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Il aura profité de la tribune qui lui était offerte à l’issue de la découverte du site d’exploitation de TECHNIP Energies pour lancer un appel à manifestation d’intérêt, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie Roland LESCURE ! L’expérimentation du stockage du carbone (Co2) en France est donc présente dans les tuyaux ! Une opportunité en or, selon le représentant du gouvernement, pour réconcilier enfin économie et écologie…

 

SENS : Tel un coach ambitieux à la tête d’une équipe qui gagne, il souhaite que le team France devienne le champion du monde du stockage sous-terrain de carbone dans les prochaines années, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie ! Avec la venue de Roland LESCURE sur le territoire de l’Yonne, ce vendredi 26 avril en fin de matinée, c’est bel et bien à l’écologie du possible que le représentant de l’Etat est venu rendre hommage. Mais, attention pas n’importe quelle écologie. Peut-être pensait-il à celle, punitive et coercitive qui exaspère d’ordinaire ses compatriotes avec ses contraintes ?

Non, là, dans le cas présent, prétexte à la visite de l’entreprise TECHNIP Energies qui profita de ce cérémonial pour célébrer son cinquantième anniversaire, Roland LESCURE a vanté les prouesses et qualités d’une écologie devenant conciliante, enfin, avec la réalité économique du pays.

« Je veux porter l’écologie du possible, répètera-t-il plusieurs fois lors de sa prise de parole. Une écologie permettant de montrer les capacités de la France de décarboner les industries traditionnelles et d’inventer l’industrie de la décarbonation… ».

Bref, inventer dans le même temps les outils d’aujourd’hui et de demain. Une gageure ? Non, une réalité, d’après lui.

 

 

Le stockage du carbone, en Norvège mais aussi sur le sol de France

 

La genèse de l’histoire prend ses sources en 2022. Lorsque le président de la République Emmanuel MACRON avait rassemblé à l’Elysée les cinquante entreprises les plus émettrices de Co2 de l’Hexagone.

« A elles seules, rappelle Roland LESCURE, elles représentaient 60 % des émissions de carbone de l’industrie française. L’enjeu de cette rencontre était de travailler avec l’Etat à la décarbonation de l’industrie nationale. Soit une cinquantaine de contrats passés avec des aciéries, des cimenteries, des fabricants d’aluminium… ».

Aujourd’hui, ce sont 37 de ses sociétés industrielles qui ont changé de méthodologie depuis cette entrevue élyséenne. En modifiant leurs techniques et leurs procédés. Louables intentions, certes, mais in fine, le carbone reste toujours omniprésent dans l’environnement industriel. Et ce pour longtemps.

« Ce carbone, ajoute le ministre, on a besoin de le capturer, de le liquéfier, de le transporter, et de le renvoyer là d’où il vient ! En l’occurrence, en mer du Nord ou pourquoi pas en France… ».

La stratégie de capture de carbone fait petit à petit son chemin parmi les stratégies à mettre en place. Lors de son intervention, jeudi à la Sorbonne, Emmanuel MACRON a souligné que « l’Europe pouvait devenir la première économie décarbonée de la planète ». Comment ? En en faisant un levier industriel très fort !

 

 

 

Etre à la pointe de la transition écologique…

 

« Cette capture de carbone, poursuivit l’orateur, on est capable de la mettre en œuvre de manière pratique en France mais aussi dans le monde… ».

Une adaptation concrète de la planification écologique et de ses actions qui ouvrent la voie à un nouveau chapitre pour le pays. Et Roland LESCURE de réaffirmer en insistant que la capture de carbone sera possible en France, à l’identique du stockage de carbone in fine. Une France qui serait alors à la pointe de la transition écologique dans les années à venir.

Dès lors, les entreprises désireuses de capter et stocker le carbone doivent répondre à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé de vendredi matin sur les ondes des radios hertziennes.

« Ces entreprises, nous les encourageons à nous contacter pour nous proposer des tests et pour qu’on aille dans les gisements d’hydrocarbure présents en France afin de sonder ces sites pour y stocker du carbone… ».

Concrètement, dès 2025, quatre à cinq gisements d’hydrocarbure français subiront une série de tests et d’analyses pour voir s’il est possible d’y stocker du carbone. L’objectif étant de transformer ces endroits en de véritables zones de stockage du carbone en 2026, voire en 2027. Confirmant de facto que la planification écologique est bien une réalité.

Le ministre prit soin de se référer à TECHNIP Energies, le lieu idéal pour se mettre en action. « Cette entreprise est en train de passer de l’économie du XXème siècle dans laquelle elle est à celle du XXIème siècle. Depuis cinquante ans, cette structure fabrique des bras de chargement ici dans le Sénonais. Elle intervient depuis cinq décennies sur des plateformes pétrolières, sur des plateformes de méthane ; elle invente l’avenir… ».

 

 

Un ministre ému devant tant de prouesses et de volonté…

 

Evoquant un récent voyage en Norvège, Roland LESCURE témoigne de la pertinence du bras de chargement de Co2 de TECHNIP, l’un des trois premiers appareils conçus par l’entreprise de l’Yonne au rayonnement planétaire.

« La France va devenir au fil des années l’un des champions mondiaux de cette filière industrielle que l’on est en train d’inventer, affirma le ministre de l’Industrie, GRT Gaz, TOTALEnergies, AIR LIQUIDE ou TECHNIP Energies intègrent le nouvel écosystème qui se crée et que nous souhaitons développer. ».    

Ayant apprécié la démonstration d’un bras de chargement en mouvement proposée par deux techniciens de la société icaunaise – « franchement, cela a de la gueule ! dira Roland LESCURE – le ministre fit part de son émotion devant les prouesses techniques, automatiques et…silencieuses de l’énorme engin se mouvant dans les airs.

« Ce qui m’a ému le plus, renchérit-il, c’est vous toutes et vous tous ! C’est les femmes et les hommes qui derrière ces usines, derrière ces innovations, continuent à travailler, à prévoir, à produire, à façonner l’avenir. Ce qui me rend plus que jamais optimiste et déterminé ! ».

Une chance en or, en vérité de transformer l’avenir ? Oui, insiste le représentant de l’Etat. « Oui, car avec ce type d’entreprise, on peut créer de la prospérité et de l’emploi dans tout le territoire. On peut redonner espoir à des gens qui n’en ont plus… ».

Un message en forme de clin d’œil adressé aux jeunes générations qui doivent postuler dans les filières industrielles, porteuses d’emplois pérennes. Avis à celles et à ceux qui ont du talent et qui ont envie de le mettre au profit des filières technologiques de demain ! La France veut être championne mondiale !

 

Thierry BRET

 

 


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Serait-ce la source d’inspiration de la chanteuse Olivia RUIZ qui se fit connaître au grand public en 2005 avec ce titre emblématique de « Femme chocolat » ? Non, bien sûr ! Mais, en tout cas, cette demoiselle, un brin timide originaire du Nord de la France et fréquentant à date le lycée des métiers de l’hôtellerie/restauration Vauban à Auxerre, sait transmuter le plomb en or, en véritable alchimiste du sucre et du chocolat, pour en faire de succulents desserts. La preuve ? La championne de France junior de la spécialité s’est qualifiée après l’obtention de deux nouveaux titres pour la finale hexagonale du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France…

 

AUXERRE: C’est bien la fille de son père, la « Marion » ! Tous les observateurs de la chose culinaire et gastronomique de la place se souviennent encore du triomphe de son paternel, en 2022, lors de la précédente édition du fameux défi, « IRON COOK », porté par le centre de formation interprofessionnel par l’apprentissage de l’Yonne, le CIFA.

Mais, cette fois-ci, c’est comme au jeu des sept familles, avec ces habitants de Cassel, charmante bourgade de la partie la plus septentrionale de notre pays, située entre Hazebrouck et Dunkerque, à quelques encablures de la royale Belgique et qui n’hésitent pas à se délocaliser en parcourant près de cinq heures de route pour venir concourir dans…l’Yonne !

Normal, me direz-vous ! Marion WICKAERT, puisque tel est son patronyme fleurant bon les références sémantiques des coureurs cyclistes des Flandres voisines, effectue sa scolarité – du moins son apprentissage – au sein du lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration auxerrois, dirigé par Capucine VIGEL.

 

 

Une « machine » à concours ? Que nenni ! C’est le plaisir et le fun…

 

Dire que la jeune fille est tombée dans les arts culinaires, en mode pâtisserie et chocolaterie, dès sa plus tendre enfance, n’est nullement rédhibitoire. C’est sûr avec un tel papa, Michaël, qui assure l’enseignement de ces disciplines bénies des dieux ! Inculquer l’esprit de compétition et l’envie de s’exprimer et de progresser au travers de concours furent une autre étape à accomplir dans l’existence de la demoiselle. Bon, c’est évident, malgré ses nombreux titres de gloire déjà obtenus pendant que d’autres filles de son âge consacrent leur temps à la console et aux jeux vidéo – notamment celui de championne de France de dessert de restaurant catégorie junior en 2024 – lui procure une certaine aisance à la réalisation de ces épreuves. Longues, très longues, tutoyant les cinq heures, avec stress, angoisse et technicité à formuler jusqu’au bout des ongles dans la maîtrise de la recette.

Aujourd’hui, derrière les fourneaux du CIFA, temple de l’excellence comme chacun le sait (!), Marion devra réaliser quatre desserts, quatre pré-desserts, trois mignardises différentes dupliquées dix fois, ainsi que d’autres accessoires gustatifs servant à présenter le chef d’œuvre du jour, imposé par le sacro-saint concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France, sélection départementale de l’Yonne mais aussi régionale. La thématique est cocasse sur le papier : l’apiculture.

 

 

Un avenir déjà fait de sollicitations et de portes qui s’ouvrent !

 

Mais, dans la réalité et avec sa maestria, la jeune fille saura largement gérer les difficultés et créer des choses pâtissières de belle facture, à base de miel, de pollen, de propolis, de citron et…de chocolat.

Mais, chut ! On n’en dira pas plus sur la recette même qui lui fera décrocher le double pompon de MAF Yonne et MAF Bourgogne Franche-Comté avec dans l’escarcelle deux médailles d’or supplémentaires. Même les visuels de la réalisation définitive – plutôt sympathique à l’œil et sans aucun doute en bouche – seront proscrits !

Afin de ne pas contrarier les chances de la jeune candidate qui a gagné le droit de disputer la finale nationale de cette catégorie d’ici quelques semaines. Pour l’heure, on ne connaît encore ni le lieu ni la date…

C’est donc sous les yeux admiratifs et avisés du MOF Olivier VIDAL (esthète es chocolat de la place auxerroise !) et du professeur de cuisine, François HENNARD, que la jeune concurrente a écouté le verdict du président du jury, Marc LABARDE (MOF lui-même), président du Comité départemental des Meilleurs Ouvriers de France dans l’Yonne.

Ce dernier soulignera l’enthousiasme, le savoir-faire et le professionnalisme de la jeune Nordiste, mettant en exergue les couleurs de la Bourgogne, « la délibération aura été d’une extrême complexité, plaisanta l’homme à l’écharpe rouge, aussi longue qu’une poignée de secondes… ».

C’est tout dire !

Quant à l’avenir de Marion WICKAERT, il est quasi assuré avec la multiplication de ces récompenses de haut vol, sollicitations et portes qui s’ouvrent font partie de son lot quotidien !

L’ancienne apprentie de la manufacture Alain DUCASSE à Paris ne restera pas « chocolat » au bord de la route de l’emploi, c’est une évidence !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Cela couvait depuis un moment dans les alcôves et l’état-major du Rassemblement National, cette affaire ! L’information a été rendue officielle par l’attachée de presse du RN, Elise LAPLACE, en tout début d’après-midi mercredi via SMS et communiqué de presse, au contenu très lapidaire. La tête de liste aux élections européennes et président du parti mariniste Jordan BARDELLA se déplacera bien à Sens, samedi, à l’occasion de l’inauguration de la 95ème Foire exposition…

 

SENS : Jordan BARDELLA à la foire de Sens ?! Ce n’est ni une blague de potache ni une plaisanterie douteuse colportée par quelques adeptes des réseaux sociaux, souhaitant diffuser en faisant le buzz de l’intox !

La tête de liste aux élections européennes et président du Rassemblement National a confirmé sa présence dans l’Yonne septentrionale ce samedi 27 avril par l’intermédiaire du service de presse de la formation souverainiste ce mercredi.

A la demande du député de la circonscription, Julien ODOUL, président du groupe RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, celui qui est en pole position de ces futures échéances électorales – le dernier sondage du jour pointe la liste bleu marine à 31 % des intentions de vote le 09 juin, soit un point de moins par rapport au précédent – a répondu favorablement à l’invitation, non pas des organisateurs de la manifestation on s’en doute, mais bel et bien du parlementaire de l’Yonne.

Le jeune président du Rassemblement National a même programmé un échange avec la presse – campagne oblige ! – au beau milieu de la matinée. Où il ne manquera pas de rappeler les arguments principaux portés par sa liste et ses motivations personnelles à la conduire. Les médias affûtent déjà leurs questions contradictoires !

Ce n’est pas la première fois que Jordan BARDELLA effectue un déplacement en terre icaunaise. Loin s’en faut, dès que Julien ODOUL lui demande !

 

 

Fidèle habitué des plateaux médiatiques parisiens, le député de la troisième circonscription de l’Yonne, avec cette invitation faite au ténor de son parti, vient de transformer à sa manière un évènement traditionnellement commercial et économique en une véritable vitrine politique hexagonale, et au premier jour de la manifestation.

En ayant prolongé le suspense quant à la venue de l’intéressé, jusqu’à la dernière minute, ce qui doit laisser perplexe et soucieux les organisateurs de la manifestation, la Ville, ne serait-ce qu’au niveau de la sécurité et du service d’ordre à respecter. Une problématique supplémentaire car ils ne devaient pas s’attendre à cela...

On ne sait jamais, en effet, ce qu’il pourrait subvenir lors d’un évènement fréquenté par une foule importante ayant des idées diverses et variées : il ne faudrait pas que la foire exposition vire en foire d’empoigne !

 

Thierry BRET

 


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Il est des évènements de l’histoire qui sont autant de failles temporelles où s’inscrit à jamais la mémoire. On se souvient tous de ce que l’on faisait, de l’endroit où l’on était quand tomba l’information sur les attentats de Charlie ou ceux du Bataclan. Quand on découvrit que deux avions venaient de frapper le World Trade Center à New York ou pour les plus anciens, quand fut annoncée la mort de Jacques BREL ou l’assassinat de John KENNEDY… L’incendie de Notre-Dame, il y a cinq ans le 15 avril, est resté lui aussi gravé dans les cœurs et hante les mémoires. Nul besoin pour cela d’être croyant ou d’avoir des attaches catholiques, foi de parpaillot !   

 

HUMEUR : « Je me souviens »…C’est la jolie devise du Québec en référence à son histoire commune avec la France. C’est aussi le titre d’un célèbre recueil du regretté Georges PEREC, où l’auteur égrène ses souvenirs enfouis sous forme d’anaphore, martelant ces trois mots en début de chaque phrase pour mieux ressusciter des fragments de vie communs à tous. A sa façon, l’auteur de ces lignes se souvient de ce lundi 15 avril 2019…

« Je me souviens,
de David PUJADAS, interrompant à 19h34 ses invités sur LCI, pour évoquer un incendie « très sérieux » à Notre-Dame de Paris…

Je me souviens,
de l’annonce faite par l’Elysée à 19h41, du report de l’allocution présidentielle prévue délivrer à 20h les arbitrages d’Emmanuel MACRON après la crise des Gilets jaunes…  

Je me souviens,
de l’épaisse fumée noire au-dessus de la cathédrale, vaisseau de pierre immobile semblant prêt à larguer les amarres…

Je me souviens,
de la consternation et de la stupéfaction qui se lisaient sur les visages des journalistes et commentateurs présents en plateau…

Je me souviens,
de la foule silencieuse rassemblée, où croyants et agnostiques, paraissaient communier de concert, témoins impuissants d’une mort en direct…

Je me souviens,
des forces de police en émoi, criant dans l’urgence aux badauds d’évacuer…

Je me souviens,
du point zéro situé sur le parvis de Notre-Dame, matérialisant le lieu où les routes de France entament leur voyage…

Je me souviens,
de cette flèche embrasée, point d’orgue de tous les regards, qui à 19h50 s’inclina lentement en un ultime hommage avant de s’effondrer sur la nef…

Je me souviens,
de la couleur orangée des flammes dévorant la charpente et des fumées jaunes gorgées de vapeurs de plomb…

 

 

Je me souviens,
des bateaux qui pompaient l’eau de la Seine pour l’envoyer sur le brasier…

Je me souviens,
de cet échafaudage resté debout, squelette de métal rescapé sur lequel semblait reposer l’édifice tout entier…

Je me souviens,
de Donald TRUMP, évoquant l’idée d’envoyer des Canadair pour bombarder d’eau Notre-Dame et éteindre l’incendie, sans préciser si, comme pour le COVID, il suggérait pour cela de privilégier de l’eau de Javel !

Je me souviens,
du recteur archiprêtre de la cathédrale, Patrick CHAUVET et de son masque triste aux faux airs de l’acteur Michel BLANC, racontant qu’il prenait un verre en terrasse sur l’île Saint-Louis, quand on l’informa du début d’incendie…

Je me souviens,
des 12 apôtres et 9 évangélistes, statues de cuivre ornant la flèche de la cathédrale, rescapées de l’incendie pour avoir quelques temps auparavant été envoyées dans le Périgord pour restauration…

Je me souviens,
des larmes de plomb fondu dessinant des gerbes de feu sous le plafond éventré de la nef…

Je me souviens,
des mots du général Jean-Claude GALLET, après que l’incendie se soit propagé dans le beffroi nord, prévenant les autorités à 21h34, du risque de voir s’effondrer le bourdon de Notre-Dame, plus grosse cloche de France, dont les 13 tonnes pouvaient entraîner tout l’édifice dans sa chute…

Je me souviens,
des fragments de poutres calcinées jonchant les trottoirs alentours, élevés au rang de reliques et collectés pieusement par les passants…

Je me souviens,
des croyants à genoux, entonnant des cantiques persuadés que leur foi à défaut de soulever des montagnes parviendrait à éteindre l’incendie…

 

 

Je me souviens,
des œuvres les plus précieuses du trésor, rescapées de l’incendie, parties trouver asile à l’hôtel de ville et de la maire de Paris, Anne HIDALGO s’inquiétant de savoir si tout tiendrait dans son coffre-fort…

Je me souviens,
de la vingtaine de sapeurs-pompiers envoyés dans la tour nord pour une mission de la dernière chance et de l’annonce à 22h50 que Notre-Dame était sauvée…

Je me souviens,
de ce coq de cuivre imaginé par VIOLLET-LE-DUC, rénové en 1937, qui trônait depuis cette date en haut de la flèche et que l’on retrouva le lendemain, au pied des arcs boutants, cabossé, meurtri, noirci, mais « vivant ! »...

Je me souviens,
des camions de pompiers s’enfonçant dans la nuit une fois l’incendie sous contrôle, sous les applaudissements et remerciements des Parisiens encore debout…

Je me souviens,
des thèses complotistes qui dès le lendemain enflammèrent les réseaux sociaux, remettant en cause le caractère accidentel de l’incendie, comme cet « incendiaire » perché sur le toit de Notre-Dame, contemplant les flammes, en fait une statue !...

Je me souviens,
de Stéphane BERN racontant le lendemain matin de l’incendie sur BFMTV avec forces trémolos dans la voix, qu’il faudra « 40 à 50 ans pour reconstruire Notre-Dame » meurtri à l’idée qu’il ne connaîtra pas cela de son vivant…

Force est de constater, cinq ans après, que « Monsieur Patrimoine » était dans l’erreur et pêchait par excès de pessimisme ! La vieille dame de 850 ans, après un chantier et des moyens humains exceptionnels, est prévue rouvrir officiellement au public le 08 décembre prochain. Elle appartient à tous, n’en déplaise à cette frange identitaire de la sphère catholique française qui a déjà prévu d’y faire converger à la mi-septembre un vaste pèlerinage ayant traversé la France tout l’été, suivi d’une messe géante le lendemain, manière de rappeler que la cathédrale est avant tout un lieu de culte avant d’être l’un des joyaux les plus prestigieux du patrimoine national. Il en est deux là-haut dans les tours, qui n’ont que faire de ces polémiques. Plus de cinq ans que Quasimodo attendait de refaire chanter ses cloches et il sait déjà que sa belle gitane d’Esmeralda dansera pour lui le 08 décembre, sur des notes d’éternité…

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le budget de la France est déficitaire depuis Georges POMPIDOU. Jusqu’ici, le niveau d’endettement qui en découlait semblait acceptable. Mais, aujourd’hui il franchit le cap du sérieux financier. Le déficit budgétaire s’ouvre sur un risque systémique incommensurable…

 

TRIBUNE : En permanence, on nous ressasse que notre niveau d’endettement atteint les 110 % du PIB. Autrement dit, que ce que l’on doit est supérieur à ce que l’on gagne. Et alors ? Où est le problème ? Un particulier qui gagne 25 000 euros par an peut parfaitement contracter un prêt immobilier de 200 000 euros. C’est la capacité à rembourser qui est en cause. Les investisseurs continuent de nous prêter de l’argent. La première raison, c’est que notre signature a toujours été honorée et la seconde est représentée par les 2 000 milliards d’actifs non financiers détenus par l’Etat.

Qui va oser vendre les bijoux de la couronne ?  Aujourd’hui, l’un des postes budgétaires les plus importants est représenté par les intérêts de la dette : 55 milliards ! Pour régler la facture, il faut emprunter. Pour rembourser du capital, il faut s’endetter. Le crédit et le déficit budgétaire furent les clefs du redressement économique de la nation après 1945. Aujourd’hui, il est temps de changer de modèle et de paradigme. Le déficit devrait atteindre 5 % ou 5,1 % en 2024 au lieu de 4,4 % du PIB prévus à l'origine.

 

Les conséquences d’une telle situation

 

Le chef de l’Etat ne veut ni couper dans les dépenses, ni augmenter les impôts. Il a récemment déclaré que le problème se situe au niveau des recettes fiscales et non sur le plan des dépenses. Notre président refuse toute loi rectificative budgétaire. Toutes les prévisions de croissance, dénoncées par tous, bases même du budget 2024, réalisé en 2023, ont faussé calculs et résultats. Le budget, le niveau de la dette, le niveau du PIB : en dehors des clous. Pire encore, Les Républicains affirment avoir la preuve que le gouvernement et le président savaient pertinemment que toutes les prévisions étaient intenables ! Conséquences : pour les citoyens que nous sommes, comme pour les spécialistes internationaux, nos prévisions ne sont plus crédibles.

 

Dix milliards d’euros ne suffiront pas

 

Après avoir déjà annoncé un plan d'économies de 10 milliards d'euros, le gouvernement se retrouve donc à devoir serrer encore la vis. Certes, il table sur les rentrées de la croissance, mais le pari est pour le moins audacieux. Car si la croissance française est restée positive, elle est bien plus faible qu'espérée. Et là aussi, le gouvernement a dû revoir ses prétentions à la baisse : 1 % contre 1,4 % prévu. De plus, du côté des recettes, la TVA rentre moins bien que prévu. En cause, la chute de l’immobilier. Les programmes de constructions sont en berne. Les ventes dans l’ancien sont en diminution notoire : moins de TVA pour l’Etat et de taxes pour les collectivités.

Confronté à la dégradation de la situation des dépenses publiques hexagonales sous l’effet des crises successives, des baisses d’impôts et du ralentissement de la croissance, l’exécutif a lancé un vaste plan d’économies, sous peine d’être sanctionné à la fois par les agences de notation, les marchés financiers et la Commission européenne. Un premier « frein d’urgence », selon l’expression du ministre de l’économie, Bruno LE MAIRE, a été activé à hauteur de 10 milliards d’euros pour l’année 2024. Ce sera très probablement revu à la hausse à l’occasion de la prochaine présentation du pacte de stabilité. D’ores et déjà, il est prévu 20 milliards d’économie en 2025, ce qui est toujours insuffisant. Certains économistes affirment qu’il faudra trouver au moins 50 milliards !

 

 

Des coupes budgétaires, oui mais pour qui ?

 

2025/2027 : l’équation est impossible ! Tout d’abord, la Cour des Comptes appelle l’exécutif à préciser les coupes : « il convient maintenant que les mesures qu’impliquent ces économies soient rapidement identifiées dans les différents ministères, et les conditions de leur mise en œuvre documentées. ».

Ensuite, elle craint que les prévisions en matière de recettes soient trop optimistes, en ce qui concerne la TVA, les taxes sur les transactions immobilières et les cotisations sociales. Enfin, elle pointe des risques sur l’évolution des dépenses de santé ; de nombreuses économies restant à définir ou à négocier avec les acteurs sanitaires.

Les coupes budgétaires vont concerner qui ? Les classes moyennes, sans aucun doute ! Des économies sur la santé, à l’Education nationale, à la Culture, sur l’ensemble des aides sociales (chômage, CAF…) : la grogne du peuple se fait entendre. A qui profite le crime ? Le CAC 40 bat tous les records : on est rassuré et les plus riches aussi !

 

Des conséquences imprévisibles

 

Fin mars et fin avril, les grandes agences de notations vont annoncer le score de la France. Les prévisionnistes sont plutôt pessimistes. On peut craindre une remontée des taux d’emprunts pour l’Etat, donc une croissance du poste des intérêts de la dette. Selon les coupes budgétaires annoncées, le risque « d’explosions » sociales est à redouter. Des grèves larvées sont déjà prévues pour les Jeux Olympiques de Paris. Toutes les mesures détournées pour le calcul impôts (modifications des tranches), des retraites… vont encore affaiblir les plus pauvres et nourrir le pavé des rues ! Le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français, n’a jamais été abordé par l’ensemble des partis politiques, durant la campagne européenne.

La plus lourde des menaces pour Emmanuel MACRON, c’est une motion de censure ! Le parti LR annonce la couleur du dépôt d’une motion de censure si rien de concret n’est fait pour rectifier le budget. Une rectification budgétaire, c’est à coup sûr l’usage du 49.3, donc une motion de censure à la clef. Il est possible que LFI vote la motion de censure des LR ! Donc un virage à droite pour Emmanuel MACRON ? Pas si sûr, il risque de se couper de l’aile gauche de son parti. Il semble difficile de prévoir la suite. Mais, avec un président prêt à plonger dans la Seine afin de préserver les Jeux, on peut s’attendre à tout !

« Ce n’est pas compliqué, en politique, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour ça, il faut avoir une mauvaise mémoire ! » dixit COLUCHE !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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