décor sobre, à l’intérieur de la petite salle totalement relookée par rapport à l’ancienne maison qui jadis proposait une cuisine aux saveurs résolument savoyardes ! On y voit sur les murs de vieilles photographies en noir et blanc évoquant des scènes vécues dans le pays d’origine de ce couple de restaurateurs qui, avec le sourire et la qualité au fond de l’assiette, satisfont les consommateurs présents. Ici, la cuisine se veut gourmande : c’est celle du Kosovo…
AUXERRE : Un restaurant kosovar dans la capitale de l’Yonne ? Pourquoi pas, après tout puisque au niveau des curiosités gastronomiques exotiques on peut déjà y manger italien, vietnamien, libanais, thaï, indien, pakistanais, maghrébin, turc, kurde, etc. Il y eut même une époque bénie des dieux (ceux de l’Olympe sans doute !) où en effectuant quelques kilomètres du côté de Champs-sur-Yonne, les épicuriens pouvaient se régaler de cuisine grecque d’une excellence absolue ! D’ailleurs, l’Afrique était également représentée avec une échoppe aux allures atypiques tant dans les assiettes que dans le décorum, près de la gare auxerroise avec un établissement qui aura duré aussi longtemps que le putsch d’un général prenant le pouvoir en Afrique équatoriale débouté au bout de 48 heures de gouvernance !
Ici, au beau milieu de la rue Fécauderie, c’est différent. Dans la rue, des tables constituent une terrasse où se retrouvent en ce milieu de journée dominicale, des ressortissants de ce pays des Balkans, sirotant le fameux café noir bien serré. Un breuvage qui n’est pas fait pour les « fillettes » aux dires de la charmante personne qui accueille la clientèle sur le pas de porte.
On déguste les plats avec gourmandise
L’intérieur est sobre. Des paysages photographiés. Un drapeau à deux aigles qui ressemble à celui de l’Albanie. Des scènes de vie de ce pays méditerranéen dont finalement on ne sait que peu de choses, vue de France. Un pays qui est toujours dans l’impasse politique trois semaines après la tenue des élections législatives, coincé entre son désir de rejoindre l’Union européenne et son besoin d’indépendance pour faire face à ses puissants voisins, la Serbie et la Croatie.
Arrive l’entrée sur la table. Une galette à base de farine de maïs et d’épinards. Ce mets onctueux au palais s’agrémente d’une sauce blanche typique de la gastronomie des Balkans et d’un assortiment de petits légumes en guise d’accompagnement. Rien à redire ! Avec une petite cuillère, le petit bol de sauce blanche s’avale avec gourmandise, en y trempant ou pas les morceaux de cette galette tiède.
Le plat principal se compose de deux filets de poulet délicieusement marinés au préalable ce qui leur confère un goût légèrement sucré, et de deux boulettes de viande traditionnelles, peut-être un peu trop grillées. La salade de crudités, un mix de tomates, poivrons et courgettes, est agréable au goût. L’assaisonnement est parfait. Le tout est présenté sur une planchette de bois où une crème à base de poivrons fait office de condiment.
Le sens de l’accueil et de l’hospitalité !
Côté boissons, le « Balkan Sofra » puisque telle est son appellation, ne propose pour l’heure que des nectars du terroir icaunais, entre Coulanges, Irancy et Chablis. Mention spéciale pour le rosé de Provence ! Mais, la patronne du lieu nous promet des vins du Kosovo d’ici quelques jours pour être tout à fait raccord avec l’esprit de la cuisine de « chez nous » !
Le dessert – il est offert par la maison signe de l’hospitalité agréable qui est toujours une vertu des peuples de l’Est – est excellent : il s’agit d’un gâteau moelleux imbibé de trois sortes de lait, lui donnant ainsi une texture des plus délicieuses en bouche. Quant au rapport qualité/prix, il est des plus corrects avec ce menu testé qui n’excède pas les 18 euros !
Les restaurateurs sont charmants et accueillants : ils n’hésitent pas à faire la causette et à parler de leur pays. Une pointe de découverte supplémentaire qui nourrit les neurones pour des tarifs modiques, compris entre 15 et 20 euros pour les menus.
En savoir plus :
Les - : pas grand-chose à critiquer dans cet établissement ouvert depuis seulement quelques jours et qui apprend à faire ses gammes au niveau du service.
Les + : l’aspect insolite de cette cuisine que les papilles hexagonales ne connaissent pas très bien, et qui mérite d’être découverte. L’accent de la patronne qui maîtrise de mieux en mieux la langue de Molière !
Contact :
Balkan Sofra
17 Rue Fécauderie
89000 AUXERRE
Ouverture tous les jours midi et soir, et en journée pour le salon de thé
Fermeture le lundi.
Thierry BRET
Période d’espoir et de renouveau dixit l’ancien édile Jean-Luc LIVERNEAUX qui excelle toujours dans l’art et la manière de pratiquer le verbe, le lancement de la saison touristique de la commune périphérique d’Auxerre aura réuni pas mal de monde, sous un éclatant soleil printanier, il y a quelques jours. Un contexte qui aura singulièrement changé de la saison dernière où la pluie s’était invitée à la séquence inaugurale au grand dam des amateurs de punch et de bière, servis alors par la municipalité…
GURGY : Des richesses à découvrir à Gurgy ? Il y en a pléthore ! A commencer par cette escale fluviale, totalement reconfigurée la saison dernière et qui offre une excellente opportunité aux plaisanciers et autres touristes internationaux ou non de poser leurs jalons le temps d’un break réparateur dans cette très agréable localité, située au bord de l’Yonne, à quelques encablures seulement du chef-lieu de notre département, Auxerre. Une zone touristique des plus appréciables évoquant la quiétude et le repos pour accueillir les adeptes du camping-car, également, et de manière simplifiée grâce à l’accueil automatisé opérationnel en mode continu.
Il y a quelques jours, se déroulait aux abords de la rivière et non loin des bateaux qui mouillaient sur les berges de l’Yonne, le lancement officiel de la saison touristique 2025 qui devrait, si la météo est de la partie, apporter moult satisfactions à l’équipe municipale, pilotée par le maire Cyril CHAUVOT.
Faire rayonner l’attractivité de la localité au-delà de son périmètre
En présence de la sénatrice Dominique VERIEN – sa tenue vestimentaire couleur bronze de très belle élégance rappelait une tenue touristique un tantinet plus méridional – et du conseiller départemental Magloire SIOPATHIS, c’est l’ancien maire de la commune, en charge des dossiers culturels et touristiques, Jean-Luc LIVERNEAUX qui prit soin de se saisir du micro, histoire de rendre un peu plus protocolaire ce qui s’amorçait comme étant une belle manifestation festive, à prendre le temps de déguster une excellente bière blonde locale de la microbrasserie FAYYAR – la société gérée entre autres par Romain SORIN a obtenu il y a quelques semaines une très belle distinction lors des Prix Stars et Métiers concoctés par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté – ou d’admirer les œuvres de deux artistes peintres trouvant moult sources d’inspiration près de l’eau, Nadine JOLIVET et Gérard COLIN.
L’orateur, Jean-Luc LIVERNEAUX, fit mention de l’attractivité territoriale, du rayonnement de la commune, qui mérite amplement une découverte approfondie et le temps de s’imprégner de ces atouts, divers et variés. On pensera volontiers à son espace culturel mais aussi à ses commerces et restaurants.
« Continuons à faire rayonner notre territoire, affirma-t-il et à construire une saison touristique riche en émotions et en succès… ».
Des paroles qui reçurent pour écho une salve nourrie d’applaudissements de la part de la soixantaine de personnes qui assistaient à cet évènement, devenu un rendez-vous incontournable de la vie locale.
Puis, l’édile Cyril CHAUVOT devait lui succéder à la tribune. « On a chassé le mauvais temps et le soleil est bien revenu pour faire de cet évènement une magnifique fête, précisa-t-il, ce n’est pas parce que je suis maire de Gurgy mais permettez-moi de vous dire que notre escale est magnifique ! ».
Des propos approuvés par beaucoup, il faut en convenir ! L’élu remercia ensuite les commerçants présents dans les petits chalets de bois qui gratifièrent l’assistance de leurs excellentes prestations durant cette cérémonie.
Une halte salvatrice pour le repos et la détente
Aujourd’hui, l’escale de Gurgy est très bien fréquentée par les camping-caristes qui l’ont biffé sur leurs carnets de voyage pour y faire une halte salvatrice, idem pour les adeptes du tourisme fluvial, les bateaux étant de plus en plus nombreux à s’y arrêter chaque année, avec des pavillons parfois inattendus et lointains.
Les cyclistes et autres randonneurs pédestres y passent très régulièrement, créant une atmosphère sympathique et un lieu de vie de plus en plus prisé par les habitants.
La conclusion de cette prise de parole revenait à la sénatrice Dominique VERIEN. Heureuse d’être là, la parlementaire de l’Yonne trouva l’idée excellente de s’appuyer sur la présence de la rivière de l’Yonne pour y développer le tourisme.
« L’économie présentielle est importante avec les gens de passage, et Gurgy a su se saisir de cette opportunité avec cette escale fluviale…Je vous en félicite ! ».
Il restait in fine au tandem Catherine et Yves BUSATO d’animer la soirée avec des airs populaires et appréciés de chacun !
Thierry BRET