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Décor dans son jus et plats en sauce ! C'est l'équation gagnante de ces institutions bourgeoises ou populaires, mais toujours sincères : bienvenue au « Bon Georges », au cœur de la capitale hexagonale, dans le IXème arrondissement, surnommé le « quartier des assurances » ! Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute…

 

PARIS : Direction « Paname » ! C’est si facile d'accès en chemin de fer, comme il se disait antan ! Pas à dire, mais « Le Bon Georges » possède une vraie âme. Les tarifs, malgré une formule-déjeuner à 26 euros, sont plutôt parisiens. Mais, les produits servis sont d'une qualité extrême. Autour de nous, c'est le monde reconstitué en quelque sorte, avec des touristes venus du Brésil, des Etats-Unis ou encore de la plus proche Espagne ! Tous lorgnent sur les œufs mayo qui sont proposés à 9 euros à l'ardoise.

Quant à la carte des vins, elle est opulente et parfois inattendue. Comme avec ce Côte d'Auvergne de Boudes (un vin de Boudes, rien ne boude comme l'atteste le dicton local) qui constitue une agréable surprise en bouche. Mais, aussi un bon rapport qualité-prix.

 

 

 

Le pavé de foie de veau : le classique de la maison

 


L'apéritif est servi sans aucun accompagnement à grignoter. Ce qui au regard des tarifs pratiqués semble un geste aussi peu commercial que mesquin. Cela n'honore pas vraiment nos restaurateurs. L'assiette d'œuf poché arrive impeccablement chaude. Cette entrée est très généreusement servie, entre gros lardons et champignons, et l'on se régale en ce jour humide de fin d'automne. Le genre de plat qui revigore le convive, si besoin était.

En plat, l'un des classiques de la maison, c'est le pavé de foie de veau, agrémenté de sa purée, bien dressée dans de jolies assiettes, qui changent des trop sempiternelles assiettes blanchâtres. C’est un plat qui donne envie d'y planter généreusement sa fourchette. Ici les cuisiniers proposent aussi du gibier en saison (ça aussi, cela se raréfie, dommage car c'est plutôt bon, si l'on est amateur !).

 

 

 

 

Vive les légumes de saison comme les choux de Bruxelles

 

Dans cette maison où l'on mijote, rissole et rôtit, le pavé de biche n'échappe pas à la règle. Il est servi avec une sauce onctueuse, un rien acide (cela facilite la digestion) et accompagné de légumes de saison, dont châtaignes et verdoyants choux de Bruxelles (délicieux légume de saison, un brin laissé pour compte désormais...).

On aimerait en saison, goûter dans cette bonne table, le lièvre à la royale, sûrement LE mets le plus abouti de la Gastronomie française. Ce sera pour l'automne prochain.

En dessert, le marron a droit de cité. Il est à côté du plus classique moelleux au chocolat, qui ici, cohabite avec le dessert emblématique et reconnu de la maison : la mousse au chocolat.

La prune de Souillac (alcool fin et délicat) accompagne ici le café, comme un réconfort ultime,  d'avant la pluie extérieure ! Finalement,  « Le Bon Georges », c'est un « p'tit » coin de la France gourmande, ni plus, ni moins...

 

 

 

En savoir plus

 

Les - : c'est un peu mesquin de ne rien offrir avec l'apéritif ! Une rondelle de saucisson, une gougère, que sais-je encore ? Et surtout, que l'on ne nous évoque pas un surcoût engendré...

Les + : la savoureuse cuisine est emmenée par un service aimable et professionnel. Bravo pour la maîtrise de l'anglais : nos touristes étrangers apprécient.

 

 

Contact :

 

Le Bon Georges

45, rue Saint-Georges

75009 PARIS

Ouverture 7/7, terrasse aux beaux jours

Tel : 01.48.78.40.30.

La formule-déjeuner est proposée à 26 euros.

Métro : station Saint-Georges (ligne 12).

 

Gauthier PAJONA

 

 


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La Fédération départementale du Parti Communiste de l’Yonne débute la nouvelle année en fanfare ! Par l’entremise d’une conférence publique, tenue à Auxerre ce mercredi à 19 heures, qui traitera d’une thématique très brûlante, se rapportant à la consommation énergétique : l’envolée des coûts ! Comment y faire face ? Et surtout quelles alternatives existantes pour y remédier face à l’urgence climatique ? Directeur de « l’Humanité » et sénateur de la Seine-Saint-Denis, Fabien GAY, apportera ses lumières sur le sujet…

 

AUXERRE : Le PCF de l’Yonne frappe fort ! Dès les premiers jours de la nouvelle année en mettant le doigt là où cela fait très mal au bas de laine des Français et de nos concitoyens bourguignons, les factures d’énergie qui explosent ! Connu pour son franc-parler et sa non-pratique de la langue de bois, le sénateur communiste de la Seine-Saint-Denis Fabien GAY se déplacera en terre icaunaise ce mercredi afin d’y prêcher la bonne parole pour répondre aux multiples interrogations se rapportant à ce sujet.

Pourquoi les factures de gaz et d’électricité partent en vrille année après année ? Est-il nécessaire de revoir l’organisation du marché de l’énergie en France alors que celui-ci nous est imposé par l’Union européenne ? Comment venir en aide aux plus démunis d’entre nous ? Quelles seraient les nouvelles ressources énergétiques à privilégier face à l’urgence climatique ?

Travaillant sur ces items depuis pas mal d’années, le patron de notre confrère « L’Humanité » a des choses à dire et veut le faire savoir au plus grand nombre.

 

 

Copieux programme en perspective pour le sénateur communiste à Auxerre

 

Répondant favorablement à l’invitation du PCF 89, piloté par la secrétaire départementale Marie-France GHERSI BURIER, le parlementaire francilien abordera ces différents aspects qui interpellent bon nombre de nos compatriotes lors d’une réunion publique, accueillie à la salle Anna de la Maison Paul Bert à Auxerre, le 10 janvier, dès 19 heures.

Pour mémoire, au Palais du Luxembourg, le sénateur Fabien GAY s’occupe tout particulièrement des dossiers sur l’industrie et la politique énergétique mais aussi d’écologie. Il est d’ailleurs l’auteur d’une proposition de loi pour interdire l’emploi du cyanure dans l’extraction minière, des dossiers de libre-échange – il reste un farouche opposant au CETA -, et de défense de l’égalité républicaine et de services publics.

En marge de ce rendez-vous, Fabien GAY ira à la rencontre de syndicalistes de l’Yonne à midi, des élus locaux à 14h30 et des militants de la Confédération Paysanne à 16 heures. Un copieux programme qui attend cette figure médiatique du Parti Communiste à Auxerre.

 

Thierry BRET

 


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Sera-t-il laid ou bien beau ? Déjà dans les années 70, le chanteur Alain SOUCHON, un brin pessimiste et nostalgique comme à l’accoutumée dans ses textes si mélancoliques, s’interrogeait sur le sens de la vie, au fil du temps qui passe. Force est de constater que les années défilent, les décennies s’accumulent et que la même ritournelle revient inlassablement à nos oreilles : que nous réservera l’année prochaine ?

2024, la belle année ? Cela pourrait peut-être seulement se résumer et se souhaiter aux termes des douze coups de minuit, le soir de la Saint Sylvestre ! Parce qu’il est vrai que dans le monde actuel où l’on vit sur cette bonne vieille Terre, les sujets anxiogènes et d’inquiétude ne manquent pas !

Depuis que le monde est monde, les crises et les conflits habitent notre planète. Pire, jadis, il y avait aussi les dinosaures et des monstres marins ! Mais, il est vrai que cette année 2024 sent quand même la poudre. Pas d’escampette, malheureusement, mais bel et bien le souffre du canon – pas de ceux que l’on boit un soir d’hiver au coin de la cheminée -, celui de la guerre.

 

Pour vivre heureux aujourd’hui, il faut être carpe diem !

 

Il ne faut pas être prophète en son pays pour dire que 2024, à l’instar de 2023 qui s’achève sans regrets éternels, ni fleurs ni couronnes, risque de se présenter dans la même veine que les années de la décennie 2020. Chaud bouillant.

Le monde semble totalement déstabilisé, balloté, sans pilote dans l’avion. Ou alors avec trop de prétendants, plus désaxés les uns que les autres, qui espèrent tous devenir tôt ou tard les maîtres de la planète avec leurs bombinettes nucléaires. Une planète qui ne tourne plus vraiment bien rond : il ne manquerait plus que l’astéroïde qui nous fonce dessus et baptisé avec force humour « Chaos de la Création » par les ingénieurs de la NASA ne viennent à nous percuter de plein fouet d’ici quelques mois et cela en serait terminé de cet éditorial et de tout ce qui l’accompagne ici-bas !

Carpe diem, disent les philosophes, emplis de sagesse. Oui, la vie qui vaut la peine d’être vécue, ne doit pas nous faire oublier les bons moments à couler dès que les instants se présentent à nous, loin de la fureur des hommes et de leurs perpétuels bruits de bottes, synonymes de guerre.

Aujourd’hui, les conflits sont légion. Comme au temps de Rome ! Pas un continent n’y échappe même la bouillonnante Amérique du Sud s’en mêle avec la nouvelle possibilité d’opposition entre le Venezuela et la Guyana, soutenue par la perfide Albion – le Royaume-Uni – qui est loin d’être prude sur le sujet. Un remake de la guerre des Malouines ou des Falkland comme en 1978 ?

 

 

Un monde en perdition avec des points conflictuels…

 

Et que dire de la situation au Moyen-Orient où la trêve des confiseurs n’a pas été respectée, à la manière identique de l’Ukraine qui a reçu un tapis de 110 missiles meurtriers entre Noël et Nouvel An, provoquant une fois encore son lot de deuils, de drames et de rancune farouche.

Et comme si cela ne suffisait pas – avec la Serbie ultra nationaliste qui aimerait bien en découdre de nouveau afin de prendre sa revanche sur le Kosovo et la Bosnie – voilà que le grand leader de Corée du Nord évoque lors de l’assemblée générale du parti unique qui l’a porté au pouvoir les nécessaires préparatifs à la guerre que son peuple doit accepter au nom des principes de cette tyrannie familiale sans nom !

Un conflit qui pourrait même être nucléarisé selon le dictateur de Pyongyang et qui s’en féliciterait presque avec un regard enfantin de gros nounours, enfant gâté de la dynastie des Kim !

Tandis qu’à Taïwan où l’on subit toujours l’influence de Pékin afin de perturber les futures élections présidentielles, on s’inquiète de la présence de moins en moins rassurante de ces navires de guerre battant pavillon rouge, représentant une menace grandissante pour les insulaires qui ne désirent pas être avalés par l’empire du Milieu.

 

S’accommoder de 2024, le sourire aux lèvres ou pas !

 

Quant à la Mer Rouge, théâtre de multiples opérations des groupuscules terroristes à la solde de l’Iran visant à saper le commerce international en coulant les pétroliers et méthaniers, elle est devenue un nouveau pôle géographique d’instabilité de ce monde en perdition.

Vous en voulez encore dans cet inventaire à la Prévert, sinistre et lugubre ? Non, stop ! De grâce, profitons de l’instant présent et pensons plutôt à réveillonner en famille ou avec des amis, en sirotant une coupe de champagne ou un Américano ! Demain, et l’année prochaine, seront d’autres jours à vivre pleinement. Avec ses moments d’allégresse et de folies dont il faudra bien pourtant s’accommoder, le sourire aux lèvres ou pas !

Au gui l’an neuf, comme le veut la tradition et bonne année 2024 !

 

Thierry BRET

 


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Le pape François est fortement décrié. Tant au sein de l’Eglise qu’à l’extérieur. Il ne souhaite plus gouverner mais ordonner. Ainsi, il restreint l’action des évêques : de nombreuses initiatives doivent être soumises à Rome, seul décisionnaire dans des cas devenus très fréquents. Ces prises de positions concernant la pollution et l’immigration interpellent de plus en plus le monde, qu’il soit chrétien ou non…

 

TRIBUNE : Le pape François resserre l'étau autour des traditionalistes. Lors d'une audience accordée récemment au cardinal anglais Arthur ROCHE, préfet du dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape a formellement validé un rescrit, sorte de décret juridique, retirant quasiment tout pouvoir de gestion du dossier traditionaliste aux évêques locaux, au profit du seul Vatican. Rome devient ainsi le décideur ultime sur deux points précis. Le premier est l'autorisation éventuellement accordée à de jeunes prêtres ordonnés après le 16 juillet 2021 de célébrer la messe selon l'ancien missel de 1962, en vigueur avant le concile Vatican II, surnommée « messe en latin ». Le second est la possibilité d'utiliser une église paroissiale ou d'ériger une paroisse personnelle pour la célébration eucharistique selon l'ancien rituel. Sur ces deux points, l'évêque local ne pourra plus rien décider sans le feu vert romain.

 

Du rififi dans les paroisses…

 

C'est Benoît XVI qui avait permis en 2007 que la célébration de la messe selon l'ancien rituel catholique soit possible au titre d'un rite « extraordinaire » et dans un souci de « réconciliation ». Mais le succès pastoral obtenu depuis par ces communautés traditionalistes, aux États-Unis et en France notamment (affluence, forte présence de jeunes et de familles, vocations sacerdotales et religieuses nombreuses), a conduit François à abroger juridiquement le 16 juillet 2021, cette libéralité pour éviter, disait-on à Rome, la constitution d'une Église catholique « parallèle », considérée très critique sur la réforme liturgique du concile Vatican II.

Cette disposition est également contraire à l’autorisation de Saint Jean-Paul II : autoriser la messe en latin à condition d’être soumis à l’autorité de Rome et sous le contrôle de l’Évêque local. Ainsi, en juillet dernier, quinze jours avant la date, les ordinations prévues à Toulon furent annulées par Rome. L’évêque local s’est vu flanqué d’un évêque coadjuteur, son futur remplaçant d’ici à quatre ans maximum. Ledit évêque est bien connu en Côte d’Or : Monseigneur François TOUVET fut en effet prêtre à Is-sur-Tille et Selongey. Il est reproché à Monseigneur REY d’être trop laxiste en matière du rite imposé par Vatican II ! Aux Etats Unis, de nombreux évêques contestent le bien-fondé de la décision papale !

 

Une fin de règne complexe pour François, sourd aux critiques et solitaire !

 

Gouverner l'Église catholique n'est pas une sinécure, mais diriger le Vatican est encore plus périlleux. Malgré ses talents de fin politique et son fort caractère, François, 85 ans, se heurte comme jamais, en cette onzième année de pontificat, à une série d'adversités. Il y a évidemment, avec François, des antagonismes puissants, liés à sa forte personnalité réputée « clivante ». Son caractère tranchant, son style autoritaire sont le lot quotidien d'un Vatican où l'on entend ces qualificatifs. Il y a aussi des colères papales et beaucoup se disent « terrorisés ».

A Rome, une campagne d’affichage sauvage accuse le pape François d’hypocrisie. Jusqu’ici en grande partie souterrain, le mécontentement contre le pape François d’une partie des courants conservateurs de l’Eglise catholique prend la tournure d’une fronde publique. En 2017, les Romains ont pu découvrir, placardées sur les murs de la capitale italienne, quelque 200 affiches anonymes apostrophant durement le pontife. « Tu as placé sous tutelle des congrégations, évincé des prêtres, décapité l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’Immaculée, ignoré les cardinaux… Mais où est ta miséricorde ? » est-il écrit, en dialecte romain. L’enquête menée par la police italienne semble s’orienter vers des cardinaux romains qui auraient financé les affiches ! L’étincelle qui mit le feu aux poudres : le pape a démissionné le Grand Maître de l’Ordre de Malte.

 

 

Des prises de position à caractère politique

 

Le pape avait indiqué qu'il se rendrait à Marseille, mais « pas en France », signifiant ainsi que son déplacement n'aurait pas valeur de visite d'État mais serait consacré à la question migratoire. Une position politique largement contestée par beaucoup : chrétiens et non chrétiens. Interférer ou donner des conseils aux états riverains de la Méditerranée ne s’inscrit pas dans les prérogatives d’un « chef » religieux !

François soulève des réflexions qui peuvent sembler éloignées de la foi catholique ou des valeurs chrétiennes. Elles portent sur l'orientation politique, et de fait économique, du chef suprême de l'Église catholique romaine. « Estne Pontifex cornu sinistrum » ou, en français, « le pape est-il de gauche ? » Est-il un conservateur de droite ou un progressiste de gauche?

Pour le Saint-Père, qui est Argentin, cette notion peut paraître anecdotique. Mais son parcours, qui est passé par le courant de la « théologie du peuple » proche de la « théologie de la libération », lui a donné une sensibilité politique qu'il n'a jamais reniée.

Cette question est d'ailleurs soulevée depuis des années. Son énoncé est simple, et la réponse l'est plus encore : le pape François est indéniablement de gauche. Ses prises de positions sociales, sur les questions migratoires ou sur sa vision géopolitique le rendent même plus proche de « LFI », que des partis de gauche plus modérés. Le pape semble plus proche de l’évangile selon « saint MELENCHON » que des lettres de saint Paul !  

Même le leader de La France Insoumise l'a admis en dévoilant en 2017 qu'il était « le seul homme politique français de gauche qui lise toutes les encycliques ! ».

Les positions politico-économiques du pape sont même publiquement affichées dans deux textes explicites : l'exhortation apostolique « Evangelii gaudium » et l'encyclique sociale « Laudato si ». Dans le premier, il expose clairement sa pensée sociale en dénonçant « une économie de l'exclusion », « la nouvelle idolâtrie de l'argent », « l'argent qui gouverne au lieu de servir », « la disparité sociale qui engendre la violence ».

« Le pape François est-il devenu le vicaire de la gauche immigrationniste et de l’islamisme conquérant ? », titrait en 2019 un article de « Valeurs Actuelles ». Plein de contradictions, un fort caractère, conservateur pour les uns, trop progressiste, pour les autres, trop à gauche, rejeté par une partie des chefs de l’Eglise et de certains chrétiens, adulés par d’autres… Bref, on reste plus dans les caractéristiques d’un responsable politique que de celles d’un guide spirituel, capable d’apporter la paix et de s’insurger contre les violences faites aux chrétiens dans le monde, et la déchristianisation de la France !

Pour l’ensemble des chrétiens aujourd’hui, le plus grand pape fut Jean-Paul II, et pour nos amis juifs, c’est Jean XXIII qui reçoit la palme…

Terminons avec un peu d’humour : « Le pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. « Araignée », quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ! ». Jacques PREVERT.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Dis donc, Père Noël, et si tu nous apportais plein de jolis cadeaux à déposer au pied du sapin en cette fin d’année 2023 ? Mais, pas nécessairement, ces jouets venant des confins de l’Asie bourrés d’électronique, des bouquins dénués d’intérêt à mettre au pilon, des CD inaudibles à l’écoute, des vêtements que l’on se débarrassera à la première occasion sur un site Internet parce que trop moches ou pas à la bonne taille, et toutes ces choses totalement inutiles, ringardes, voire obsolètes avant même de les déballer que l’on n’oserait même pas offrir à son pire ennemi !

Non, Père Noël, ce que les Françaises et les Français désirent le plus au monde en cette belle fin d’année 2023, si particulière et chaotique, c’est du rêve ! De l’espérance à en revendre, du civisme et du respect à l’état brut ! Du tangible et pas de l’a peu près !

Période de trêve et d’espoir, la célébration de la Nativité et ce, quel que soient les religions, se veut aussi porteuse de fraternité, d’amour, de paix, d’amitié, de promesses. Celle de vivre en paix dans un monde qui se délite un peu plus chaque jour. Celle de connaître des jours meilleurs quand on est dans la peine, la souffrance psychique et morale, la maladie, le handicap.

Cette croyance en ce personnage imaginaire qui aura bercé toute notre petite enfance – du moins l’espère-t-on car le mythe est magnifique à bien des égards quand on l’examine de plus près ! – représente toujours une bulle d’oxygène pour ces parents qui gâtent leur jeune progéniture en leur offrant des cadeaux. Certains, utiles ; d’autres si futiles !

 

Et les adultes dans tout ça ?

 

Et si les adultes se prenaient à y croire, à nouveau ? Que pourrions-nous demander par lettre interposée et sans l’oblitération d’un timbre postal parmi nos souhaits ? Après avoir vécu une telle année 2023, la liste pourrait être très longue, pour combler nos désirs les plus fous et les plus sincères.

L’avancement de la retraite à…60 ans et non à 64 ans tel que cela nous a été imposé de la manière la plus brutale et sans notre consentement – il y a le mythe du Père Noël, assurément, mais en France, il y a aussi le mythe du référendum dont on ne voit jamais la trace ! - ; on y ajouterait parmi les paquets cadeaux la maîtrise de l’inflation et la hausse du pouvoir d’achat !

Merci, par ailleurs, aux valeureux spéculateurs de tout poil de s’enrichir de manière éhontée, abusive et immuable sur le dos de tous les pauvres couillons que nous sommes, nous autres les consommateurs lambda devant satisfaire nos besoins consuméristes ou ceux de notre progéniture !

 

 

Des « bons cadeaux » pour obtenir la paix

 

Sur le plan international, et avec le lot de gabegies planétaires que nous vivons en mode accéléré et que nous avalons telles des couleuvres depuis 2022, on pourrait voir le Père Noël apporter dans sa hotte des « bons cadeaux » donnant enfin droit à la paix et à la sérénité pour des pays et des peuples en déshérence qui en auraient bien besoin.

Bien sûr, le premier d’entre eux serait l’Ukraine qui ne connaîtra pas de trêve des confiseurs, même le jour de la Nativité sous les bombardements meurtriers et aveugles de l’envahisseur russe.

Une simple histoire de famille et de disputes entre Slaves, pourrait souffler Vladimir POUTINE pour qualifier un conflit qui plombe l’économie mondiale – mais pas trop la sienne malgré les sanctions économiques adressées en paquets de douze – et qui menace l’Europe et les pays de l’Est, même si vu de la France, en particulier, cela ne soit guère probable dans les faits. Curieux que nos concitoyens aient la mémoire aussi transparente et si courte quand il s’agit de se remémorer les affres de l’Histoire, période du début des années 1940…au hasard, l’année 1938 !

Le second territoire à y prétendre est évidemment la Palestine. Avec une bande de Gaza, aujourd’hui totalement dévastée et laminée par une puissance militaire, Tsahal, qui ne répond qu’aux principes de la loi du Talion, chère à l’Etat hébreu.

On ne pourra jamais cautionner les actes terroristes et assassins des membres du Hamas – la couverture légitime et suppôt de l’Iran dans cette partie du Moyen-Orient en train de sombrer vers la désespérance et la guerre -, mais ces milliers d’enfants, de femmes et d’adultes palestiniens doivent-ils payer le prix fort de cette barbarie d’un autre âge qu’ils n’ont pas commis ?

Dans les deux cas, cher Père Noël, une simple question à ajouter en additif à notre lettre revendicatrice : jusqu’à quand le massacre ?

 

 

Conserver notre âme d’enfant : le « meilleur est pour demain »…

 

Bien sûr, d’autres régions brûlantes de la planète pourraient aussi bénéficier de la mansuétude et des largesses du fameux bonhomme rouge, faisant le tour du globe avec son traîneau et ses rennes. Ce ne sont pas les conflits qui manquent et qui risquent de se propager dès 2024 avec la crise de l’eau et le réchauffement climatique sur notre bonne vieille Terre ! Non ?

On dit toujours que « le meilleur est pour demain ». C’est peut-être cela, la vraie maxime de Noël, que nous devons tous conserver au fond de nous-même. Une phrase simple à se répéter mille fois, comme une litote qui a force de volonté finira bien par s’ancrer dans nos neurones fatigués et nos rivages où nous vivons au quotidien.

C’est peut-être cela la magie de Noël qui nous permet encore, nous autres les adultes, d’entretenir notre âme d’enfant. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Happy Christmas, comme le chantait si bien en 1972, le regretté et pacifiste, John LENNON. Peut-être, certaines et certains parmi vous, ont encore envie de croire au Père Noël…

 

Thierry BRET

 


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