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Député LFI de la dixième circonscription parisienne, fils de réfugiés chiliens, Rodrigo ARENAS est membre à l’Assemblée nationale de la Commission des Affaires culturelles et de l’Education. Il fut aussi avant cela, co-président de la FCPE, première fédération de parents d’élèves. Dès le début de l’attaque du Hamas contre Israël, il s’est démarqué d’autres collègues députés Insoumis, en dénonçant dans un courrier interne, «les crimes abominables commis par les combattants et les terroristes du Hamas». Une mise au point confirmée par sa présence avec « SOS Racisme », le surlendemain de l’attaque contre Israël, à la marche organisée à Paris, pour dire « non au terrorisme » en défenseur de l’école de la République et d’une paix sous couvert de l’ONU entre Israël et les Palestiniens…

 

INTERVIEW : Par-delà les discours de circonstance pour dénoncer ce qui vient d’arriver à Arras, quelle est votre position sur l’assassinat, une fois encore, d’un professeur dont le seul crime était de faire son métier ?

Je vais laisser la démagogie aux démagogues. En fait, il y a plusieurs choses qui rentrent en ligne de compte, l’école ne peut pas tout et cela, il faut l’accepter. Ce terroriste, on peut l’appeler comme ça au vu de ce qui s’est passé à Arras, est arrivé en France tout jeune et il est passé par cet établissement. A un moment donné, on voit bien comment influent l’environnement, la cellule familiale, les fréquentations… Quand vous avez un enfant qui rentre dans une déviance, on voit bien que l’école n’est pas capable de traiter ça, cela va au-delà de ses compétences…

Comment justement, parvenir à « rattraper » un potentiel terroriste ?

C’est ce vieux débat qu’il y eut entre Jean-Paul SARTRE et Albert CAMUS, où le premier disait dès 1973 que le terrorisme était la seule arme des opprimés. Ils se sont affrontés à ce sujet, mais SARTRE a travaillé sur le sujet avec un philosophe juif, pour parvenir sept ans après à reconnaître qu’il s’était trompé. Tout cela est un long chemin et si même SARTRE met du temps pour le parcourir, imaginez un enfant ou un jeune ! Il faut accepter de donner du temps pour cela, le problème étant que l’éducation, ce n’est pas « Twitter » : ce n’est pas un réseau social…

 

Comme après chaque attentat, le risque de récupération politique est grand…

A un moment donné, j’appelle mes collègues à arrêter de surfer sur l’opinion et de faire peur aux gens. On a en France un service de police digne de ce nom, des services de renseignement aussi, en revanche, on voit bien, comme avec les fichés « S », que les effectifs ne sont pas en nombre. Mais, cela ne veut pas dire qu’ils sont inefficaces…

 

 

Civils israéliens assassinés d’un côté, populations palestiniennes bombardées de l’autre : comment vous situez-vous ?

En fait, à bientôt cinquante ans, je fais partie d’une génération qui a milité pour la paix entre Israël et la Palestine. J’ai été un fervent soutien du processus de paix signé en 1993. Cette époque, cette mémoire, ne représentent pas l’histoire pour les moins de vingt ans, il faut accepter aussi cette question de génération… Peut-on imaginer, que l’on vive en Israël, à Gaza ou dans les territoires occupés, pendant plusieurs générations, dans une situation où tous les jours il y a des morts, ce que cela peut produire ? Moi ce que je dis, c’est que l’issue ne peut être que pacifique et internationale. Mais pour faire la paix, il faut être deux et que chacun accepte des concessions. Le problème aujourd’hui est que l’on a un gouvernement israélien, par la voix de son premier ministre, qui ne veut pas faire la paix et en face, un groupe armé qui s’appelle le Hamas, qui à mon sens n’est pas une armée de libération nationale, mais issu des Frères musulmans, qui veut imposer un état islamique aux antipodes de mes valeurs. Et qui a les moyens financiers et militaires pour organiser ces attentats. Ce n’est pas une guerre, une guerre c’est contre une armée, pas contre une population désarmée… Nier aujourd’hui que cela soit lié à un processus historique sur plusieurs décennies, c’est être borgne. Il y a de la souffrance, des gens sont en train de crever, mais cette solution est une impasse politique, à la fois pour les Israéliens et les Palestiniens…

Quel peut-être le rôle de la France dans ce conflit ?

Je pense que nous avons un rôle à jouer, même si l’on est « tricard » au Liban et que la diplomatie française, avec Emmanuel MACRON, ait vu diminuer ses moyens. Mais par contre, nous avons les moyens de peser, dans le cadre de l’ONU, en soutenant son président, António GUTERRES. Il est là notre rôle, de soutenir ceux qui sont au-dessus de la mêlée et ont les moyens de faire une intervention menant à la paix, mais cela va prendre du temps. Je ne dis pas qu’il faut choisir un camp, car le seul camp, c’est celui de la paix. Mais force est de constater que la France dans tout ça, elle est absente…

 

Pour en revenir à l’école, diriez-vous qu’elle est aujourd’hui à deux vitesses ?

Vous avez aujourd’hui un gouvernement, parce que c’est son projet, qui abime l’école publique, son image et les moyens qu’elle a pour fonctionner, en privilégiant le privé, y compris les écoles hors contrat avec l’Etat. C’est pour cela que je parle même d’une école à « trois vitesses ». Jusqu’à présent, public ou privé, les enseignants étaient payés avec l’argent public. Aujourd’hui, ce n’est plus tout à fait ça, avec une partie de la population faisant sécession, ayant suffisamment de moyens pour le bâti, les profs, les contenus, etc., qui construisent une école à leur image où cultiver l’entre soi. Ils n’en ont rien à faire de la République ! Clairement, aujourd’hui, pour pouvoir sauver l’école, il faut lui réserver 100 % des fonds publics et je suis partisan de la suppression des subventions aux écoles privées puisque nous n’avons plus les moyens de les entretenir. On nous explique qu’il n’y a plus d’argent, mais par contre, on en aurait assez pour payer les écoles faisant une sélection d’entrée, là où le service public a obligation d’accueillir tout le monde mais sans les moyens de le faire. On ne peut plus continuer comme ça… 

 

L’école est-elle encore un ascenseur social à vos yeux ?

Du fait de l’inégalité scolaire et des inégalités sociales, on arrive in fine à ce que l’école française soit devenue, ce n’est pas moi qui le dit, mais les statistiques, la plus inégalitaire d’Europe. Ce rêve de méritocratie républicaine permettant quand on est mal né, de parvenir à l’élite de la nation par le biais de l’école, ce n’est plus vrai ! Le mythe sur lequel reposait l’école est interrogé par la réalité. On fait partie d’une génération qui croyait à l’ascenseur social, cela faisait notre culture commune. Aujourd’hui, plus personne n’y croit. Quand vous abimez le socle philosophique et idéologique sur lequel repose l’école et bien vous êtes en crise… On a trois ministres de l’Education nationale qui se sont succédés, qui viennent du privé et pas n’importe lequel, « Stanislas » pour l’un, « Ecole Alsacienne » pour les deux autres, les gamins « mal nés », ce n’est pas leur business ! Et d’ailleurs, il n’y a qu’à voir l’entourage d’Emmanuel MACRON pour s’en convaincre…

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

 


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Une poudrière. Prête à exploser. A s’enflammer et à se répandre incandescente à la moindre étincelle, bien au-delà des frontières des belligérants. Entraînant dans son sillage son lot funeste de milliers de morts et autant de blessés. D’innocentes victimes, confrontées au quotidien à la dure réalité de la guerre qui prend ses racines au tréfonds d’une haine sans nom, plusieurs fois séculaires…et inéluctable.

Entre les Palestiniens et les Israéliens, le torchon ne brûle pas d’hier. Le feu nourricier de cette vindicte farouche entretenu tel le « Buisson ardent » de Moïse, à la limite du supportable après les actes perpétrés le 07 octobre dernier sur le sol d’Israël, se consume depuis trop longtemps entre ces deux peuples.

Profond, irréductible, immuable, presque éternel. « Eternel », voilà un étrange mot que celui-ci quand on évoque cette terre dite « Sainte » qui a engendré deux des grandes religions monothéistes. A croire que Dieu, quel que ce soit les attaches spécifiques selon les rites et traditions où on le vénère en qualité de croyant, en aurait presque oublié de bénir ces lieux afin de mieux les préserver du pire…

 

Après une telle tuerie, le pardon est-il possible ?

 

Le pire est toujours à venir, dit-on. Sans doute, cela est-il vrai. Pour les 1 400 malheureuses victimes, la plupart vivant dans des havres de paix – ces kibboutz communautaires rappelant la grande période du « Flower Power » américain où tout n’était que « peace and love » dans un grand élan d’humanisme -, prises par la mort et son visage tragique et injuste au petit matin de ce samedi 07 octobre – le 11 septembre, désormais, de l’Etat hébreu -, combien de victimes corolaires seront écrasées par effet gigogne par les frappes aveugles de Tsahal qui a pour habitude de pratiquer la loi du Talion et son fameux adage plus que jamais d’actualité : « œil pour œil, dent pour dent » ? Cinq mille, sept mille, dix mille ? Plus encore ?

Des femmes, des enfants, des adolescents, des vieillards, des adultes. Tous anéantis par des milliers d’obus et de missiles balancés sans relâche, jour après jour, qui auront blanchi leur nuit de la lumière blafarde de mort.

Oui mais, voilà. Israël, état souverain et démocratique, est en droit de se défendre face aux agressions. Surtout quand celles-ci sont cruelles, inhumaines, barbares, d’un autre temps, inimaginables.

Bébés décapités, fœtus extraits des corps de leurs mères éventrées, personnes handicapées mutilées à vif, personnes âgées calcinées de leur vivant, parents exécutés froidement sous le regard de leurs enfants, viols à répétition, carnages à n’en plus finir dans les kibboutz …comment cela est-il pardonnable ? En acceptant, tel Jésus, de tendre la joue gauche après la joue droite s’il avait été giflé violemment ?

 

 

 

Une frénésie de violences belliqueuses aux quatre coins de la planète…

 

Vu de notre prisme cocardier de petit Français privilégié, vivant dans notre confort tranquille, de nos problématiques et tracasseries administratives et inflationnistes, et surtout la hantise de l’invasion des punaises de lit, le grand buzz de cet automne 2023, il est impossible de juger le contexte. D’en esquisser avec objectivité les tenants et les aboutissants…

Tout juste, faut-il garder la tête froide et suffisamment de discernement pour bien analyser les choses afin d’essayer d’y voir plus clair, de comprendre les enjeux des uns et des autres, et surtout de s’intéresser aux inévitables conséquences que cette nouvelle poussée de fièvre et de violences va engendrer dans l’Hexagone, ainsi que sur le Vieux Continent.

Pour ne pas dire, la planète toute entière qui n’avait pas besoin de cela dans une conjoncture sentant déjà le souffre du nucléaire et de la guerre ouverte aux portes de l’Europe, avec le conflit opposant Russes aux Ukrainiens. Quand ce ne sont pas les Chinois qui s’agitent avec frénésie du côté de Taïwan ou de la Corée du Nord qui s’amuse régulièrement à nous faire peur en balançant en veux-tu en voilà des missiles balistiques intercontinentaux à titre d’essais qui pourraient nous amener tout droit vers l’Apocalypse !

   

Des points de vue à géométrie variable…

Car, manifestement, ce conflit peut aussi s’exporter en France comme ailleurs dans le monde, au-delà de ses appréciations partisanes, selon que l’on soit pour un camp ou pour un autre, on l’aura bien vu ces jours derniers dans de nombreuses métropoles qui accueillent des manifestations, plus ou moins interdites. Un casse-tête de plus pour une administration parfois dépassée par les évènements…

Bien sûr, le Hamas n’est pas un «  mouvement de résistance » comme les autres - la fameuse citation conspuée même par son propre camp et prononcée à la légère par la députée de La France Insoumise Danièle OBONO qui aura perdu une occasion de se taire et a provoqué le courroux de Gérald DARMANIN qui l’attaque en justice ! – mais qui pratique avec délectation des actes de terrorisme, proches de la boucherie.

Quoi qu’en pense et quoi qu’en dise un Recep Tayyip ERDOGAN décapant et imprévisible, qui à sa grande habitude en sa qualité de président de la Turquie, souffle le chaud et le froid, entre Orient et Occident, entre OTAN dont il est membre actif avec le net soutien des Américains qui y ont déployé plusieurs bases militaires et « ami » indéfectible de la Russie du « grand démocrate » Vladimir POUTINE, entre Tel-Aviv dont il cherche les faveurs économiques et les marchés consuméristes afin d’y écouler ses produits, et le Hamas, dont il a reçu il y a peu dans son palais présidentiel à Ankara l’une des têtes pensantes de cette entité qui possède aussi sa branche politique. Un grand écart de pensée à géométrie variable, digne du détroit du Bosphore, ne trouvez-vous pas ?!

Au même titre que jadis, l’ETA ibérique ou l’IRA nord-irlandaise savaient jeter le trouble en représentativité conventionnelle et groupuscules armés de l’ombre, appliquant leur stratégie à grand renfort d’attentats et autres actions spectaculaires, laissant moult cadavres et familles en pleurs sur les lieux de leurs exactions.

Dans le genre, « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais », il y a mieux, en vérité !

 

 

Un conflit impitoyable sur fond de territorialité et de religiosité…

 

Reste, que la France qui a enregistré la perte de 35 de ses ressortissants après cette macabre matinée du 07 octobre, est aussi en première ligne de cette poussée de tension avec ce nombre d’otages si important, prélevés à leur liberté. Une dizaine de nos compatriotes, possédant parfois la double nationalité franco-israélienne, croupissent depuis trois semaines dans les geôles des kidnappeurs, terrés comme des taupes dans l’immense réseau de souterrains dont Gaza City est l’épicentre.

Cela explique le récent déplacement du Président de la République Emmanuel MACRON à Jérusalem et l’omniprésence de la ministre des Affaires étrangères, Catherine COLONNA, mobilisée sur le sujet.

Aujourd’hui, des familles attristées – elles sont plus de 220 de toutes identités nationales confondues –  espèrent un retour au calme et une intervention « raisonnée » de Tsahal, l’armée de l’Etat hébreu, afin de préserver le sort des otages. Des enfants, des ados, des femmes, des vieux, des hommes. Des personnes ordinaires embarquées dans une opération extraordinaire…

La question est la suivante : que pèse véritablement la vie de 220 otages même aux origines planétaires différentes dans ce conflit ouvert et impitoyable de cruauté de part et d’autre, sur fond de territorialité et de religiosité qui remonte aux calendes grecques entre les Juifs et les Arabes ?

La réponse, candide, pourrait presque nous être suggérée par l’une des chansons d’Alain SOUCHON, « Et si le ciel était vide… ». Cela changerait peut-être la donne à tout cela, non ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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Organisée par La France Insoumise (LFI), une réunion publique sur le thème du système éducatif français s’est tenue à Auxerre réunissant une vingtaine de participants. Une soirée à laquelle avait été convié le député de la dixième circonscription de Paris Rodrigo ARENAS…

 

AUXERRE : C’est par un hommage à Dominique BERNARD, assassiné à Arras, qu’Adrien PROVENCE, organisateur de la soirée, a ouvert la réunion : « trois ans après l’acte terroriste contre Samuel PATY, nous sommes consternés et horrifiés par cette nouvelle attaque », l’occasion d’adresser un hommage à l’ensemble des personnels de l’Education nationale, « qui accomplissent chaque jour, leur mission essentielle ».

Evoquant la rentrée scolaire 2023, marquée par la polémique sur l’interdiction de l’abaya, le militant « Insoumis » icaunais y voit « une diversion de la part de Gabriel ATTAL, aux réelles revendications des enseignants et une main tendue à l’extrême droite, avec des propos stigmatisants envers une partie de la population. L’amalgame qui a été fait par Emmanuel MACRON avec l’assassin de Samuel PATY est particulièrement odieux… ».

De rappeler en parallèle qu’aucune réponse n’a été apportée, concernant « les 1 900 fermetures de classes et les 3 100 postes vacants », ni sur les revendications du corps enseignant : « rien sur les 10 % de hausse de salaire promis, sur l’attractivité du métier, l’inclusion scolaire, les effectifs surchargés… ».

 

Démanteler les services publics en fermant des écoles…

 

Pour le seul département de l’Yonne, vingt-et-une classes supprimées ainsi que six postes de remplaçant : « la logique nationale de suppression de postes dans l’Education nationale s’inscrit dans la logique de démantèlement de tous les services publics. L’école ne doit pas être chiffrée sur des critères économiques, il ne s’agit pas de déterminer un coût, mais privilégier un service public fort et qui fonctionne… ».

Sans oublier les établissements fermés comme Bienvenue-Martin et Bléneau, ou en passe de l’être, comme le lycée professionnel auxerrois Saint-Germain : « un projet sans aucune opposition du Conseil régional, car ils feront des économies sur les locaux… ».

Selon une enquête réalisée par les journalistes de l'émission « Vert de rage », diffusée sur France 5, portant sur plus de 19 000 écoles maternelles et primaires recensées, près de 29 % contiennent de l’amiante. Un « sacré sujet de santé publique » selon Adrien PROVENCE, qui a listé les écoles auxerroises concernées, « sans que l’on sache si c’est sous contrôle… ».

 

 

Saluant à son tour la mémoire du professeur assassiné à Arras, en évoquant notamment « la consternation de l’ensemble de la communauté éducative face à un homme tué sauvagement », Lucas ROMAIN, secrétaire départemental du syndicat FO Enseignant, a insisté sur l’importance à défendre une école publique attaquée de toutes parts : « car elle coûte cher et parce qu’elle porte un principe d’égalité. C’est l’école de la République, la même pour tous, quelque soient nos origines, nos moyens, notre appartenance sociale ou religieuse, en contradiction avec le modèle de société que veut imposer Emmanuel MACRON… ».

Citant en cela Nicolas de CONDORCET, considéré comme « l’inventeur de l’instruction publique » : « Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre, même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave… ».

 

Quand l’école, la Nation et la République faisaient bloc…


Même tonalité dans le discours de l’universitaire Jean-Luc MINIER. Il regrette le temps où « l’école, la Nation et la République faisaient bloc… ». Une époque révolue selon l’ancien conseiller municipal de Toucy : « toutes les réformes mises en place depuis trente ans visent à nier ce droit-là et à remettre en cause le statut de l’école au sein de la République. L’idéologie de marché est en train d’investir l’ensemble de l’institution scolaire, jusqu’y compris dans le contenu même de l’enseignement… ».

Rappelant que si au tout début des années 2000, la part consacrée à l’éducation représentait 7,5 % de la richesse nationale, elle n’était plus, 23 ans plus tard, que de 6,6 % : « pratiquement un point de moins, soit environ 28 milliards d’euros ou deux fois le budget des universités… ».

La réunion s’est poursuivie par des échanges à bâtons rompus avec le député Rodrigo ARENAS (voir notre interview à paraître), qui a repris à son tour nombre des griefs et constats énumérés un peu plus tôt par les différents participants.

 

Dominique BERNERD

 


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Aïe, aïe, aïe : la députée de La France Insoumise de Paris 17 Danièle OBONO aurait mieux fait de tourner sept fois la langue dans sa bouche, ce jour-là ! Voire de s’abstenir de tout commentaire sur le sujet face au journaliste Jean-Jacques BOURDIN qui officie désormais sur les ondes de « Sud Radio » et qui sait pousser dans leurs ultimes retranchements ses interlocuteurs ! Qualifiant le Hamas de « mouvement de résistance » sans jamais en évoquer  les méthodes terroristes lui aura valu déclencher l’ire de bon nombre de ses collègues de LFI. Comme quoi, le silence est d’or, et il faut savoir l’entretenir !   

 

Lundi 

Répondant aux questions de la presse locale ce lundi, Éric CANTONA était un brin nostalgique en racontant la balade nocturne effectuée après son concert, dans les ruelles du centre-ville, qui le conduisit jusqu’au pied de la cathédrale, en ce lieu mythique qu’était le « Patro ». C’est en cette maison, au numéro 4 de la place, que fut créée l’AJA, comme le rappelle une plaque sur le mur. Ce fut là aussi, avant que ne soit construit le Centre de formation, que le gamin marseillais résida un an durant, à l’aube des années 80, sous la tutelle bienveillante de l’abbé BONNEFOY : « c’était la nuit, le portail était fermé, mais même si l’extérieur a été rénové, tout est resté en place, avec l’escalier qui monte à l’étage, à gauche. Je me souviens de la chambre de l'abbé, tout de suite en entrant, avec en face le salon où on regardait la télé, la cuisine sur la gauche, la salle où tous les matins, il nous préparait le petit-déjeuner, le lait, c’était du « Régilait » en poudre… Un sacré personnage, l’abbé ! ». Un personnage évoqué aussi la veille par Guy ROUX, racontant aux médias que l’abbé BONNEFOY faisait également office de cuisinier, n’hésitant pas pour cela, « à faire le tour du marché sur le coup de 13 heures, pour ramasser tous les restes… ». Sans doute l’origine du « Faut pas gâcher ! ».

 

 

Mardi

D’après une enquête de l’INSEE, les personnels de l’Education nationale sont deux fois plus exposés aux menaces et insultes dans l’exercice de leur métier, que n’importe quel autre secteur professionnel. L’assassinat de Dominique BERNARD à Arras récemment, mort pour avoir été professeur, souligne tragiquement ce combat quotidien contre l’obscurantisme et le fanatisme. Quel professeur d’histoire, de littérature, de géographie ou de sciences n’a pas été au moins une fois, confronté aux croyances véhiculées par les religions, quel que soit leur étendard ? Pauvre DARWIN, dont la théorie sur l’évolution peut parfois servir d’alibi aux plus fanatiques d’entre eux et se traduire par une condamnation à mort ! Ne leur déplaise, la lumière viendra toujours du « savoir »…

 

 

Mercredi   

En qualifiant au micro de « Sud Radio », le Hamas de « mouvement de résistance », sans l’associer à une organisation terroriste, c’est peu de dire que la députée LFI a fait le « buzz » ! Déclenchant un tollé jusque dans les rangs de La France Insoumise, au premier rang desquels ses collègues François RUFFIN et Alexis CORBIERE. Si l’élue de la 17e circonscription parisienne est revenue depuis sur ses propos, déclarant que cela n’était « ni une excuse, ni un soutien, ni une caution pour ses crimes de guerre abjects contre les civils israéliens », le mal était fait… Pauvre monde où règne en maître le « terrorisme médiatique » !

 

 

Jeudi 

Déjà que le prix des carburants risque de flamber dans les semaines à venir, conséquence de la situation au Moyen-Orient, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) alerte sur de possibles pénuries de diesel en Europe cet hiver. Nul doute que cela ne contribuera pas à voir repartir à la baisse le prix à la pompe du précieux produit carboné ! Notre bon ministre des Finances, Bruno LE MAIRE a beau brandir ses petits bras musclés, pas certain que l’inflation des produits alimentaires connaisse une pause, les coûts de transport desdits produits étant directement liés au prix de ce que l’on met dans les camions pour les y amener. Des camions roulant au diesel bien sûr !

 

Vendredi

Cette brasserie auxerroise l’affiche haut et fort et souhaite la bienvenue aux motards qui tous les week-ends, bénéficieront d’une remise de 10 % sur leur addition. De quoi provoquer la colère de certains… A quand une remise pour les randonneurs ? Pour les pêcheurs du dimanche ? Pour les chasseurs ? Pour les adorateurs du « demi-pression » ? Pas facile la publicité ciblée !

 

 

Samedi 

Avec Antoine DULERY, nul doute que le chablis a déniché un ambassadeur de choix ! Déjà président d’honneur de la Vente des vins de Nuits-Saint-Georges en 2013, invité d’honneur de la fête des crus à Juliénas en 2017, l’ancien pensionnaire du Cours Florent est un « bourguignon de cœur » et a su conquérir le public venu en nombre au baptême du millésime, ce samedi matin à Fyé. Le régalant d’anecdotes croustillantes, d’imitations et de citations, comme celle attribuée au regretté Michel SIMON dans le film « La fin du jour » : « En levant mon verre plein de vin couleur de feu, je pense en remerciant Dieu, qu’ils n’en ont pas en Angleterre… ». La messe était dite, les « Piliers chablisiens » pouvaient l’introniser !

 

  

Dimanche 

On ne compte plus ses diffusions le dimanche soir à la télé et pourtant le film culte de Gérard OURY, « Les Aventures de Rabbi Jacob » a encore fait un tabac, réunissant près de 4 millions de téléspectateurs. Le fait de programmer cette comédie prônant la tolérance et luttant contre tous les racismes n’est sans doute pas le fait du hasard en ces temps de haine et de guerre. S’il était une réplique de Louis de FUNES à retenir, hormis le célébrissime « ça alors, Salomon est juif ! », ce serait celle-ci, entendue dans le dernier plan du film : « Salomon, Slimane.... Slimane, Salomon.... Vous ne seriez pas un peu cousins ? ». Que rajouter de plus ?

 

Dominique BERNERD

 


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C’est peut-être le remède vital à tous les maux de la société. A ne pas distiller à dose homéopathique si l’on veut en voir les effets le plus vite possible sur le terrain. Rien de miraculeux en soi – cela se saurait ! – mais il repose sur du bon sens et de la pratique quotidienne, pour éradiquer la méconnaissance et la bêtise qui mènent tout droit vers l’obscurantisme.

Ce plan d’actions pourrait s’articuler autour de la lutte contre l’illettrisme. L’une des plaies ouvertes de nos sociétés, dites pourtant civilisées. Un fléau qui concerne, ne serait-ce que dans notre pays, un jeune Français sur dix !

On tombe des nues ou presque à la simple lecture du rapport publié par le ministère de l’Education  nationale, en juin dernier. Un jeune sur dix connaît des difficultés de lecture et d’écriture dans l’Hexagone. Encore plus consternant : près de la moitié de ces 10 % est en situation totale d’illettrisme.

 

La Nièvre dans le trio de tête des mauvais élèves de l’Hexagone

 

Avec un tel constat, observé dans l’une des démocraties les plus puissantes sur le papier de la planète, comment au XXIème siècle peut-on encore tolérer cela ?! Où sont les failles dans le système éducatif et familial pour arriver à ce piètre résultat ? Un résultat qui fait le jeu, en contre-point, de toutes les dérives manipulatrices qui fleurissent çà et là sur les réseaux sociaux. Ou ailleurs ! Car, sans recul ni logique ni discernement, plus rien n’abreuve les neurones : c’est donc l’ouverture vers l’obscurantisme et ses innombrables scories.

Géographiquement, l’étude révèle des faits qui sont pour le moins éloquents : les régions d’Outre-Mer caracolent dans la stratosphère de ces mauvais résultats avec des pics de jeunes illettrés qui atteignent des sommets. En métropole, le bonnet d’âne échoie aux départements du Nord, de l’Aisne, de la Somme. Etrangement, les difficultés à la lecture sont plus développées qu’ailleurs. Ne souriez pas : la Bourgogne Franche-Comté ne fait pas partie des bons élèves ! Nos voisins de la Nièvre le savent à plus d’un titre avec 15 % de jeunes en difficulté…sans omettre les adultes.

 

 

Rompre l’isolement de ces personnes en grande difficulté

 

Dans l’Hexagone, les chiffres font peur : plus de 2,5 millions de personnes savent à peine lire et écrire, soit 7 % de la population. C’est en Bretagne que les gens sont les plus instruits.

Bref, à l’heure de l’intelligence artificielle, cette réalité « invisible » qu’est l’illettrisme est aujourd’hui pointée du doigt par l’Etat. Désormais, la thématique intègre ses priorités. Les départements qui ont la compétence dans la gestion des collèges et les régions qui suivent de très près ce qui se vit dans les lycées leur emboîtent le pas. La lutte contre l’illettrisme est devenue une plaie béante dont il faut résoudre coûte que coûte les symptômes.

Dans la Nièvre, justement – c’est l’un des départements français les plus touchés par ce phénomène qui concerne aussi les demandeurs d’emploi et les allocataires du RSA -, un plan d’actions, baptisé astucieusement « Etre en toutes lettres » vient d’être lancé.

Il comprend quatre articulations : mobiliser et coordonner tous les acteurs du territoire face à ce fléau, proposer un suivi régulier et adapté aux personnes en grande déshérence intellectuelle, faire de l’illettrisme un vrai enjeu de société et assurer une continuité véritable dans toutes les actions qui seront déployées avec le concours de l’Etat.

Avec en toile de fond, rompre l’isolement de ces personnes qui peinent à lire et à s’instruire, et qui progressivement se marginalisent, s’extériorisent de tous les systèmes conventionnels, et…se radicalisent en bout de course, choisissant cette voie comme ultime solution pour exister.

L’Etat souhaite une plus large implication de tous les acteurs institutionnels et économiques de la société. Si l’illettrisme se repère avec facilité sur les bancs d’une école ou d’un collège, il ne doit plus passer inaperçu en entreprises où bon nombre de salariés éprouvent les plus grandes difficultés à lire une feuille de route, voire leur bulletin de salaire.

 

 

Ce besoin de reconnaissance si vertueux et paisible

 

Le chantier est important mais pas insurmontable. D’autant que l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et les nombreuses associations familiales veillent au grain pour remettre sur de bons rails celles et ceux de nos compatriotes – mais aussi des étrangers – qui se seraient égarés en route.

Ce sont en effet chaque année plus de mille manifestations qui sont ainsi organisées à l’automne avec conférences, débats, expositions, projections de film, remises de diplômes…Un grand pas vers l’encouragement et l’estime de soi !

Tellement fondamental, ce degré de reconnaissance qui est ô combien nécessaire pour ne pas s’éloigner du bon chemin. Celui de la vertu, de l’audace et…de la paix.

 

Thierry BRET

 

 


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