Apprendre à aimer ses échecs ! La belle affaire quand on vient de se prendre une tôle dans l’univers professionnel ou un râteau lors de ses échanges amoureux ! Pourtant, tous les spécialistes de la confiance vous le diront : c’est l’un des cinq paramètres qu’il est nécessaire de savoir maîtriser à la perfection afin de mieux rebondir ! Avec l’identification de ses points forts, la fixation d’objectifs atteignables, le souvenir de ses succès (tout de même !) et le fait de ne jamais se comparer à autrui. Le retour à la confiance comme source de jouvence dans le quotidien ? C’est ce que propose l’un de ses plus fervents adeptes le coach Attila FARKAS…
AUXERRE : Le terme est à la mode. On peut d’ailleurs le décliner à toutes les sauces et sous toutes les latitudes. La confiance. En soi de préférence plutôt que de trop l’accorder aux autres. Une confiance qui est devenue le fonds de commerce d’un ancien entraîneur sportif qui sait amplement de quoi on parle avec ce sujet ! Attila FARKAS, puisque tel est son nom !
Le garçon propose un programme à la fois introspectif et évolutif de remise à niveau pour que chacune et chacun la retrouve de nouveau. La confiance étant un très précieux carburant dont s’alimente le moteur humain pour avancer. Tant dans le domaine professionnel que personnel. Car, sans la confiance, c’est l’immobilisme et l’inertie.
Ce samedi 28 septembre, dans le superbe cadre du château de Villefargeau – le lieu se prête à merveille à l’accueil de séminaires et de réunions entrepreneuriales -, ATI COACHING, la société exploitée par l’ex-préparateur mental de l’équipe première de l’AJ Auxerre, dévoilera le contenu de son tout nouveau programme « Emergence », basée sur le retour de cette satanée confiance. Dont parfois, l’individu manque cruellement ! Une belle manière de retrouver du « peps » assurément !
En savoir plus
Programme le retour de la confiance avec ATI COACHING
Journée immersive autour de la confiance avec Attila FARKAS et Franck SVENSEN au château de Villefargeau
Renseignements et inscriptions au 06.84.96.98.60.
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Thierry BRET
L’inclusion numérique n’est pas un vain mot à La Poste. Le sujet est régulièrement abordé lors des séances de travail de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT), dans l’Yonne comme partout ailleurs dans l’Hexagone. Preuve qu’il est nécessaire d’accélérer un processus permettant aux usagers des services postaux d’accéder à davantage de possibilités en matière de prestations. Normal, puisque 90 % des services postaux et bancaires assurés par l’établissement sont désormais disponibles en ligne…
AUXERRE : Même auprès de ses partenaires – ils étaient réunis il y a quelques jours dans le joli cadre champêtre du Domaine des Colombiers à quelques encablures d’Escolives -, le message émanant de la direction postale ne varie pas d’un iota : la lutte contre l’illectronisme demeure l’une des priorités de la grande maison ! Question de logique, en somme, puisque à date, la plupart des offres de services et des prestations bancaires assurées par La Poste peuvent être consultées en ligne.
Aussi, toutes les entités postales, des plus importantes aux plus petites (les agences communales), sont aujourd’hui équipées de tablettes et d’îlots numériques. Un espace usuel et pratique qui comprend un ordinateur offrant l’accès à Internet, agrémenté d’une imprimante/scanner. Du matériel très précieux pour accompagner les habitants de ces localités qui ont de réels besoins administratifs.
Sur place, tout ceci est simple d’utilisation, même pour les néophytes, et l’on pense en particulier aux seniors, pas toujours à l’aise avec le maniement de l’informatique.
D’une part, l’utilisation de l’îlot numérique en libre-service peut aussi supposer un accompagnement par un agent postal. Et ce, sans bourse déliée !
En effet, les agents d’accueil des vitrines postales ont bénéficié en amont d’une formation numérique appropriée : ils sont donc en mesure de pouvoir accompagner les usagers qui en feraient la demande dans toutes leurs démarches.
Se voulant ainsi pédagogue, La Poste veut offrir l’accès le plus large possible aux outils numériques et services dématérialisés au plus grand nombre, tout en initiant une véritable culture à l’usage du numérique, auprès d’une population qui ne serait pas encore connectée.
Des ateliers de formations menées avec la Grange de Beauvais !
L’établissement a même entraîné dans son sillage, c’est le cas dans le département de l’Yonne, des partenaires intéressés par la démarche, à l’instar de l’association de la Grange de Beauvais qui assurent des approches formatives lors d’ateliers de médiation numérique, depuis 2023. Des actions d’inclusion numérique bien ciblées qui bénéficient à juste titre du fonds de péréquation de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale de l’Yonne !
Rien qu’en Bourgogne Franche-Comté, ce sont d’ailleurs une dizaine de conseillers numériques qui ont ainsi été recrutés par La Poste afin d’être opérationnels sur le terrain. Des seniors qui sont aussi « choyés » puisque ces derniers peuvent apprendre les rudiments de la digitalisation via des tablettes « ARDOIZ » plutôt fonctionnelles et ergonomiques adaptables à leurs besoins. Enfin, le groupe postal n’a pas hésité à créer sa propre filiale se rapportant à ce sujet prégnant de l’illectronisme chez les personnes âgées, « TIKEASY ». C’est elle qui a développé cette fameuse tablette « ARDOIZ » intuitive et simplifiée. Elle assure la mise en place de ces ateliers numériques et se penche sur cette problématique pouvant aboutir à un phénomène d’exclusion depuis déjà quinze ans…
Thierry BRET
Il a l’air en pleine forme, l’ami Serge GOULAIEFF ! Sa retraite très active lui sied à merveille ! Lui qui est devenu ces dernières années l’un des experts tricolores les plus en vue dédié à la préparation des candidats se préparant aux « WORLDSKILLS », ces olympiades des métiers accueillant la fine fleur mondiale des filières artisanales. Ce week-end, Lyon est en ébullition avec cette nouvelle édition à laquelle prend part le champion de France des services à la restauration, Denis MERLO, reçu il y a quelques jours dans le saint des saints de la formation hexagonale, le CIFA de l’Yonne, pour y parfaire connaissances et techniques…
AUXERRE : A propos du jeune candidat, les compliments tombent en rafale ! Façon feuilles des arbres dès les premiers soubresauts de l’automne par temps de pluie ! « C’est une pépite ! ». « Il a un talent fou ! ». « Il possède la parfaite maîtrise de son art ! ». Il ? Un gamin, tout sourire, lors de l’entretien journalistique mais tellement concentré à l’issue des exercices répétés aux côtés de son coach, le champion du monde de la discipline, les services en restauration de l’édition 2022, Dylan WERNER. Denis MERLO. Logique qu’il réussisse dans les métiers de bouche et la restauration avec un tel patronyme à la signification si vineuse ! Mais, le garçon qui a obtenu le titre hexagonal en 2023 à Lyon, n’a pas choisi la sommellerie ou l’œnologie en guise d’épanouissement. Lui, ce qu’il aime et où il est devenu au fur à mesure un esthète en la matière, c’est dans l’art de servir à table ! Avec tout le cérémonial qui va avec : car, en restauration, il s’agit d’être polymorphe et de s’acquitter de multiples tâches comme celles de maître d’hôtel, de sommelier, de barman, tant dans les brasseries, lors des réceptions festives ou dans les salles des grands étoilés ! Ici, la maîtrise de l’anglais est indispensable. Voire d’une à deux autres langues supplémentaires quand on sait ce que représente la gastronomie tricolore aux quatre coins du globe.
Garder la tête froide même à 21 ans !
D’ailleurs, son ultime séance de préparation, le jeune prétendant au titre international l’a vécu en immersion totale au sein du centre de formation par l’apprentissage et l’alternance d’Auxerre, le CIFA, où tout fut mis à sa disposition. Dont les aides précieuses de Dylan WERNER, un garçon très sympathique que nous avions rencontré il y a deux ans, depuis glorifié de son titre de champion du monde de la spécialité et de Serge GOULAIEFF, l’ancien Meilleur Ouvrier de France (MOF) qui officiait au lycée des métiers Vauban à Auxerre. Aujourd’hui installé du côté de l’Isère et de la Savoie, Serge revient très régulièrement dans l’Yonne pour y briefer des jeunes pousses désireuses de se tester dans les grands rendez-vous planétaires.
La préparation technique est une chose. Il faudra aussi se préparer à la gestion du stress pour ces épreuves qui réunissent plus de 1 500 compétiteurs en provenance de près de 70 nations. Pas si simple, quand on est âgé seulement de 21 ans !
Outre Dylan WERNER, Denis n’aura pas manqué de profiter également de l’expérience d’un autre candidat titré lors des éditions précédentes de ces Jeux olympiques des métiers, Louis COZETTE, qui fut honoré d’un titre de vice-champion du monde. On ne souhaite plus qu’une chose à Denis MERLO : celle d’être sacré champion du monde au terme de cette journée dominicale à Lyon !
Thierry BRET
Une conférence de presse effectuée dans un esprit de relative décontraction, ce n’est pas aussi commun que cela de nos jours alors que beaucoup de structures institutionnelles et entrepreneuriales peinent à s’exprimer devant des journalistes ! Pourtant, les deux interlocuteurs se frottant à cet exercice oratoire en face de trois représentants de la presse départementale y ont pris goût visiblement et s’en sont délectés ! Il est vrai qu’il y a belle lurette que les médias ne se sont pas retrouvés dans l’ancien complexe du Foyer des Jeunes Travailleurs auxerrois, devenu depuis un ravalement d’appellation, les Résidences Jeunes de l’Yonne, terme nettement plus accueillant et vendeur, il va de soi !
AUXERRE : « Les jeunes ont besoin de nous, et nous, nous avons besoin des jeunes ! ». Le slogan imprimé sur l’un des dépliants remis aux représentants de la presse et rappelant en toile de fond, tel un vadémécum, les fondamentaux de ce type d’établissement résume très bien la vocation première et la philosophie de cette infrastructure. Devenu, grâce à un zeste de modernisme utilisé à bon escient dans la sémantique pour le désigner, « Résidences des Jeunes de l’Yonne », l’ex-Foyer des Jeunes Travailleurs s’acoquine à merveille avec son nouveau logotype et nom de baptême ! Un relookage adopté sur ces outils de communication du plus bel effet graphique ; mais pas que !
En effet, l’été 2024 aura vu beaucoup de changements au sein de la vénérable maison qui a pour principe d’héberger des jeunes gens en quête d’un travail, des étudiants, des néo-professionnels en recherche d’appartements âgés de moins de 26 ans (30 ans sous certaines conditions), à commencer par son binôme décisionnel ! Cet été, le 01er août pour être tout à fait précis au niveau des dates, la direction de la structure est revenue après un processus de recrutement assuré dans le respect des règles de l’art par le Conseil d’administration (il y avait plusieurs candidatures à tester) à une personnalité de la vie publique auxerroise, un certain…Marc PICOT !
Le come-back de Marc PICOT en terre icaunaise !
Auxerrois de cœur – il aura exercé près de deux décennies en sa qualité de directeur de cabinet aux côtés de l’édile d’alors, Guy FEREZ -, le néo-sexagénaire (il vient de fêter ses soixante printemps tout pile !) effectue son come-back inattendu dans la capitale de l’Yonne après quatre ans d’absence (il en était partie à l’issue du verdict obtenu par les urnes lors de la dernière municipale et la victoire de Crescent MARAULT aux municipales) où le garçon s’est enrichi de nouvelles expériences professionnelles et personnelles, dans un premier temps à Muret (localité proche de Toulouse) es qualité de directeur de cabinet, puis de Marseille où proche conseiller de l’édile de Benoît PAYAN il aura à gérer lors de ses différentes missions un effectif de 17 000 agents !
« J’ai vécu là-bas des expériences extraordinaires, confie-t-il en aparté. Saisissant la balle au bond du fait de l’opportunité se présentant à lui pour faire évoluer sa carrière (surtout celle de revenir en terre icaunaise dont il suit toujours l’actualité), Marc PICOT a donc postulé pour ce job de directeur des Résidences Jeunes de l’Yonne. Sa candidature retenue, le jury l’a sélectionné : on connaît la suite !
Un système bien huilé depuis cinquante ans !
Aux côtés de l’ancien élu d’opposition auxerrois, le trentenaire Rémi PROU-MELINE – « J’ai connu moi aussi dans mon parcours de vie des étapes, des épreuves et des personnes qui m’ont poussé à m’investir davantage pour mon territoire... »-, il formera avec son président désigné en octobre 2023, un tandem décisionnel intéressant et atypique dans l’optique de futures prises d’initiatives.
Pour l’heure, les Résidences Jeunes de l’Yonne (le « s » à résidence se justifie car il y a existence de deux bâtiments) offrent un taux d’occupation on ne peut plus correct. Au 01er septembre, l’établissement est plein à hauteur de 91,7 % ! Il l’était déjà à 91 % en moyenne sur l’année écoulée. Pas mal, quand on sait que les résidences accueillent 143 logements, depuis le studio jusqu’au T 4. Plus de 400 jeunes adultes y sont accueillis chaque année.
« Il existe de nombreux avantages à résider ici pour ce public de jeunes gens âgés de 18 à 25 ans, précise Rémi PROU-MELINE, outre le fait de proposer des logements en centre-ville d’Auxerre à des prix très accessibles un peu dans l’esprit de nuitée hôtelière, les résidents bénéficient d’un accompagnement socio-éducatif, d’un restaurant associatif ouvert à tous du lundi au vendredi, d’une mise à disposition des salles, d’une veille sociale les nuits et les week-ends, d’une équipe de professionnels – 14 salariés y travaillent – et d’une programmation éclectique autour d’animations sur l’emploi, la santé, la culture, le sport, la citoyenneté… ».
Un système bien huilé depuis plus de cinquante ans qu’existe l’institution et soutenu financièrement sous la forme de subventions par des partenaires historiques à l’instar de la CAF, du Conseil départemental, de l’Etat, etc. Le tout favorisant le bon fonctionnement de la structure qui requiert annuellement 1,3 million d’euros de budget.
Augmenter le nombre de logements à l’avenir ? La réflexion est lancée !
Quant à la durée de présence de ces jeunes gens qui ont besoin de ce relais utile pour se lancer dans la vie active, elle peut osciller de quelques jours à…plus d’un an, selon les cas de figure. Certains partenaires sont intervenus pour soutenir des choses très spécifiques : la Caisse d’Epargne de Bourgogne a ainsi apporté sa contribution au financement de la cuisine collective, tandis que la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne se positionnait sur l’aménagement d’une salle de sport, indispensable pour se maintenir dans de bonnes conditions physiques !
Seul et unique complexe de la sorte à l’échelle départementale, la question se pose désormais d’optimiser ou pas le nombre de possibilités d’hébergement à l’avenir. Il est vrai que 143 logements répartis en chambres, studettes, studios, appartements T 2, appartements T3 et T4 ne suffisent plus à satisfaire la forte demande en amont. De l’aveu de Marc PICOT : « Nous allons commencer à y réfléchir en sachant que tout développement est source de risques… ».
La nouvelle stratégie directoriale sera à l’avenir de se rapprocher également des acteurs économiques du sérail entrepreneurial qui peuvent rejoindre le panel de partenaires déjà actifs pour améliorer le cadre de vie offert par ces Résidences Jeunes, idéales pour donner un sérieux coup de boutoir à celles (elles ont 30 % de filles à occuper les chambres et appartements à date) et ceux qui ne rêvent que d’une seule chose, s’insérer de la plus belle des manières dans la vie active…
Thierry BRET
Le risque de mise sous tutelle de la France par la Commission Européenne est prégnant. Les entreprises, les petites comme les multinationales, doivent faire face à des risques sans précédent dans notre histoire. Après avoir « balancé une grenade dégoupillée » à l’Assemblée Nationale, il aura fallu trouver un nouveau Premier Ministre. Le consensus n’est pas dans nos gènes ni inscrit dans notre histoire.
TRIBUNE : Après la tempête économique, place à la tempête sociale. Mais là, on est plus proche du tsunami que du cyclone…Ici encore, la contestation sociale est conditionnée par le problème politique national. Des manifestations, dès le 07 septembre, sont prévues. Le NFP, avec LFI en tête veulent mobiliser les syndicats étudiants et lycéens ainsi que les associations. La CGT, défilera aussi, reprenant ainsi ses anciennes marques, à savoir la contestation politique, plutôt que de défendre des valeurs traditionnelles, comme le pouvoir d’achat et les salaires. Un problème politique majeur, qui implique le locataire de l’Elysée. Une dissolution, irresponsable, au regard de beaucoup !
Nous constatons, que lorsque la gauche remporte une quelconque élection, elle chante « vive la démocratie » ! Dès qu’elle perd, elle pousse des cris d’orfraie, hurlant au totalitarisme, contestant les résultats ou les manipulant, et enfin, prendre l’Elysée et Matignon en force. Jean-Luc MELENCHON reste le maître du jeu pour un coup d’état ! Avec une bonne partie du NFP, il manipule les foules pour descendre dans la rue et créer le chaos !
Des manœuvres de destitution présidentielle pour pousser la gauche à manifester
La gauche veut imposer Lucie CASTET comme Première Ministre, oubliant au passage, que seul le Président de la République nomme le chef du gouvernement. Il est clair, que grâce au mari de Brigitte, nous apprenons les articles de notre constitution ! Après le 49-3, qui n’a plus de secret pour les Français, nous apprenons à identifier l’article 16. Celui-ci autorise le Président de la République à exercer une « dictature temporaire » en cas de nécessité. Il offre au président des pouvoirs exceptionnels qui lui permettent de prendre toutes les mesures nécessaires à la préservation de l’Etat en cas de péril national. La probabilité de ce recours est relativement faible.
Vient ensuite l’article 68 : il prévoit ainsi une procédure de destitution du Président de la République, « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». Cette destitution est prononcée par le Parlement, constitué en Haute Cour, à la majorité des deux tiers de ses membres. En réaction à l’annonce d’Emmanuel MACRON, qui a écarté, le lundi 26 août, l’ « option » d’un premier ministre issu du Nouveau Front populaire (NFP), La France Insoumise (LFI) a déclaré qu’elle présenterait une motion de destitution à l’encontre du chef de l’Etat. Cette procédure (déjà tentée à l’encontre du Président François HOLLANDE), n’a aucune chance d’aboutir. Il faut qu’une commission définisse les manquements aux devoirs du Président, qu’un vote de la Haute Cour autorise la procédure, et qu’enfin, les deux tiers des députés et des sénateurs votent la destitution. La destitution n’a donc aucune chance d’aboutir, elle est maintenue pour pousser les contestataires à aller dans la rue.
Tous les atouts sont dans le jeu du Président
La gauche joue un jeu dangereux, en prenant le risque d’une possible guerre civile. Lucie CASTET et l’ensemble du NFP ont une vision tronquée des résultats des dernières législatives. Le premier parti en nombre de voix, c’est le Rassemblement National. Le NFP n’est pas un parti. Il est vrai que sous l’étiquette NFP, nous avons le groupe de pensée le plus important. CASTET en profite pour claironner qu’une majorité a voté pour le programme du NFP. Absolument faux : le « barrage républicain », lui, a bien fonctionné. De nombreux français, à la demande du NFP, ont voté pour des Républicains ou Ensemble pour la France en Marche, aux seuls fins de barrer la route au RN, en faisant élire, par exemple Elisabeth BORNE ! C’est ainsi qu’aujourd’hui, 79 % des Français souhaitent la disparition de LFI, plus de la moitié du PS veut quitter LFI et clarifier la position du parti à l’égard de Jean-Luc MELENCHON. Le NFP n’aura duré que le temps des élections afin d’aider les « copains » à conserver ou conquérir des postes. En conclusion, rappelons que selon la Constitution, seul le Président est habilité à nommer son Premier Ministre, que la Constitution est floue quant à des délais imposés pour nommer un gouvernement, et qu’en conséquence, notre Président unique et préféré (?!), est dans son droit quand il procrastine, même outrageusement, pour nommer son chef de gouvernement !
N’oublions pas que lors des dernières présidentielles, les partis de gauche et la CGT en tête, ont appelé à voter MACRON. Les implications d’une telle mascarade politique, d’un tel imbroglio des alliances engendrent de la frustration chez nos compatriotes. Les risques de conflagrations sociales sont importants. Quand nos politiques boivent du champagne ou du thé, ce sont les français qui trinquent…
La montée des actes antisémites, la mort de nos policiers dans le cadre des refus d’obtempérer, une insécurité grandissante, une immigration non maîtrisée, une école en souffrance, une justice et une police sans moyens, un système de santé au bord de l’asphyxie, vont aggraver le risque d’explosion sociale, allant de manifestations en contre-manifestations, et pouvant mener à des violences urbaines entre français. Si on ajoute à cela ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie, en Seine-Saint-Denis, dans toutes les zones de « non-droit » particulièrement à Lyon ou à Marseille, alors, oui comme certains l’affirment nous sommes peut-être proches du risque de « guerre civile ».
Quid de la tempête financière ?
Les entreprises doivent faire face à cinq risques importants, et particulièrement celles du CAC 40 : la dégradation du taux de marge (l’inflation n’a pas dit son dernier mot), l’augmentation du chômage (conséquences des dépôts de bilan et coups de frein sur les investissements), l’arrêt de deux industries motrices de notre économie (immobilier-construction et automobile), le contexte extérieur géopolitique avec ses guerres et une Europe en récession. Enfin, il y a le décrochage des marchés financiers.
Le krach de la Bourse de début août n’est probablement qu’un avant-goût de ce qui attend les investisseurs en actions, avertit JPMorgan, qui redoute notamment de nouvelles craintes sur l’économie des Etats-Unis. Le CAC 40 et Wall Street vont-ils lourdement rechuter ? Début août, la communauté financière s’était alarmée de l’envolée surprise du taux de chômage aux Etats-Unis en juillet, qui pourrait augurer une prochaine tombée en récession de la principale puissance économique mondiale, à même de peser sur les perspectives de profits des sociétés cotées en Bourse. Les autres places financières sont aussi impactées par les problèmes économiques des Etats-Unis, et l’incertitude concernant le nom du prochain locataire de la Maison Blanche !
Lors des récentes élections législatives en France, le fait qu’aucun parti extrême n’ait obtenu la majorité absolue a été interprété comme un signe de continuité politique, ce qui est généralement perçu comme positif par les marchés financiers. En effet, les extrêmes politiques sont souvent associés à des politiques économiques radicales ou imprévisibles, susceptibles d’introduire des risques et des incertitudes supplémentaires.
Cependant, l’absence d’une majorité claire peut également entraîner une incertitude. Sans un accord solide au sein du gouvernement, la mise en œuvre de réformes économiques nécessaires pourrait être retardée ou bloquée, ce qui pourrait freiner la croissance économique et, par conséquent, affecter négativement le CAC 40. Les investisseurs préfèrent un environnement où les politiques économiques peuvent être anticipées et où les réformes peuvent être mises en place de manière efficace.
Le CAC 40 a connu une performance remarquable jusqu’au mois de mai 2024, atteignant des sommets historiques à deux reprises en mars et en mai 2024. Le 10 mai 2024, l’indice CAC 40 a en effet enregistré un pic à 8 256,71 points, marquant à la fois un record historique et le plus haut de l’année 2024. Pour les investisseurs, entrer sur le marché à ces niveaux élevés n’était pas l’idéal, car acheter sur des niveaux historiquement hauts comporte toujours un risque significatif de correction à la baisse. Aujourd’hui, le CAC 40 oscille autour 6 700 points, pour le cours le plus bas et 7 600 aujourd’hui (28 août 2024). Pour ceux qui veulent suivre l’indice boursier de la Bourse de Paris, retenons qu’il est côté tous les jours ouvrés de 09 h à 17 h 30, et qu’il est mis à jour toutes les 15 secondes.
Pour les inconditionnels de la Bourse, il est prudent de se désengager progressivement en vendant les valeurs qui peuvent générer un bénéfice. Racheter à la baisse en attendant un rebond, un classique dans la gestion d’un portefeuille boursier : il est plus sage de ne rien faire. En ce qui concerne l’immobilier, vendre les investissements immobiliers réalisés : ce conseil est proposé par les notaires. Pour les placements collectifs du secteur immobilier, comme les SCPI, là aussi, s’abstenir. Les Bitcoins : le yoyo des cours montre qu’il s’agit d’un marché à très haut risque. En ce qui concerne les livrets d’épargne, aucun conseil à donner, depuis longtemps les Français développent leur épargne de précaution vers ces produits, et cela continue de progresser : incertitudes politiques et économiques obligent…
Jean-Paul ALLOU