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Curieux paradoxe que celui-ci ! La Foire exposition d’Auxerre annonce haut et fort à grand coup de formule marketing, diffusée via ses supports publicitaires, de la nouveauté prouvant sa jeunesse et pourtant, elle est une nonagénaire agile, bien ancrée dans le paysage local. Programmée sur quatre jours, en ce long week-end de Pentecôte,  au parc des expositions dont la gestion est assurée par la filiale évènementielle de Centre France, la manifestation se veut être avant tout un melting-pot démonstratif et accueillant des richesses artisanales et commerçantes que compte ce territoire.

 

AUXERRE : On ne le dira jamais assez mais les préparatifs d’un tel évènement, aussi bien rôdé qu’il soit, nécessitent de la part des équipes organisatrices, plusieurs mois de travail. C’est en substance le message initial qu’aura divulgué le directeur du parc des expositions, AUXERREXPO, Sébastien FUENTES, à qui il revenait le droit de prendre, le premier, la parole lors de la cérémonie protocolaire inaugurale de cette 94ème édition d’une Foire exposition, placée sous le sceau de la « nouveauté ».

Un credo qui se distillait bien au-delà des mots, puisque affiché en lettres très  visibles sur l’écran géant de 28 mètres carrés, placé derrière l’estrade officielle devant accueillir les personnalités du cru qui prononcèrent les mots usuels pour lancer ce rendez-vous commercial printanier.

Désireux de mettre l’eau à la bouche d’un auditoire principalement composé de VIP institutionnels et politiques – mais où était donc passé le grand public au moment de cette phase inaugurale ? -, l’orateur évoqua d’emblée les « grosses surprises » inhérentes à cette manifestation qui désormais a su trouver ses marques calendaires au mois de mai. Contrairement à un récent passé où l’animation se calquait sur les derniers jours de septembre…

 

 

Le village gastronomique en guise de hors d’œuvre dès l’entrée…

 

Pour ce rendez-vous, qui bénéficiera toutefois de conditions météo mi-figue, mi-raisin côté ensoleillement, a été recensée la présence de cent-quarante exposants, des professionnels de l’artisanat, du commerce, des services, de l’habitat et du logement, de l’automobile, de la viticulture, de la gastronomie, du tourisme, etc. Des acteurs économiques à large majorité originaire de l’Yonne et de la Bourgogne.

Des aspects météorologiques qui ne perturbent guère un Sébastien FUENTES qui déroule son argumentaire à la tribune officielle. Notamment sur le choix stratégique de positionner la foire au printemps, comme c’était le cas  il y a des lustres.

« L’an dernier, nous avons augmenté le nombre de visiteurs de 30 %, souligne-t-il, soit 26 000 personnes, plutôt satisfaites… ».

 

 

L’une des premières innovations de cette 94ème édition est la présence d’un village gastronomique sur le parvis du parc des expositions. Un passage extérieur obligé pour les chalands puisque délimité par un ensemble de barrières et où ils peuvent déjà se régaler de spécialités gourmandes et locales de bon aloi, avant de rejoindre l’enceinte du bâtiment. S’y dégustent des fromages, du nougat, de la charcuterie,  des confiseries, et même une goûteuse liqueur à base de chocolat qu’auront su apprécier à sa juste valeur la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, la conseillère départementale Arminda GUIBLAIN,, son homologue en charge du commerce à Auxerre Isabelle JOAQUINA et même le préfet de l’Yonne, Pascal JAN ! A dose très modérée, évidemment !

Food-trucks, bars, restaurants – la formule poulet grillé frites a eu les honneurs des premiers visiteurs ce vendredi ! -, la part faite à la gastronomie est belle, à l’identique des dégustations possibles de  ces produits viticoles à découvrir sans abuser sur les stands vignerons.

 

Le retour des bonimenteurs pour vendre des produits malins

 

Une fois pénétré dans le vaste hall d’AUXERREXPO, deux univers se découvrent immédiatement, celui consacré à l’automobile et aux nouveautés de plusieurs constructeurs – y compris les utilitaires et les véhicules sans permis -, et le domaine toujours très prisé sur les foires, l’habitat. Un léger coup d’œil sur les panneaux identifiants chaque stand, démontre que bon nombre de ces exposants sont de purs locaux.

« Cette année, précise Sébastien FUENTES, il y a beaucoup de démonstrateurs de produits malins, ils ont des objets sympathiques à nous faire découvrir… ».

Reviendrait-on à la formule ancienne de ces foires marchandes qui firent leur réputation avec la présence de ces bonimenteurs jouant de la parole et du verbe afin de séduire les badauds, toujours admiratifs de leurs prestations oratoires, à défaut de leurs produits ?!

Mention spéciale, aussi, pour le pavillon dédié aux institutions, à la culture et au tourisme. Le responsable du parc des expositions auxerrois s’y attarde quelque peu, avant de parler du jeu interactif sur les Jeux de Paris, question d’actualité.   

 

 

Une actualité qui adoptera aussi les couleurs blanc et bleu de l’AJ Auxerre, avec l’installation d’une zone spécifique permettant de visionner devant un écran géant de 28 mètres carrés l’ultime journée de Ligue 2 opposant les locaux à l’US Concarneau – très large victoire des Icaunais 4 à 1, scellant définitivement leur titre de champion et de retour parmi l’élite un an après l’avoir quittée -, une opération menée en accointance avec les dirigeants du club sportif. Même les droits ont été négociés pour la retransmission de cette rencontre avec Amazon Prime et la Ligue Professionnelle de Football !

Second rendez-vous d’importance et qui là se range parmi les innovations majeures de cette édition le tir d’un feu d’artifice dimanche soir, au-dessus de l’Yonne, afin de prolonger la fête, avec la présence de deux DJ. Ambiance festive garantie aux abords du parc des expositions !

On l’aura compris : durant quatre jours, il y en aura pour tous les goûts. Entre innovation technologique et jeux en réalité virtuelle, recettes de cuisine à déguster avec l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, créativité culturelle (présence d’artistes peintres), les Auxerrois profiteront pleinement de ces animations pour se détendre à loisir et des professionnels afin d’acheter de bons produits histoire de satisfaire leur envie consumériste…

 

Thierry BRET

 

 


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Il a remisé ses instruments de travail au placard depuis un moment, le chirurgien-dentiste auxerrois. Consacrant désormais son temps libre à l’une de ses indéfectibles passions qui lui enrichit l’âme et l’esprit, la découverte jamais inassouvie de la basilique Marie-Madeleine, la bien-nommée, celle qui trône au sommet de la « Colline éternelle » de Vézelay. Avec son complice au coup de crayon très affûté, le dessinateur Thierry GAUFILLET, Jacques DROUHIN nous livre en ce printemps 2024 un très bel ouvrage consacré au séculaire édifice à mettre entre toutes les mains. Celles des initiés comme des profanes !

 

AUXERRE : Non, cet opus à l’étrange couverture sur fond chromatique noir et orange n’est pas un énième livre de plus consacré à Vézelay et à l’un de ces joyaux, sa fameuse basilique Sainte-Marie-Madeleine. D’une part, dans l’intitulé de l’ouvrage, il y a cette phrase. Intrigante. Enigmatique. Tentante, aussi, pour en savoir davantage sur cet écrit et qui vous met déjà l’eau à la bouche avant d’avoir lu le moindre chapitre. « Comme vous ne l’avez jamais vue ». Mais, de qui parle-t-on enfin ?

D’autre part, sur cette même couverture, finement ciselée par l’illustration tout en symbole du dessinateur Thierry GAUFILLET, on voit un pèlerin, façon « Jacquou le Croquant » - un fameux personnage que les moins de cinquante ans non adeptes du tube cathodique ne peuvent pas connaître comme l’aurait si bien chanté le plus arménien de nos interprètes hexagonaux, le grand Charles AZNAVOUR ! – cheminé sur un curieux parcours constellé d’étoiles, et accompagné de son chien, en direction d’un édifice religieux. La fameuse basilique de Vézelay !

Celle dédiée à Marie-Madeleine, cette sainte qui occupe une place tellement particulière dans la vie de Jésus.

On peut rester de longues minutes à la contempler, cette couverture. Sobre mais esthétique. Incitative et gourmande pour approfondir ses connaissances intellectuelles (et surtout spirituelles, voire ésotériques) sur le sujet du jour. Une thématique dont raffole notre auteur. Jacques DROUHIN !

 

Un livre hommage aux « bâtisseurs d’éternité »

 

Se faire arracher une dent ou recevoir un implant dans la gencive devait être…une véritable partie de plaisir, du temps où le chirurgien-dentiste à l’érudition si édifiante venait encore à soigner sa patientèle dans son cabinet typique et si original auxerrois. Une architecture comme on n’en avait vu nulle part ailleurs et l’œuvre d’un architecte d’intérieur local (mais aussi parisien), brillantissime garçon et décalé dans ses conceptions à l’estampille de « DAD Design », Luc DUINA. Ah, le sacré tandem de bons compères et d’amitié que celui-ci ! Un duo qui se mue en tiercé. Gagnant sur toute la ligne et sans photo finish comme à Auteuil ! Avec la présence esquissée par les dessins de Thierry GAUFILLET. Un lauréat du Salon de la bande dessinée d’Angoulême, tout de même ! Titulaire du prix Alfred de l’Avenir ; excusez du peu ! Lui, il possède aussi une passion commune avec le grand Jacques : l’histoire et la peinture. Alors, quoi de plus naturel en somme que de rendre à travers cet ouvrage et ses 160 pages, un parfait hommage aux « bâtisseurs d’éternité » !

Un mot aussi, sur un autre Icaunais, au service de la défense du patrimoine, de l’intellectualisme et de la culture – il en a fait son métier en sa qualité de possesseur d’une maison d’édition -, Yannick LE CAM. « Entre deux mondes ». Nom de baptême de cette société éditrice de ce bel ouvrage qui n’a rien de commun avec toute la prose qui a déjà été publiée sur Vézelay, il faut en convenir.

« Entre deux mondes » ! Tiens, tiens, on croirait presque lire entre les lignes avec cette dénomination aux sonorités étranges. Serait-ce « Entre la vie et la mort » ? « Entre le sacré et le profane » ? « Entre ce qui est en bas, et ce qui est en haut » ? « Entre l’ignorance et la vérité » ? Ou encore « Entre l’ombre et la lumière » ?

Toujours est-il que possesseur de tous ces ingrédients à faire saliver notre chroniqueur gastronomique Gauthier PAJONA devant une table nappée (c’est tellement rare) d’un établissement étoilé à la cocarde tricolore, on ne pouvait plonger qu’avec exaltation dans ce livre précis, intelligent, poétique, onirique, secret, lumineux, véritable révélateur de cette lumière « divine » qui nimbe depuis des siècles cette fameuse colline au sud de l’Yonne.

Une colline vénérée par tous les férus de tourisme spirituel, en provenance du monde entier, et celles et ceux qui s’adonnent aux vertus salvatrices de la connaissance du sacré, une fois les ténèbres disparues…

 

Choisir son chemin qui mène à la vérité…sa vérité

 

Le bouquin se lit d’une traite ou presque. Sans que l’intérêt du lecteur se dilue au fil des pages. Tel un chemin initiatique qui nous mène vers autre chose. D’ailleurs, de « chemin », il en est question. Au pluriel, il se conjugue avec celui de la transformation, des fleurs, des basilics (une bête légendaire issue de la mythologie présentée comme un reptile affublé d’une tête de coq dans certaines interprétations), du temps, mais aussi celui plus ésotérique de l’alchimie…Mystères et envoûtements au fil des explications livrées à loisir par l’auteur.

De progression en progression, de chapitre en chapitre, tout est examiné minutieusement à la loupe par un Jacques DROUHIN concis, qui nous émerveille par tant de connaissances et d’aisance scripturale. Son livre fait du bien à l’âme et éveille notre conscience, détaillant dans les moindres recoins tous les particularismes de cet édifice datant de plusieurs siècles. Au détail, près.

Il nous propose à travers ce voyage intemporel du « désir ». « Dé », au sens étymologique du terme comme privatif, « sir », qui rappelle l’astre diurne, le soleil qui brille. Un mot, désir, qui au Moyen-Age – il faut replacer dans le contexte historique la fonction première d’une telle construction érigée au sommet d’une colline pour accueillir les pèlerins – signifiait « renoncer à » quelque chose.

La problématique cornélienne du choix. Celle que nous rencontrons chaque jour au fil de nos pérégrinations terrestres et qui nous rend parfois perplexe, voire torture notre âme, quant à la suite à donner à notre chemin de vie.

Le conseil de l’auteur est simple au terme de ces 160 pages. Il faut découvrir la basilique de Vézelay en empruntant un chemin (des chemins ?), en gardant son âme d’enfant et sa soif de découverte, son étonnement et sa jubilation intérieure. N’importe quel chemin, d’ailleurs, car il n’existe pas de bons ou de mauvais chemins qui mènent à la vérité. Il vous suffit simplement de créer le vôtre…

 

En savoir plus :

« La Madeleine de Vézelay : comme vous ne l’avez jamais vue » de Jacques DROUHIN

Illustrations de Thierry GAUFILLET.

Aux éditions Entre Deux Mondes (EDM)

160 pages, 23,50 euros.

Conférence à Vézelay, à la Maison  des Visiteurs, le 26 septembre 2024 à 19h30.

 

Thierry BRET

 


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Curieuse œuvre que celle-ci. Malgré les différentes nuances de gris que l’on peut contempler sur la toile – tiens, tiens, cela ne vous rappelle-t-il pas le titre d’un fameux roman pour midinettes qui a donné naissance à une trilogie de films ! -, on distinguerait presque les silhouettes de personnages aux formes fantomatiques au beau milieu de ce tableau. A y regarder de plus près, l’artiste icaunaise Isabelle DUARTE transporte le public de l’autre côté du miroir. Là où la lumière est plus vive et où l’espérance renaît. La magie du noir et blanc en quelque sorte, à découvrir avec d’autres artistes à l'espace MOUV'ART à Auxerre !

 

AUXERRE : Elle joue les prolongations jusqu’au 19 mai, l’exposition « Noir + Blanc », accueillie à la galerie MOUV'ART ! Preuve de son succès, c’est indéniable. Preuve, également que les fruits créatifs de la quinzaine d’artistes réunis en collectif ne laissent pas indifférents les visiteurs.

Même si la thématique propose de voir la vie en dualité chromatique absolue, le noir et le blanc, sans l’once de la moindre autre couleur présente sur les cimaises.

D’ailleurs, le hasard (si tant est qu’il existe !) a bien fait les choses, visiblement en réunissant seize artistes, huit femmes et huit hommes, dans cet espace toujours très agréable et ergonomique, servant de point relais idéal à l’imaginaire fécond.

D’ordinaire, les couleurs vives et éclatantes accueillent le public. Qu’il soit béotien ou connaisseur. Là, c’est un thème un peu plus restrictif (sur le papier) mais pas dans la globalité des pièces qui y sont présentées que l’on nous demande d’admirer. Des pièces qui peuvent surprendre le contemplateur.

Du noir et du blanc. La parfaite dualité. Que l’on retrouve dans bon nombre de systèmes binaires, une sorte de yin et de yang, en vérité ! Mais, aussi, entre la lumière et l’ombre, le jour et la nuit, la vie et la mort, le plein et le vide, l’alpha et l’oméga, la musique etc.

Ici, les techniques et les inspirations sont diverses entre ces seize artistes. Tout en préservant la cohérence de la mise en scène, d’un univers à l’autre, d’un matériau à l’autre. Un éclectisme qui sied à merveille à la philosophie de MOUV'ART, structure associative ultra dynamique, agissant en véritable catalyseur de la promotion artistique sur le département.

Gravures, dessins, photographies, céramiques, collages, sculptures composent un assemblage très réussi, créant émotions et onirisme parmi le public. Celui-ci pourrait être décontenancé par telle ou telle vision mais les artistes (ils ne manquent jamais de courage dans leur forme expressive) ne sont pas que des doux rêveurs et aiment s’engager jusqu’au bout dans la consécration de leurs œuvres. Des humanistes bien implantés dans le monde d’aujourd’hui, porteurs d’espérance et de vie.

Parfois, l’ésotérisme s’invite aussi à la fête. Prenez l’œuvre raffinée de la peintre Isabelle DUARTE. N’y voit-on pas, en scrutant avec beaucoup intérêt l’un de ses tableaux, des formes blanches, à la limite de l’ectoplasme ou de l’aura nimbant les âmes, s’avancer vers le visiteur ! Un curieux passage entre au-delà et vie terrestre, n’est-ce pas ! Elle qui est adepte de la peinture intuitive, nous proposerait-elle un message à enraciner profondément dans notre subconscient à la manière subliminale ? Qui sait ? A vous de juger !

 

 

En savoir plus :

Exposition « Noir + Blanc »

A l'espace MOUV’ART

02 Rue de l’Yonne à Auxerre

Jusqu’au 19 mai 2024, du mardi au dimanche de 14h30 à 18h30.

 

Liste des artistes :

Marie-Claude BECK, Xavier BERNARD, Marie DESFORGES, Isabelle DUARTE, François FILDIER, Lucile FOURCHOTTE, Claire GUILLAUMET, Jacqueline LAFOND,

Philipe LAFOND, Eric LETELLIER, Patrick LORET, Hélène PERRET, Catherine PONNELLE, Piers RAWSON, Christian RONDET et Eric SCHENKER

 

 

Thierry BRET

 


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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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Dans la chanson des INNOCENTS, « Colore », il était question de mettre de la couleur à la manière d’un arc-en-ciel sur le monde. Là, à Auxerre, on se contentera d’une seule rue. Celle de Fécauderie, ce qui n’est déjà pas si mal en soi ! Grâce au travail créatif de la plasticienne et peintre Catherine RYMARSKI que nous connaissons bien dans ces colonnes, le cœur de ville offre ainsi un peu de grâce, de la lumière et pourquoi pas de la joie ! Une autre manière d’aborder l’existence et d’oublier ses tracas, non ?

 

Lundi :

Il y a cinq ans, la flèche de Notre-Dame de Paris l’entrainait dans son effondrement. Il fut retrouvé le lendemain matin parmi les débris fumants après une chute de 96 mètres, devenu depuis l’un des témoins les plus emblématiques de l’incendie qui ravagea la cathédrale le 15 avril 2019… le coq de cuivre. Sorti des ateliers MONDUIT, aujourd’hui disparus, il avait été installé en 1835 et connut une première restauration un siècle plus tard. Exposé pour quelques semaines encore à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, il devrait couler une paisible retraite dans le futur musée de l’Œuvre de Notre-Dame, prévu ouvrir dans l’Hôtel-Dieu. Dommage qu’il n’ait pas l’usage de la parole… Après presque deux siècles à jouer les vigies de l’Histoire et servir de boussole au temps qui fuit, nul doute qu’il en aurait des choses à raconter !

 

 

 

Mardi

 

Révélée le 07 avril dernier, l’affaire a défrayé la chronique. Elle a provoqué un emballement médiatique dont la ville d’Avallon se serait sans doute bien passée. La mise en examen de sa maire et conseillère régionale, Jamilah HABSAOUI, dans le cadre d’une enquête pour « trafic de stupéfiants » a fait la une de l’actualité, certaines chaînes d’infos en continu en faisant leurs choux gras plusieurs jours durant. Au risque parfois de « fake news » balayant la présomption d’innocence, comme ces soi-disant sachets de résine de cannabis et de cocaïne retrouvés dans son bureau de l’hôtel de ville et à la pharmacie où elle travaille. Une information démentie depuis. Que dire des réseaux dits « sociaux » véhiculant sous couvert d’anonymat des tombereaux d’injures racistes à l’encontre d’une personne issue de la « diversité » ? Le syndrome d’Outreau est là pour le rappeler, toute personne incarcérée n’est pas forcément coupable, mais quelle place ces mêmes médias donneront-ils à l’information en cas de disculpation de l’intéressée ? Dans toute cette noirceur, une parenthèse de lumière signée du maire de Joigny, Nicolas SORET, qui envers et contre tout, réaffirme sur Facebook ses liens d’amitié avec Jamilah HABSAOUI… Respect et fraternité.

 

Mercredi  

Décliné sous toutes les formes et à tous les temps, le chiffre « 100 » aura fait la une de l’actualité ce mercredi. Une date clé et autant de jours qui nous séparent de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024, le 26 juillet prochain. Un compte à rebours source d’impatience pour les plus enthousiastes qui attendent l’évènement depuis des mois, mais synonyme aussi de saturation médiatique pour les plus réfractaires à cette grand-messe sportive. Pour ces derniers, en référence au « Père Cent », cérémonie parodique à l’époque du service militaire obligatoire où les conscrits fêtaient avec moult libations cent jours avant la fin, l’approche de leur libération, un seul cri de ralliement : « la quille, bordel ! ».

 

 

Jeudi 

 

Thierry ARDISSON fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République ! Si le célèbre animateur et producteur a marqué pendant plus de deux décennies nos soirées du samedi par des talk-shows inventifs mais souvent provocants et sulfureux, c’est oublier un peu vite sa marque de fabrique : « l’humour-humiliation ». Avec son compère Laurent BAFFIE, ses plateaux étaient la plupart du temps le temple de réflexions crasses et sexistes n’ayant pour but que de mettre mal à l’aise l’invité. Autant de « mérites » expliquant sans doute de le voir ainsi porté au pinacle de la nation ! 

 

 

Vendredi 

« Untermensch »… Expression favorite des nazis pour qualifier tous ces « sous-hommes » indignes à leurs yeux d’appartenir à la race aryenne. Un vocabulaire que l’on croyait tomber dans les poubelles de l’Histoire, mais que le conseiller régional RN, Thomas LUTZ a repris à son compte dans l’hémicycle dijonnais, provoquant colère et indignation. L’élu du Doubs s’en est excusé un peu plus tard, précisant que ce mot « lui avait échappé car il était germanophile », destiné selon lui, à qualifier « le statut des élus de l’opposition au conseil régional… ». Ce qui ne l’a pas empêché de se faire rappeler à l’ordre par son président de groupe et porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, jugeant ses propos comme « regrettables et qui n’ont pas leur place… ». Il est vrai qu’à l’heure du « ripolinage » et de la « dédiabolisation » du parti, souhaités par son ancienne présidente, Marine LE PEN, tout cela fait un peu désordre… Un simple incident de séance, plaideront ses défenseurs, voire pour certains, « un détail de l’Histoire » du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté !

 

Samedi 

Le street art a envahi la rue Fécauderie, rythmant ses pavés de couleurs arc-en-ciel qui apportent à cette artère auxerroise, sans doute l’une des plus jolies de la ville, une facette supplémentaire à son charme. Le fruit du travail et de l’imagination de l’artiste plasticienne Catherine RYMARSKI. Elle a été aidée en cela par plusieurs centaines de personnes. Elles ont partagé les pinceaux pour tracer ce chemin de couleur éphémère. Reste à trouver les outils pour repeindre le quotidien d’une actualité aux tonalités encore trop souvent « noir et blanc »…

 

Dimanche 

Il était 20 heures ce dimanche 21 avril 2002, quand l’image de Jean-Marie LE PEN apparut sur les écrans de télévision, synonyme d’une qualification au second tour de la présidentielle pour le Front National. Le lendemain, la France entière se réveilla avec la gueule de bois. Victoire « historique » pour les uns, stupéfaction, honte et colère pour les autres. L’électrochoc qui en suivit fut l’occasion pour Jacques CHIRAC d’une réélection sans appel avec 82,21 % des voix. Un récent sondage a révélé que si, à l’époque, les 18-24 ans n’avaient été que 7 % à voter pour le patriarche du clan, les quarantenaires qu’ils sont devenus avaient été vingt ans plus tard, 47 % de cette génération à apporter leur voix à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle 2022. « Tout lasse, tout casse, tout passe »… 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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