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Déjà dix-huit mois passés à la présidence de l’association. Et, au vu du large sourire affiché lors de la pose photographique, elle a l’air de s’y plaire, la coordinatrice régionale de FETE (Femme Egalité Emploi) ! Sauf que là, dans le cas présent, Claire DUCHET joue sur un tout autre registre une partition institutionnelle qu’elle maîtrise à la perfection. Celle de responsable de RENOUER 89. Mercredi, il lui incombait d’ouvrir l’assemblée générale traditionnelle. Un évènement accueilli à la Grange de Beauvais…

 

VENOUSE : Avant qu’elle ne cède la parole à Isabelle JOAQUINA, la directrice d’une structure associative qui s’est fait une sérieuse réputation dans le milieu de l’insertion, la présidente de RENOUER 89, Claire DUCHET que les suiveuses du célèbre « Carrefour des Carrières au Féminin » connaissent bien, devait ouvrir le bal des réjouissances de cet exercice statutaire traditionnel, représenté par l’assemblée générale ordinaire. Une introduction liminaire où l’oratrice devait faire part de ses sentiments quant à la fonction qu’elle exerce.

« J’ai honneur de présider cette association, lancera-t-elle tout de go à une assistance composée de collaborateurs mais aussi de partenaires de l’entité, nous pouvons être fiers de ce très bel outil d’aide à l’insertion professionnelle. Un outil pérenne qui fonctionne depuis maintenant…35 ans ! ».

Trois décennies, voire même un peu plus, pourrait-on dire. Preuve que la réinsertion professionnelle destinée à remettre à flot sur les rails du travail un public en difficulté ne date pas d’hier. Fidèle à ses valeurs et à ses principes, plutôt vertueux, RENOUER 89 poursuit donc sa mission première au fil des ans ; à savoir accompagner du mieux possible des salariés en insertion pour les mener vers une situation professionnelle meilleure et plus aboutie.

« L’idée est de permettre à chacune et à chacun de retrouver la fierté de l’autonomie – elle est incarnée dans notre société par la valeur travail, quoique qu’on en dise -, en redonnant la confiance en soi, à celles et ceux qui en étaient jusque-là dépourvus… ».

 

Des éléments de satisfaction malgré une année 2022 morose…

 

Pourtant, ils étaient encore 568 personnes en difficultés sociales et professionnelles à avoir été accueillies l’année dernière. 568 « oubliées » temporaires de la vie à s’en remettre à une équipe d’encadrement et d’accompagnement qui travaille au quotidien avec ces salariés en transition professionnelle. L’objectif étant de développer leurs compétences à la construction, voire la reconstruction pour certains, de leur projet.

« Certes, affirme Claire DUCHET, RENOUER a beaucoup investi en 2022. Toutefois, ce fut un exercice extrêmement complexe pour la mise en œuvre des projets, loin d’être à la hauteur de nos ambitions… ».

Un coup de canif douloureux administré à cette belle machine, d’ordinaire bien huilée, notamment en termes de prestations vendues par le chantier d’insertion de Pontigny et celui de Cheny, du côté de la vente de légumes.

Inversement, des signes de satisfaction se sont manifestés dans ce paysage morose. Les six agences de l’association Intermédiaire ont quant à elles parfaitement remplies leur mission : offrir un maximum d’opportunités à ses salariés.

« Néanmoins, ajoute Claire DUCHET, très à l’aise en public, les coordinatrices et coordinateurs de l’emploi étaient souvent bien en peine pour trouver des profils ; en conséquence, certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues… ».

Puis, la présidente proposa de manière imagée une immersion sur l’un des sites de ces chantiers d’insertion, celui de Cheny. Une nouvelle parcelle a vu le jour en culture bio, alors que le site bénéficiait d’investissements supplémentaires affectés à l’achat d’un bungalow, l’installation d’un tunnel de 40 mètres, la pose d’une pompe, l’ajout d’un tracteur et d’un véhicule de transport, et même la construction d’une clôture.

 

2023 se présente sous de meilleurs auspices…

 

Nonobstant, le projet de développement aux dires de la présidente est loin d’être finalisé. Claire DUCHET fait-elle allusion à la possession d’un nouveau terrain qui mène à une superficie totale de trois hectares ?

Sans doute ! Elle le confirme un peu plus loin dans ses propos.

« Nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus en termes de légumes longue conservation en raison de la sécheresse imputable aux chaleurs caniculaires. Mais, il y avait aussi la difficulté de trouver un prestataire pour le forage donnant accès à l’eau, la perte d’un véhicule neuf et aussi le souci de stabilité rencontré au niveau de l’encadrement… ».

Puis, poursuivant sur une note optimiste, la responsable de l’association de rajouter que « 2022 s’était terminée avec de belles perspectives autour d’un jardin en pleine expansion et une année 2023 se présentant sous les meilleurs auspices ».

Toutefois, et malgré le soutien de Pôle Emploi, RENOUER, à l’instar des autres structures spécialisées dans l’insertion, éprouve de plus en plus de difficultés à toucher les demandeurs d’emploi sur les offres de travail qui sont proposées.

 

Un instant mémoriel en l’honneur de deux figures disparues…

 

Au bout du compte – il s’agit d’une première pour la structure icaunaise -, RENOUER a terminé l’année 2022 en enregistrant un résultat négatif, sur le volet comptable.

« Nous le déplorons, insiste Claire DUCHET, compte tenu des conditions délicates de cette année écoulée, il est bon de rappeler que le travail mené par l’ensemble des salariés a été très précieux, sans omettre l’engagement des bénévoles et la solidarité des partenaires ou des structures locales ».

Un flot de remerciements fut alors adressé à cette « clientèle » de partenaires qui fait fonctionner les rouages de ce mécanisme utile et profitable à tous. Le temps de s’émouvoir un bref instant autour d’une pensée mémorielle en l’honneur de deux fidèles d’entre les fidèles de la vénérable institution (Jean-François MARCK, ancien directeur de RENOUER décédé le 11 décembre 2022 et Yves GUIDON, disparu en début d’année) et Claire DUCHET mit fin à sa présentation, saluée par un tonnerre d’applaudissements comme il se devait.

Une présidente, heureuse et toujours très investie dans sa mission…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Une chose est sûre avec les « WORLD SKILLS » – l’équivalent des Jeux olympiques pour les représentants des filières professionnelles artisanales -, l’équipe de France des Métiers ramène à chaque édition son pesant de titres et de médailles ! Pas comme le concours de l’Eurovision où l’Hexagone est orphelin d’un couronnement qui nous échappe depuis 1977 ! En témoigne la présence flamboyante au CIFA d’Auxerre du champion du monde, lauréat de la catégorie « service en restauration »…

 

AUXERRE : Ce n’est pas tous les jours qu’un champion du monde foule le sol de la capitale de l’Yonne. Même si, la distinction suprême obtenue dans le cadre d’une compétition universelle ne concerne pas tout à fait le domaine sportif – et encore que au niveau du physique et du mental très éprouvé - mais bel et bien celui de l’artisanat et ses innombrables disciplines.

D’un abord très agréable, souriant, volontaire et pédagogue, Dylan WERNER se dit très heureux d’être à Auxerre, dans le « saint des saints » des centres de formation dédiés à l’apprentissage et à l’alternance, le CIFA de l’Yonne. Qualifié et reconnu par beaucoup, au-delà des frontières régionales, comme un pôle d’excellence !

C’est en observateur avisé qu’il a effectué le déplacement depuis Paris en terre icaunaise, deux jours durant, afin d’accompagner et encourager les prétendants hexagonaux à, peut-être, sa propre succession.

Dylan WERNER n’est autre, en effet, que le champion du monde en titre de la catégorie « service en restauration », consacré aux WOLRD SKILLS qui furent accueillis en novembre 2022 à Salzbourg en Autriche.

 

Quatre années de préparation avant de toucher l’or mondial…

 

Treize de ces candidats, issus des sélections régionales, sont en stage de préparation afin de peaufiner les techniques, les connaissances théoriques et les gestes usuels qui les départageront lors des sélections nationales de la compétition à Lyon à la mi-septembre. L’objectif est simple aux termes de ces retrouvailles conviviales : il n’en restera plus qu’une ou plus qu’un pour rejoindre l’équipe de France et représenter la discipline avant les prometteuses joutes internationales prévues en 2024. L’année des Jeux de Paris, mais dans la capitale des Gaules.

Dylan est venu partager cette expérience unique – il ne peut plus concourir à cette épreuve selon le règlement et ne pourra donc pas défendre son titre – avec ses coreligionnaires qui veulent profiter de son expérience et de son vécu émotionnel avant de disputer un tel rendez-vous.

A l’instar des 38 autres jeunes Français médaillés en Autriche à l’automne dernier, Dylan WERNER aura bossé dur – quatre années de préparation, ce n’est pas rien – pour être au top niveau le jour J de l’épreuve.

Et quand on sait que cette catégorie mobilise presque douze heures de rang l’attention du candidat, on imagine aisément ce qu’il a dû endurer tant au niveau mental que physique !

« C’est pour cela que mon témoignage peut être très utile à tous ces jeunes, confie-t-il.

 

 

Un poste de majordome avant de rejoindre l’ambassade du Liechtenstein à l’Europe !

 

A la fois maître d’hôtel – tout comme l’excellent Serge GOULAIEFF, ancien MOF de la discipline et professeur au lycée des métiers de Vauban à Auxerre qui était également présent à ce stage -, barman et sommelier, Dylan WERNER aura multiplié les distinctions ces dernières années. Il avait décroché l’or au concours de l’Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF) en 2018.

Le parcours du jeune homme est pour le moins exceptionnel. Ayant suivi son cursus au lycée Alexandre Dumas à Strasbourg – il effectuera un passage en qualité de chef de rang dans la fameuse « Auberge de l’Ill » -, il embrasse même la carrière de majordome pour une clientèle privée, avant d’intégrer l’ambassade du Liechtenstein auprès du Conseil de l’Europe en qualité de maître d’hôtel.

Président de la Société nationale des Meilleurs Apprentis de France en exercice, le garçon exprime à l’heure actuelle la quintessence de son art au « Cheval Blanc » à Paris, une référence épicurienne très connue et appréciée des amateurs des établissements triplement étoilé au Michelin !

Il est évident que son témoignage et sa présence auront marqué les esprits de ces jeunes camarades, parés à se lancer dans l’ultime ligne droite de la compétition.

 

Thierry BRET

 

 


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Certains visages sont connus car ils jouent un rôle dans le sérail auxerrois. Preuve que la déontologie de la structure associative, spécialisée dans l’insertion sociale, séduit toujours les participants. Sans que cela n’émousse leur degré d’implication. Qui plus est, il y a même de nouvelles entreprises partenaires ! Un signe fort et bien visible de cette assemblée générale. Il traduit les intentions louables d’AMIDON 89 de poursuivre son essor…

 

AUXERRE : Elles et ils se nomment Anne AZALBERT, Simone PARIS, Jean-François FINANCE, Jacques HOJLO, Jean-Luc TABOUREAU…Studieux et attentif au moindre propos prononcé par le président de la structure associative en assemblée générale ce jour-là, Guy PARIS – il demeure le vaillant porte-étendard de l’une des associations icaunaises impliquées à 200 % pour le retour en grâce des déshérités de la vie dans le monde professionnel -, ces figures de la vie locale confirment du fait de leur présence leur profond intérêt au travail effectué au quotidien par cet organe que l’on ne présente plus. C’est simple : si AMIDON 89 n’existait pas, il faudrait nécessairement l’inventer !

Sur un plan purement structurel, la raison d’être de cet organisme prend ses racines dans la définition suivante : AMIDON 89 est un atelier chantier d’insertion. En terme clair, il agit en répondant en connaissance de cause au besoin de retour à l’emploi de personnes qui en sont éloignées depuis un laps de temps plus ou moins long et ce, pour une multitude de raisons. Vu le contexte économique et sociétal, on ne peine nullement à les énumérer !

 

 

72 % de retour vers l’emploi ou la formation à l’issue de 2022…

 

Un atelier qui articule ses actions vers le retour à l’emploi via deux vecteurs professionnels que sont les activités de repassage et de couture. Rien de désuet ni de ridicule à cela : ces fonctions sont de première nécessité pour bon nombre de clients, personnels et professionnels adhérents de la structure, qui s’engagent dans une démarche gagnant/gagnant en adoptant ses préceptes altruistes.

Question que l’on peut légitimement se poser à l’écoute de la présentation, bien fournie, de l’ancien premier adjoint à la Ville d’Auxerre sous l’ère de Guy FEREZ ? Est-ce que ce système est efficace pour faciliter le retour vers l’emploi de celles – c’est l’immense majorité – et ceux qui fréquentent AMIDON 89 en espérant davantage in fine ?

Un chiffre corrobore tout le bien que l’on peut penser de cet acteur indispensable du paysage icaunais aidant à l’employabilité sur notre territoire. En 2022, 72 % des personnes ayant quitté le cadre bienveillant et salvateur pour la remise à niveau, côté moral, proposée par l’association ont été dirigées vers un emploi, stable de surcroît, ou à défaut vers une formation. Pas si mal que cela, en vérité !

« C’est un résultat excellent, a par ailleurs précisé Guy PARIS, il nous place au-dessus de l’objectif conventionné par l’Etat et le Département, soit 60 % ! ».

L’effectif de la saison dernière se composait de 47 demandeurs d’emploi salariés par AMIDON 89 dont 23 bénéficiaires du RSA, des personnes plus ou moins jeunes qui résidaient en majeure partie dans les quartiers prioritaires de la ville d’Auxerre. Des « stagiaires » salariés de niveau inférieur au CAP pour 34 % d’entre elles et le plus souvent d’origine étrangère.

 

 

La maîtrise des dépenses, cheval de bataille absolu en 2023…

 

C’est dans ce cadre-là que seront mis en place dès le mois de juin 2022 des ateliers linguistiques très utiles à l’acquisition rapide de la langue française, permettant ainsi d’augmenter les chances d’intégration et du retour vers l’emploi. Des sessions explicatives qui ont été assurées par deux bénévoles, se muant ainsi en de véritables pédagogues ! Signalons, que 2023 est propice à la découverte des savoirs numériques avec l’ouverture d’ateliers spécifiques imaginés depuis le début de la nouvelle année.

Quant aux adhérents – la clientèle en fait de la structure qui bénéficie de ses judicieux services -, leur nombre s’élève à 256 membres au terme de l’exercice écoulé. Une nette hausse, de l’aveu du président Guy PARIS qui s’en réjouit, « cette progression est imputable en partie grâce à l’activité couture ». Une hausse qui impacte les trois sites gérés par AMIDON 89 à Auxerre, Chablis et Saint-Florentin.

Toutefois, Guy PARIS demeure très vigilant. La baisse de la trésorerie – elle est liée aux versements tardifs des Fonds européens et surtout aux baisses drastiques des subventions – inquiète le dirigeant de la structure. Même si l’exercice comptable se clôt avec un excédent de 5 412 euros sur un budget global de 660 000 euros…

Guy PARIS s’en explique : il faudra maîtriser le plus possible les dépenses dans un contexte inflationniste très exigeant pour les comptes.

« C’est certain, concède-t-il, c’est un exercice difficile à gérer mais notre détermination pour trouver de nouvelles pistes de développement – et de financement a contrario - est entière, tant sur l’Auxerrois que sur la proximité de Chablis et de ses environs… ».

 

 

Un pied sur le frein des dépenses, un pied sur l’accélérateur des recettes…

 

Un numéro d’équilibriste sans filet qui n’aura malheureusement pas empêché l’entité de prendre des mesures douloureuses pour 2023 ; c’est-à-dire la fermeture sine die de l’atelier de Saint-Florentin.

« Il nous faut faire des économies, renchérit le président d’AMIDON 89, il faut éviter à tout prix l’émergence de risques financiers et ne pas revivre la période de difficultés déjà observée entre 2015 et 2016 qui nous a placée en convalescence… ».

Du côté des bonnes nouvelles – car il y en a aussi ! -, la piste d’un partenariat avec le site touristique de Guédelon pourrait mettre du beurre dans les épinards et rendre plus acceptable le budget prévisionnel ! Un budget qui est par ailleurs annoncé, curieusement, comme déficitaire.

« C’est pour garder en permanence un pied sur le frein des dépenses et l’autre sur l’accélérateur des recettes, s’amuse Guy PARIS en analysant la situation.

Ce dernier conserve cependant plusieurs atouts majeurs dans son jeu malgré ce contexte économique si particulier. De nouvelles productions au niveau de la broderie sont envisagées pour le marquage de vêtements – tiens, tiens, comme au bon vieux temps des années 50 et 60 ! -, quant à l’amplitude de l’offre d’ouverture de l’atelier de Chablis, elle devrait s’élargir.

De même que la mise en place de la démarche qualité pouvant conduire à la labellisation de la structure avec le label « RSE » : un sérieux plus pour convaincre de nouveaux partenaires entrepreneuriaux à adhérer sur le gage du sérieux. D’ailleurs, la réponse à l’appel à projets de la Fondation GRDF pour le numérique tant pour la structure, les adhérents et les actions pour les salariés va dans ce sens. Malgré le contexte, AMIDON 89 est bel et bien décidée à embrayer la vitesse supérieure afin de respecter et de conforter la charte morale qui est sienne : « bienveillance, exigence, autonomie et réussite ».

 

Thierry BRET

 


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« BMO ». Derrière cet acronyme spécifique – un de plus à ajouter à la florissante corbeille des appellations raccourcies en tout genre ! – se cache pourtant une signification dont les entrepreneurs de toute obédience économique sont friands. Les besoins en main d’œuvre ! Ceux-ci ont fait l’objet, à l’instar des années antérieures, d’une enquête pertinente et très fournie de l’opérateur public de référence sur le marché du travail : Pôle Emploi. Pas de doute : les intentions d’embauche sont là même si les difficultés de recrutement persistent…

 

AUXERRE: C’est une sorte de précieux baromètre. Un outil intéressant qui analyse les tendances actuelles au niveau de l’emploi et ses perspectives. Une de ces références dont les observateurs économiques, qu’ils soient institutionnels, décideurs ou médias ne pourraient se passer tant son utilité est désormais avérée. D’autant que sa livraison périodique nous revient chaque année à pareille époque. Un peu avant l’été, histoire de nous donner du baume au cœur, si tant est que le fruit de ses diagnostics soit de bon aloi. Ce qui est le cas, avec l’édition 2023.

L’enquête « BMO » - on dirait presque l’appellation d’une compétition de VTT de haute volée disputée sur les pistes chaotiques des Gets ! - est scrutée avec beaucoup d’intérêt par les acteurs du monde du travail. Logique, elle consiste, avec le concours du CREDOC, à tâter le pouls des entrepreneurs du sérail sur leurs réelles intentions d’embauche et de connaître leurs ressentis sur leur anticipation de recrutement. Un outil consultable par toutes et par tous – on pense instantanément aux demandeurs d’emploi – que l’on peut retrouver sur le site de l’Observatoire des statistiques de Pôle Emploi en Bourgogne Franche-Comté. Un sésame judicieux qui se permet le luxe de passer en revue, bassin d’emploi par bassin d’emploi, tout ce qui fait en matière de postes sur nos huit départements de la contrée. A consommer sans aucune modération à la limite du gavage car il est nourricier d’une multitude d’informations devant renseigner son lectorat sur les filières corporatistes qui emploient le plus…ou le moins !

 

 

Des entrepreneurs régionaux orientés vers l’optimisme côté intentions d’embauche…

 

La découverte des « BMO » : c’est un instant toujours aussi savoureux à déguster les oreilles grandes ouvertes lors de la conférence de presse qui en fait le détail en compagnie de deux interprètes de cette succession de statistiques et de chiffres que sont les résultats de cette enquête approfondie ; j’ai nommé Séverine DUTREIX, responsable du site auxerrois de la vénérable institution – celle-ci deviendra dans le futur « France Travail » – et Yves HUTIN, directeur territorial sur le département de l’Yonne, qui aime décortiquer avec son sens de l’anecdote et moult précisions le contenu de cet imposant travail de recherches.

Au terme de plus de soixante minutes de présentation, que ressort-il de ces explications de texte ? Primo, et c’est le fait essentiel de cet exercice analytique annuel que les entrepreneurs de Bourgogne Franche-Comté dont ceux de l’Yonne ayant répondu à l’enquête placent le curseur de leurs réponses vers la case de l’optimisme. Ce sont au bas mot plus de 107 000 projets d’embauche qui ont été annoncés sur l’année 2023 ! Une augmentation significative de 2,25 % ce qui n’est pas rien.

Secundo, et là on ne s’intéresse qu’au seul département de l’Yonne, les projets de recrutement ne sont pas en berne, contrairement à ce que l’on pourrait penser d’ordinaire, puisque un peu plus de 13 000 intentions de recruter ont été clairement identifiées par les enquêteurs devant compiler les données. Soit là aussi, une progression de 3,4 % par rapport à 2022.

Tertio, ce sont évidemment (et de loin) les entreprises du secteur des services qui sont les plus gourmandes en nouveaux collaborateurs avec 51 % d’embauches annoncées dans l’Yonne alors qu’a contrario le reste de la région BFC se situe légèrement au-dessus de cette prévision, à 52 %.

Signalons tout de même la bonne tenue des métiers de la vente et du tourisme – ainsi que ceux des services -, qui représentent 29 % des projets de recrutement sur le territoire le plus septentrional de notre contrée. Arrivent ensuite les projets se rapportant aux métiers de l’agriculture et de la viticulture avec 17 % – toujours en vogue auprès des jeunes mais aussi des moins jeunes en quête de reconversion -, les secteurs de l’industrie se situent quant à eux à 11 % à l’identique des fonctions sociales et médico-sociales.

 

 

Les filières agricoles/viticoles sont les plus recherchées dans l’Yonne…

 

Une dynamique qui ne mange pas de pain, c’est l’intérêt porté par les demandeurs d’emploi de l’Yonne et les entreprises pour la filière viticole/arboricole. Cueilleurs et tâcherons s’inscrivent parmi les jobs les plus recherchés avec plus de 1 250 projets déclarés. Viennent ensuite les métiers d’ouvriers non qualifié de l’emballage et manutentionnaire (862 projets), d’agents d’entretien de locaux (513), d’agriculteur salarié et ouvrier agricole (497). Plus surprenant, les besoins de postes dans les filières artistiques avec la recherche de professeurs d’art (375).

A l’autre bout de la lorgnette, il y a aussi les recrutements considérés comme délicats, voire difficiles. Les employeurs icaunais les estiment à 52 % des cas contre 56 % des employeurs de la région. Soit, tout de même, une baisse de huit points par comparaison avec l’exercice antérieur.

Là où le bât blesse pour les services ressources humaines, c’est précisément dans les métiers de formateurs (97 %), d’ouvrier non qualifié de l’électricité et de l’électronique (96 %), de la maintenance en mécanique (94 %), de la menuiserie mais aussi de l’agencement et de l’isolation (91 %), voire de pharmacien (90 %) qui marquent le pas et procurent des nuits blanches aux employeurs qui souhaitent renouveler les départs à la retraite ou étoffer leurs effectifs. C’est là que Pôle Emploi intervient avec son catalogue de possibilités pour juguler ces difficultés sectorielles.

En résumé, et au vu de ces éléments remontés au cours des derniers mois de 2022, tout ceci est plutôt prometteur tant pour la confiance enfin retrouvée des chefs d’entreprises qui ont de vrais besoins de recrutements afin d’honorer leurs carnets de commandes que pour les demandeurs d’emploi qui n’auraient presque finalement qu’à traverser la rue ( tiens, tiens, cela nous rappelle quelque chose !) afin de se sortir de l’ornière et se réinsérer du mieux possible dans la vie active. Les postes sont là : il n’y aurait plus qu’à tendre le bras vers l’arbre des offres d’emploi pour les récolter et en déguster la saveur et les vertus…

 

Thierry BRET

 

 


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Œuvre d’art évoquant l’esprit très alambiqué de son créateur ? Pièce de collection unique en son genre devant être au centre de tous les regards lors d’un prochain vernissage, qui serait agrémenté de quelques amuse-bouche et d’un verre de Chablis en guise de convivialité ? Que nenni ! L’objet de toutes les convoitises du jour n’est autre que la réalisation d’un prodige de l’installation thermique, Nathan DE MONGE DE FRANEAU. Celui-ci concourrait pour décrocher un sésame à l’épreuve de « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Résultat : il a décroché deux médailles d’or qui l’envoient en finale nationale !

 

AUXERRE : Il faut bien s’imprégner de cette réalisation. Si elle s’apparente quelque peu, du fait de sa qualité de finition à une œuvre artistique, à la façon d’un créatif débridé de l’art contemporain en pleine exaltation, il n’en est rien. Les puristes du BTP auront reconnu et de loin le montage réussi et bien ciselé d’une installation thermique factice, ayant servi de support à la notation d’un jury lors de l’une des énièmes épreuves, inhérentes aux différentes variantes du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ».

Un concours qui ne se cantonne pas uniquement aux métiers traditionnels de l’artisanat (esthétique, coiffure, boulangerie, boucherie…) et qui sait faire des immersions parfois spectaculaires et visuelles comme avec le fruit de ce travail dans le monde du bâtiment et des travaux publics.

L’épreuve du MAF installateur thermique – une filière professionnelle en pleine expansion au vu des nouvelles contraintes énergétiques dans les logements – ne réunissait in fine que deux valeureux candidats à Auxerre, au CFA Bâtiment, pour les sélections départementales et régionales. Mais, ces deux-là étaient au top niveau côté maîtrise de leurs sujets !

 

 

Un duo prometteur en termes de médailles…

 

En alternance chez SANYTHERMIC, le jeune Nathan DE MONGE DE FRANEAU a réussi un sacré coup en empochant l’or, tant au niveau départemental que régional. Deux belles breloques qui lui permettent de se qualifier pour la finale nationale de la discipline qui se déroulera à Nice à partir du 22 juin prochain.

Son dauphin, Lorenzo JAVORCEK n’a pas à rougir de sa prestation. Il glane l’or départemental et doit se contenter de l’argent pour le concours régional. Mais, il a reçu les félicitations de l’entreprise qui le forme : Christophe MERLIN.

Ce joli doublé a séduit Marc LABARDE, président départemental de la Société des Meilleurs Ouvriers de France, responsable départemental et régional du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » et Meilleur Ouvrier de France lui-même en conseil en solution énergétique. Avis partagé par Christian DUCHET, délégué général de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne et Gérald JAFFRE, directeur du CFA Bâtiment de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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