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Il devrait être rempli jusqu’à son trop plein, le « Skénét’eau » ! Logique, en somme, tant l’interprète du soir – elle y proposera d’ailleurs une unique représentation – possède ses aficionados sur son territoire de prédilection depuis douze ans, déjà ! Voir la souriante et rafraîchissante Christelle LOURY sur une scène procure un bien fou. Un antidote efficace contre la morosité et l’inertie ambiantes. Du bien à l’âme qui réchauffe les cœurs en cette période sombre et hivernale…avec des chansons intimes et personnelles nous emmenant dans son « Jardin de soi »…

 

MONETEAU : Doit-on encore présenter l’égérie de la scène icaunaise ? L’artiste dont le Conseil départemental et feu Patrick GENDRAUD, son regretté président, avaient hissé au rang d’ambassadrice de notre territoire il y a déjà de cela quelques années ? Fidèle à elle-même et à ses sources indélébiles d’inspiration – la grande chanson française dont Edith PIAF ! -, Christelle LOURY nous revient comme une excellente confiserie chocolatée à savourer tranquillement devant un feu de cheminée, un verre de liqueur forte à la main, tout en prenant soin de méditer et de se reposer !

Sa relation avec son public, elle l’a toujours voulue sous le prisme de la convivialité et de l’amitié, chose que l’autrice-interprète de l’Yonne entretient volontiers à travers ses pérégrinations musicales et scéniques. Alors, nous proposer de partager via son nouveau spectacle son « Jardin de soi », sorte d’introspection intimiste dans le fond de ses pensées, n’est pas anodin du tout !

Changement de registre et de cap pour celle qui aimait jusque-là incarner avec sa voix et sa gestuelle les grands noms de la chanson hexagonale, ses références à elle qui ont pour noms, BARBARA, Juliette GRECO ou Edith PIAF, à laquelle elle rendra comme de coutume un hommage appuyé, « elle qui l’accompagne dans tous ses projets et ses défis ». Du moins, c’est le sentiment que la chanteuse icaunaise en a dès qu’elle monte sur une scène, accompagnée de ses musiciens. Que ce soit en France ou ailleurs puisque Christelle LOURY peut s’enorgueillir de posséder un joli palmarès de représentations aux quatre coins de la planète, notamment dans les pays de l’Est ou en Russie.

 

Un « Jardin de soi » à découvrir entre intimité et drôlerie

 

Cette fois-ci, pour cet unique récital, qui en appelle nécessairement d’autres, la chanteuse se présentera avec ses propres morceaux, écrits et composés, avec sa guitare acoustique fétiche. Une quinzaine de titres constituant ce « Jardin de soi », dans lequel l’artiste élégante nous invitera à pénétrer. Pour en connaître davantage sur des items qui lui tiennent à cœur comme la condition féminine, la société, l’environnement, les états d’âme, les aléas de la vie et naturellement, l’amour, ce thème intemporel dont les auteurs et les poètes font leurs choux gras dans leurs textes.

Un « Jardin de soi » que Christelle LOURY veut pétillant, coloré, ouvert à chacun, mais aussi drôle et piquant, avec ces textes engageants qu’elle sait mettre en scénographique, étant elle-même comédienne.

On la retrouvera donc sur la scène accompagnée de deux musiciens, les guitaristes Hugues RENAULT et Olivier MESNIER. Un trio tout en acoustique et en arpèges pour nous concocter une ambiance bossa-nova, swing mais aussi ballades ! Bref, un excellent moment pour vibrer à l’unisson à l’écoute d’une très belle voix, incitative à la découverte de son « Jardin de soi ». A la manière de ce que chantait jadis le « Fou Chantant », mettant en valeur son « Jardin extraordinaire ». Monsieur Charles TRENET…

 

En savoir plus :

Christelle LOURY se produit sur la scène de l'espace culturel Skenét’eau de Monéteau, le vendredi 31 janvier à 20h30, concluant ainsi une résidence artistique de trois jours.

Réservation par téléphone au 03 86 34 96 10 ou directement sur le site internet du Skenét’eau www.skeneteau.fr

 

Thierry BRET

 

 


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Quelque 180 personnes ont bravé la rigueur hivernale pour assister aux deux spectacles de solidarité organisés par le couple iconique du théâtre de la Closerie, Gérard-André et sa muse, Andrée de SMET en faveur des Mahorais. Tous bénévoles et venus d’horizons divers, les artistes se sont succédé à tour de rôle sur scène, pour un voyage en musiques et chansons aux couleurs d’humanité…

ETAIS -LA-SAUVIN : Pas facile de se livrer à l’exercice de la scène et de « chauffer la salle » lorsque l’on se revendique « chanteur des rues » ! Plus habitué aux foires et autres fêtes de Saint-Vincent, JEAN-MI n’en a pas moins répondu présent quand son ami Gérard-André l’a sollicité et, le « tourneur de manivelle » comme il aime s’appeler, fait pleurer son orgue de barbarie sur des notes mécaniques. Une figure connue de tous, avec son « landau à musique », chapeau melon sur la tête et moustache 1900 blanchie par le temps en bandoulière, qui pour l’heure n’en mène pas large : « un chanteur de rue, d’ordinaire, il est au niveau du public, chanter sur une scène, ce n’est pas trop mon truc… ». Il suffira d’une valse musette avec l’accent d’Arletty, comptant « la romance d’une jeune midinette et d’un « p’tit » parigot », reprise en chœur par le public, pour oublier le trac, « comme de bien entendu » ! Pas de meilleur sésame que le « sirop de la rue », pour soigner les cœurs et les âmes… « La manifestation de solidarité est ouverte ! » Gérard-André, l’hôte des lieux, en « Monsieur Loyal » de circonstance, lance le spectacle. Nul besoin dans la salle d’attacher sa ceinture, il suffit de se laisser transporter, au fil d’un voyage en toute liberté, qui a pour port d’attache, Mayotte !

 

 

Le coup de fil à Mayotte en direct de la scène

 

 

Musicien icaunais, Alain BOUSSIN a posé sa valise six ans durant à Mayotte, où ses filles et ses petits-enfants demeurent aujourd’hui. Il connaît bien cette petite île de l’océan Indien et partage ses souvenirs avec le public présent : « c’est une île qui généralement ne connaît pas les cyclones, arrêtés par celle de Madagascar. En six ans je n'en ai pas connu un seul. Mayotte, c’est le tiers du département de l’Yonne en superficie pour 350 000 habitants, peut-être 450 000, on ne sait pas trop… ». Allo Mayotte… ? Au bout du fil, Chris, son gendre, pour un point de la situation en direct : « les routes sont toujours impraticables, partout des petits bobos à cause des bouts de tôle, l’eau, ce n’est pas tous les jours et quand elle arrive, on ne sait jamais pour combien de temps. Le plus compliqué est qu’elle n’est pas potable et il y a la queue dans les boutiques pour s’approvisionner… ».

D’autant plus difficile que, les cultures ayant disparu avec le cyclone, tout ce qui se vend est importé, on n’ose imaginer à quel prix ! Educateur de rue, Comorien d’origine, lui et son épouse se sont reconvertis dans l’humanitaire et distribuent jusqu’à 500 repas par jour : « tout le monde ici a été touché, qu’il ait des papiers ou non, que ce soit psychologiquement, physiquement ou financièrement… ». L’île est exsangue et n’en finit pas de panser ses plaies, avec une population paupérisée qui, avant le passage de « Chido » vivait déjà à 80 % sous le seuil de pauvreté. Un département « au rabais » où se cristallisent un peu plus aujourd’hui les tensions autour de la question migratoire, accusée de tous les maux, un sujet entretenu savamment par tous ceux qui depuis quatorze ans n’ont pas tenu les promesses de la départementalisation.

 

 

La poésie, une arme pour se révolter contre les maux

 

« Mon cœur s’est exilé sur une plage de l’océan Indien… ». C’est en chansons et au son du ukulélé qu’Alain BOUSSIN évoque l’île Maurice, après une balade à la guitare et à l’harmonica au fil de la Loire. Des chansons de belle facture et d’écoute agréable… Autre artiste venu en voisin, GÉHEL, pour des compositions personnelles ou des reprises dont il a le secret, aux accents de jazz et de musiques d’ailleurs, comme cette chanson d’Emilie LOISEAU : « on dit qu’il y fait toujours beau à l’autre bout du monde… », des mots qui en cet après-midi de soutien à Mayotte prenaient un sens tout particulier. Il y a chez Thierry MAGNE, comme un petit air du grand « Léo », quand, s’accompagnant rageusement au piano, il fait de sa poésie une arme et de ses mots une révolte. Belle reconversion pour cet auteur-compositeur interprète qui fut un jour, dans une autre vie…, pilote de courses automobiles ! Le programme était des plus éclectiques et « l’Olympia de campagne » d’Etais-la-Sauvin, comme aimait l’appeler le regretté Julos BEAUCARNE a résonné de la voix sublime de la chanteuse lyrique Maud GNIDZAZ, portée par les notes du piano d’Alexandre SAADA. Une voix qui n’est pas sans rappeler celle dont l’artiste a su puiser dans le répertoire pour régaler l’assistance, une certaine Joan BAEZ ! Une dernière pour la route… ? Gérard-André, accompagné pour l’occasion d’Andrée, sa complice, son « amie-amour », sa « Mélinée », a tôt fait de prendre sa guitare et d’entonner un « Temps des cerises » à la fibre communarde, repris en chœur par tous les amis présents : « C’est de ce temps que je garde au cœur, une plaie ouverte… ».

 

 

On remet le couvert pour une deuxième journée !

 

Bis repetita le lendemain, avec d’autres musiciens ou comédiens au programme :  Duo Bathyscape, Eugene LAMPION, Emile SALVADOR, Alain BOUSSIN, Gérard-André bien sûr, tous avec la même générosité partagée que la veille. Une solidarité multiforme, que ce soit au travers de la douzaine de toiles mises en vente par l’artiste peintre Jipe VIEREN au bénéfice des Mahorais ou des pots de miel de « Sébastien » qu’il était possible d’acquérir dans les mêmes conditions. Finalement, ce sont quelques 2 760 euros qui ont été collectés pour Mayotte qui seront prochainement remis au Secours Populaire de Nevers. Une somme en deçà peut-être de ce qui était attendu, mais le barde d’Etais-la-Sauvin veut y voir surtout un bilan humain et artistique à nul autre pareil : « c’est un exercice extrêmement difficile que d’être à la fois sur scène et dans la salle, comme tous les artistes présents l’ont fait, tout en gardant sa concentration, très compliqué d’avoir plusieurs artistes en même temps sur scène. D’un point de vue technique, on a sorti le ban et l’arrière-ban, grâce à l’aide de tous… ». Deux superbes après-midis de fraternité, d’amour et d’amitié dont n'aurait pas eu à rougir l’ami Julos, qui écrivit un jour ces mots dans l’une de ses chansons : « Ah, si l′amour prenait racine, dans mon jardin j'en planterais ». Nul doute que du côté d’Etais-la-Sauvin, la récolte aura été bonne !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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C’est une balade « entre ciel et sable » auquel nous convie Aurélien DOMERGUE avec une exposition au titre éponyme (« Sky & Sand »), qui magnifie à la fois la peinture et le dessin, mais aussi la technique de la sérigraphie. Embarquez pour un voyage onirique où l’art se fait rêve au travers d’œuvres exposées jusqu’au 22 février prochain au théâtre d’Auxerre…

 

AUXERRE : N'eut été cette peinture commandée par une amie de longue date, l’exposition « Sky and Sand », née de l’imaginaire et du talent d’Aurélien DOMERGUE, n’aurait peut-être jamais vu le jour…Une œuvre majeure qui a donné son nom à l’exposition et trône en majesté dans le foyer-bar du théâtre d’Auxerre, avant de prendre la direction de La Rochelle, son futur port d’attache. Le fruit de longues semaines de réflexions et d’un travail de plusieurs mois, où l’artiste a pu exprimer en toute liberté sa créativité, avec pour seule contrainte de respecter un format bien défini : « en fait, Alexandra, une amie d’enfance, souhaitait acquérir une peinture originale, née de mon univers mais de grandes dimensions et au format vertical, destinée à être installée chez elle, dans une montée d’escalier éclairée par un puits de lumière… ».

Avec au final une œuvre toute en contraste, où se mêlent différents thèmes autour de la symbolique de l’arbre et de ses racines : « pour à la fois évoquer l’ancrage, l’enracinement et la stabilité, face à l’impermanence du temps… ». Rien n’est immuable. C’est même l’un des principes fondateurs de la philosophie bouddhiste, illustrée ici par la fragilité du sable sur lequel semble reposer l’arbre tout entier, symbole de temporalité et d’écoulement du temps. Au fil des peintures et dessins, prédominent aussi les nuages, « tels une poésie en mouvement, ils sont là, à portée de main et il suffit de lever la tête pour en faire un lien entre nous et ce qui se passe au-dessus… ».

 

 

De l’Education nationale à l’Ecole des Beaux-Arts !

 

Natif d’Alès dans le Gard, Aurélien s’est dès sa prime jeunesse pris de passion pour l’art et le dessin : « avant de devenir brocanteurs antiquaires, mes parents tenaient une petite librairie où je lisais tous les livres et les BD me passant entre les mains. J’ai toujours vécu entouré de tableaux, mon père faisant aussi de la peinture… ».

Une passion qui le conduisit à suivre un cursus en arts plastiques à la faculté de Nîmes jusqu’à la maîtrise, avec à la clé, le choix de se tourner vers le professorat ou d’entamer une activité artistique. Après avoir suivi sa compagne d’alors, mutée à Auxerre et peu convaincu par une première expérience en collège, c’est un peu par hasard qu’il frappa à la porte de l’Ecole des Beaux-Arts de la rue de Paris. Bien lui en a pris et si l’Education nationale a perdu un élément prometteur, les Icaunais ont gagné au change : « de suite, l’environnement m’a plu, marqué par une liberté d’enseigner et de belles rencontres avec un public intéressé par le dessin… ». Ce ne sont pas ses élèves adultes du jeudi soir qui, présents en nombre au vernissage de l’exposition, qui diront le contraire !

 

 

L’apport du livre et de ses voyages dans l’œuvre picturale

 

Allusion à peine voilée à ses premiers amours de jeunesse et à une expérience de bibliothécaire, un an durant, à l’aube de sa vie professionnelle, le livre est très souvent présent dans l’œuvre de l’Auxerrois d’adoption.

En témoignent les peintures et dessins exposés, qu’ils se nomment « Murmurations » ou « Baron perché », un titre emprunté à l’écrivain Italo CALVINO, « cette bibliothèque dans les nuages m’a fait repenser à lui et à l’histoire de cet enfant décidant de vivre toute sa vie dans un arbre sans jamais en redescendre… ».

Des livres à l’âme vagabonde, épris de liberté, semblant prendre leur envol, qui ne sont pas sans faire penser aux personnages de FOLON, dont se souviendront avec émotion les noctambules des années 70, devant le générique d’alors de fin de programme d’ « Antenne 2 ». Une présence qui est tout sauf fortuite : « aujourd’hui, avec la culture du numérique, un peu immatérielle, tout semble aller vite mais j’accorde énormément d’importance à l’objet qu’est un livre, le fait qu’il ait appartenu à quelqu’un, qu’on se le transmette au fil du temps, qu’on se prête ou que l’on donne, souvent porteur d’histoires personnelles… ».

Des livres parfois « redécoupés » et travaillés, à l’image de cette œuvre baptisée « Fahrenheit », clin d’œil au titre éponyme de l’ouvrage mythique de l’écrivain Ray BRADBURY : « amoureux de science-fiction, c’est un livre qui m’avait beaucoup marqué, évoquant un sinistre autodafé. Aux yeux de certains, c’est dangereux un livre…».

Un dessin aussi hélas, comme en atteste le dixième anniversaire d’une tuerie perpétrée à Paris un jour de janvier 2015… Aurélien DOMERGUE signe toutes ses œuvres de son nom d’artiste, « ORL ». Un nom prédestiné, pour qui saura « écouter » l’exposition avec des yeux d’enfant !

 

 

En savoir plus :

Exposition « Sky and Sand » jusqu’au 22 février 2025

Théâtre d’Auxerre, 54 rue Joubert

Visite libre aux heures d’ouverture du théâtre

Contact : 06.89.39.42.17.

 

Dominique BERNERD

 


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La voix, grave, résonne dans la salle, amplifiée par une sonorisation de belle facture. Sa chaleur est envoûtante. A l’instar de l’écrin, à l’épure parfaite, qui accueille les amateurs du septième art, réunis pour vivre un moment merveilleux. Soit l’inauguration de ce site, un cinéma-théâtre flambant neuf, après de longs mois de réhabilitation, astucieusement baptisé le « Cyclope ». Tel l’Ulysse mythique reconnu pour sa grande intelligence, Lambert WILSON sort de la pénombre et avance au centre de la scène, en adoubant en qualité de parrain ce concept cinématographique novateur, véritable aubaine pour la localité de Cédric CLECH.

 

TONNERRE : L’acteur de 66 ans n’est pas le seul à apporter son total soutien au projet culturel porté dans la commune de l’est de l’Yonne. Comédienne de talent et à l’avenir prometteur, Solène RIGOT, jeune trentenaire à la verve pleine de fraîcheur, a le cœur plein de nostalgie à l’évocation de sa première « rencontre » avec la ville à la Fosse Dionne, quand elle tourna pour le compte du réalisateur Guillaume BRAQUE, en 2013, dans son long métrage, intitulé sobrement « Tonnerre ». Le dénominateur commun avec Lambert WILSON est évident. Elle sera la marraine, lui le parrain, de cet endroit qui ravit depuis qu’il est opérationnel dans sa nouvelle configuration les férus du septième art et de la chose artistique dans sa globalité.

 

Un drôle de nom qui n’a rien de mythologique !

 

« Le Cyclope » ! Quel drôle de nom de baptême pour un site artistique qui se veut résolument moderne dans ses aspirations et ses choix de programmation – on doit cela à la très professionnelle et toujours souriante Mariana GIANI, responsable de la salle -, bien loin de la mythologie grecque. D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas, foi de Cédric CLECH, l’édile, qui en apportera l’explication : le nom est une référence à l’œil de bœuf situé sur la façade à l’avant de l’édifice. Tout simplement ! De quoi décevoir les aficionados de tragédies grecques ou les férus de symbolisme à la limite de l’ésotérisme !

Ouvert depuis février dernier, le complexe culturel sis à proximité de l’hôtel de ville aura en Lambert WILSON – il est devenu un peu le régional de l’étape culturelle depuis qu’il s’est installé dans notre contrée dont il est fier – un ambassadeur de poids à la voix agréable et magnétique. Une histoire d’amour que le fils du regretté Georges WILSON, grand homme de théâtre, revendique bec et ongles.

Chanteur et comédien, à la renommée internationale, Lambert WILSON aime le verbe. Et le maîtrise si bien, dans toutes les occasions. A la scène comme dans la vie comme auront pu l’apprécier la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY qui n’a pas hésité à faire le déplacement depuis Dijon pour cet évènement inaugural ou le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, grand amateur de belles lettres, un souvenir de son passé de recteur au sein de l’Education nationale.

 

 

Un western en guise de premier film projeté à la campagne

 

L’intervention de l’acteur qui a incarné Charles de Gaulle ou Jacques-Yves COUSTEAU dans « l’Odyssée » - pas étonnant qu’il soit associé au parrainage du « Cyclope » et par ricochet aux aventures mythiques d’Ulysse ! -, aura en ce point été remarquable. Avec le phrasé posé et réfléchi qu’on lui connaît. Une balade dans l’intime puisque l’acteur évoquera même un épisode de sa prime enfance…

« Quand j’étais petit dans un village de la région parisienne, très agricole, il y avait une épicerie café qui organisait très régulièrement une projection de cinéma. C’est là que j’ai vu mon premier film, c’était un western ! Cela réunissait les gens du village et l’ambiance se voulait joyeuse même si la projection était « pourrie » ! Pour moi, cette première vision du cinéma dans un village correspondait à une réunion, de joie de vivre et d’excitation pour l’enfant que j’étais… ».

Puis, il s’attardera sur la tournée promotionnelle, effectuée à travers l’Hexagone en 2023 aux côtés de la réalisatrice Emilie DELEUZE – son film « 5 hectares » dans lequel apparaît la merveilleuse Marina HANDS était à l’affiche le soir même au Cyclope – dans des cinémas associatifs et d’art et essai.

« Je me suis rendu compte de l’importance du tissu associatif pour la défense du cinéma, souligna l’acteur, et du soutien des salles municipales. On a ratissé une France plus rurale à travers des cinémas indépendants. J’ai été épaté par le travail de toutes ces personnes qui s’en occupent et bouleversé par la présence du public, dans ces salles pourtant très isolées… ».

 

 

Un cadeau inestimable fait au public qui aime le cinéma

 

Logique, en somme, que Lambert WILSON devienne le parrain naturel de ce « Cyclope » qui va offrir désormais un autre regard sur le septième art.

« C’est un grand honneur d’être le parrain d’une salle comme celle-ci, je suis fidèle à la Bourgogne depuis quarante ans et à Tonnerre… ».

Délivrant ensuite un message aux Tonnerrois, le comédien et chanteur – on n’oublie pas son excellente interprétation des grands succès du regretté Yves MONTAND, ce qui lui permit d’enregistrer un album de reprises en 2016 -, qualifia cet outil de culture local comme étant un « trésor ».

« C’est rare aujourd’hui de posséder cela, car les cinémas disparaissent de nos villes de province, c’est aussi une mission qui va dans les deux sens pour celles et ceux qui promeuvent le cinéma. Il y a la mission des gens qui font cette proposition comme les responsables d’une équipe municipale et celle des gens du cinéma qui le font vivre avec sa programmation. Mais, il y aussi la mission du public qui se doit d’encourager l’initiative en allant voir les films. C’est un cadeau que l’on vous fait ! ».

Un luxe inouï avec cette salle qui propose une programmation de belle qualité assurée par Mariana GIANI, dans des conditions optimales.

« Prenez-en soin de votre salle, conclut un Lambert WILSON enthousiaste, faites en sorte que le cinéma vive ! C’est encore un dernier endroit alors la société est froide comme le théâtre où chacun peut recevoir une respiration commune dont on a grandement besoin… ».

Une formule qui fut longuement applaudie au final par l’assistance. Normal, la parole du « Parrain » vaut de l’or. Comme ce « Cyclope », bon pied, bon œil, qui a vu sa fréquentation progressée de 55 % depuis sa réouverture…

 

Thierry BRET

 

 


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Décidément, le président du Rassemblement National semble avoir un sérieux penchant affectif pour l’ancienne capitale des Sénons ! Une nouvelle visite à Sens après celle du mois de mai lors de la Foire exposition, qu’il effectuera ce vendredi 20 décembre non pas pour y faire éloge de son idéologie souverainiste dans le cadre d’une réunion publique mais pour y assurer tout bonnement la promotion de son premier opus, publié aux éditions Fayard, « Ce que je cherche »…

 

SENS : Jordan BARDELLA est en tournée…promotionnelle ! Cela le change, effectivement, des tournées imputables aux campagnes électorales, celles notamment qui ont ponctué le calendrier de l’année en cours, avec les européennes dont il est l’un des parlementaires à Strasbourg, et surtout les législatives qui, elles, ne figuraient pas au planning des réjouissances politiques en début d’année !

 

 

Ce vendredi en début de soirée, à partir de 18h30, c’est dans la vêture d’un écrivain que le président du RN rendra une visite de courtoisie à ses fervents lecteurs du nord de l’Yonne ; celles et ceux qui ont acheté la récente publication « Ce que je cherche », avec l’objectif de repartir de cette séquence publique avec une dédicace de l’auteur. Sans doute, le député de la troisième circonscription, Julien ODOUL, qui devrait l’accompagner lors de ce déplacement, recevra-t-il son exemplaire à déposer sous le sapin ?! Un rendez-vous qui s’effectuera à l’EPONA, au 97 Rue de la République.

 

Thierry BRET

 


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