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En bouche, le liquide à la jolie couleur ambrée possède une profondeur aromatique intense. Il évoque les fruits à chair jaune, le chocolat, le tabac, avec des notes mentholées, voire des saveurs presque animales au fond du palais. Pourtant, il n’est ni une fine, encore moins un marc. Non, si son appellation commerciale est « Altais », on le doit, côté inspiration, au ciel et à sa fameuse étoile de la constellation du Dragon. Un spiritueux de la famille des brandys à découvrir au moment des fêtes qui a été élaboré sur les alambics de la société VALOUR+LEMAIRE, à Tonnerre.

 

TONNERRE : VALOUR+LEMAIRE ! Quel patronyme pour une entreprise de spiritueux ! Ca nous rappelle les grands tandems de célébrités d’antan : LAUREL & HARDY, LENNON & McCARTNEY ! SIMON&GARFUNKEL ! Roger PIERRE et Jean-Marc THIBAULT pour l’aspect référentiel tricolore ! Mais, là, dans le cas présent, la musique et la comédie se muent en une créativité bien différente au niveau des accords. Ce sont plutôt ceux du palais et du goût via de succulents nectars à déguster avec modération qui sont travaillés que les notes d’une partition musicale à jouer de concert…

 

Deux nouveautés pour enrichir un catalogue déjà bien fourni…

 

Depuis bientôt quatre ans, Arnaud VALOUR et son comparse, Benjamin LEMAIRE, régalent les papilles gustatives des fins limiers de la chose spiritueuse de la Bourgogne septentrionale. Mais pas que ! La proximité de l’Aube, quasi voisine à l’est, de la Seine-et-Marne au nord ou de la Côte d’Or en variante méridionale fait les affaires de la structure, accueillie dans l’une des zones industrielles de la ville du Chevalier d’Eon.

Ici, on revendique le savoir-faire de la production à la française. Un sérieux plus pour une distillerie qui concocte, via ses alambics et des recettes créées de tout poil ici-bas, des vodkas aromatisées, des gins, de l’eau de vie de malt, du rhum imaginé à base de mélasse de Cuba. L’optimisation de la recherche aromatique est plus qu’un précepte, un art de vivre !   

Cette année, pour la période de Noël et ses fastes, le duo propose deux nouveautés qui viennent enrichir un catalogue déjà bien fourni en spiritueux Premium. Tout d’abord, il y a ce brandy de très belle mouture, nous emmenant grâce à son nom de baptême dans les étoiles. Et puis, en complément pour les puristes de rhum, celui issu de la gamme Origines bio qui possède des notes de miel d’acacia, de fleurs blanches et de cacao, avec son âme boisée qui s’étend sur une sensation de canne à sucre et d’iode en bouche. Une pure merveille.

 

 

 

Des coffrets à glisser sous le sapin !

 

« Chez nous, explique Arnaud VALOUR en présentant le flaconnage de sa dernière composition, il n’y a aucun folklore, juste du goût…à base de recettes artisanales et inédites ».

De la créativité et du travail, aussi, devrait-on rajouter ! Les recettes sont distillées sur des bases de botaniques, de grains ou de sucre sélectionnés dans un alambic ultra-moderne en inox, d’une contenance de 2 000 litres. Un précieux auxiliaire qui ouvre les portes à bien des créations de whiskys, de rhums, de spiritueux divers, parfois élaborés sur mesure à la demande des amateurs.

Soucieux de tisser des liens avec les artisans du cru – sans réel jeu de mot ! -, Arnaud et Benjamin n’hésitent pas à travailler avec professionnels tels Thomas BOURIQUET (« Les Fromages de Thomas », structure installée à Flogny-la-Chapelle), lors de soirées évènementielles et autres « after work ». Ce fut le cas le 27 octobre dernier où les amateurs eurent droit à une séance de dégustation sympathique et savoureuse, mêlant brandy et cheddar !

Quant à l’ébéniste du Tonnerrois, Alain SABIGNI, il a apporté sa contribution à la réalisation de coffrets spécifiques qui sont commercialisés au moment des fêtes. Idéal pour les cadeaux d’entreprise (ou personnel), mettant en lumière et sous le sapin, le fameux brandy Altais. Côté projets, VALOUR+LEMAIRE envisage de créer un nouveau gin en 2024.

Multipliant leur présence sur les évènementiels, les deux gérants de la société se rendront à VINEXPO Wine, du 12 au 14 février prochain, accueilli à Paris.

 

Thierry BRET

 

 


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Dans un précédent article, nous avions fait un rêve. Un seul état qui unirait Israël à la Palestine. Une utopie, en somme. Mais qu’est-ce qu’une utopie ? Du vent ? Une belle pensée irréaliste? Existe-t-il dans notre histoire des utopies qui sont devenues réalité ? N’oublions jamais que des utopies ont fait avancer l’humanité et parfois, l’ont fait reculer. Au cours des siècles, bien des érudits, des prophètes ou des illuminés (selon les observateurs) ont décrit des utopies qui parfois sont devenues réalité, pour le bonheur ou le malheur de l’humanité ! Ces utopistes se sont distingués de leurs semblables, par des projections brillantes et fulgurantes.

 

TRIBUNE : Le premier à raconter l’histoire d’une utopie fut Platon. Dans « le Timée » puis « le Critias », Platon nous décrit une Atlantide qui regroupe les caractéristiques des mondes utopiques. Mythe platoniste ? Utopie d’explorateurs ? L’Atlantide demeure aujourd’hui l’un des plus grands mystères de notre monde. Elle fascine avec la même ferveur explorateurs et historiens du monde entier depuis des siècles. Longtemps considérée comme une simple fable issue de l’imagination du penseur, ce continent imaginaire, dont les rois seraient les descendants directs de Poséidon, trouve écho chez certains géologues, scientifiques et historiens, qui croient en une civilisation exceptionnelle. Celle qui attend inlassablement au fond de l’océan que l’on perce enfin les secrets de son existence.

 

Mais, il est où le bonheur ?

 

Le bonheur est un sentiment, un état, un bien que désirent posséder tous les hommes. Mais est-ce possible d’être heureux quand nous avons l’impression de n’être pas libre de nos actions, de nos pensées, de nos relations, de notre vie ? Occuper un poste qui ne nous correspond pas forcément, se morfondre dans un mariage que nous ne désirions pas, se faire des ennemis, être obligé de faire la manche, mourir dans la rue lorsque nous n’avons pas accès aux soins médicaux, se voir déposséder de tous ses biens lors d’un vol, être assassiné à cause de sa religion, se suicider lorsque nous n’avons pas su nous adapter à notre société… Comment trouver le bonheur parmi tant d’insécurité ? Comment se satisfaire quand notre vie ne nous appartient pas ? Quand nous nous sentons réglés comme des pantins, condamnés à occuper une place qui ne nous correspond pas ?

Or, le cadre de vie dans lequel évoluent les hommes est déterminant pour parvenir à entretenir le bonheur en toute liberté. Ce cadre, c’est tout simplement le lieu d’existence d’un individu et tout ce qui l’inclut : sa famille, ses voisins, ses amis, ses supérieurs, ses gouvernants, la société qui l’entoure en somme. Au-delà du bonheur personnel de chacun, une bonne société permettrait, en satisfaisant tout le monde, de supprimer les maux et les vices qui corrompent les hommes, et engendrent toutes sortes d’atrocités.

 

 

Autres époques, autres mœurs…

 

Une société idéale qui contribuerait à rendre l’homme meilleur, en lui redonnant toutes ses qualités, et ses vertus, c’est ce qu’ont tenté d’imaginer des penseurs comme Platon, Érasme, Marivaux, Thomas More, Jules Verne, François Rabelais, Jonathan Swift, et une foule d’autres encore. Parmi les auteurs cités ci-dessus, il est question plus particulièrement, des idées de Platon, de Thomas More, et de François Rabelais. Ayant tous les trois grandi dans des univers très différents, ils ont chacun développé leur propre idéal d’organisation politique. Il devient donc intéressant de voir à quel point leurs idées peuvent être éloignées, mais aussi à combien elles se rejoignent et se complètent.

Les trois sociétés de Thomas More, Platon, et Rabelais, sont bien souvent idéalisées en contraste avec les mœurs des époques respectives des auteurs. Elles invitent par-là, le lecteur à faire le lien avec sa propre société qui l’entoure.

 

Un regard de l’autre qui ressemble à Big Brother…

 

Ces trois sociétés décrites et considérées comme utopiques à des niveaux différents posent la question de la société parfaite, idéale : a-t-elle l’ambition de s’appuyer sur la réalité ? Existe-t-il une vraisemblance entre société utopique et société réelle ? Est-elle vraiment réalisable ? Enfin, est-elle réellement souhaitable ? Le regard collectif semble jouer le rôle d’une oppression, car chacun vit sous la contrainte de l’autre.

Alors, l’utopie se rapproche de la dystopie de George ORWELL. En effet, « le regard de l’autre » ressemble étrangement à « Big Brother », car ce regard fait office de surveillance. 

L’Atlantide est présentée comme une société évoluée, quasi paradisiaque, puissante et avancée sur le plan technologique. L’évolution technologique, va de pair, avec le cheminement de la pensée et l’évolution spirituelle.

Aussi excentrique et extraordinaire (dans son sens premier : « qui fait peur »), soit-elle, l’utopie demeure en complet décalage avec le temps et en dehors de la doxa ambiante.

Plus simplement, ces utopistes, penseurs différents, échappent aux préoccupations et aux enjeux de leurs contemporains. En conséquence, l’utopie ne devrait pas avoir lieu d’être...

 

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 

 


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2007 : le Hamas prend Gaza et Israël instaure un blocus. L’Etat hébreu impose alors un embargo sur ce territoire et ses deux millions d’habitants à partir de juin. Vainqueur des élections législatives en 2022, Benyamin NETANYAHOU assure en présentant sa coalition, la plus à droite de l’histoire du pays, que son gouvernement « encouragera et développera le peuplement dans toutes les parties de la terre d’Israël », y compris en Cisjordanie. Une nouvelle mèche va être allumée…

 

TRIBUNE : La légende recoupe les mythes et chaque parti tire la couverture à lui, pour justifier sa position et son combat, pire encore, aux seules fins de manipuler les foules. De plus, un certain nombre de certitudes, historiques et bibliques sont remises en question aujourd’hui par des archéologues et des scientifiques…En peu de mots et beaucoup trop de morts, civils et militaires, voici, comment on arrive près de 5 000 ans plus tard à la guerre d’octobre 2023 !

Vers quelle solution politique peut-on réconcilier les « frères ennemis », car il s’agit bien de frères. Et si les hommes politiques mettaient de côté leur avidité du pouvoir, leur ego, et parfois leur intégrisme religieux ! Il existe en Palestine et en Israël, des femmes et des hommes qui œuvrent et vivent ensemble dans la paix et la sérénité.

Nombreux sont ceux, qui de tout bord, veulent la paix. Que l’on parle des Palestiniens et de leur diaspora, et que l’on parle des Israéliens et de ceux qui vivent dans le reste du monde. Très récemment, en Israël, nous avons trouvé une communauté de mères juives et musulmanes, qui ont souffert d’un même drame : un père, un fils, un époux, un enfant, disparu dans des combats ou des actes de terrorisme.

Unies dans une même douleur, elles se retrouvent pour échanger, communiquer et transmettre quelques secrets de cuisine. Ensemble, elles cousent, tricotent, cuisinent… Elles démontrent, par le cœur, qu’il est possible de vivre sans voir d’abord les différences, sans demander le nom du Dieu qu’elles adorent. Vivre, tout simplement dans un acte d’amour fraternel.

 

 

Quatre mille ans de vie commune sur le même territoire…

 

Depuis la récente tentative d’invasion d’Israël par le Hamas, plus rien ne sera comme avant à Gaza. Aujourd’hui, tous s’accordent pour déclarer qu’il faut créer deux états distincts, aux frontières parfaitement établies : la Palestine et Israël.

On peut aussi prolonger l’histoire, et faire un rêve : un seul état. Peu importe son nom. Un pays où pourrait vivre ensemble, juifs et musulmans, Israéliens et Palestiniens. Cela fait plus de 4 000 ans qu’ils vivent sur un même territoire : la Palestine ! Avant même d’être juifs ou musulmans !

 

 

Leurs rites se ressemblent à plus d’un endroit. Assez peu de différences entre la viande Kasher et la viande Allal, le porc est interdit… Ils ont tous démontré, dans l’Histoire, qu’ils pouvaient travailler ensemble. Des hommes politiques de paix, comme Itzhak RABIN, ancien Premier ministre d’Israël, avait chassé les colons juifs des territoires occupés et on comprend mieux pourquoi il fut assassiné par un juif orthodoxe !

 

 

L’utopie intègre l’histoire de ce monde…

 

Alors, on peut également promouvoir un seul état, un seul drapeau, une seule armée, une seule table avec une côte de bœuf bénie par un rabbin et un animal abattu par un musulman qui prie Allah. Ils pourront trinquer avec un verre de bon vin ou de jus d’orange. Le même Dieu, Allah pour les uns et Elohim ou YHVH (Hehovah) pour les autres. Un même fondateur, patriarche universel, Abraham. Rien ne nous empêche de faire ce rêve, car l’utopie fait aussi partie de l’histoire du monde et une porte ouverte sur ce qui n’a pas encore été essayé !

 « Ce n'est pas l'utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance… ». Henri LABORIT

 

Paul GUILLON

 


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Sur le papier, l’idée est bonne. Excellente, même car il est grand temps de remettre enfin « l’église médiatique », si décriée dans notre société, au centre du village ! Par les temps qui courent, et Dieu sait que les turbulences de l’actualité n’ont de cesse de faire trembler nos équilibres vitaux, il est plus sûr de s’informer correctement auprès de sources fiables plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche, en s’enfouissant la tête dans le sable ! Surtout, avec ce qui se passe dans le monde ou à côté de chez nous, mais cela ne nous regarde pas ! On dirait un sketch des « Inconnus » !

On ne compte plus, en effet, le nombre de nos compatriotes de tous âges et de toutes conditions sociales qui aujourd’hui ont remisé dans les oubliettes leurs téléviseurs et annulés leurs abonnements à leurs quotidiens et magazines pour se couper de tout. Du monde en général !

Certains de nos concitoyens sont devenus aussi sourds, muets et aveugles que le fameux personnage de « Tommy », le mythique opéra-rock des WHO, dans lequel le cinéaste Ken RUSSEL met en scène le chanteur du groupe pop britannique, Roger DALTREY, dans un rôle de polyhandicapé, hermétique à tout ce qui l’entoure. Une vision cinématographique déjà prémonitoire en 1975 sur les aversions des futurs habitants de la planète Terre vis-à-vis de l’information ?

A leur décharge, il est vrai que les nouvelles sont tellement anxiogènes de jour en jour que parfois il serait bon de les oublier de manière définitive…en appuyant sur le disjoncteur !

 

Un concept plus que louable sur le papier !

 

Alors, proposer l’organisation des Etats Généraux de l’Information (EGI) afin de mieux prendre le pouls de la population hexagonale afin d’établir un diagnostic pertinent sur le poids et le rôle de la sphère médiatique sur notre environnement est tout naturellement une idée à laquelle on ne peut que souscrire. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’il nous est permis de s’interroger sur ces organes de presse qui accompagnent notre existence dans les bons et les mauvais jours d’une actualité intensément éclectique.

On doit d’ailleurs l’idée initiale au Président de la République, Emmanuel MACRON. Par un beau jour de juillet (2023), depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a décidé de lancer l’initiative, au demeurant louable, à la manière des « Grands Débats » où les citoyens étaient invités à venir s’exprimer en totale liberté comme le chante si bien Gilbert MONTAGNE, sur la thématique choisie. Des Etats Généraux de l’Information, pourquoi pas !

L’appellation claque bien dans le vent avec son sigle (EGI). Le bien-fondé de l’évènementiel tombe plutôt à pic afin d’établir une analyse précise sur les enjeux de l’information. Et puis, il y a aussi le volet des préconisations à apporter afin de booster à l’avenir des actions concrètes qui pourraient se déployer aux niveaux européen, national, voire régional ou il ne faudrait pas les oublier au niveau départemental.

En amont du grand jour, on se frotte les mains en lisant l’énoncé de l’équation et en se disant chic : enfin, on va réconcilier les Français avec la presse et leurs médias. Sachant que ces Etats Généraux spécifiques se déroulent selon un axe de réflexion devant courir jusqu’à l’été 2024, avec d’autres rendez-vous, appelant à la délibération des propositions ou encore à leur restitution, devant se faire dans un lieu universitaire de prestige, La Sorbonne à Paris !

Même le Conseil économique, social et environnemental (CESE) – une institution intellectuelle de référence en France dans bien des domaines qui produit des avis auxquels il faut donner lecture et crédits – a apporté sa caution morale à l’exercice. C’est simple, l’organisme est partenaire de ces EGI. En outre, aux termes de ce planning nous menant jusqu’à l’été 2024, il compilera réflexions et analyses au sein d’un avis, établi par sa commission Education, Culture et Communication.

 

 

 

54 % des Français se méfient du traitement de l’actualité par les journalistes

 

Vu de notre basse-cour locale, on a aussi crié cocorico ! Pourquoi ? Parce que cette première Agora autour de l’information – petit mémo pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas les us et coutumes de la Grèce antique, l’Agora était la place publique dans les cités hellènes qui accueillaient les débatteurs de la chose civile et politique – se déroulait dans cette bonne vieille ville d’Auxerre, capitale de l’Yonne, à quelques encablures de Paris, quand on veut bien s’en souvenir pour y organiser des évènements nationaux ! En son antre logique et légitime pour recevoir les foules, à savoir le parc des expositions de Centre France Parc Expo, AUXERREXPO ! Avec un décorum plutôt réussi au niveau de l’atmosphère.

D’ailleurs, toutes celles et ceux qui souhaitaient apporter leur contribution autour des nombreux items abordés lors de cette journée spéciale, c’est-à-dire les citoyens lambda, les étudiants, les scolaires, les milieux économiques, les retraités, les élus, les femmes et les hommes qui composent notre microcosme étaient les bienvenus à ce raout alléchant et pertinent dans sa configuration.

Parce que tous les Français ont vraisemblablement un avis sur la presse et ses diverses variantes, sachant que dans le même temps seront diffusés sur les ondes les résultats de la traditionnelle enquête proposée par NPA Conseil et Harris Interactive sur nos concitoyens et l’information.

Un chiffre à retenir, tout de même, extrait de cette étude poussée dans ses commentaires : plus de 70 % des habitants de ce pays se disent intéressés par l’actualité nationale et internationale. Mais, pour se faire un peu l’avocat du diable, ajoutons que 54 % des Français estiment que la plupart du temps, il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité (sic) selon le baromètre Kantar !

 

 

Mais où était le grand public invité à débattre ?

 

54 % des Français pensent que « la plupart du temps il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité » selon le dernier baromètre Kantar

Enfin, même les représentants de la presse étaient conviés à assister à cette manifestation devant mettre leur métier à l’honneur ! Le contraire eut été étonnant !

Mais, c’est là que le bât a blessé dans ce rendez-vous, pourtant riche en interventions et ponctué de témoignages parfois déconcertants, surtout quand on apprend que les jeunes générations sont interpellées par les métiers du journalisme afin de devenir « influenceurs » sur les réseaux sociaux – on ne doit pas parler du même travail, c’est sûr ! - ; de grand public, il n’y avait point ou tellement peu depuis l’estrade surplombant la scène !

D’ailleurs, les références de la presse nationale ayant fait écho de l’acte un de cette « tournée des popotes » de l’information n’ont pas été tendres dans leurs manchettes après coup avec cet état de fait.

Hormis les journalistes de la sphère parisienne et francilienne, venus en nombre (peu de représentants de la presse régionale et départementale à signaler hormis la PQR locale), le grand public pour lequel cet évènement citoyen a été créé en amont était cruellement absent de ces débats. Un comble !

Bref, cette impression de l’entre soi était donc très tenace au terme de la matinée de ce rendez-vous qui aurait pu (dû) déboucher sur une vraie consultation avec les Français. Serait-ce imputable à un défaut de communication en amont ? Ou d’un réel manque d’information autour de l’évènement ! La copie est à revoir avant l’acte II…

Thierry BRET

 


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Cela devient une habitude. Presque un rituel que l’on doit sans doute à la proximité de la capitale hexagonale où siège le représentant suprême de l’instance au cube jaune. Mais, aussi, des liens en étroites osmoses qui existent depuis si longtemps entre les fédérations de Bourgogne Franche-Comté et de l’Ile-de-France. D’ailleurs, la FNAIM de l’Yonne n’appartenait-elle pas aux deux structures, il fut un temps ? Pour son second déplacement par chez nous – l’an passé, l’assemblée générale se déroulait à Joigny -, le président national de la FNAIM Loïc CANTIN a trouvé un cadre dynamique et sportif qui lui correspondait bien : le complexe de l’AJ Auxerre. Pour y dévoiler des messages pas franchement encourageants pour la filière…

 

AUXERRE : Toujours très accessible, le président de la FNAIM, Loïc CANTIN ! Un petit verre de chablis à la main, l’argument idéal pour mieux l’accueillir en terre icaunaise selon nos us et coutumes, le personnage affable discute avec deux de ses coreligionnaires qui parlent de la pluie et du football, le charismatique Guy BRUGGEMANN et le nouveau président régional de BFC, Christophe LESOU, venu tout exprès de Dijon pour assister à l’évènement. C’est sûr, c’est bien d’un évènement dont il s’agit et qui va se dérouler dans une poignée de minutes dans le flamboyant espace 1905 du complexe footballistique de l’Abbé Deschamps !

Ce n’est pas tous les jours, en effet, que l’on reçoit le « number one » de la puissante structure hexagonale qui a pour vocation de défendre les intérêts des professionnels de l’immobilier et de leurs clients – ils en ont bien besoin de nos jours ! -, vu par le petit bout de la lorgnette localo-locale !

On comprend donc le sourire un brin crispé de Ghislaine MOREAU, la nouvelle présidente de la structure départementale qui connaît pourtant bien les rouages de la vie institutionnelle et économique du fait de ses mandats, face à cet enjeu de poids : la tenue de sa première assemblée générale ! Et de son prélude introductif, qui prendra la forme officielle d’ici peu d’une conférence de presse où Loïc CANTIN analysera le contexte conjoncturel qui impacte la réalité du marché de l’immobilier.

Une atmosphère loin d’être lénifiante pour le monde des transactions et des négociations à date. D’autant que depuis le début de l’année, comme l’annonceraient les croupiers aux tables de la roulette dans un casino, « faites vos jeux, Mesdames, Messieurs, rien ne va plus ! ».

 

Déjà en juin, des prévisions inquiétantes sur les transactions et les prix

 

Pour autant, Loïc CANTIN n’est pas homme à se laisser abattre malgré les soubresauts de l’actualité financière et économique ! Que nenni ! Bon, il en convient : l’immobilier a connu des moments d’allégresse par le passé qui font cruellement défaut aujourd’hui. C’est sûr et ce n’est pas de chance pour les investisseurs qui aiment injecter de l’argent dans la pierre – une valeur référentielle aussi garantie que l’or pour certains de nos compatriotes -, mais qui aurait pu se douter sérieusement que le début des années 2020 ressemblerait à un véritable parcours du combattant pour celles et ceux qui se réfugient avec complaisance dans la sérénité de leurs placements ?! Avec la COVID et les confinements, les conflits d’un autre âge aux conséquences internationales, l’inflation galopante et expansionniste, la crise de l’énergie et la chute drastique du pouvoir d’achat ! Sans omettre la hausse des taux d’intérêts et la frilosité des banques à prêter, par-dessus le marché ! Bing, ça fait mal sur les calebasses !

D’ailleurs, dès ses propos liminaires face aux journalistes, Loïc CANTIN n’a eu qu’une seule cible à identifier pour tenter de faire bouger les lignes. Et redonner ainsi plus de confiance à tout un secteur en souffrance : l’Etat !

C’est clair : le gouvernement doit agir immédiatement pour faire face à la crise du logement et de l’immobilier, crise qui malheureusement ne date pas d’hier.

Déjà en juin dernier, le porte-étendard de la structure syndicale de l’immobilier faisait part de ses inquiétudes : il prévoyait une chute des transactions de 15 %, additionnée à une dégringolade au niveau des prix de dix pour cent. Un prévisionnel que redoutaient les acteurs de la filière, confrontée à la dure réalité du terrain. De quoi mettre le moral au ras des chaussettes…

 

 

 

Vu de l’Yonne, une chute de 12 % des transactions

 

Les chiffres plaident pour lui. Et ce n’est pas forcément bon signe. La capacité d’emprunt des ménages est en déliquescence du fait de cette conjoncture totalement chamboulée et imprévisible. Cela se traduit au niveau des transactions immobilières. Au 31 décembre 2023, les ventes de biens devraient se situer aux alentours des 885 000 réalisations. Bien loin du 1,2 million envisagé par tous les observateurs de la chose immobilière. La cause à tous ces maux ? L’envolée farouche des taux d’intérêt.

Ils ont progressé de un à quatre pour cent, avec une augmentation de 450 points de base en un laps de temps record. Plongeant ainsi les ménages qui souhaitaient devenir des primo-accédants au bord du précipice ; ces derniers devant remiser aux calendes grecques leurs projets !

Quant à la décélération des prix, Loïc CANTIN est on ne peut plus catégorique pour l’exercice 2024 : cela va se poursuivre. Vu de l’Yonne, et cela sera aussi confirmé par Ghislaine MOREAU, notre territoire qui a vu le nombre de ses transactions diminuer de 12 %, résiste bien mieux que d’autres départements de notre beau pays de cocagne. Toutefois, il ne faudrait pas chanter victoire trop vite par chez nous ! Bon nombre d’habitations de l’Yonne figurent dans les profondeurs des diagnostics de performance énergétique – oui, oui, le fameux DPE tellement contraignant pour certains propriétaires ! – et cela ajoute un élément supplémentaire défavorable pour ne pas aider à la revente du bien.

 

 

Les « mesurettes » du Conseil national de la Refondation Logement…

 

Prolixe, Loïc CANTIN l’aura été ! Le garçon ne regarde pas sa montre lorsqu’il donne une conférence de presse. La multiplicité des sujets, il est vrai, était presque sans limite. Vous en voulez la preuve ? Très simple lorsqu’il abordera un item qui lui tient à cœur : le CNR, soit le Conseil national de la Refondation Logement ! Là, les flèches s’abattent sur la cible comme autant de feuilles mortes, non ramassées et glissantes par jour de pluie, qui s’accumulent sur les trottoirs d’Auxerre !

En mai dernier, l’auguste comité apportait ses conclusions à la crise du logement en France, avec autant de paramètres qui étaient pourtant bien définis en amont, comme la diminution de la production sur le neuf, les aspérités aigües pour devenir tôt ou tard propriétaire de son bien ou la déconfiture observée dans le locatif qui stagne puisqu’il n’y a plus de rotation sur le marché.

« Tout ce travail pour nous livrer que des « mesurettes », plaisante avec une pointe d’amertume acidulée, le président de la FNAIM, cela nous a plongé dans une immense colère… ».

Pourtant, la FNAIM, jamais avare en préconisations, avait fait part de ses remarques avec des points très précis concernant la transférabilité et la portabilité des prêts, la réintroduction de la mesure de déduction des intérêts d’emprunt lors de l’achat d’une résidence principale, l’application de la loi PINEL envers les néophytes de l’accession, et la réduction du coût du neuf à l’acquisition, avec une compensation de l’écart de prix entre logement libre et social…

Et le président – il évoque la nécessité « d’un front commun » - en appelle à l’Etat et son nouveau ministre du logement, Patrice VERGRIETE, pour qu’ils agissent enfin dans la construction d’une véritable stratégie politique en faveur du logement en France. Un volet qui n’est pas abordé depuis des lustres !

Le chemin pour y parvenir semble parsemé d’embûches. Mais, Loïc CANTIN s’est voulu porteur d’un message d’encouragement et d’espérance fort envers la profession qui ne doit pas baisser les bras. Saluant, aussi, l’implication de la Fondation Abbé Pierre qui perpétue grâce ses actions à vouloir résoudre la problématique des sans-abri, et à optimiser l’inclusion sociale. Aux quatre coins de l’Hexagone…

 

Thierry BRET

 

 


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