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C’est un retour aux sources. Sur les lieux mêmes de ses débuts. Là, où l’aventure a commencé. Elle, qui aime la nostalgie à travers ses interprétations romantiques des grandes voix de la chanson hexagonale, devrait avoir son lot d’émotivité ce week-end pour mettre un terme définitif à cette tournée anniversaire où la silhouette gracile de la Môme PIAF aura plané au-dessus des têtes. Dimanche soir, le rideau s’abaissera en l’église de Perrigny. Mais, pour combien de temps ?

 

PERRIGNY : Toute de noire vêtue, mimant avec perfection la gestuelle de l’artiste trop tôt disparue, en 1963, Christelle LOURY ne laisse jamais le spectateur qui découvre l’un de ses nombreux récitals donnés aux quatre coins de l’Hexagone, et bien au-delà des frontières, indifférent.

D’abord, il y a la voix. Puissante, chaude, vibratoire. On ferme les yeux afin d’être bercé par sa tessiture, sa capacité à tenir la note. Et puis, il y a le décorum. Sobre, féministe, mystérieux, dans son halo de lumière créé par des projecteurs qui savent la mettre en scène : seule face au public ou accompagnée par des musiciens, voire un pianiste qui excelle dans son style instrumental, Christelle LOURY continue d’impressionner celles et ceux qui la suivent à chaque concert.

Notre ambassadrice de charme dont le buste a inspiré un sculpteur pour en faire notre « Marianne » départementale, demeure très attachante. Souriante, car elle prend du plaisir à maintenir le cap qui l’a mène toujours un peu plus loin vers la réussite. Accessible, aussi, avec son public quand vient le moment béni des dieux où elle signe des autographes et discute avec celles et ceux qui l’ont créé.

 

Commémorer un double anniversaire par le biais de ces récitals

 

C’est en l’église de Perrigny qui l’histoire a débuté. Une décennie, déjà et toujours des souvenirs à foison dans les esprits. La « Môme de l’Yonne » déclame sur scène sa flamme et sa passion irréversible pour l’une des plus grandes chanteuses dont l’existence fut un mélodrame et que les moins de quarante ans ne doivent pas connaître (à tort au niveau de la connaissance musicale), j’ai nommé Edith PIAF.

Un look, une gouaille, de la tendresse à revendre, un parcours terrestre semé d’embûches, des histoires d’amour tragiques dont celle vécue avec le boxeur, Marcel CERDAN. Il faut visionner l’excellent long-métrage de Claude LELOUCH, « Edith et Marcel » (1983), pour apprécier toutes les péripéties épiques de ce couple. Que seule la mort dissoudra.

Soixante ans après le décès de l’interprète de « L’Hymne à l’amour », de « Non je ne regrette rien » ou  de « La Foule », et dix ans après le début de sa carrière, la plus internationale de nos chanteuses icaunaises souhaitait retourner sur les lieux de ses débuts. Ici, en périphérie d’Auxerre. Elle qui a promené sa silhouette longiligne entre New-York et les Pays de l’Est, voire au Festival d’Avignon où le prix du spectacle de l’année remis par nos confrères de France Bleu lui a été remis pour sa qualité et son panache.

Deux récitals durant, le public de l’Yonne ne s’y trompera pas en venant écouter et saluer l’artiste pour le supplément d’âme délivré lors de ces instants magiques. Bouleversant et tendre, à la fois…

 

En savoir plus :

Récital Christelle LOURY raconte et chante Edith PIAF

En l’église de PERRIGNY

Samedi 18 novembre 2023 à 17h et à 20h30

Dimanche 19 novembre 2023 à 17 h

Tarif : 15 euros

Réservations au 06.78.25.96.22.

 

Thierry BRET

 


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On dit qu’il est le révélateur de l’âme. Le regard. Le sien est profond et intense. D’un bleu azuréen, comme gorgé de soleil. Chaud et doux à la fois, à l’image de ces toiles, petits et grands formats, figuratives ou abstraites, aux couleurs éclatantes mais finement choisies que l’artiste icaunaise se plaît à positionner avec sérénité et harmonie sur les cimaises de l’Espace culturel. Jusqu’au 03 décembre, celle qui a fréquenté les ateliers de Montparnasse et de Paris aux côtés des esthètes en la matière va donc prendre racine. Pour y dévoiler sa rétrospective. Logique, quand on a la passion comme elle de la nature et des arbres, sources d’inspiration…

 

GURGY : Elle est très volubile, Odette LACAZE-BERNARD, dans ses explications. Surtout dès qu’elle évoque ses souvenirs d’enfance – particulièrement âpres et difficiles –, sa relation privilégiée entretenue avec sa maman, toujours sa référence pour avancer dans l’existence, et sa vie personnelle, un brin complexe parfois. Son rapport salvateur avec le monde des arts et de la créativité, aussi. Un refuge pour sa paix intérieure. Elle, qui ne se prédestinait pas vraiment à embrasser un jour la carrière d’artiste.   

D’ailleurs, aujourd’hui, la dame – respect, elle fête ses vingt-cinq ans d’imagination fertile en dévoilant cette rétrospective unique en son genre déclinée en une trentaine d’œuvres, certaines colorées, aux constructions éclectiques – est fière du chemin parcouru. Se remémorant ce que lui disait jadis une enseignante du collège qu’elle fréquentait : « n’arrête jamais de dessiner, tu as un don, du talent et tu verras un jour tu t’y remettras… ».

 

 

Une grande liberté dans la richesse créative

 

Une sage prémonition, qui aura permis à la « peintresse » comme elle aime à se définir de travailler avec les maîtres parisiens de l’art pictural.

Paris. Ville lumière qui lui apportera que du bonheur. Elle y a fréquenté pendant de nombreuses années les maîtres compétents, tous auréolés d’un Grand Prix de Rome à l’instar de Me DIEBOLD, mais aussi de VERDEILLE, Mickaele André SCHATT, Ros BLASCO, GERMIGNAGNI…

A leurs côtés, Odette apprend, assimile, travaille, essaie, se teste, esquisse. Son travail évolue d’année en année. Passant de la peinture figurative à l’abstraction que son second époux, hélas aujourd’hui disparu, ne percevait pas trop, voire à l’expressionnisme abstrait. Tel que le conçoit l’école de New York, source d’inspiration. Elle qui affectionne aussi en s’en nourrissant des toiles de PICASSO, BACON, BASQUIAT, ROTKO…Que du lourd dans ce registre des créateurs intemporels !

« J’ai toujours aimé leur impression de force et de vitalité, admet-elle tout sourire, leur grande liberté et leur richesse créative… ».

 

 

Une impérieuse nécessité de fonctionnement

 

La passion, toujours et encore, dont elle ne se départit pas. Même quand elle présente l’un après l’autre ses tableaux en les commentant à quelques visiteurs ayant osé braver leur timidité pour pénétrer dans cette enceinte artistique de renom, que le maire de Gurgy Jean-Luc LIVERNEAUX et sa fidèle collaboratrice, Ludivine ALLIOT, poussent en avant.

« Peindre ou dessiner reste  une impérieuse nécessité de fonctionnement dit cette charmante personne qui adore les chats et vénère la nature.

Une nature à qui elle rend hommage. Sur toile, évidemment. On y voit des troncs léchés par les flammes incandescentes d’un incendie. Sur fond de couleurs orangées. Une façon expressive de dire stop à l’incivilité et au non-respect que l’humain entretient avec la forêt.

L’eau, ressource primordiale pour la vie sur Terre, est également magnifiée par l’artiste, établie dans l’Yonne depuis 1991. C’est beau, franchement poignant, didactique – les deux tableaux de la Garde républicaine placés côte-à-côte en version figurative ont valeur de pédagogie -, émouvant à la contemplation de ce dessin d’un homme qui, attristé sur son sort, pense à la manière du fameux personnage de RODIN et qui regarde l’avenir sur la séquence suivante pour mieux l’appréhender, vivifiant avec ces paysages nimbées de coloris éclatants…

Bref, une exposition à découvrir de suite pour mieux comprendre qu’un artiste se doit ne jamais transiger avec soi-même au risque d’y perdre sa liberté de création. Une liberté imaginative qu’Odette LACAZE-BERNARD a su conserver tout au long de cette belle carrière…

 

En savoir plus :

Exposition vente d’Odette LACAZE-BERNARD

Espace culturel de Gurgy

Du 04 novebre au 03 décembre 2023

Entrée gratuite

Les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18 h

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Il n’en a dit que du bien ! Et pour cause, l’enfant terrible du football français, en résidence au théâtre d’Auxerre, a donné la primeur de son nouveau spectacle de chansons – l’ex-attaquant de Manchester United en a écrit les textes – face à un public conquis dont un certain Guy ROUX, ému aux larmes à l’écoute de ses morceaux ciselés à la Léo FERRE. Un bel anniversaire musical pour l’ancien coach de l’AJA qui a soufflé cette semaine ses 85 bougies !

 

Lundi   

A-t-on encore le droit en France de pleurer à la fois sur la tragédie que vit Israël et sur le sort des Palestiniens, enfermés dans cette prison à ciel ouvert qu’est devenue la bande de Gaza, sans se faire taxer de sioniste d’un côté et de terroriste de l’autre… ? N’en déplaise au poète, les larmes n’ont pas de couleurs ni drapeaux et l’on se doit de revendiquer le droit de les verser par-delà les frontières.

 

Mardi

Comme ils sont « mimi » ces cœurs roses affichés dans le cadre du festival « Un fil à suivre-Mouv-Art », sur l’esplanade du théâtre d’Auxerre, juste au-dessus du nom dont elle fut baptisée un jour… Comme un retour aux sources pour les nostalgiques de la rue de Solférino et du 10 mai 1981. De quoi réveiller les « éléphants » du Parti socialiste, si tant est qu’ils ne soient pas tous passés de vie à trépas. Des « éléphants roses » bien sûr !

 

 

Mercredi   

Gros succès d’audience pour Crescent MARAULT, qui remplit les salles à chacune des neuf réunions publiques programmées dans les différents quartiers d’Auxerre. Un succès estompé par ses scores à l’applaudimètre, tant les critiques fusent à l’encontre de son projet de gestion des déchets. Celle des Piedalloues s’est jouée à guichet fermé, devant un public particulièrement hostile à la politique annoncée et à la forme employée : « Une consultation préalable aurait peut-être été nécessaire ? La méthode est nulle et à revoir. Et quand on se plante à ce point-là sur la méthode et bien on a tort ! ». Fermez le ban !

 

 

 

Jeudi  

Certains en rêvaient, Enrico l’a fait ! A-t-on atteint un point de non-retour sur l’antenne de CNEWS, après ce qui s’apparente ni plus ni moins à un appel au meurtre perpétré en direct, visant les élus de LFI au premier rang desquels son leader Jean-Luc MELENCHON. Suite aux atermoiements sémantiques de ce dernier pour reconnaître le Hamas comme une organisation terroriste, Enrico MACIAS a appelé à « dégommer ces gens-là, peut-être aussi physiquement… ». Même Pascal PRAUD, passé maître dans l’art de l’invective et figure de l’extrême droite médiatique, en est resté coi, appelant le chanteur à plus de retenue ! On a le droit et même le devoir, face aux exactions commises par le Hamas, de partager et porter sur ses épaules la douleur de tout un peuple, mais l’émotion n’autorise pas ce genre de saillies verbales. A bientôt 85 ans, il serait peut-être temps pour celui qui naguère chantait l’amour entre les peuples de remballer sa guitare et d’oublier les plateaux télé pour se consacrer à son autre passion qu’est la pétanque, plutôt que « pédaler ainsi dans la semoule » ! Po, po, po…

 

Vendredi  

Ils n’étaient que quelques centaines à battre le pavé auxerrois ce vendredi pour réclamer une augmentation des salaires et pensions face à l’inflation. En ce chaud après-midi d’automne et aussi légitimes soient-elles, les revendications énoncées à grands coups de slogans et de refrains détournés, avaient presque valeur d’apaisement, faisant oublier le temps d’une manifestation le drame qui s’était joué le matin même à Arras ou les milliers de morts du conflit israélo-palestinien. Comme un effet catharsis pour effacer l’horreur…

 

 

Samedi 

Un homme est mort et c’est l’école de la République que l’on assassine… Un homme est mort, qui s’appelait Dominique BERNARD, un nom et un prénom dont l’écho résonne douloureusement… Un homme est mort, il était professeur agrégé de lettres modernes et luttait à sa manière contre tous les obscurantismes, en apprenant à trouver dans la littérature, matière à tolérance et à vivre ensemble. Un homme est mort et c’est tout un pays qui s’enfonce un peu plus dans la nuit…

 

Dimanche

 

Présent au récital donné par Éric CANTONA ce jour au théâtre municipal d’Auxerre, Guy ROUX ne s’est pas fait prier pour distiller à la presse quelques anecdotes croustillantes sur l’ancien enfant prodigue de l’AJA. Comme ce jour où dans le bus qui transportait l’équipe, résonna la voix de… Léo FERRÉ !  « On mettait alors de la musique pour l’ambiance, le plus souvent, c’étaient les joueurs mais de temps en temps, c’était mon tour et ce jour-là, je mis une cassette de FERRÉ ». Avant même la fin de la première chanson, celui qui n’était pas encore « the King » bondit du fond du car : « qui c’est celui-là, je veux le connaître ! ». Une passion est peut-être née ce jour-là, à l’égard du « chanteur de l’anarchie », dont Eric CANTONA se revendique aujourd’hui pour l’écriture de ses chansons. Il y a pire comme filiation !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Accueillir en ses murs un ancien joueur de l’AJA en résidence, avant de lui prêter sa scène pour un concert en avant-première mondiale restera sans nul doute un moment unique dans l’histoire du théâtre municipal d’Auxerre. Rencontre avec un homme au talent protéiforme qui ne finira jamais de surprendre.

 

INTERVIEW : De l’aveu même de l’intéressé, ce n’est pas souvent que Guy ROUX a la larme à l’œil pendant un concert. La dernière fois dit-il, c’était pour Léo FERRE, un grand « Monsieur » de la chanson auquel il n’hésite pas à vous comparer, heureux de vous l’avoir fait connaître un jour dans un bus qui transportait l’équipe, êtes-vous fier de cette filiation ?

Eric CANTONA « Oui c’est vrai et depuis, je ne l’ai jamais lâché, j’ai même eu la chance de le rencontrer un soir, au théâtre Toursky, à Marseille. Une belle filiation en effet, comme avec Alain BASHUNG ou Gérard MANSET. Dans mon processus d’écriture, Léo était présent, comme Jim MORRISON, RIMBAUD, ou ARTAUD. Je ne sais pas si j’étais dans le besoin de les rencontrer de façon spirituelle, en tous les cas, ce sont des gens qui m’ont énormément inspiré, avec une écriture qui vient des entrailles…

Dans quel contexte écrivez-vous, comment vient l’inspiration ? Ecrire 21 chansons, ce n’est pas rien.

« Elle peut venir à n’importe quel moment, avec ce besoin de prouver un sentiment de liberté quand je suis en train de l’exprimer, quel que soit le support utilisé, peinture, photo, écriture ou musique. Ça peut me venir n’importe quand, jour et nuit, même s’il y a des moments où l’on est plus inspiré que d’autres. Et d’ailleurs, mes morceaux, je les écris sur papier, l’ordinateur, c’est trop lent. J’ai une écriture très impulsive, spontanée, automatique, presque subconsciente. En fait ces chansons sont ce qu’elles sont parce qu’elles sont écrites dans cet état d’esprit, même si après, je ne veux pas que l’on entre dans mon univers, mais dans un univers permettant à chacun d’y trouver une inspiration.

 

Pourquoi avoir choisi Auxerre et son théâtre pour cette avant-première ?

« Auxerre fait comme Marseille et Manchester partie de mes villes de cœur. Cela aurait pu être Marseille, c’est ma ville natale et d’ailleurs, on va y jouer deux soirs de suite, mais Auxerre reste ma première grande sensation. J’ai eu la chance d’avoir des parents et une famille, magnifiques, mais quand on a 15 ans, que l’on s’en va à 700 km de chez soi, à l’époque, c’était déjà le bout du monde. Je me souviens que je rentrais aux vacances de Noël et l’été, je prenais le train, d’Auxerre à Laroche-Migennes où je chopais le Paris-Vintimille, c’était souvent le soir. J’arrivais à 6h du matin après une nuit dans une couchette superposée… Quand on a 15, 16 ou 17 ans, c’est un grand sentiment de liberté dont je parle d’ailleurs beaucoup dans mes chansons.

Vous avez un jeu de scène assez sobre, enchainant les chansons sans lien entre elles, c’est un choix délibéré ?

« Sans doute parce qu’elles sont cohérentes entre elles. Mais cette nuit, c’est ce que je me suis mis à faire justement. Ici à Auxerre, c’était une avant-première, j’étais concentré sur les morceaux, mais c’est vrai, il y a des liens à créer à un certain moment entre les chansons et le public, même s’il fait que cela reste dans le sens de ce que j’écris…

 

En quoi a consisté votre travail pendant ces cinq jours de résidence au théâtre ?

« Nous avons travaillé le jeu de scène, les lumières, le son à régler, la balance, toute cette technique qui nous permet d’enchaîner les morceaux et créer une histoire… Pierre KECHKEGUIAN et toute son équipe nous ont accueillis de façon exceptionnelle. J’ai une histoire forte avec Auxerre, j’avais connu son théâtre avec ses fauteuils rouges, les gens qui le tiennent aujourd’hui sont tous magnifiques. Et d’ailleurs à Marseille, comme pour faire un lien avec Pierre, je chanterai deux morceaux, accompagné par Levon MINASSIAN, un joueur de duduk (musique traditionnelle arménienne), qui a déjà travaillé avec Peter GABRIEL…

 

 

Footballeur, comédien, peintre, photographe, aujourd’hui, auteur compositeur interprète, où vous arrêterez-vous ? Avez-vous encore des rêves en tête ?

« Il y en a plein ! Déjà, je vais continuer la chanson un moment. J’ai la chance de pouvoir passer d’une forme d’expression à une autre et même si le travail d’acteur me plaît beaucoup, je trouve que s’exprimer par la chanson, c’est beaucoup plus complet. Si j’étais venu pour interpréter les textes des autres, ça se serait rapproché de ce que je fais au théâtre, mais d’être là, sur scène, avec son propres texte, sa propre musique, c’est beaucoup plus personnel et plus intense. Et puis la musique crée un lien avec les gens… 

Vous avez croisé des personnes que vous connaissiez, le temps de votre séjour à Auxerre ?

Bien sûr, des gens que j’ai revus avec grand plaisir, avec qui on s’est plongé dans le passé. Mais je préfère échanger sur le présent, y compris avec des gens avec qui j’ai plein de souvenirs, plutôt que me remémorer l’histoire. L’histoire sert à vivre dans l’instant, comme sur une scène avec le public… J’ai trouvé le centre-ville plus beau encore qu’avant, avec ses petites ruelles, ses maisons à colombage, mais peut-être qu’à 15 ans on ne voit pas tout ça. Et puis il m’a semblé qu’il y avait plus de bars qu’avant !

 

Avec cette nouvelle passion qu’est la chanson, les « mouettes qui suivaient le chalutier » ont-elles enfin trouvé leur « banc de sardines » (citation restée célèbre d’Éric CANTONA, qui avait surpris tout le monde, à sa sortie du tribunal en 1995, après que la star du Manchester United ait agressé un supporter)

« Sans doute ! Mais je ne suis pas un spécialiste des chalutiers, plutôt un spécialiste de la métaphore… »

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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C’est un incontestable évènement culturel. Il aura lieu ce mardi 17 octobre à Auxerre, en l’église Sainte-Geneviève, à partir de vingt heures. En tournée pour la seconde année consécutive en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne Franche-Comté, le Chœur MORAVSKI, originaire de Kiev (Ukraine), composé d’une trentaine d’artistes, se posera le temps d’un récital caritatif dans la capitale de l’Yonne. Une tournée à la vocation généreuse afin de récolter des dons pour ne pas oublier qu’à deux mille kilomètres de l’Hexagone, on meurt aussi sous les bombes au nom de la démocratie et de la liberté…

 

AUXERRE: A l’automne 2022, la troupe avait déjà fait une étape remarquée à Tonnerre. Cette fois-ci, la formation ukrainienne revient en terre de l’Yonne mais dans sa capitale auxerroise. Le Chœur MORAVSKI de Kiev, ensemble mixte de chanteurs amateurs de très haut niveau, nous gratifie d’une nouvelle tournée régionale. Un moment de pur plaisir pour les mélomanes, avertis ou non !

Accueillis à leur arrivée par la municipalité d’Auxerre, les artistes de ce pays meurtri par bientôt deux années de guerre découvriront un petit paradis culturel, fleuron de la cité de Paul BERT : l’Abbaye Saint-Germain.

Avides de curiosité et d’une certaine religiosité – ils se produiront en l’église de Sainte-Geneviève le soir même à 20 heures -, ces femmes et ces hommes aux profils très disparates (dans le civil, ils exercent les métiers d’informaticiens, d’enseignants, d’écrivains, d’entrepreneurs, de traducteurs, d’acteurs, de marionnettiste…) se rendront du côté de Vézelay afin d’y découvrir le joyau de la « Colline Eternelle », sa basilique Marie-Madeleine. Notons que l’un des partenaires de cette opération à vocation culturo-solidaire, la société de  transports collectifs PROCARS dont le siège est à Provins en Seine-et-Marne mettra à disposition gracieusement un bus et un chauffeur via sa filiale auxerroise, les Cars MATHIEU, pour assurer le transport de la chorale lors de ce séjour de vingt-quatre heures dans l’Yonne. A Vézelay, la formation aura l’opportunité de rencontrer les responsables de la Cité de la Voix. Mais aussi, sur le chemin du retour, de s’immerger parmi le vignoble auxerrois !

 

Une expérience unique de solidarité et de fraternité

 

Côté musical, MORAVSKI devrait collaborer avec les membres de la chorale icaunaise, « Clé de Fa’mes », structure basée à Auxerre et dirigée par Sarah TETELBOM. L’hébergement des chanteurs de l’Est sera assuré sous le sceau du bénévolat et de l’altruisme par cette formation locale. Quant au répertoire, il s’articulera autour d’œuvres ukrainiennes et internationales, entre musique sacrée et traditionnelle, ancienne et moderne.

L’an dernier, le séjour en Bourgogne Franche-Comté s’était soldé par une expérience unique de solidarité concrète entre les choristes des deux pays ; des échanges où chacun avait reçu autant qu’il avait donné. Pour l’exercice 2023, MORAVSKI a coché plusieurs villes sur son itinéraire : Lyon, Mâcon, Auxerre, Gray et Dijon. A Auxerre, un échange tout particulier sera assuré avec les représentants de l’association Ukraine Solidarités 89, présidée par Denis HACQ.

 

En savoir plus :

Chorale MORAVSKI de Kiev en récital à Auxerre

Le mardi 17 octobre à 20 heures en l’église Sainte-Geneviève

Entrée libre. La collecte des dons sera reversée au chœur pour ses œuvres de bienfaisance en Ukraine.

 

Thierry BRET

 

 


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