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Originaire d’Arras et ne se prédestinant absolument pas pour exercer un métier dans cette filière, la jeune femme gagne aujourd’hui sa « croûte » dans le…fromage ! Surtout depuis qu’elle a épousé son mari, Jean-François, qui est un esthète en la matière en étant affineur. De passage à Auxerre en qualité de présidente du jury du 24ème Concours régional des fromages fermiers, elle nous livre ses impressions. Interview !

AUXERRE : Avez-vous fait de belles découvertes lors de concours ?
En fait, j’ai fait le concours de ma table où l’on avait une dizaine de fromages à goûter et ensuite, je suis allée faire le tour de toutes les autres tables, tant qu’à faire ! (Rires). J’attends le palmarès avec les noms des producteurs car pour certains, j’aimerais bien les avoir en cave, chez moi. Dans notre région, peu de chèvres ou alors très chers, contrairement à ici, où ce matin ils étaient très nombreux, avec cette particularité en Bourgogne, d’être typés « charolais », présentant une pâte très dense et déjà très « goûtue », même quand c’est jeune… ». Alors pour répondre à votre question, oui, j’ai découvert beaucoup de pépites…

Vous connaissiez déjà ces fromages emblématiques de notre région que sont le Soumaintrain, l’Epoisse, le Chaource, le Saint-Florentin… ?
Pour certains, je les ai même déjà en affinage chez nous. J’étais un peu déçue en arrivant ce matin car seulement trois Soumaintrains sur la table et aucun Epoisse ! Un fromage que j’aime particulièrement affiner. Certains confrères vont jusqu’à six mois, je crois que je vais tenter l’expérience. J’affine aussi tout ce qui est « Charolais », « Bouton de culotte mâconnais », « Chaource » également, que j’aime beaucoup travailler en association avec des produits du Nord. Même si les « vrais » fromagers vous disent que le fromage est un produit à part entière, qui se suffit à lui-même, sans besoin d’y associer autre chose… ».

 

 

Une question que l’on a dû vous poser déjà des centaines de fois : quel est votre fromage préféré ?
Je dirai que cela dépend du moment de la journée. J’aime énormément les fromages Suisses, les « pâtes dures », mais pas tous les jours car très puissants en goût, contrairement au Saint-Nectaire dont je mange un morceau chaque matin parce qu’il est « facile, tout en douceur, crémeux, sans complexité, un fromage « bonbon » ! Je n’ai hélas pas toujours à dispo des chèvres « Charolais », à la pâte très dense, au goût très « champignon », même lorsqu’ils sont jeunes. Des fromages que je vais plutôt déguster à l’apéritif, avec du miel parfois, j’aime beaucoup…

D’autres « coups de cœur » parmi les fromages étrangers ?
La France est le plus beau pays de la gastronomie. Je le pense vraiment, mais nous restons un peu sur nos acquis aujourd’hui face à des pays émergents et si l’on ne bouge pas, on risque de se faire talonner ! Comme le Saint-Nectaire, j’adore le Gorgonzola, qui se mange avec juste l’envie de se réconforter, sans réfléchir… J’aime bien aussi le « Manchego » ou parmi les fromages anglais, le « Shropshire », qui n’est pas un AOP, mais un « Stilton » façon colorée. D’autre aussi comme le « Fribourg » d’alpage, mais là, il faut du temps pour réfléchir et bien le savourer… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Nom de code de cet acronyme (CEJ) : « Contrat Engagement Jeunes ». Concept apparu sur les fonts baptismaux depuis 2022, cet outil est une mesure positive qui permet de proposer des parcours sur mesure à la jeune génération en quête d’emploi en lien avec les entreprises locales. Il y a peu plusieurs acteurs institutionnels de l’Yonne se réunissaient pour en tirer à partir de témoignages les enseignements et célébrer ainsi un dispositif qui semble bien fonctionner…

 

SENS : Courage, conviction, optimisme, aussi. Les jeunes gens ont su trouver les mots justes pour faire part de leur ressenti après avoir vécu l’expérience. Celle du « CEJ ». Ce fameux « Contrat Engagement Jeunes » dont ils ont dû s’accommoder depuis sa création, survenue il y a deux ans, une vraie passerelle vers l’emploi. Même si les projets et les chemins de vie sont différents, tous ont été unanimes dans leurs explicatifs : chacun, grâce aux conseils avisés d’accompagnateurs à l’écoute et attentifs, a pu trouver des réponses appropriées à la résolution de leur équation, grâce à ces parcours sur mesure, adaptés aux besoins de ces jeunes désireux de s’insérer dès que possible dans l’emploi.

A l’initiative de ce rendez-vous, les différents acteurs institutionnels de l’emploi du Centre Yonne et de la partie septentrionale de notre territoire. Soit les Missions Locales, celles du Jovinien, du Migennois, mais aussi les antennes de France Travail Joigny et Sens. Ou encore le PEIPS de Sens : le Pôle Economique et Insertion Professionnelle du Sénonais.

 

Des témoignages probants sur la pertinence du système

 

Tous se sont donc retrouvés. Pourquoi ? Pour évoquer le succès de ce dispositif, ce « CEJ » qui a été créé il y a déjà deux ans, en laissant libre la parole auprès des jeunes gens mais aussi des entreprises et des conseillers de ce fameux instrument de travail. On notait aussi la présence des services de l’Etat ainsi que Clarisse QUENTIN, quatrième vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, adjointe au maire de Sens et présidente du PEIPS.

Alors qu’ont pu dire les Justine (elles étaient deux d’ailleurs !), Calista, Jeanne, Ingrid ou Ondeline en partageant leurs parcours en toute sincérité et courage. Car, il en faut du courage pour s’exprimer devant des professionnels et des élus !

Pour chacune d’entre elles, la motivation, la persévérance, l’intensité des actions et démarches, leur conviction et l’appui de leurs conseillers ont été déterminant pour la réussite de leur projet.

On comptabilise d’ailleurs plusieurs CDI, 1 CDD, une formation en alternance pour la rentrée et une orientation vers les métiers d’infirmier : tous les jeunes ont trouvé une solution entre 4 et 12 mois d’accompagnement dans ce dispositif. Quant à l’accompagnement des conseillers, il a été un appui important via la présence, la remobilisation lors des découragements face aux refus de candidature par exemple, ou l’aide pour traverser les périodes de doute, forcément toujours présents…

La mobilisation des différentes offres de services proposées par le PEIPS, la Mission Locale ou France Travail, adaptées aux besoins du jeune ont également été décisif, grâce à des actions spécifiques autour de la reprise de confiance en soi, les simulations d’entretien, les périodes de mises en situation en milieu professionnel, voire des « escape game »…

 

Des embauches à la clé et des potentialités…

 

Puis, ce fut le tour des entreprises. Elles ont également apporté leurs commentaires via le retour d’entrepreneurs. Ainsi, M. DOUMBIA, de « IBS Sécurité » sur le Jovinien, souligna la nécessité d’ouvrir ses portes, de donner la chance aux premières expériences professionnelles, et de prendre le temps nécessaire pour accompagner une jeune recrue. Il était avec Justine, embauchée depuis deux mois. Il a valorisé sa progression vers l’autonomie.

Son de cloche similaire de la part de Mme BITROU. Elle représentait l’entreprise CERP de Sens. « Je me suis rendue disponible pour les simulations d’entretien d’embauche, mais également pour les immersions en milieu professionnel, explique-t-elle, oui, c’était un investissement de temps ; mais aussi une opportunité de faire découvrir un métier, une entreprise. C’est un plaisir et c’est valorisant ».

Enfin, M. BOUTANTIN, représentant la société VILLEBENOIT de Sens, ne pouvait cacher sa satisfaction : « je suis ravi, j’ai embauché trois jeunes, et j’ai indiqué bien vouloir en embaucher deux à trois autres de plus… ».

Un dirigeant qui ouvre ses portes également pour les périodes de mise en situation en milieu professionnel. Il recherche des savoirs être, mettant en exergue la ponctualité, la politesse et la formation en entreprise.

 

 

Un travail de symbiose entre tous les acteurs de l’emploi

 

Enfin, il fut question également parmi cette abondance d’informations de recueillir le ressenti des conseillers Christophe, Foucya, Christophe, Amélie, Sophie, Frédérique et les jeunes présents ce jour. A l’image de leur parcours commun et de l’accompagnement, similaire à un partenariat, les binômes ont œuvré ensemble vers la réussite des projets et embauches. Et cela ne s’arrête pas là. En effet, une fois en poste, le conseiller maintient les contacts avec le jeune, afin de favoriser son intégration, notamment.

Rappelons que le réseau des Missions Locales, ceux du PEIPS et de France Travail, agissent ensemble pour l’accès à l’emploi des demandeurs d’emplois et jeunes inscrits ou non à France Travail. Ils sont également unis pour accompagner les entreprises vers la satisfaction de leurs offres. Quant à l’élue Clarisse QUENTIN, elle souligna la qualité de ces échanges riches ; M. MINIER, de la DDETS de l’Yonne salua l’humanisation de cette démarche, dans l’axe de la loi pour le plein emploi, en améliorant les accompagnements au bénéfice de tous…

 

Thierry BRET

 

 


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En bras de chemise, d’un bleu azuréen, il est au meilleur de sa forme. Jonglant avec les jeux de mots, il dose ses interventions avec zestes d’humour et subtilités sémantiques. L’art de la maîtrise de l’exercice oratoire, mâtinée par de longues années d’expérience dans la vie institutionnelle et politique territoriale. Guy PARIS excelle quand il se fait le « Monsieur Loyal » de la structure associative dont il défend chaque année le bilan, à savoir « AMIDON 89 ». Une entité pas ordinaire dans le paysage icaunais, puisque positionnée dans l’insertion. Une structure qui obtient de bons résultats…

 

AUXERRE : L’écran de télévision placé à côté du pupitre projette un plan fixe. On y voit sur son pourtour un fond céleste avec au centre une boule lumineuse pareille à une étoile incandescente éclairant le chemin. Le titrage est sans équivoque, aucun : « assemblée générale, AMIDON 89 ». En sus de la date du jour : histoire de revenir sur Terre en nous raccrochant à la réalité.

Il aura été d’ailleurs souvent question d’astronomie et de références célestes dans la bouche du principal orateur du jour, le président de l’association Guy PARIS. Il parle d’aurores boréales. Il invoque Sirius, l’astre nocturne le plus brillant de la voûte céleste, après le Soleil, qui illumine de son irradiante luminosité comme chacun le sait (là, il y a un doute !), la constellation du Grand Chien !

Mais quelle mouche spatiale a-t-elle piqué aujourd’hui le dynamique président de l’association d’insertion icaunaise, qui a pour raison d’être de répondre au besoin de retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées pour de multiples causes ?!

Le plaisir de se retrouver là en compagnie de ses fidèles « suiveurs » qui l’accompagnent dans cette vertueuse mission sociétale ? Sans doute !

L’envie de nous montrer son allant pour l’avenir avec des projets ambitieux à venir sur 2024 ? Certainement !

Si nul n’est prophète en son pays dit l’adage, pourtant Guy PARIS – il n’a rien d’un gourou, rassurez-vous ! – convainc l’assistance studieuse qui assiste à cette traditionnelle assemblée générale ordinaire avec des mots simples mais percutants sur les bien-fondés de cet « AMIDON 89 » qui décape dur en ce jour de retrouvailles annuelles ! « Bienveillance, exigence, autonomie, réussite ». On pourrait y ajouter deux autres mots de ce lexique associatif qui réchauffe tant le cœur, à défaut de l’âme : la convivialité et la solidarité.

 

Un taux de retour à l’emploi de 72 % : pas mal !

 

« Je suis chez AMIDON pour devenir quelqu’un ! ». Tel un prof de philosophie énonçant son sujet de dissertation sur lequel les potaches doivent plancher durant quatre heures – un peu plus pour la filière littéraire ! -, voilà un Guy PARIS pédagogue qui en citant une phrase quasi légendaire prononcée un jour par l’une des bénéficiaires de ce système d’entraide performant en vient à rappeler les fondements de cette association qu’il faudrait inventer si elle n’existait pas. Ici, le repassage, le lavage, la couture, la broderie – depuis peu – sont synonymes d’espérance et de retour progressif vers la vie sociale. « Chez nous, nos clients sont des adhérents qui s’engagent dans une démarche gagnant/gagnant… ».

Etre de « passage » dans la structure grâce au « repassage » afin de mieux rebondir après, en somme ! Même Guy PARIS débordant d’humour aurait pu nous la lâcher cette expression, c’est sûr !

Regroupant plus de 300 adhérents – 98 % d’entre eux se disent très satisfaits ou satisfaits -  AMIDON 89 est devenue au fil des ans une institution incontournable dans le département. Son chiffre d’affaires a augmenté de 14,7 % en 2023, ce qui témoigne d’une stratégie commerciale bien définie et pas que sur le papier par la responsable de l’association, Sophie GOIRAND.

Trente-sept salariés à 92 % des représentantes de la gent féminine et allocataires du RSA pour la moitié d’entre elles sont répertoriés parmi les effectifs à date. La reconversion vers l’emploi atteint des proportions très intéressantes pour ce public, initialement laissé pour compte. Comme en 2022, 72 % des personnes ayant fréquenté AMIDON sont allées vers un emploi stable ou une formation l’an dernier.

Pour la directrice Sophie GOIRAND, « c’est un résultat excellent qui nous place au-dessus de l’objectif conventionné avec l’Etat et le Département (soit 60 %). ».

 

 

 

Le hic en 2023, la fermeture de l’atelier de Saint-Florentin…

 

Une année 2023 qui aura d’autres faits significatifs : d’une part, la fermeture de l’atelier de Saint-Florentin au grand dam de Guy PARIS et la démarche entreprise par la structure en matière de responsabilité environnementale, la RSE.

« Malgré tous les efforts réalisés et en l’absence d’un soutien de la collectivité locale (bing, la flèche du président d’AMIDON 89 est décochée !), nous avons été dans l’obligation de fermer l’atelier de Saint-Florentin, non rentable, qui menaçait la pérennité de la structure associative. Un soulagement, toutefois, tous les salariés sont retournés vers un emploi durable… ».

L’impact sur les finances est à ce titre attendu en 2024. Quant à la démarche RSE, elle a pour vocation de décrocher un label très positif pour la notoriété de la structure auprès de ses futurs clients que représentent les entreprises et les particuliers faisant appel aux services d’AMIDON 89.

Impact immédiat pour l’encadrement : « cela nous a obligé à revisiter tous nos processus afin de dégager des plans d’amélioration, explique Sophie GOIRAND, et cela a enrichi notre tableau de bord ».

 

Lever les freins à l’emploi avec l’aide de ses amis !

 

Il reste les freins à l’emploi. Des barrières tangibles et parfois psychologiques qu’il s’agit de faire tomber les unes après les autres afin de remettre tout ce joli monde sur le chemin de l’intégration professionnelle.

« Ces freins, quels sont-ils ?, s’interroge Guy PARIS, c’est simple : la mobilité – un récurrent problème dans le département -, le logement, la garde d’enfant, le budget, etc. parfois, il s’agit aussi de la langue et de la connaissance informatique… ».

Pour y remédier, AMIDON 89 a fait appel à la manière de l’émission télé de Jean-Pierre FOUCAULT à un ami ! Outre les bénévoles du sérail qui assurent des formations, c’est le CIDFF 89 (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) qui intervient sur les droits ; FETE (Femme Egalité Emploi) qui agit via des ateliers ad hoc et des expositions sur les discriminations ; quand ce n’est pas l’UDAF qui s’y colle avec des approches pédagogiques sur l’élaboration d’un budget et comment le gérer ! Précisons que 472 entretiens individuels ont été réalisés la saison dernière dans le seul but de l’accompagnement.

Côté production, il est à noter pour l’anecdote que 4 586 panières de linge ont été recueillies en 2023, soit 80 559 articles repassés ! Quant à l’activité couture, elle enregistre un bel essor avec une hausse de 15 % de son chiffre d’affaires. L’exercice comptable se clôt sur un excédent de 1 473 euros, pour un budget total de 708 000 euros.

 

Une communication mieux maîtrisée via le digital…

 

Côté perspectives, elles s’orientent prioritairement vers des actions permettant d’éradiquer les freins au retour à l’emploi avec en particulier les problématiques de santé, le renforcement de liens avec les entreprises qui recrutent, élargir le panel de la clientèle entreprises ainsi que l’apparition de nouvelles activités supports à l’instar de la blanchisserie qui se met en ordre de marche, via un fructueux partenariat avec le centre hospitalier d’Auxerre.

Un bémol, toutefois, dans cette « piste aux étoiles » pavée de belles intentions : la communication. Aujourd’hui, et c’est plutôt surprenant 18 % des adhérents de la structure ne connaissent pas les véritables objectifs de l’association. La solution passe par la poursuite du développement de l’axe informationnel via le site Internet (www.amidon89.org) et les réseaux sociaux, notamment Facebook. Une newsletter est même diffusée aux adhérents chaque début de trimestre tandis que les infos diffusées par les mails et les sms sont très appréciées de ses destinataires.

Pas de doute : Guy PARIS peut donc garder la tête dans les étoiles et se fier à Sirius, sa « bonne étoile, pour résoudre ses préoccupations premières vis-à-vis de son public, le « aller vers l’emploi grâce à l’emploi »…et notre ami et confrère de l'Yonne Républicaine Jean-Luc TABOUREAU d'en prendre note pour la réalisation de son article...

 

Thierry BRET

 

 


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En pleine discussion avec le chef d’établissement de la maison d’arrêtd’Auxerre Christian MBEA, le député de la première circonscription de l’Yonne prend le temps de faire le point sur la situation avec son interlocuteur. Mercredi, au premier jour de la mobilisation des personnels pénitentiaires devant l’établissement, c’était l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT qui venait tâter le pouls du mouvement revendicatif. Ce jeudi, c’est au tour de Daniel GRENON de s’y coller et de soutenir les manifestants…

 

AUXERRE : D’entrée de jeu, il pointe du doigt le laxisme du Garde des Sceaux, le parlementaire de l’Yonne lors de sa visite aux personnels de l’Administration pénitentiaire, mobilisés depuis vingt-quatre heures devant les portes de la maison d’arrêt auxerroise.

« Il était peut-être bon défenseur lors de ses plaidoiries mais il n’est pas bon souteneur pour accompagner dans leurs intérêts ses personnels administratifs, estime à chaud Daniel GRENON, qui est venu rendre une visite plus que de courtoisie à la cinquantaine de personnes postées sur le piquet de grève qui connaît une effervescence à chaque coup de klaxon des automobilistes, signe ostentatoire d’encouragement à leur cause.

Le député de la première circonscription à l’étiquette Rassemblement National, accompagné de son épouse, est venu ici pour prendre la température. Sociale ? Pourquoi pas ! Surtout que là, en pareille circonstance, sur un sujet aussi brûlant et dramatique que le volet sécuritaire et la protection des Français, c’est un peu sa tasse de thé naturelle, eu égard à son appartenance politique.

 

Une aberration : l’existence de la visioconférence mais sa non-utilisation

 

Durant plus d’une heure, le pensionnaire de l’Assemblée Nationale a pris soin de discuter avec les représentants des deux syndicats présents sur cette manifestation, les délégués de FO et de la CGT, avant de s’entretenir avec les différentes catégories de personnel de l’Administration pénitentiaire, notamment celle du transport, meurtrie dans sa chair après le tragique « faits divers » survenu au péage autoroutier près d’Evreux de ce début de semaine.

« C’est une catégorie qui est vraiment délaissée, insiste Daniel GRENON, ils ont beaucoup de revendications à adresser au gouvernement. Il y a vraiment un gros travail de fond à faire… ».

Quant au sujet de polémique dont les médias se font les choux gras depuis le dramatique incident, la tenue de visioconférence, l’élu du RN a sa propre opinion des choses.

« C’est vrai, la visioconférence existe sauf qu’elle n’est pas utilisée en France ! Ce qui est une grosse aberration à mes yeux. L’administration française met des choses en place mais elle ne les utilise pas… ».

 

Même la question salariale a été évoquée par le parlementaire

 

Prônant une présence solidaire de sa part, le parlementaire de l’Yonne, rentré hier soir de Paris, voulait être sur le terrain dès ce jeudi en fin de matinée aux côtés des personnels en grève.

Pour lui, il serait judicieux que l’Etat optimise le volet sécuritaire de l’Administration pénitentiaire en moyens conséquents afin de sécuriser les transports des détenus. Quant aux rémunérations, Daniel GRENON y a fait aussi allusion : « les indices augmentent plus lentement que le SMIC…c’est impensable ».

C’est la troisième fois que l’élu de Puisaye Forterre et de l’Auxerrois se déplace sur le site carcéral de l’avenue Charles-de-Gaulle où il a déjà visité l’établissement. L’ancien professionnel féru d’électricité – sa formation initiale - avait été sensible aux problématiques inhérentes à ce moyen énergétique du fait d’installations pour le moins vétustes.

Il s’en était suivi une question écrite au gouvernement. Puis, prophétique, l’élu de rajouter avec un sourire en coin : « je pense qu’en 2025, il devrait y avoir des travaux à réaliser en ces murs à ce niveau-là ! ».

Chiche ! On ne demande qu’à voir, monsieur le député !

 

Thierry BRET

 


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La silhouette dessinée sur le drap blanc comporte deux taches rouges, très significatives. L’une à la tête, l’autre dans le cœur. Les automobiles circulant sur l’avenue Charles-de-Gaulle ne peuvent la manquer. Tout comme les autres banderoles. Aux côtés de ce curieux fétiche, pose, les bras croisés mais le regard très déterminé, un jeune homme. Il se nomme Maël MAIRE. Il n’est autre que le secrétaire adjoint du bureau local de la CGT de la Maison d’arrêt d’Auxerre. Il évoque le pourquoi de la mobilisation de ses collègues devant les portes de l’établissement, entre tristesse et colère…

 

AUXERRE : Un coup de klaxon bref. Peut-être un peu trop rapide pour certains. Avant que d’autres sonorités ne viennent s’ajouter à la première marque de sympathie musicale lorsque plusieurs véhicules passent devant les portes de la maison d’arrêt d’Auxerre. Satisfait, le personnel de l’Administration pénitentiaire salue de la main les automobilistes qui manifestent leur soutien à cette initiative pour le moins insolite, entamée depuis vingt-quatre heures. Les banderoles placées tout autour de l’axe routier affichent le motif de cette présence. Calme et ordonnée.

La tristesse se lit dans les regards de ces personnes. Celles qui exercent leur savoir-faire au sein de la Maison d’arrêt, sise dans la capitale de l’Yonne, ou au centre de détention de Joux-la-Ville. La mort tragique de deux de leurs collègues au péage autoroutier situé près d’Evreux dans l’Eure les affecte. Logique. Cela aurait pu leur arriver à eux aussi. Une attaque cruelle et montée de sang-froid que nul ne digère.

« Cette action nous permet de rendre hommage aux victimes et à leurs familles, explique Maël MAIRE, un jeune homme élancé qui cache ses yeux derrière des lunettes de soleil. Peut-être pour ne pas trop montrer le chagrin qui le touche ?

Il poursuit, « on est également présents pour voir ce que l’administration va nous proposer en termes de sécurité à l’avenir… ».

Le secrétaire adjoint du bureau local de la CGT de la Maison d’arrêt auxerroise l’admet bien volontiers : « nul ne peut prédire ce genre de situation ». Pour lui, « privilégier les visioconférences plutôt que de multiplier le transfèrement de ces individus d’un lieu à un autre est la meilleure chose ».

 

 

Puis, évoquant la dangerosité du métier, le jeune homme n’en oublie pas dans ses commentaires l’apport d’une formation initiale. Une formation, qui toutefois, ne prépare absolument pas à vivre le pire comme ce fut il y a peu sur cette bretelle d’autoroute.

Aujourd’hui, la priorité des priorités pour le personnel de l’Administration pénitentiaire est d’obtenir des réponses concrètes de la part de l’Etat, quant à leur sécurité.

« On ne peut pas rester comme ça, assis ici devant les portes de la maison d’arrêt sans qu’il n’y ait une évolution de manière positive. Aujourd’hui, nous sommes en attente d’un tract de l’intersyndicale pour savoir quelle est la marche à suivre et ce qui s’est dit pendant les discussions entre le Garde des Sceaux et nos représentants nationaux… ».

Mais, déçu, Maël MAIRE confirmera quelques instants après que les premiers éléments de réponse filtrant de cette rencontre à Paris ne porteraient guère leurs fruits en matière de modifications positives. Le laissant perplexe, le représentant de la CGT précisa in fine que le mouvement de contestation allait se poursuivre sur le territoire, et par ricochet dans l’Yonne.

« Tant qu’il n’y aura pas de choses concrètes et favorables sur le papier, nous maintiendrons la pression sur l’Etat… ».

Un service minium est cependant assuré dans les murs de la maison d’arrêt ou du centre de détention. La sécurité des collègues travaillant dans un contexte d’effectifs réduits est primordiale. Une escalade de la violence qui fait mal au cœur de ces professionnels de l’ombre, placés sous la lumière de l’actualité de la manière la plus tragique qu’il soit.

 

Thierry BRET

 


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