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Dans le monde des professions, il existe une étrange connexion entre l'expert-comptable et le médecin généraliste. Bien que ces deux métiers semblent très éloignés, ils partagent en réalité de nombreuses similitudes. Préparez-vous à découvrir comment l'expert-comptable peut être comparé à un véritable « docteur des chiffres ».

TRIBUNE : Tout d'abord, les médecins généralistes et les experts-comptables sont tous deux des professionnels qui aident leurs clients à résoudre des problèmes. Alors que le premier s'occupe des maux du corps, le second se charge des maux financiers de l'entreprise. Ils sont tous deux des sauveurs, prêts à diagnostiquer les symptômes et à proposer des solutions appropriées.

Ensuite, il y a la fameuse « consultation ». Tout comme vous prenez rendez-vous chez le médecin, vous pouvez prendre rendez-vous avec votre expert-comptable pour une consultation financière. Ils vous posent des questions sur l'état de santé de votre entreprise, analysent les chiffres et vous donnent des conseils pour garder vos finances en bonne santé.

Enfin, parlons de la « guérison ». Tout comme le médecin vous aide à retrouver la santé, l'expert-comptable travaille pour vous aider à redresser vos finances. Ils mettent en place des stratégies financières, vous aident à réduire les coûts et vous guident vers une meilleure rentabilité. Avec eux, votre entreprise sera prête à reprendre du poil de la bête !

Alors, la prochaine fois que vous rendrez visite à votre expert-comptable, n'hésitez pas à lui dire : « Docteur, j'ai une fièvre d'impôts, pouvez-vous me prescrire une déduction fiscale ?! ».

 

 

 

La synergie avec les professions liées au bénéfice du patient / client...

 

En fin de compte, que ce soit pour votre santé ou vos finances, ces deux professionnels sont là pour vous. Ils apportent leur expertise et leur expérience. Et lorsque ces dernières ne suffisent plus, en collaborant avec d'autres professionnels (avocats, notaires, conseiller en gestion de patrimoine, conseiller financier…) ; tout comme le médecin avec les divers spécialistes dans le domaine de la santé ; ils forment une véritable « dream team » du monde des affaires. Leur combinaison d'expertises fait d'eux les « super-héros » des finances, prêts à sauver les entreprises des méandres de la gestion !

En embrassant l'inter-professionnalité, les experts-comptables sont en mesure d'offrir une gamme complète de services, allant de la tenue des comptes à la planification financière, en passant par le conseil juridique, la gestion stratégique et patrimoniale. Avec eux, les chiffres se transforment en opportunités et les défis en succès.

En conclusion, l'inter-professionnalité des experts-comptables est bien plus qu'un simple jeu de chiffres !

Alors, ne cherchez plus ! Si vous avez besoin d'une équipe de choc pour prendre en main vos affaires financières, faites appel à ces magiciens des nombres, ces as de la réglementation et ces détectives de l'optimisation. Les experts-comptables sont prêts à relever tous les défis avec le sourire !

Après tout, comme le dit l'adage : « Rien n'est impossible pour un expert-comptable... sauf peut-être diviser par zéro ! ».

 

Nathalie LE PEN DIAS

Chambre départementale des EC et CAC de l’Yonne.

 ordre des experts comptables de bourgogne franche comte newsletter

 


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Le monde agricole est en pleine mutation. Il connaît un effondrement démographique sans précédent. Quelle sera sa place demain au sein de la société française ? Une interrogation à laquelle les intervenants au débat organisé par le Cercle Condorcet auxerrois ont apporté quelques éléments de réponses. Grand témoin de la soirée : Bertrand HERVIEU, sociologue et ancien président de l’INRA, auteur entre autres, d’un livre au titre iconoclaste, « Une agriculture sans agriculteurs ». A ses côtés : une figure du monde paysan icaunais, Jean-Marie SAPIN, membre fondateur du célèbre GAEC de Chichery, aujourd’hui retraité et l’ethnologue Pascal DIBIE, professeur émérite des Universités, aux attaches départementales bien connues.

 

AUXERRE : Selon le dernier recensement général de l’agriculture réalisé en 2020, la France compterait aujourd’hui un peu moins de 417 000 exploitations agricoles. Un nombre qui ne cesse de diminuer au fil des années, ne représentant plus que 1,5 % de la population active nationale, contre 50 % à la fin du XIXème siècle. Une évolution très rapide puisqu’en l’espace de vingt ans, 20 % des exploitations ont disparu. Un processus démographique qui s’accompagne d’une recomposition dans l’organisation du travail selon Bertrand HERVIEU : « en gros, l’on a aujourd’hui deux fois plus de salariés que d’effectifs non-salariés au sein des entreprises agricoles… ».

Des chiffres qui s’expliquent par la montée en puissance, au détriment des structures familiales, de grosses exploitations, à l’image du constat réalisé en Bretagne : « une région typique jusqu’alors, de l’exploitation familiale, qui compte désormais 37 % de grandes, voire très grandes exploitations, avec de nombreuses « holdings » agricoles rassemblant plusieurs établissements de production, notamment dans la filière porcine… ».

Un changement de paradigme qui n’est pas sans conséquence sur les revenus : « le monde agricole est le secteur indépendant où l’on a le plus grand éventail de revenus, avec 10 % d’exploitations à revenus négatif d’un côté et pour les plus grosses, des revenus par unité de travail, allant jusqu’à 80 ou 100 000 euros par an… ».

Une fourchette considérable rendant très difficile toute idée de pensée ou d’action commune.

 

L’agriculture pour lutter contre le monde ouvrier…

 

L’exploitation de type familiale fut longtemps synonyme d’unité de lieu, de temps et de vie, où rien ne séparait le monde du travail et la vie quotidienne. Un modèle en décalage avec la culture contemporaine, plus apte à privilégier une frontière entre ces deux mondes, avec là encore, souligne l’ancien président de l’INRA, « l’introduction de tensions très fortes socialement parlant, entraînant dans le monde agricole un taux de célibat et de suicide record… ».

Qu’il est loin le temps où, après 1870, Léon GAMBETTA se faisait chantre de l’agriculture, visionnaire en la matière, à qui l’on prête ces propos : « Faisons chausser aux paysans les sabots de la République et quand ils les auront chaussés, la République sera invincible ».

Une vision patriotique pour contrer le mouvement ouvrier naissant. C’est à cette époque, que dans la foulée du ministère de l’Agriculture, furent créés le Crédit Agricole, les systèmes d’assurance, la Mutualité Agricole, « tout un dispositif pour entourer et entraîner ce mouvement de la petite propriété agricole, dans une vision de sécurité alimentaire et d’autosuffisance, pour tous… ».

Une vision politique qui eut aussi pour conséquence, de privilégier l’achat de foncier au détriment de la modernisation agricole, contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grande-Bretagne.

 

 

Dix milliards d’euros en soutien à l’agriculture…

 

Après la Seconde Guerre mondiale, place au « fermage » avec l’idée « qu’il n’était plus besoin d’acheter de la terre, ce qui permettait de se consacrer à la production… ».

Un mouvement qui donna naissance dès 1953 au CNJA, ancêtre du syndicat des « Jeunes Agriculteurs », mettant sur les rails le train de la modernisation pour le monde agricole et la naissance de l’industrie agro-alimentaire : « l’agriculture se fait marchande et non plus seulement paysanne… ».

Une époque dont nombre d’agriculteurs sont encore nostalgiques, celle des « prix garantis », avec l’assurance que la puissance publique assurerait le différentiel en cas de besoin. Depuis son entrée dans l’OMC en 1992, l’agriculture est désormais confrontée aux prix mondiaux, « un changement des règles du jeu qui continue de produire un phénomène de concentration assez important… La solution adoptée alors, fut de créer une prime à l’hectare sur le différentiel entre prix mondial et prix garanti, ceux qui en avaient le plus, captant la majorité des primes versées. Un système que l’on n’a jamais réussi depuis à déverrouiller… ».

Ce que semble regretter celui qui est également inspecteur général de l'agriculture honoraire : « une masse annuelle de 10 milliards d’euros, orientée vers les soutiens à l’agriculture, ce n’est pas rien ! Je suis de ceux qui considèrent que ce n’est pas une façon très moderne et contemporaine, de gérer cette somme sous forme de rente et non de contrat… ».

 

 

Propos entendus…

 

Sylvain JOLITON, président du Cercle Condorcet Auxerre :
« Essayons d’être complémentaires pour réapprendre à nous parler parce que je crois que ce qui fait la beauté de nos échanges, ce n’est pas nécessairement nos accords, mais avant tout, notre capacité à poursuivre notre dialogue. Et c’est comme ça que j’aime notre Cercle Condorcet et que j’aime mon pays »…

Jean-Marie SAPIN :

« L’Yonne compte aujourd’hui 3 635 exploitants, en recul de 10 % depuis dix ans, pour une moyenne de 114 ha par exploitation. Si 53 % des agriculteurs ont plus de 50 ans, près de 800 ont déclaré ne pas avoir de successeur, avec pour conséquence, un agrandissement important des exploitations dans l’avenir. Et plus elles s’agrandissent, moins elles se syndicalisent, moins elles intègrent la coopération. Les organisations professionnelles vont en souffrir beaucoup dans les prochaines années… ».

 

Eric S, agriculteur en activité :

« Je suis témoin que cela devient de plus en plus difficile de travailler de façon sereine, du fait de problèmes de cohabitation avec les promeneurs, les cyclistes, avec la société du loisir… Là où j’habite, c’est mon lieu de vie, mais c’est aussi mon « casse-croûte » et ma crainte est qu’avec le développement du tourisme, avec le télétravail, la cohabitation soit de plus en plus difficile… ».

 

Pascal DIBIE :

« La nature aujourd’hui, on veut la partager entre tous, elle n’appartient plus aux seuls agriculteurs, on le voit bien avec les grands mouvements de contestation autour des bassines… ».

 

Bertrand HERVIEU :

« Les campagnes sont devenues aussi des espaces résidentiels, il va falloir apprendre de part et d’autre les nouvelles règles du jeu qui sont en place. Nous ne sommes plus dans la situation où les trois quarts d’un conseil municipal étaient occupés par des familles d’agriculteurs qui géraient ensemble les parties communes des propriétés privées. Les regards ont changé et je pense qu’il y a quelque chose à construire, à imaginer, pour se parler et comprendre les intérêts de chacun… ». 

 

Dominique BERNERD

 

 


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On connaissait la formule usuelle « du producteur au consommateur ». En voici une nouvelle variante qui aurait pu se traduire ainsi lors de la visite de la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté au Pôle Formation 58/89 et à la Maison de l’Entreprise de l’Yonne par ces quelques mots : « du financeur à l’utilisateur ». En déplacement sur notre territoire, Marie-Guite DUFAY a eu tout le loisir de s’immerger sur ce site qui prépare les jeunes générations à l’industrie de demain…

 

AUXERRE : Rencontre intéressante qui était proposée là dans l’une des salles de réunion de la Maison de l’Entreprise/Pôle Formation 58/89 en fin de semaine dernière. La venue de la présidente de l’exécutif régional ne pouvait laisser indifférent à l’heure des messages favorables à la ré-industrialisation de l’Hexagone. Et de cet impérieux besoin de former davantage de compétences en sensibilisant les plus jeunes mais pas que pour répondre aux enjeux vitaux des entreprises.   

Soutien financier de l’infrastructure, la Région Bourgogne Franche-Comté a pris soin, via des échanges nourris de sa présidente avec un public composé de demandeurs d’emploi en cours de reconversion, de mieux saisir ce qui se pratiquait réellement au sein de cet établissement à cheval dans sa zone d’influence sur deux départements limitrophes, la Nièvre et l’Yonne. Ce qui n’est guère commun dans le paysage local.

Attentive à la moindre remarque de l’auditoire, répondant aux interrogations du public, évoquant en guise de credo la qualité de ces métiers qui sont porteurs d’avenir, Marie-Guite DUFAY rappela aussi que le secteur industriel avait des besoins forts en matière de recrutement.

 

 

 

 

Un outil pédagogique au service de l’industrie de demain…

 

Dans un premier temps, Olivier LASSAUSSE, directeur général adjoint du Pôle Formation 58/89, accompagné de la responsable de la formation continue et insertion, Laure MINCHENEAU, présentèrent, slides à l’appui, les grandes lignes directrices de l’établissement dirigé par le délégué général de l’UIMM de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX. Au détour de toutes ses subtilités (IFAG, ITII, etc.).

Un Claude VAUCOULOUX particulièrement satisfait de cette visite de la « patronne » de la Région qui apporte sa contribution financière à la construction de l’industrie de demain.

« Voir à quoi sert l’argent que nous recevons est important, expliqua-t-il, d’autant que nous concevons au quotidien dans cette maison un véritable outil pédagogique servant à l’industrie de demain… ».

Puis, la présidente de l’exécutif régional eut droit à une découverte des nouvelles installations du site, celles-ci comprennent un atelier de chaudronnerie-soudure, une ligne de production 4.0, un atelier d’usinage, etc.       

« Ici, ajouta-t-il, nous développons des technologies connectées au service de l’homme… ».

Rassurant, quant à l’éthique proposée !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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L’égalité homme/femme est une nouvelle fois mise à mal. Comme d’habitude, devrait-on dire avec une certaine lassitude. Le constat est flagrant : 95 % des emplois d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) sont occupés par la gent féminine. Or, le projet de fusion avec le métier d’AED (Assistant d’éducation) ne passe pas. Il est synonyme de plus grande précarité à venir pour les « oubliées » de l’Education nationale. D’où le mouvement protestataire vécu ce jour devant la DSDEN…

 

AUXERRE : Le regard un peu perdu dans le vide malgré le cadre verdoyant du décor, elles discutent sans relâche de la situation. Un drapeau syndical à la main – les multiples couleurs de ces bannières reconnaissables parmi mille flottent au vent -, elles sont une majorité de femmes à s’être réunies là, dans le petit parc attenant à l’imposant édifice qui en arrière-fond accueille les services départementaux de la direction de l’Education nationale.

Les visages sont moroses. La cigarette électronique vissée au coin des lèvres, on refait le monde en souhaitant qu’il devienne meilleur. Aïe ! On sent poindre du désespoir, de la crainte manifeste envers l’avenir, de la fatigue et des doutes. De la colère, aussi. Contre un projet de fusion incompréhensible de tous, voulu par le gouvernement dont elles ne veulent pas : ce regroupement entre les AED et les AESH. Pour ne faire plus qu’un seul et unique service, plus exploitable, moins souple, et nettement moins avantageux à tous les niveaux pour les premières de cordée qui en subiraient désormais les frais !

 

Dénoncer les conditions de travail précaires de femmes méritantes…

 

Profitant de l’ombrage naturel des arbres, aux côtés des représentants syndicaux (FNEC-FP, FO, CGT éduc’action, FSU, SUD éducation, Action et Démocratie de l’Yonne…) venus les soutenir, ces femmes attendent tout en discutant de leurs problèmes et en prenant leur mal en patience l’heure « h » de ce rendez-vous fixé avec l’inspecteur d’Académie.

Celui-ci est prévu à 16 heures. Encore cent-vingt longues minutes à patienter ! A deviser, debout à la fraîcheur bienveillante des branches, sur cet acte II de l’école inclusive que les syndicats conspuent. Un drôle d’accueil, tout de même !

Un rassemblement ayant pour objectif de dénoncer les conditions de travail des plus précaires parmi les précaires de ces catégories professionnelles qui exercent dans l’Education nationale : ces fameux AESH, ces personnes qui accompagnent au quotidien les élèves en situation de handicap. Plus qu’un métier, un sacerdoce et une belle preuve d’amour envers autrui…

 

 

AESH/AED : les « cocus » de service dans les revalorisations ?

 

Indispensables dans l’exercice de leur fonction, ces professionnelles ne sont pourtant toujours pas reconnues par l’institution pédagogique. Payées, bien en-deçà des huit cents euros mensuels, elles n’ont toujours pas obtenu le moindre statut officiel, devenant de fait une partie intégrante de la Fonction publique. Un signe de reconnaissance, non ? Et pour ne rien arranger, elles touchent un salaire misérable à la Cosette et aucune augmentation en perspective pour ces personnes dévouées qui aident les enfants invalides dans leur scolarité. Sic !

De leur côté, les AED (Assistant d’éducation), non rien à leur envier, côté revalorisation. Eux aussi, sont les « cocus » de service dans l’histoire. Le saint des saints des « vrais oubliés » de cette grande famille polymorphe de l’Education nationale qui se sent déjà trahie à moult occasions par son ministère…

 

Une perte du pouvoir d’achat de 16 %, seulement 1,5 % de hausse des salaires !

 

Partout en France, des rassemblements ont eu lieu ce jour pour dénoncer cet état de fait innommable pour celles et ceux qui en doivent en subir les conséquences. Et ce n’est pas le « minuscule » petit pourcentage et demi d’augmentation dévoilé hier soir par le gouvernement en matière de revalorisation salariale qui semble changer la donne dans la lutte menée par l’intersyndicale.

« Du pur mépris, lâche un Philippe WANTE, délégué départemental de la FSU 89, révolté, avec une inflation estimée à plus de 5 % et des produits de première nécessité qui dépassent les 15 %, on est très loin de ce qu’il faudrait en matière de hausse des salaires ! Le calcul est simple : c’est 16 % de perte de pouvoir d’achat pour les Français ! ».

En rencontrant l’inspecteur d’académie afin de pouvoir échanger avec lui, le souhait du leader syndical est de lui faire prendre conscience de la réalité précise de la situation. Etre bénéficiaire d’un AESH est un droit de scolarité fondamental pour les élèves en situation de handicap et leur famille. Ne serait-ce que dans le département de l’Yonne, ce sont six cents personnes qui sont concernées par ce métier, aujourd’hui en très grand danger de mort.

Veut-on reconnaître enfin à sa juste valeur le travail de ces personnes exerçant pour le compte de l’Education nationale ? Une interrogation que l’on est en droit de se poser, à l’heure où la méritocratie dans la Fonction publique refait surface...

 

Thierry BRET

 


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Sobriété énergétique, mobilité électrique, développement de l’hydrogène, recrutements tous azimuts dans les métiers du renouvelable… : les dossiers qui attendent le nouveau « pacha » du groupe énergéticien sur son bureau dijonnais ne lui font pas peur. Nommé depuis peu à la direction de l’Action régionale d’EDF Bourgogne Franche-Comté, Robert POGGI, ex-capitaine au long cours de la marine marchande (mais aussi plus près de nous ex-patron régional d’ENEDIS) sait garder le cap lorsqu’il tient le gouvernail d’une embarcation, même entrepreneuriale. Surtout qu’EDF BFC n’a vraiment rien d’un frêle esquif !

 

DIJON (Côte d’Or) : Robert POGGI ? Certains d’entre nous (et j’en suis) de la sphère journalistique régionale ont déjà eu à maintes reprises l’heureuse opportunité de le croiser dans l’une de ses vies antérieures au plan professionnel. Non pas à bord de l’une de ses puissantes embarcations qui ont sillonné les mers et océans du globe, emportant jadis ce passionné de l’univers maritime si onirique vers de lointains rivages - le garçon a exercé durant cinq ans les fonctions de capitaine de première classe au long cours sur des paquebots, ferry ou porte-conteneurs ! -, mais bel et bien sur la terre ferme, lorsque ce dernier dirigeait le devenir d’ENEDIS en notre contrée il y a peu encore !

Alors, le retrouver ainsi, assis tranquillement dans l’un des espaces salon du Village by Crédit Agricole dijonnais face à des journalistes avides de renseignements sur le profil et la ligne stratégique du nouveau « pacha » - le patron en bonne étymologie maritime ! – de l’un des acteurs phare de la production/distribution d’énergie en France, pouvait s’avérer être une demi-surprise, en vérité.

Sauf qu’en parcourant, in extenso, les quelques lignes du communiqué de presse remis par le service de communication ad hoc (pas de jeu de mot s’il vous plaît !) qui dépeignaient le parcours atypique de notre « commandant de bord », il y eut une mention qui fit tilt à nos esprits encore un peu embrumés par l’heure si matinale (8h30 !) de ce rendez-vous : « ingénieur Supélec » !

 

Un cursus impressionnant où la connaissance de l’électricité est son maître mot…

 

Mais, c’est bien sûr, aurait suggéré alors feu Raymond SOUPLEX dans l’une de ses interprétations picaresques de l’inspecteur BOURREL « Les Cinq dernières minutes » – une sorte de feuilleton à la MAIGRET de la première heure au sortir des années 1960 produite par l’ORTF, filmée en noir et blanc sur la Une ! - : Robert POGGI s’est spécialisé dans ce qui allait le mettre au « courant » tout au long de son existence : l’automatisme et l’électricité.

Déjà, au sein du Bureau VERITAS, durant deux années, structure au demeurant référente en son domaine, puis au sein d’industries électriques et gazières à Paris pour le compte de Gaz de France (GDF) en y gravissant tour à tour tous les échelons, avant de migrer vers ENEDIS où il géra le contrat de concession avec la ville de Paris – pas une mince affaire, certainement -, avant de prendre la direction territoriale de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

On connaît la suite : c’est en Bourgogne que le nouveau promu fraîchement désigné à la tête d’EDF BFC se fit connaître des forces médiatiques en présence, en charge d’un millier de salariés et d’un million de clients. Dont bon nombre des entreprises qui officient sur le territoire régional…

Un sérieux plus à ajouter au cursus de celui qui vécut aussi l’expérience des profondeurs à bord de sous-marins à propulsion nucléaire…

 

 

L’exemplarité de l’entreprise en matière de sobriété énergétique…

 

Calme, posé, serein, disponible : il en aurait fallu plus à Robert POGGI qui a dû affronter moult grains, coups de tabac et tempêtes lors de ses pérégrinations océanes face à des journalistes soucieux de mieux connaître ses réactions après cette nomination. Elle n’est pas du fait du hasard – celui existe-t-il réellement ? – ni de la providence !

Son prédécesseur Yves CHEVILLON faisant valoir ses droits à une méritoire retraite, selon la formule consacrée, Robert POGGI a pu postuler en son âme et conscience pour tenir le gouvernail de ce grand navire qui n’a pas pour habitude de rester inerte, même dans la mer des Sargasses, fusse-t-elle conjoncturelle ou malmenée par des crises sanitaires successives en mode COVID.   

Les enjeux énergétiques de la planète sont face à nous, telle une immense déferlante que le groupe EDF veut aborder avec le plus d’atouts possibles dans son jeu.

Les premières paroles de l’intéressé sont d’ailleurs sans ambages : « il faut continuer l’accélération sur la transition écologique et l’amplifier, précise Robert POGGI, mon ambition est claire : contribuer au développement de l’hydrogène et de la mobilité électrique… ».

Et en rappel, au cas où chacun de ses interlocuteurs d’un jour l’aurait oublié de dire « qu’EDF, en tant qu’entreprise du secteur de l’énergie, a un rôle d’exemplarité à jouer en matière de sobriété énergétique… ».

De capitaine de première classe au long cours, Robert POGGI est devenu « amiral » avec à bord de son vaisseau un équipage de spécialistes et d’experts de plus de 5 700 personnes ! Parés à relever tous les défis !

Non seulement, notre homme veut accroître les actions terrain qui contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, mais en outre, cerise sur le gâteau pour toutes celles et ceux qui rêvent un jour d’entrer dans la grande maison pour y faire carrière, le curseur sera pointé vers le chantier du recrutement avec le pôle « Compétences », visant à favoriser l’attractivité et le renfort des effectifs du groupe, via les métiers du renouvelable.

Optimiser les services énergétiques au plus près des utilisateurs, promouvoir le nucléaire – une solution d’avenir de notre indépendance énergétique à ne pas négliger – et améliorer les réseaux électriques afin de mieux préparer l’avenir constituent la feuille de route que le « capitaine POGGI » s’est fixée et tient à respecter, sans sextant ni boussole, mais avec les instruments digitaux et modernes qui sont les siens à bord de cette louable entreprise, tournée vers l’anticipation. Bon vent dans vos nouvelles aventures !

 

Thierry BRET

 


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