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Des voitures rutilantes, des souvenirs plein les bagages, une atmosphère « bon enfant », un brin de nostalgie… la recette des « Bouchons de Joigny » est immuable. Elle a fait exploser les compteurs cette année, avec 39 000 visiteurs venus faire la fête et s’engouffrer dans une faille « spatio-temporelle » les ramenant dans les années 60, au mitan de cette époque bénie qu’étaient les « Trente Glorieuses »…  

 

JOIGNY : A l’instar de sa grande sœur célébrée par Charles TRENET, la RN 6 était chaque année, avant l’arrivée de l’autoroute, synonyme de grand exode estival. Une migration conjuguant la popularisation de l’automobile et l’allongement de la durée des congés payés, qui partageait alors la France en deux : juillettistes ou aoûtiens, Peugeot ou Renault… Créant chaque été un long défilé s’étirant entre Paris et Menton, sur une route et des cœurs de ville, peu adaptés à recevoir un tel flux de visiteurs ! Une route mythique faisant la fortune des garages et restaurateurs qui ont fleuri ces années-là, synonyme aussi de bouchons monstres à jamais gravés dans les mémoires. L’été venu, les points noirs se multipliaient à travers l’Hexagone et certaines villes sont restées célèbres pour la patience qu’il fallait alors manifester dans leur traversée, à l’instar de Vierzon, Saint-André de Cubzac, Tournus, Nantua, Montélimar, Nogent-le-Rotrou, sans oublier Joigny bien sûr…    

 

 

Le pire, c’était le jour de marché, autrefois à Joigny !

 

Il est tout juste 10 heures quand les premiers véhicules s’emparent du pont Saint-Nicolas, précédés d’une envolée de bécanes chevauchées par des vacanciers en partance, habillés pour certains, façon été 1936 ou à la mode sixties : « Vive les congés payés ! ». Un cri de ralliement qui à défaut de faire sauter les premiers bouchons, réchauffe les cœurs. « DS » en livrée bleue, Renault 10 au toit débordant de valises et malles en osier, Simca « Chambord » couleurs vanille fraise, Peugeot 403 break et sa remorque, Dauphine de la régie nationale, Aronde, Ami 8…, elles sont toutes là !

Briquées avec soin par leurs propriétaires, scintillantes sous le soleil, même si certaines ne peuvent masquer leur âge : ça crache, ça souffle, ça fume, mais ça roule ! Au croisement de l’avenue Gambetta, quelques gendarmes que n’aurait pas désavoué l’adjudant CRUCHOT, moustache, képi et sifflet réglementaires en bandoulière, tentent vainement de réguler la circulation dans un concert de klaxons. De quoi réveiller les souvenirs chez Dominique, qui avait une dizaine d’années à son arrivée à Joigny : « le pire, c’était le samedi, jour de marché, quand tu avais le chassé-croisé entre ceux qui partaient et les autres qui remontaient ! Fallait bien compter une demi-heure pour traverser le pont. Même après l’arrivée de l’autoroute, le « bordel » a continué longtemps car beaucoup de gens ne la prenaient pas, trop cher pour eux… ».

Ancien salarié du garage Fiat, aujourd’hui disparu, il se souvient : « les mecs, ils prenaient la route à Paris, le pied dedans, ils arrivaient à Joigny, la température qui montait et le joint de culasse qui pétait ! On les récupérait toutes… ».

 

 

 

 

Le périple d’un Nivernais roulant en Simca 1000 !

 

Poste radio, cage à canaris, bouées, cannes à pêche, valises en nombre…, la galerie de cette Peugeot 404 croule sous le poids des bagages, « une chance pour la belle-mère, il n’y avait plus de place pour elle », lance un rigolard de service. Même marque, même véhicule, mais en livrée noire officielle et pour cause : la voiture faisait partie du parc automobile élyséen à l’époque d’un certain Général, comme en témoigne la cocarde trônant sur la calandre. A l’arrière, un équipage insolite saluant la foule de façon très républicaine, composé des élus d’opposition auxerrois Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT ! De quoi peut-être faire naître des vocations et se forger un destin… ?

DALIDA serine à tout va « Bambino », certains roulent portières grandes ouvertes ou se rafraîchissent d’un coup d’éventail… Pour la climatisation embarquée, il faudra encore attendre quelques décennies ! « Dans Joigny à vélo, on dépasse les autos… » : le refrain de Joe DASSIN est de mise, mais revisité façon Maillotins ! Comme égaré, ce bus à plateforme de la RATP des années 50, avec à son bord tout un lot de joyeux voyageurs, s’est affranchi de son trajet habituel. Les habitués de la ligne 115 reliant la Porte des Lilas à Vincennes patienteront ! Parti à 6 heures du matin de Nevers, Alain POMMIER a mis trois heures pour relier la cité jovinienne à bord de sa vénérable Simca 1300. Vitesse de croisière : 50 km/h ! Habitué de ce type de manifestations et bien connu du milieu, il revient d’un périple de 1 800 km l’ayant conduit avec sa monture jusqu’à Biarritz en passant par la Normandie : « en retraite depuis huit ans, j’ai plaisir à revenir et rouler sur toutes ces petites routes empruntées alors… ». Une voiture « fiable » aux dires de son propriétaire, qui vient seulement de passer aux phares blancs après avoir remisé au placard les jaunes d’origine. Avec pour devise, « une voiture qui ne roule pas s’abime, une voiture qui roule, elle s’use mais ça lui fait le plus grand bien », le Nivernais n’a qu’un seul regret : « l’inconvénient avec le manque de ceintures, c’est que mon épouse ne veut jamais sortir avec moi ! » Insistant bien sur le terme employé, là où d’autres auraient évoqué le mot « avantage » !

 

 

Que de souvenirs et de nostalgie !

 

Cette année encore, ils étaient des dizaines de milliers à se presser sur les trottoirs pour admirer le long défilé et les différentes manifestations gravitant autour, deux jours durant. Les « Bouchons de Joigny » font aujourd’hui partie du patrimoine populaire, entraînant avec eux toute une part de nostalgie liée à l’ancienne RN6. Autant de « madeleines » de PROUST où chacun se remémore un voyage interminable vers la Méditerranée ou pour les moins fortunés restés à quai, le souvenir de se donner alors eux aussi l’illusion de « partir » rien qu’à regarder passer le long cortège… « Souvenirs, souvenirs, je vous retrouve en mon cœur et vous faites refleurir tous mes rêves de bonheur », comme le chantait Johnny à l’aube des années 60. C’était hier et ce sera demain…

 

Dominique BERNERD

 

 


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Est-ce en référence aux Jeux olympiques dont le site touristique et culturel aura fait la part belle cette année grâce à de multiples expositions et autres animations en tout genre en lien direct avec l’évènement planétaire mais le MuséoParc Alésia ne cesse d’année en année d’enchaîner les records de fréquentation ! Se permettant à chaque fois d’effacer des tablettes les chiffres qui avaient été arrêtés au terme de la saison précédente. Ce fut le cas en 2022 et en 2023. Ce le sera peut être encore cette année quand viendra l’heure des bilans d’une année 2024 décidément pas comme les autres pour le plus « gallo-romain » des musées de l’Hexagone !

 

ALISE-SAINTE-REINE (Côte d'Or) : Tous les indicateurs frisent avec le coloris vert. Celui de l’espérance ? Que nenni ! Celui de la confirmation ! En cette année olympique, le Muséo Parc Alésia a su mettre les bouchées doubles dans sa très riche programmation, proposant avec éclectisme bon nombre de rendez-vous (expositions, spectacles, conférences, ateliers, évènementiels avec le passage du Relais de la Flamme le 12 juillet dernier…) en accointance avec la célébration du moment : les Jeux de Paris !

De quoi doper le nombre de visiteurs, tout au long de la saison ? Affirmatif, devait confirmer le directeur général de l’endroit qui a commémoré ses dix années d’existence en 2022, Laurent BOURDEREAU. Un responsable très heureux de la tournure des évènements, on l’imagine aisément !

 

Des chiffres en constantes progression au niveau des visiteurs

 

D’ailleurs, à ce jour, toutes les périodes de vacances scolaires de cette année ont enregistré des pics intéressants de fréquentation de visiteurs. Y compris les week-ends prolongés. A croire que le tourisme familial connaît un bel essor en Bourgogne Franche-Comté ! A mi-juillet, plus de 18 000 personnes inscrits en groupe avaient déjà rendu une visite plus que de courtoisie à cet espace offrant une mémorable plongée dans l’histoire de France, jusqu’à ses plus lointaines origines : la Gaule de Vercingétorix ! Soit 30 % de hausse par rapport à l’exercice antérieur. La comparaison est similaire du côté des groupes de scolaires avec une nette progression, appréciable à plus de 45 % de visites ! Soit un total de 14 000 enfants, à ce jour. Et ce n’est pas fini : la saison est loin d’être terminée. Le centre de loisirs, quant à lui, aura connu de belles performances avec plus de 500 enfants en juillet. Bref, une période estivale marquée par de nouveau record au niveau du public…Sans compter les très nombreux visiteurs individuels, venant des quatre coins de l’Hexagone et des pays frontaliers.

A la fin de l’été 2023, plus de 66 000 visiteurs avaient découvert ce site unique en France. Un chiffre qui avait effacé des tablettes le très bon score obtenu l’année précédente. On en attend davantage à l’issue de cette saison, c’est évident, voire la confirmation des bons chiffres de l'année dernière !

 

 

Un site culturo-touristique pour en apprendre plus sur les Gaulois

 

Dire que le MuséoParc Alésia est devenu une véritable institution dans le milieu muséographique n’est pas un vain mot. Les initiatives artistiques et culturelles se multiplient grâce à l’imaginaire fertile de ses responsables et semblent sortir bien au-delà des frontières de la Côte d’Or en termes de communication ; la presse touristique s’est également emparée du sujet afin de le relayer le plus largement possible auprès de son lectorat, friand d’innovations, de typicité et de choses attractives, y compris au plan hexagonal.

« Le site se veut complet pour celles et ceux qui veulent en apprendre davantage sur la vie des Gaulois et la rivalité avec les Romains, souligne Laurent BOURDEREAU, entre les collections, les planches explicatives, les vestiges, les fouilles, les reconstitutions, les narratifs autour de la fameuse bataille opposant les légions de Jules CESAR aux Gaulois de Vercingétorix, le panorama est très éclectique… ».

Même le restaurant, « Le CARNYX » affiche complet cet été ! Avec ses menus fraîcheurs qui viennent offrir un agréable moment de pause aux visiteurs et à leurs enfants en mode détente sur une durée qui peut excéder plusieurs heures de présence sur le site. Différentes formules y sont proposées, entre crudités et plats évoquant le terroir local, pour les plus affamés !

 

Un comité de pilotage scientifique pour rayonner davantage en 2025

 

Le concept touristique apparu en 2012 engendre aussi un phénomène de ruissellement sur les autres acteurs de cette contrée. Ainsi, gîtes, campings, hôtelleries, restaurants, hébergements profitent de cette manne caractéristique qui assure le développement économique du territoire. L’équipement qui se veut à la fois culturel, artistique, historique, touristique mais aussi archéologique et scientifique fait figure, au même titre que Guédelon dans l’Yonne, de locomotive attractive pour le département de Côte d’Or sur un axe auparavant guère fréquenté. Logique que le Conseil départemental apporte son total soutien à l’essor de ce concept qui offre une vision pluridisciplinaire du savoir, sans en occulter les aspects ludiques et récréatifs envers les plus jeunes.

Se projetant déjà vers 2025, la structure devrait accueillir un pôle scientifique qui fonctionnera en synergie avec d’autres entités similaires comme celles déjà établies de Bibracte ou de Man. L’objectif étant d’aller toujours plus haut et plus loin dans la mission essentielle du concept, à savoir la diffusion de la connaissance vers plus le grand nombre…

 

Thierry BRET

 


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Les épicuriens de l’Auxerrois en avaient fait l’une de leur adresse de référence il y a quelques années encore. Du temps de Jean-Paul BAUJARD, un chef atypique et autodidacte qui n’avait pas lésiné sur les moyens pour mettre les petits plats dans les grands pour hisser son établissement parmi les tables incontournables de ce secteur géographique. Et puis, il y eut la désastreuse pandémie inhérente à la COVID-19 qui mit fin à la belle aventure. Engendrant une longue fermeture de ce lieu si caractéristique avec son bâtiment aux couleurs ocres repérables de loin. Aujourd’hui, tel un Phénix, « Le Soleil d’Or » irise les repas des gourmands et gourmets, sous l’impulsion de son nouveau propriétaire et maître des fourneaux, Matthias DIAS GONCALVES…

 

MONTIGNY-LA-RESLE : Beaucoup se souviennent encore des fameuses et ponctuelles soirées spéciales déclinées autour de thèmes qui ne peuvent laisser un gastronome insensible, à base de foie gras, de truffes, voire de fromages où il était proposé aux convives de se sustenter d’un repas complet autour d’une vingtaine de variétés de fromages, des plus crémeux aux plus affinés, avec en corollaire l’accompagnement des vins du terroir, blanc et rouge, appropriés pour que les saveurs des pâtes molles ou plus élaborées soient les plus subtiles en bouche !

Heureux, Jean-Paul BAUJARD, dont on salue la mémoire pour ces coups de génie imaginatifs, qui permirent aux férus de la bonne chère de vivre d’intenses émotions culinaires en dégustant des recettes issues de sa créativité, très féconde.

Des initiatives payantes qui positionnèrent durant un temps long l’établissement de la petite localité, située entre Auxerre et Saint-Florentin, parmi les bonnes maisons à biffer régulièrement sur son agenda du samedi soir ou du dimanche midi ; mais aussi des autres jours de la semaine, car profitant du flux constant de la circulation sur cette RN 77, très piégeuse avec ses multiples radars à répétition qui empêchent l’automobiliste de rouler sereinement en ne levant jamais ou presque le nez du compteur indiquant la vitesse ! Mais, ceci est une autre histoire qui frise, on l’aura compris, pour les habitués du trajet Auxerre-Troyes, l’aberration…

 

 

Une éclipse et de nouveau le zénith !

 

Ressuscité depuis plusieurs mois – normal quand on représente l’astre diurne et toutes ses valeurs en termes de symboles ! -, « Le Soleil d’Or » a donc rouvert ses portes, après la terrible période de la COVID-19 qui aura vu bon nombre de maisons hôtelières et restaurants déposer le bilan dans l’Hexagone, avec des intentions louables et belles ambitions. On connaissait la réputation de l’endroit, jadis, pour sa cuisine généreuse, goûteuse, originale, intense au niveau gustatif, et la chaleur de son accueil ; on pourrait dire après coup et l’avoir testé il y a une quinzaine de jours que rien, mais absolument rien, n’a changé sur la raison d’être et la philosophie de cet établissement. Un soleil toujours à son zénith qui a oublié cette éclipse passagère où les observateurs s’inquiétèrent qu’il n’y ait pas un jour un repreneur…

On doit ce retour au beau fixe au chef, Matthias DIAS GONCALVES et à sa jeune épouse, en salle, aux côtés de plusieurs personnes. Un chef qui exerce dans la filière depuis un septennat, titulaire des diplômes requis (BEP et Bac pro cuisine) qui a su aussi peaufiner son savoir-faire en agrémentant ce cursus d’une mention complémentaire « dessert » de restaurant et d’un CAP de pâtisserie ! Un pédigrée de bon aloi qui aura permis au garçon – il est l’un des enfants de Fernando DIAS GONCALVES, édile d’Aillant-sur-Tholon et dirigeant de la société de métallerie, TPMS et de son épouse, Nathalie, dirigeante du superbe complexe du Château de Percey, non loin de Saint-Florentin – qui lui aura permis de se perfectionner au travers de multiples expériences professionnelles dans le secteur des métiers de bouche, via la pâtisserie en boutique, en qualité de chef de partie pâtisserie et second de cuisine…

 

 

Ici, le burger vaut le détour par son originalité !

 

 

L’objectif est clair : positionner l’établissement recommandé par le « Gault et Millau » parmi les bistronomiques sympathiques de la région, offrant une carte variée et harmonieuse de belle facture, grâce à des combinaisons culinaires se traduisant par des mets soigneusement élaborés avec des produits locaux, accentuant les saveurs exquises et originales.   

Testés le jour de la visite, le carpaccio de tomate du Jardin de Laborde (une référence en termes de production à fréquenter aux abords d’Auxerre) agrémenté de sa burrata de fromages de Thomas fumé maison ou ses délicieux œufs en meurette nageant dans une sauce onctueuse (la star de la cuisine bourguignonne à ne jamais négliger dans l’assiette !) en guise d’entrée offrirent déjà un bon aperçu des réjouissances qui attendaient les convives.

La suite fut du même acabit côté satisfaction avec le choix sur la carte entre un râble de lapin cuisiné aux abricots servi avec son risotto de céleri (il est plutôt rare désormais de manger du lapin dans les restaurants traditionnels), l’omble de fontaine bio de Criesnon (il faut visiter l’endroit que les amateurs de truites connaissent bien pas très loin d’Accolay) avec son tian de légumes de jardin, toujours fournis par l’établissement de Laborde géré par Xavier CHAVEY, mais aussi des burgers !

Cela pourrait surprendre que ce plat aux origines américaines pas nécessairement synonyme de qualité gastronomique et riche en calories soit proposé là à cet instant, mais attention, il y a burgers et burgers !     

 

 

Tous les goûts et tous les budgets sur la carte des vins

 

Ici, Matthias DIAS GONCALVES joue dans la nuance. Et les ingrédients qu’il glisse entre les deux tranches de ce pain si caractéristique ! La première mouture est proposée à base de volaille – un suprême mariné au thym et citron, agrémenté d’une crème de curry, avec guacamole et légumes grillés - ; la seconde garantit davantage d’originalité au palais, avec son tataki de thon, sa crème de curry (un tantinet exotique) et sa base de légumes grillés et guacamole identique à la version précédente. Un véritable régal, selon les commentaires satisfaits des clients qui ont dégusté ce plat !

Côté desserts, on n’est pas déçus non plus par ce qui se présente au fond de l’assiette. Après avoir tenté le trio de fromages locaux, affinés et goûteux. Le choix des gourmandises oscille entre la panna cotta aux fruits rouges – décidément, ils proviennent toujours du Jardin de Laborde ! -, les profiteroles mêlant agréablement cassis et chocolat ou la crème brulée vanille accompagnée de sa fève de Tonka. Un classique !

 

 

Pour les boissons, la carte des vins est bien fournie avec ses chablis premier cru ou grands crus (très belle gamme représentative de la production vineuse locale), des bourgognes blancs alentours, Pouilly-fumé, Saint-Véran, Viré ou Chassagne-Montrachet ; les rouges n’ont pas à pâlir au niveau du choix avec du Mercurey, Rully, Fixin, Haute Côte de Beaune et naturellement la palette des crus du terroir, entre Irancy et Chitry, Epineuil et Coulanges sans omettre des côtes d’Auxerre et de Saint-Jacques. Bref, il y en pour tous les goûts et les budgets, sans oublier la carte de champagnes !

Bon, redécouvrir « Le Soleil d’Or » avec un chef qui aspire à vous faire voyager à travers ses menus élaborés à base de produits made in Yonne, c’est sans doute la première bonne nouvelle gastronomique de la rentrée ! A fréquenter sans modération, pour les petits et gros appétits !

 

 

En savoir plus :

Le Soleil d’Or

3 Route d’Auxerre

89 MONTIGNY-LA-RESLE

Tel : 03.73.53.09.10.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Menus de 28 à 40 euros. Carte.

   

Ouverture :

Les lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi : 12h00 à 13h30 / 19h30 à 21h00

Le dimanche de 12h00 à 13h30

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Une fois n'est pas coutume, « L'Aile ou la Cuisse » vous propose de s'attabler comme « d'hab » pourra-t'-on rétorquer, sauf que là, c'est à 35 000 pieds, soit environ 11 000 mètres d'altitude ! Le récent mariage d'un de mes neveux dans un lointain pays m'incita à prendre l'avion pour arriver à destination. Ce que je n'avais pas fait depuis moult années, me contentant  juste de  quelques Paris-Nice pour aller voir la famille sudiste !

 

PARIS : Force est de reconnaître que le terminal 2E de l'aéroport Charles-de-Gaulle s’est plutôt embelli et amélioré aussi ! Le contrôle électronique rapide des passeports, la signalétique plus présente : bref, il ne manque plus désormais  qu'un transport rapide digne de ce nom reliant la capitale. Ce sera le « CDG Express » que les publicités aéroportuaires annoncent pour 2027.

Pour l'instant, l'on doit se contenter du RER B et de sa traversée banlieusarde dans des rames d'un autre temps (1979), tandis que pour aller à Orly désormais, la moderniste ligne 14 est là ! 

Il n'en reste pas moins vrai que prendre l'avion est toujours source de tensions : le passeport, enlever la ceinture du pantalon, mince ça sonne ! La sérénité revient ensuite,  face à la porte d'embarquement, de préférence lorsque l'avion y est stationné aussi !

On nous annonce l'embarquement, passeport préparé,  puis « QR code » sur le portillon  automatique, et la lampe qui s'allume en rouge. C'est alors que subrepticement un petit ticket sort de la fente métallique : changement de siège ! Du 44J en classe éco, je me retrouve au 18F en cabine business, ayant eu la chance d'être surclassé pour un voyage assurément plus confortable !


 

Un voyage avec aux commandes « Captain O’Clock » !

 

 

Elle a fière allure cette cabine novatrice faisant la part belle à l'espace. Une cloison mobile vous isole - ou pas ! - de votre voisine ou voisin. Des pantoufles, une trousse-confort, une petite bouteille d'eau : plutôt agréable ! 

Les annonces sonores précisent que le commandant de bord se nomme Jean-Luc BEYER. Ce pilote-instructeur, alsacien d'origine - on s'en serait douté ! - plutôt rigoureux, est surnommé par ses pairs « Captain O’Clock », parce que, depuis de longues années, lors des touchées, il se démène pour embarquer et partir à l'heure. Il active l'embarquement, le chargement des soutes, et bien souvent le résultat est là. Nombre de ses collègues seraient bien avisés d'en faire de même, car la ponctualité est l'un des souhaits prioritaires de la clientèle aérienne ! 

La chef de cabine principal, c'est Laurence MERCIER. Cette ancienne hôtesse du supersonique « Concorde », élégante et souriante se démène aussi, et à l'œil à tout.

Une petite coupe de Champagne d'accueil des plus mérités avant que quelques minutes plus tard, le commandant de bord annonce notre décollage. 

 

Un crémeux de butternut renversant !

 


La croisière est là paisible. Le service, plutôt aimable, va pouvoir commencer. Quant au menu, sa lecture est plutôt alléchante ! La carte des vins et boissons insiste fort légitimement sur une sélection d'alcools 100% français. Je choisis un gin tonic rafraîchissant à souhait ! Le gin de France est du « G'vine » .Il est accompagné de gavottes croustillantes au fromage labellisées « BZH » et d'une mise en bouche faite de légumes d'été à la  menthe, fromage de brebis et olives noires. C’est frais et plaisant, manquant peut-être d'un brin d'assaisonnement....mais bon ! Nous ne sommes pas au restaurant, mais à 11 000 mètres d'altitude !

L'entrée est composée de crevettes vinaigrette orange au miel, crémeux de butternut au kumquat et salade de carottes. Quelque peu circonspect devant la dénomination sur le menu, je découvre une entrée équilibrée, plutôt bien assaisonnée, et une agréable surprise pour le crémeux de butternut qui est délicieux. 

Lors de la mise de table, le steward propose fort opportunément un tour de moulin à poivre, ce qui est aussi plaisant qu'apprécié ! Deux vins blancs nous sont proposés. Chauvin, je choisis le Chablis 2022 de Jean-Marc BROCARD. Il n'est sincèrement pas inoubliable ! Quant au ciel, il est d'un bleu perçant, donnant l'impression aux rayons du soleil aussi, de réchauffer la cabine, par hublot interposé.

 


De belles signatures pour les plats…


Le pain, servi tiède, est bon aussi. On peut l'apprécier accompagné d'une lichette de beurre d'Isigny, commune laitière incontournable de la belle Normandie. Quatre choix de plats chauds sont proposés ensuite (dont un végétarien). Je choisis le cabillaud, sauce relevée de Noilly-Prat et artichaut. L'assiette poissonnière est accompagnée d'une petite saucière que je goûte indépendamment. Cette sauce nappante est délicieuse vraiment : vous pouvez faire confiance, en la matière, à votre serviteur, sincère amateur saucier ! Ce n'est pas mon ami le chef Jérôme JOUBERT du « Rive Gauche » à Joigny qui vous dira le contraire !

La cuisson du poisson est bonne et l'artichaut une belle liaison. Voilà un bon plat digne à terre, d'un bon restaurant ! Je crois savoir qu'à la tête de la SERVAIR, traiteur aérien assurant ici l'intendance, se tient le chef François ADAMSKI, « Bocuse d'Or », MOF, et antan étoilé Michelin à Bourges, excusez du peu !

 

 


Le menu mentionne aussi les coopérations du chef Arnaud LALLEMENT, triplement étoilé Michelin en Champagne dans la maison familiale, mais aussi la pâtissière du moment Nina METAYER, très en vue actuellement !

Deux jolis nom en tout cas de notre gastronomie, qui grâce aux « Airbus » (mais aussi aux « Boeing », le cas aujourd'hui) voyagent de par le monde !

La réglette de fromages gagnerait peut-être à un affinage un brin plus poussé : pas simple ici, d'autant qu'il faut plaire aussi aux palais du monde entier. La fourme d'Ambert me sembla sortir du lot de par sa texture moelleuse et sa pâte persillée caractéristique. J'ai goûté les deux vins rouges proposés : un Saint-Estephe 2016 (je m'attendais à mieux) et le Crozes
Hermitage 2021 de chez CHAPOUTIER, caractéristique des vins rhodaniens de cépage syrah.

 

 

Un bon repas à 11 000 mètres et puis la sieste !

 

Le dessert - bravo cheffe Nina ! - est une évasion mangue-coco et pointe de citron vert avec un joli accord, texture précise sans sucrosité excessive. Avec, j'aurai volontiers goûté le vin doux « Mas Amiel ». Mais, j’ai oublié de le demander ! Le sorbet framboise choisi par mes soins est bon, mais un peu dur, sûrement du fait d'un enlèvement un peu trop tardif de la « carbo glace » les maintenant au frais !

Mais on sent bien ce fruit délicat si savoureux, en tarte, entremet, sorbet ou alcool blanc franc-comtois. Celui de chez Armand GUY à Pontarlier étant un modèle du genre ! Le service se déroule de façon plutôt fluide et aimable. Entre deux cabines, la professionnelle vient jeter un œil. « Tout va bien ? Et comment ! ».

Pour terminer ce bon déjeuner, on peut opter pour un expresso ou un traditionnel café soluble plutôt bon que je choisis pour accompagner un bon Calvados hors d'âge de chez Christian DROUIN.

Dans trois heures, ce sera la descente. Le temps d'une bonne sieste, d'un bon film sur ce grand écran individuel ou bien les deux ! Bienvenue à bord, songeais-je alors en m'assoupissant paisiblement…



Gauthier PAJONA

 

 


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Une nouvelle édition des « Bouchons de Joigny » aura lieu les samedi 31 août et dimanche 01er septembre 2024. En 2023, rappelons que 30 000 visiteurs s’étaient rassemblés dans la cité maillotine au cours du week-end ! Un record. Pourrait-il être battu d’ici quelques jours ?

 

JOIGNY : Cette année encore, 130 bénévoles sont mobilisés. Joigny est située sur l’ex-RN6. Avant la construction de l’autoroute du Soleil, chaque week-end de départs en vacances, un bouchon se formait inévitablement sur le pont Saint-Nicolas, dans les deux sens de circulation.

Le club « Les Vieilles Coquilles Icaunaises » organise, en collaboration avec l’Office de Tourisme de Joigny et du Jovinie et la Ville de Joigny, cette reconstitution dans l’authenticité de l’époque avec tous les véhicules d’avant 1969. Un habillement correspondant est très souhaité !

Pour ce week-end exceptionnel, Joigny replonge dans les années 1960 avec un programme des plus copieux.

 

 

Le voici : samedi 31 août 2024, à partir de 18h et jusqu’à 22h, au Marché couvert le salon « Rétro & mode pin-up » avec de nombreux stands.

A 19h, initiation et démonstration de « lindy up » (danse). A 20h30, blind-test sur le thème des années 1980 ;

A partir de 20h au parc du Chapeau (rue des Sœurs Lecoq) : soirée sixties avec le Dj El FOURBOS et les groupes « The Mermaids » et « Monokini ». Buvette et restauration sur place. Venez fouler la piste de danse au son des années 1950 et 1960 ! Sur un air salvateur de nostalgie !

 

Communiqué de presse de la Ville de Joigny

 


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