Du rire, à profusion. De l’avis unanime des 937 participants, ce fut une soirée inoubliable et conviviale, où traditions, spectacles et musique se sont harmonieusement entrecroisés afin d’offrir aux convives de la coopérative interrégionale un moment de plaisir partagé. Une fête regroupant les adhérents mais aussi les salariés, les clients vigne, les retraités et les invités de 110 Bourgogne qui a su allier l’utile à l’agréable autour de réjouissantes têtes d’affiche comme ce fut le cas avec le duo comique GIROUD & STOTZ…

AUXERRE : C’est devenu une habitude.  Elle est attendue chaque année avec le même plaisir, partagée par des centaines de personnes, invitées à se rendre au parc des expositions auxerrois. La soirée « cabaret » de 110 Bourgogne ! Un rendez-vous à ne pas manquer pour les adhérents et salariés de la coopérative agricole, ni par les personnes qui gravitent autour de la structure professionnelle interrégionale. L’un de ces évènements qui favorise les liens et la cordialité. Mais, aussi la découverte, en appréciant l’affiche artistique qui y est proposée.

Cette année, les organisateurs n’ont pas ergoté sur la présence culturelle, loin s’en faut ! D’une part, la danseuse aérienne Elodie LOBJOIS. Suspendue au-dessus de la scène d’AUXERREXPO, l’artiste interprète une splendide chorégraphie accrochée à un morceau de tissu où elle y ajoute d’autres ingrédients comme la présence de cerceaux. Un spectacle de belle facture, captivant l’audience médusée par tant de prouesses techniques et acrobatiques créant ainsi sur le thème du « french cancan » un ballet aérien de toute beauté et insolite. De l’audace dans le vide : sidérant !

Du rire et de l’esthétisme durant le spectacle

D’autre part, il y avait la présence du tandem fantasque « GIROUD & STOTZ », des humoristes truculents dont les fidèles de la fameuse « Revue de Presse » de Paris Première ont pu découvrir les incroyables performances depuis quelques saisons. Entre imitations, chansons sarcastiques et blagues de potaches ! Un sacré duo qui a enchaîné les sketchs les plus désopilants et les performances musicales durant une prestation de qualité, devant déclencher rires et bonne humeur dans toute la salle. Le rire dans son état de grâce !

En guise de préambule, ce sont les douze sonneurs de la troupe de cors de chasse « Rallye Puisaye », revêtus de leurs plus beaux atours vestimentaires qui avaient ouvert le bal. Les invités gagnaient leurs tables sous les puissantes sonorités de ces instruments depuis le parvis du parc des expositions…

Naturellement, il y eut un instant officiel lors de cet évènement. Le moment où le président de 110 Bourgogne, Walter HURE, prit la parole afin de souhaiter la bienvenue à ce petit millier de personnes.

« Malgré les défis de la récolte 2024 marquée par de nombreuses difficultés, devait-il souligner, il est important de maintenir cette soirée de gala. Elle représente bien plus qu’un simple évènement festif. C’est un véritable moment de partage et de solidarité… ».

Prolonger l’instant présent jusque tard dans la nuit

Puis, slides à l’appui, mais sans trop s’attarder afin de laisser place à la fête, Walter HURE présenta les avancées des projets menés avec « SeineYonne », sans omettre de faire le point sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur une demi-douzaine de sites, sous le sceau de l’engagement du groupe en faveur de l’innovation et du développement durable.

Pendant le repas et pour prolonger la fête, l’orchestre « OK FRED » a animé la soirée avec un répertoire varié, invitant chacun à profiter pleinement de l’instant.

Bref, ce fut in fine une soirée inoubliable, où traditions, spectacles et musique se sont harmonieusement entremêlés pour rester graver dans les mémoires de convives heureux de vivre l’instant présent.

Thierry BRET

Comme le chantait si bien Jean FERRAT, sur un texte d’ARAGON, « La femme est l’avenir de l’homme ! ». Or, quoi de plus naturel, pour les organisateurs de la nouvelle édition (la quatrième) des « Engagées de l’Yonne » de choisir au titre du symbole la Journée internationale de la Femme (le 08 mars) afin de décerner les récompenses visant à distinguer des femmes extraordinaires de notre département et des actions conduisant à ce que de plus en plus de représentantes de la gent féminine le deviennent…

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : La manifestation fait figure désormais d’évènement incontournable à vivre pleinement chaque année dans notre paysage icaunais. Une animation portée depuis 2022 sur la terre de référence de la sénatrice Dominique VERIEN, qui en est à l’origine, la Puisaye. Avec son point de chute, Saint-Sauveur, où une certaine COLETTE s’est très nettement illustrée de par ses écrits, sa manière de vivre et ses pensées…La première des icônes de l’Yonne ?

Ce 08 mars prochain, date de la Journée internationale de la Femme, se déroulera le quatrième rendez-vous de cette manifestation (« Les Engagées de l’Yonne »), un temps fort au service de la cause féminine puisque mettant sous le feu nourri des projecteurs, celles de ces femmes qui accomplissent des choses extraordinaires dans leur existence. Des femmes qui sont parfois dans l’ombre…

En novembre 2020, l’initiative de deux auteurs de l’Yonne, Dominique COJAN et Jean-Eric FRAY, fut l’un des premiers éléments tangibles à la construction de ce projet dans lequel s’est engouffrée à 100 % la sénatrice de l’Yonne. Le livre se nommait « Les Enjouées ». Un opus contenant une trentaine de portraits de femmes icaunaises qui y présentaient leurs activités via leur engagement dans les domaines de la culture, la politique, les institutions, l’économie, le sport, etc.

Puis, l’idée fit son petit bonhomme de chemin dans la tête de Dominique VERIEN, très impliquée dans la lutte contre les violences faites aux femmes – elle est à date la présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat depuis le 18 octobre 2023 après en avoir été la vice-présidente – et fondatrice de ce trophée annuel permettant d’honorer l’engagement de personnalités féminines de l’Yonne, par le prisme d’actions positives.

En l’espace de trois éditions et du soutien sans faille de partenaires fidèles, l’animation proposée à chaque printemps en Puisaye – le symbole de la renaissance – gagne en intérêt auprès du public et de ses partisans ainsi qu’en éclectisme. Y compris parmi les membres du jury qui doivent plancher en amont sur les candidates qui briguent les récompenses dont l’une d’entre elles possède le titre de l’Icône Icaunaise de l’année !

Le verdict sera rendu ce samedi 08 mars à partir de 14 heures lors d’une cérémonie officielle – le préfet Pascal JAN y avait participé l’an passé – dans la salle de la « Poèterie » de la commune. L’entrée y est libre.

En savoir plus

Un jury œcuménique a sélectionné les finalistes. Il est composé :

- des sénateurs : Jean-Baptiste LEMOYNE et Dominique VERIEN

- des associations d'élus, représentées par Mahfoud AOMAR et Dominique CHAPPUIT

- du président du Département de l'Yonne, Grégory DORTE

- de Yohann CORDE, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye,

- de la déléguée aux Droits des femmes auprès du préfet de l'Yonne

- des représentants de France Bleu Auxerre, de La Télé de l'Yonne et de Presse Evasion

- de Frédéric MAGET et de Samia BORDJI, spécialistes de Colette, la première "icône icaunaise".  

Finalistes des Engagées de l’Yonne 2025 Prix de « l’icône icaunaise » - Marion WICKAERT, ancienne élève du lycée Vauban d’Auxerre et championne de France junior du dessert en 2024 - Nadège BAUSSIAN, auxerroise et virtuose de la pétanque. Depuis son titre en juillet dernier, elle est la première joueuse à s’imposer dans quatre compétitions diƯérentes - Noémie COULON, originaire de l’Aillantais et primée par le prix Jeunes Talents L’OréalUnesco pour ses travaux concernant les eƯets du changements climatiques sur la faune marine Prix de « la structure engagée » - L’AJ Auxerre - La gendarmerie de l’Yonne - Le SDIS de l’Yonne

Thierry BRET

La MJC d'Auxerre présentera pendant tout le mois de mars, dans le cadre de la Journée internationale pour les droits des femmes, l'exposition photographique "Femmes Pluri-Elles".

AUXERRE : Il s'agit de clichés du photographe auxerrois Mattgroar, comme ode à la féminité, au respect et à la bienveillance. Un regard empreint de vérité sur tous les corps féminins, leurs puissances et leurs individualités.

Cette exposition se déroulera du 1er au 31 mars 2025 dans la salle capitulaire de la MJC.

Le vernissage est proposé le samedi 8 mars à 16 h, à l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes.

Communiqué

Sacré Jean-Paul ! Mais, comment fait-il pour conserver une telle plume épistolaire avec le temps qui passe ? Avec sa pêche d’enfer – étonnant pour un homme qui a foi en dieu ! -, une existence multiple et tarabiscotée entre le milieu bancaire, la gestion d’un bowling ou la vie insolite et expérimentale d’un sans domicile fixe ! Il a tout connu ou presque notre chroniqueur de Presse Evasion – il a même publié un recueil spécifique rassemblant la multitude de ces écrits dont il nous gratifie avec le plus grand des plaisirs chaque semaine – sans omettre de donner des conseils sur les placements à privilégier. Le voici qui nous revient dans un nouvel opus, intitulé avec ironie « Il était une foi…la mienne », le film de sa vie à travers ses galères et ses moments d’espérance, soit le troisième volet de ses mémoires dont on ne lasse pas…

AUXERRE: Certains se souviendront des mémorables moments radiophoniques vécus il y a quelques années de cela chez nos camarades de « France Bleu Auxerre » - la station se nommait encore ainsi à l’époque avant d’adopter la nouvelle identité hexagonale « Ici » - au micro de la truculente et pugnace Delphine MARTIN. Notre consœur essayait de pousser l’invité du jour, un dénommé Jean-Paul ALLOU, dans ses ultimes retranchements pour que ce dernier puisse expliquer les péripéties nombreuses qui furent les siennes durant cette existence n’engendrant pas la morosité. Jean-Paul ALLOU !

Le lectorat de « Presse Evasion » connaît parfaitement bien le bonhomme qui nous régale très régulièrement de ses chroniques pertinentes, des tribunes sur les grands chamboulements sociétaux et politiques de notre époque…

Cette fois-ci, changement de registre ! Jean-Paul ALLOU nous livre des écrits où il ne parle pas des autres ni des soubresauts de ce monde qui s’étiole en tous sens, mais bien de lui. Il se raconte dans le troisième volet de ses mémoires dont le titre est déjà à lui seul une invitation à en découvrir davantage avec son zeste d’humour : « Il était une foi…la mienne » !

Un nouvel opus témoignage, autour d’une vie remplie de drames et de révoltes, une destinée hors du commun dont certains scénaristes en manque d’imagination pourraient s’inspirer pour en préparer la trame de leur prochain script !

Un an à vivre dans la rue et huit années comme SDF !

Jean-Paul ALLOU ? C’est un véritable couteau suisse existentiel ! Le Rémy BRICKA (souvenez-vous de cet homme-orchestre tout de blanc vêtu et accompagné d’un lapin et d’une hirondelle qui faisait la nique aux plus grandes vedettes de passage dans les émissions musicales de Guy LUX ou des CARPENTIER dans les années 70 et 80 !) de la débrouille ! Ancien directeur général d’un établissement bancaire, ex-maître de conférences en université, consultant financier libéral, journaliste, écrivain, et même saltimbanque – il effectuera une tournée dans une troupe de théâtre amateur et présenta ses textes poétiques dans les cafés et dans les rues avant de monter des spectacles de « slam »…-  Jean-Paul ALLOU est un univers d’éclectisme et d’idées à lui tout seul ! On lui doit en sa qualité d’auteur la chanson officielle pour le centenaire de la statue de Liberté (« Liberté » sortie chez Polygram en 1986). Il compte aujourd'hui une douzaine de livres de poésies et de recueils, à l’instar de « Je suis Gilet jaune » et « Elysée-moi », un livre d'humour de dictons animaliers et deux autobiographies…

Le voici dans de nouvelles pérégrinations. Il se livre sur son espérance en Dieu : « Dieu donne, Dieu reprends, loué soit Dieu ». Sa foi le sauve de toutes les situations, même les plus poignantes. Une première épouse qu'il accompagne sur son un lit de douleur, rongée par un cancer des os. Vingt-cinq années de mariage plus tard, il doit se résoudre à la consoler et la protéger durant deux ans. Et puis un second mariage, il croit avoir retrouvé la paix...que nenni ! L'épouse partira un jour avec la caisse, tous les biens immobiliers et les enfants… des batailles judiciaires qu'il perd toujours !

Les enfants ne veulent pas reprendre contact. Pourquoi ? Après, il baisse les bras et abandonne. La faillite de son cabinet, la saisie de tous ces biens (sauf l'immobilier qui était au nom de son épouse, lui avait pris les crédits), la misère, et enfin la rue.

Un an à vivre dehors et huit ans en qualité de SDF, qui papillonne d'hébergement en hébergement. Alors qu'il est dans la rue, la presse s'intéresse enfin à son histoire atypique et là c'est « Boudu sauvé des ondes… ».

Tout est possible dans la vie si l’on y croit !

On doit la préface de ce troisième chapitre au journaliste Olivier DELACROIX, homme de radio et de presse écrite. A 71 ans, Jean-Paul ALLOU qui collabora jadis avec « Ouest France » et « Le Perche » a encore des choses à dire et à partager.

C’est justement lors d’un passage sur les ondes de « France Info » qu’un auditeur le remarque. « Il m’a proposé de prendre la direction de son bowling dans la ville de Nancy ! ».

Banco ! Après cet épisode de courte durée, JPA revient à Paris. Là, il devient veilleur de nuit dans un centre d'accueil de jeunes gens abandonnés par les familles, avant d’endosser la vêture d’intendant général d'une congrégation religieuse de sœurs contemplatives.

« Là, résume-t-il, ce fut de l'inédit, du spectaculaire, de l'angoissant, du paranormal, des offices et des prières, bref, l'expérience de sa vie… ». La foi dans sa forme la plus exacerbée ?!

Aujourd’hui, il vit dans le sud de l’Hexagone, dans la région de Fayence. Où aux côtés de sa compagne, France C. – elle publie également des écrits dans nos colonnes – il coule des jours heureux et en harmonie avec sa paix intérieure avec ses animaux. Tel un écrivain et un poète en perpétuelle renaissance…

Ce troisième opus est à lire avec une prise de conscience sur tous les évènements de la vie qui se relient les uns aux autres. Cela se nomme le destin ; en tout cas, la destinée de Jean-Paul ALLOU, montrera que tout est possible dans la vie si l’on y croit un peu ! La foi n’a pas de limites…

En savoir plus :

« Il était une foi…la mienne ! », un ouvrage de Jean-Paul ALLOU, publié aux éditions STYLIT en 500 pages, 22 euros. Contact par e-mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Thierry BRET

Le projet académique se veut pluriannuel. Il est calqué sur le principe de l’existence en Bourgogne Franche-Comté de « routes mémorielles », à découvrir parmi les établissements publics et privés sous contrat des académies de Besançon et Dijon. Ces dernières, au nombre de trois, se rapportent à des faits historiques marquants : la « route des mémoires des Justes parmi les nations », « la route des mémoires tsiganes » et enfin « la route des mémoires des tirailleurs ». Un concept qui s’est décliné il y a peu au sein du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre…

AUXERRE : Certes, ils ne sont pas très nombreux à assister à cette mini-conférence, accueillie au centre de documentation de l’établissement scolaire auxerrois. Ce sont pourtant des élèves qui se sont portés volontaires, précise-t-on en aparté. Des lycéens ouverts d’esprit, et surtout désireux d’en savoir davantage sur les « Justes parmi les nations » et de travailler avec leur enseignante, professeure en HGGSP (Histoire géographie géopolitique et sciences politiques), à la construction d’un projet d’exposition. Une action réalisée autour des « Justes », ces derniers ayant eu l’opportunité de se distinguer entre autres dans trois communes de l’Yonne, à Toucy, Auxerre et Appoigny.

Fils de Michel MARTIRE, un « Juste » qui résidait dans la ville de Puisaye, Marie-François MARTIRE a apporté son précieux témoignage sur les actions de son père auprès des élèves de terminale participants à cette opération. Rappelons-en les principes de base : les élèves engagés dans le projet étudient un lieu de mémoire de proximité de leur choix parmi ceux proposés dans une liste. Les classes réaliseront un panneau numérique d’exposition et un podcast. L’ensemble des panneaux constituera une exposition collaborative régionale et chaque podcast sera associé à une carte numérique localisant les trois routes mémorielles. L’exposition devrait être visible à partir de septembre.

Ses propos étant enregistrés, le conférencier du jour put ensuite narrer avec moult détails les aventures de son père, Michel MARTIRE qui a caché aux yeux de la Gestapo une des rescapées de la Shoah, et à la mettre à l’abri des prédateurs, Yvette WEISBAKERT. Invité par Isabelle POISSON, l’une des actrices du groupe scolaire Saint-Joseph en sa qualité de professeure documentaliste, M. MARTIRE a pu échanger avec un peu d’appréhension (il l’avouera lui-même) avec son jeune public, lui qui est peu habitué à prendre la parole en public. Il suivra néanmoins de près la suite de ce projet.

« C’est indispensable de témoigner auprès des plus jeunes dans ce monde en plein bouleversement, le plus jamais ça est de la pure utopie… confessa-t-il aux journalistes avant de s’exécuter oralement.

Thierry BRET