Le plein de distinctions. De celles faites du plus beau des métaux. L’or pour sept d’entre elles. Le bronze pour les deux dernières, moins chanceuses. Sur les neuf candidates engagées dans la sélection départementale du concours des Meilleurs Apprentis de France de la discipline des palefreniers-soigneurs, toutes sont revenues au bercail, le CFA La Brosse, la médaille autour du cou. Un 100 % historique qui pointera de l’index Marc LABARDE, président des Meilleurs ouvriers de France de l’Yonne…
VENOY : Un président heureux. Fier et satisfait par une telle razzia. Un carton plein dont on n’est pas prêts d’oublier l’issue. Qu’on en juge : sur les neuf candidates concourant à la sélection départementale de l’épreuve des Meilleurs Apprentis de France, catégorie des palefreniers-soigneurs, aucune n’est sortie bredouille de ce concours icaunais, pourtant relevé au niveau des tests à réaliser. On avait vécu ce challenge il y a quelques jours au centre équestre de Villefargeau. Voilà donc la suite logique avec la remise des diplômes, au sein du centre de formation agricole de l’Auxerrois, dans l’amphithéâtre.
Marc LABARDE, forcément, est aux anges. Dire qu’il n’avait jamais vu cela auparavant serait peut-être mentir au fil des pérégrinations du président du groupement des Meilleurs Ouvriers de France de l’Yonne via tous les concours. Mais, là, visiblement, il jubile et ça se voit devant le résultat final. Comment prolonger le suspense alors que tous les candidats (en l’occurrence des candidates !) ramènent dans leur besace une breloque et un titre de gloire !
L’Yonne, un vrai plébiscite au niveau des résultats !
Ces résultats lui mettent du baume au cœur. C’est certain. Quant à cette discipline, pour l’heure essentiellement féminine de palefrenier-soigneur, elle favorise les prouesses de ces jeunes techniciennes du monde équestre. D’autant que sept des neuf candidates iront défendre leur chance du côté de Lons-le-Saunier ce jeudi 21 mars, lors de la sélection régionale, elle-même qualificative pour le national.
En trois éditions, le CFA agricole de La Brosse, dirigée par Hélène DECULTOT-TREMBAY, a accumulé les titres. Ecrasant parfois toute concurrence. C’est dire de la qualité de l’enseignement qui y est distillé.
« S’engager dans un concours montre un bel état d’esprit, soulignera la responsable du centre de formation de l’Yonne, ce concours qui était évalué en partie au niveau national n’était pas si facile… ».
Toutefois, les lauréats devront s’armer de patience avant de pouvoir recevoir les médailles et diplômes officiels des MAF, une fois que toutes les catégories se seront déroulées et auront rendu leur verdict.
Stupéfait par les résultats, Marc LABARDE devait les analyser lors de son intervention sur la scène de l’amphithéâtre. « Le département de France qui a reçu le plus de médailles dans cette catégorie cette année, c’est l’Yonne. Celui qui a reçu le plus grand nombre de médailles d’or, c’est l’Yonne ! Le département qui a eu le plus de médailles d’argent, c’est toujours l’Yonne ! Alors quand on dit dans notre département que l’on est loin de l’excellence et loin de tout, on prouve le contraire après une telle session aux examens ! Si on recherche la perfection, on peut atteindre l’excellence ! ».
Puis, le maire de Quenne, Francis HEURLEY, prit la parole. « Le rayonnement du CFA et son enseignement agricole sont très importants pour l’Yonne. On souhaiterait aussi que les garçons s’intéressent à cette filière très féminisée… ».
Il céda le micro à son collègue, le conseiller départemental et maire de Venoy Christophe BONNEFOND, qui s’épancha sur l’excellence et ses vertus. « Félicitations aux responsables du CFA La Brosse qui tirent tout le monde vers le haut ! ». S’investir dans la filière et l’apprentissage représente une excellente opportunité pour ces jeunes ayant concouru dans cette épreuve, exprimera-t-il en substance.
Vint le temps de la remise des prix. Un cérémonial organisé devant les familles et les tuteurs des apprenties. Tous devaient se rejoindre sur scène afin de poser pour la photo de famille !
En savoir plus :
Les résultats
Sélectionnées pour la finale régionale :
Molie BOLLEA, médaille d'or départementale, en apprentissage chez Mme NIVOT Elodie (Ecurie de l'évasion à Villeneuve-la-Guyard)
Clara BONIN, médaille d'or départementale, en apprentissage à l'écurie Christel BOULARD (Parly)
Suzanne CONSTANT, médaille d'or départementale, en apprentissage à la Ferme Equestre de Pesteau chez Mme Laurence COEVOET
Leïa QUAAK, médaille d'or départementale, en apprentissage à l'Ecurie du Nectar (Rousson) chez Mme Margaux BAIN
Ornella GRILLOT, médaille d'argent départementale, en apprentissage à l'établissement Poneys des 4 saisons (Epineau-les-Voves) chez M. BERTHON
Emma GUYAUX, médaille d'argent départementale, en apprentissage au Cirque équestre de Cocico (Charny) chez M. Charles GOMME
Justine HENRY, médaille d'argent départementale, en apprentissage à l'EARL de Salcy (Sens) chez Mme Mathilde LEMAITRE.
Deux apprenties remportent une médaille de bronze départementale :
Valentine BOURZEIX, en apprentissage à l'Ecurie de la Fontaine (Annéot) chez Mme Séverine SOURD
Justine SULIC, en apprentissage au Centre équestre de Chevillon chez M. VARGOZ.
Thierry BRET
Inégalités professionnelles et salariales, problématiques de sexisme et de violences intrafamiliales, dévalorisation à outrance par l’image, les réseaux sociaux et la publicité, cibles préférées des intégrismes religieux, autocratiques et fanatiques… : être une femme dans la société actuelle ressemble à s’y méprendre à une véritable sinécure. Pire : c’est parfois un parcours du combattant au quotidien où rien n’indique à terme qu’elles sortiront victorieuses dans ce monde où l’obscurantisme à tout crin reprend du poil de la bête…
Lundi
Ambiance des plus œcuméniques pour les obsèques de Jean-Pierre SOISSON, avec des élus diamétralement opposés sur l’échiquier politique, assis parfois côte à côte sous les voûtes de la cathédrale. Le député André VILLIERS était le premier à s’en féliciter : « une véritable communion où chacun est venu évoquer le petit bout de chemin fait avec Jean-Pierre. La preuve la plus tangible, par ces applaudissements où l’on ne reconnaissait pas ceux de droite ou ceux de gauche… ». Posant malicieusement pour le photographe entre deux amis rencontrés sur le parvis à l’issue de la cérémonie. D’un côté, Gilbert PLESSY, ancien maire de Molesmes et des Hauts-de-Forterre, classé divers droite et de l’autre, Jean HUEBRA, conseiller municipal de Courson-les-Carrières pendant un quart de siècle, aux sympathies socialistes connues de tous.
Mardi
Déjà utilisés la veille en Italie au départ de la « Tirrano-Adriatico » par leur leader Jonas VINGEGAARD, les casques « new-look » de l’équipe néerlandaise Visma ont fait une apparition remarquée dans le paysage auxerrois, lors du contre la montre par équipes, troisième étape de cette « course du soleil » qu’est Paris-Nice. Des casques futuristes supposés limiter l’entrée d’air et assurer aux coureurs une meilleure aérodynamique qui n’ont pas manqué d’alimenter commentaires et polémiques. Ambiance « Daft Punk » pour les uns, version canari du masque de « Dark Vador » pour les autres, sans que l’on sache très bien si par-delà leur ligne esthétique faisant la joie des nostalgiques de la « Guerre des étoiles », ces nouveaux casques privilégient la performance au détriment de la sécurité des coureurs en cas de chute… Fonction première, est-il nécessaire de le rappeler, de tout casque qui se respecte !
Mercredi
L’appétit du Qatar pour les joyaux nationaux semble sans limites. Déjà des millions d’euros dépensés pour l’acquisition de symboles prestigieux que ce soit dans les secteurs du luxe, du sport, de la distribution ou de l’hôtellerie, à l’image des magasins parisiens du Printemps, du Concorde Lafayette et du Royal Monceau à Paris, du Carlton à Cannes, de la maison de couture Balmain ou de la prestigieuse course hippique du Prix de l’Arc de triomphe, sans oublier le PSG, bien sûr… Après avoir déjà dépensé des fortunes pour entrer au capital des plus grandes entreprises du CAC 40, parmi lesquelles Total, Lagardère, LVMH, Véolia ou France Telecom, l’Emirat a signé récemment un nouveau plan d’investissements à l’horizon 2030, de 10 milliards d’euros dans des secteurs nationaux à haute valeur stratégique, comme le numérique, la santé, la transition énergétique ou encore, l’intelligence artificielle… Version luxe des « Restos du Cœur » pour les uns, cheval de Troie de notre économie nationale pour les autres, avec cette question en suspens : pour quelle contrepartie ?
Jeudi
C’est demain que sera apposé officiellement lors d’une cérémonie publique au ministère de la Justice et au moyen d’une presse à main vieille de deux siècles, le sceau de la République sur le texte constitutionnel « garantissant à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », après le vote historique de lundi dernier à Versailles. Une inscription dans le marbre qui n’est pas dénuée de sens quand on se souvient de l’hystérie des violences verbales exercées à l’encontre de Simone VEIL au moment du vote de sa loi éponyme en 1975. Une époque où chaque année en France, une cinquantaine de jeunes femmes payaient de leur vie et dans l’indifférence générale, le fait d’être contraintes à un avortement clandestin…
Vendredi
En cette journée internationale des Droits des Femmes, comment ne pas avoir une pensée pour la militante iranienne et prix Nobel de la Paix, Narges MOHAMMADI, qui purge actuellement une peine de douze ans de prison à Téhéran, symbole de ces milliers d’opposants politiques, enfermés par décision d’une oligarchie théocratique aux relents de dictature… ? Comment passer sous silence ces millions de femmes afghanes condamnées à survivre en un pays devenu tout entier, « prison à ciel voilé »… ? Comment oublier toutes celles qui à travers le monde, paient un lourd tribut, parfois même de leur vie, le simple fait d’être une femme… ?
Samedi
Après des semaines de discours misérabiliste sur le monde agricole, sa présence au beau milieu du Hall 1 dédié à l’élevage lors du récent Salon de l’agriculture paraissait presque incongrue… Le constructeur automobile britannique INEOS présentait pour l’occasion ses derniers modèles SUV Grenadier, produits en France et « conçus sur mesure », mais proposés à des prix astronomiques pouvant dépasser les 90 000 euros ! Erreur de casting ou existe-il encore des acheteurs potentiels dans la sphère agricole pour ce type d’engins… ?
Dimanche
La polémique enfle chaque jour un peu plus… Pressentie pour chanter PIAF à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris en juillet prochain, Aya DANIOKO, plus connue sous le patronyme japonisant de NAKAMURA, est devenue la cible d’un racisme ordinaire qui ne veut pas dire son nom... Accusée par certains de prendre trop de libertés avec la langue française, voire de ne pas être assez représentative de la jeunesse tricolore, la franco-malienne native de Bamako, qui a grandi en Seine-Saint-Denis, est devenue la chanteuse francophone la plus populaire au monde avec 6 milliards d’écoutes sur les plateformes, 3,8 millions d’abonnés sur Instagram et 2,7 millions sur TikTok. Des chiffres donnant le vertige mais aussi de l’urticaire à tous ceux qui, dans un sondage Odoxa Winamax RTL, la verraient bien remplacée à 25 % par Florent PAGNY, David GUETTA à 15 % ou encore, Michel SARDOU à 12 %... Au secours ! Et dire que par la faute de tous ces tartuffes, il est désormais impossible d’émettre la moindre critique négative envers la donzelle, ne serait-ce que sur l’artificialité de ses chansons, sans être taxé de « raciste » par tous les « wokistes » en puissance !
Dominique BERNERD
Voilà un évènementiel qui a été rondement mené. En guise de préambule et de judicieuse mise en bouche, partenaires institutionnels et entrepreneurs du cru ont pu échanger en toute liberté lors d’un forum, accueilli dans l’un des salons du stade de l’Abbé Deschamps. Prouvant au passage que l’AJ Auxerre est beaucoup plus qu’un simple acteur sportif dans le sérail de l’Yonne. Puis, le préfet Pascal JAN, à la manœuvre, rappela dans les grandes lignes les objectifs et attendu de ce fameux plan France 2030, doté d’une enveloppe budgétaire de 42 millions d’euros pour la région Bourgogne Franche-Comté…
AUXERRE : Plus de cent-cinquante entrepreneurs et décideurs économiques de l’Yonne étaient réunis dans le superbe salon du Club 1905 (en référence à la date originelle de la création de la mythique référence footballistique locale, l’AJA !) pour y assister à la présentation – une première sous cette forme-là dans l’Hexagone, selon le représentant de l’Etat qui siège à l’hôtel de la préfecture – de France 2030, ce fameux levier imaginé par l’Elysée en 2021 pour investir dans la recherche et l’industrialisation des innovations mais également dans la récurrente problématique de la décarbonation.
La préfecture avait bien fait les choses. Conviant les acteurs du tissu industriel à un évènementiel qui était accueilli dans l’une des vitrines les plus prestigieuses du sport régional, l’antre de l’AJ Auxerre, décidément très en vogue ces jours-ci après l’inauguration de son musée en grandes pompes.
« Investir, innover et surtout décarboner » ! Tel était le credo d’un Pascal JAN s’exprimant devant ce parterre très représentatif de la fine fleur économique (très industrielle) de cette assistance.
Un forum de près de deux heures en amuse-bouche
En hors d’œuvre, et avant d’écouter les propos liminaires du représentant de l’Etat, entrepreneurs et partenaires institutionnels purent converser lors d’un mini-forum organisé dans l’un des salons durant deux heures – il y en a partout en fait et l’on a que l’embarras du choix lorsque l’on assiste à un évènementiel à l’Abbé Deschamps ! -, avec notamment la file d’attente auprès des ateliers de BPI France ou de l’ADEME. On a pu voir quelques chefs de file de l’économie en grande conversation, évoquant perspectives et projets à l’instar de Pascal CHAROT, de la société éponyme venu spécialement de Sens pour l’occasion ou l’équipe de choc de DIVINE et ECOLLANT, Frédéric AUSTRUI et Eric DELAFONTENELLE.
Quant à Pascal JAN, il a dû modifier quelque peu sa prise de parole. « J’avais prévu de proposer un discours plus structuré, annonça-t-il, mais finalement quand je vois cette masse devant moi, cela fait vraiment plaisir à voir, car cet évènement sait attirer des compétences tant au niveau des entreprises que de leurs partenaires… ». Un préfet aux anges, visiblement !
Structuré autour d’une dizaine d’objectifs, le plan France 2030 vise à favoriser la création et le renforcement de nouvelles filières industrielles et technologiques. Sans omettre de développer les projets plaçant l’innovation et la décarbonation au cœur de nos industries. Grâce à des financements exceptionnels – on les doit à des subventions et à des avances remboursables -, ce plan a pour finalité d’aider les entreprises à réaliser leurs projets d’investissement.
« Il faut réindustrialiser et réarmer la France, ajouta le préfet de l’Yonne, aux côtés de Baptiste MALHERBE, président de l’AJ Auxerre, c’est l’ambition nationale portée par le gouvernement depuis mars 2022. Cela passe aussi par la transition écologique et les technologies de l’innovation ».
Une quinzaine d’entreprises déjà bénéficiaires dans l’Yonne
L’Yonne est concernée au premier chef par cette initiative. D’une part, devait-le rappeler Pascal JAN, « notre territoire se distingue par la richesse et la diversité de son tissu industriel mais les projets y sont déjà nombreux. Une quinzaine d’entreprises ont été lauréates. C’est une vraie réussite et cela démontre qu’il y a un véritable dynamisme sur ce territoire, une volonté d’aller de l’avant et de croire au développement. Je m’en félicite vraiment… ».
D’autre part, et par le biais de cette soirée spéciale avec le monde industriel, le préfet a voulu mettre sous le feu des projecteurs ce plan et ses déclinaisons d’accompagnement qui « méritent d’être davantage connus ».
« Investir dans l’Yonne, ce n’est pas qu’un investir dans des technologies innovantes ou dans la transition écologique, insistera le préfet, c’est surtout investir sur le territoire en participant à sa réindustrialisation… ».
Avec en corollaire logique, le ruissellement en matière de formations, en termes de l’emploi en retenant les jeunes dans des domaines porteurs : c’est aussi placer l’Yonne en concurrence avec d’autres territoires nationaux et européens. « Cette sensibilité-là doit être travaillée, affirmée, pour que les multiples projets identifiés dans l’Yonne dans le cadre de France 2030 réussissent, précisa Pascal JAN.
Un pari pour l’avenir et le futur de ses générations qui traduit la prise de risque de l’Etat français avec l’adoption de ce plan France 2030 très ambitieux. Une dynamique économique et décarbonée !
Thierry BRET
Préparez vos CV, lettres de motivation et autres prétentions ! Un mastodonte de l’industrie hexagonale, le groupe FRAMATOME, va procéder à une vaste campagne de recrutement les 05 et 06 avril, accueillant sur ses quatre sites de Bourgogne un « job dating » de grande envergure. Mille huit cents places sont à pourvoir à l’échelle nationale dont plus de cinq cents opportunités sur la seule Bourgogne. Des postes qui couvrent l’ensemble des métiers de l’industrie…
DIJON (Côte d’Or) : Pour celles et ceux d’entre vous qui sont en recherche d’un travail, cela peut être une excellente opportunité de candidater ! Afin d’accompagner la croissance de ses activités, l’entreprise accueillera des postulants sur ses sites de Chalon-sur-Saône, Saint-Marcel, Montbard et au Creusot les 05 et 06 avril prochains.
Des entretiens avec un binôme composé d’un manager et d’un recruteur attendent les candidats qui seront sélectionnés à y prendre part. La présélection s’effectuant avant le 22 mars par une transmission de CV sur un espace dédié, www.framatome.com
Durant ce rendez-vous, les candidats auront la faculté de découvrir les activités du groupe, dans les domaines de l’énergie, bas-carbone, de la santé et de l’espace. Explication de texte fournie par Audrey BOILLOT, responsable du recrutement.
« L’ambition de ce rendez-vous est de créer une étincelle, de donner envie de nous rejoindre pour contribuer à produire une énergie performante et bas-carbone… ».
Si 1 800 personnes sont recherchées par le groupe au niveau hexagonal en 2024, dans la région Bourgogne, et sur les quatre sites nommés, ce sont plus de 500 postes qui sont pourvoir !
Une palette éclectique de métiers dans l’industrie
Concrètement, sur le site de Saint-Marcel (Saône-et-Loire), les candidats pourront découvrir les offres liées aux métiers de production (usinage, soudage, chaudronnerie, contrôle non-destructif) et les métiers supports à la production (méthodes et dessin industriel).
S’ils se rendent à quelques kilomètres de là, à Chalon-sur-Saône, il sera question de se faire présenter les métiers de coordination technique / méthodes industrielles (mécanique, contrôle non destructif, soudage), les métiers de maintenance sur sites nucléaires (soudage, usinage, mécanique, contrôle commande, pilotage opérations) et de la planification industrielle (grands projets et ressources).
Du côté du Creusot, ce sont les métiers de l’ingénierie (mécanique) qui seront passés au crible. Quant au site de Montbard, cela n’a pas été précisé par le communiqué de presse.
Pour participer et être présélectionné, une inscription préalable avant le 22 mars est nécessaire. Pour découvrir les offres, vous inscrire et transmettre votre CV, rendez-vous ici ou dans l’espace Candidats/Rejoignez-nous du site www.framatome.com avec le mot-clé job dating.
Thierry BRET
Placés à portée de main sur le vaste bureau, les deux Dalloz à la couverture rouge, dont le Code Civil, lui servent toujours de référence. Normal, le jeune homme est un juriste pur jus jusqu’au bout des ongles. Le look soigné, élégant et affable, Yassin KOUACH poursuit de brillantes études de Droit Science Politique – il est en troisième année – avant d’intégrer Sciences Po Paris dès la rentrée prochaine. S’il n’a jamais eu honte de ses ambitions politiques, le garçon vit aux côtés du député de la deuxième circonscription de l’Yonne André VILLIERS une très belle et utile expérience d’attaché parlementaire…
MIGENNES : Il possède la fibre politique dans la peau. Bien enfoncée dans le derme ! C’est suffisamment rare, quand on a à peine dépassé la vingtaine d’années d’existence, pour le signaler. Surtout, dans un monde qui ne semble plus guère accorder de crédit et de confiance à une caste parfois hermétique et éloignée des réalités.
Originaire de Tonnerre, Yassin KOUACH ressemble du fait de sa jeunesse à un véritable OVNI dans cet univers suranné et très sérieux. Attaché parlementaire du député de l’Yonne, André VILLIERS, depuis quelques mois, le garçon a toujours eu en lui cette volonté de l’engagement. Un mot fort qui résonne à ses oreilles.
Derrière son bureau accueilli au sein de la permanence du parlementaire icaunais à Migennes, il peaufine ses nombreux dossiers.
« Parmi les principales missions d’un attaché parlementaire, explique-t-il de manière pédagogue, on effectue des recherches et des analyses sur des sujets législatifs, politiques et locaux, afin de fournir des rapports devant aider ensuite l’élu à prendre des décisions éclairées… ».
A cela, s’ajoute le traitement de la correspondance, le suivi des mails, les appels téléphoniques. Bref, un vrai travail de soutien de l’élu dans toutes ses tâches parlementaires et politiques en veillant à ce que toutes ces interventions soient remplies de manière efficace et professionnelle. Et tout cela, il adore le jeune Yassin, passionné depuis ses tendres années par la politique et…l’équitation !
« Mon engagement politique a germé dès mon enfance, se souvient-il, dès le collège où j’étais délégué de ma classe et représentant des élèves au conseil d’administration. Cette volonté de défendre les autres m’a conduit à m’intéresser à la chose politique… ».
L’apprentissage des valeurs dont celle du travail…
On pourrait presque appeler cette expérience les bienfaits de l’école de la République, en somme ! Issu de classe moyenne – ses parents étaient ouvriers au sein de la fameuse fromagerie Paul RENARD localisé à Flogny-la-Chapelle avant qu’ils ne deviennent cadre et gérant d’une société de soins à la personne et d’entretien en grande surface par la suite -, Yassin fut élevé par sa grand-mère.
« Mon grand-père s’était installé à Flogny-la-Chapelle après la Seconde Guerre mondiale où il avait aidé son frère à combattre contre l’occupant. Il a d’ailleurs reçu la médaille de la Croix du Combattant… ».
Aux côtés de sa grand-mère, le jeune Yassin acquiert les fondamentaux autour de la valeur travail, gagnant en maturité et en responsabilité. A 18 ans, il exerce une activité professionnelle au centre LECLERC de Tonnerre pour financer ses études. La véritable école de la vie ?
En 2020, au moment des échéances municipales, il est encore trop jeune pour prétendre jouer un rôle. Il s’investit cependant à Tonnerre où il croise la route d’un certain Cédric CLECH – l’actuel édile de la place – et exprime son soutien au candidat qui battra l’élue sortante, Dominique AGUILAR.
« Son bilan était chaotique, souligne-t-il, il fallait une nouvelle dynamique ! ».
Un peu plus tard, à l’occasion d’un discours qu’il prononce lors d’une cérémonie commémorant la Libération de Tonnerre, un responsable politique vient le féliciter et l’encourager : son futur « boss », André VILLIERS !
« Je ne serai pas tête de liste aux municipales à Tonnerre »
Deux ans plus tard, on retrouve le jeune étudiant en Droit Science Politique intégré au sein de l’équipe de campagne de l’ex-député UDI, devenu Horizons entre-temps. Une expérience mémorable, intense, avec des journées trop courtes, et surtout un épilogue épique où les deux hommes se jettent dans les bras à l’annonce des résultats victorieux pour l’agriculteur du Vézelien !
« Je reconnais cependant que le début de la collaboration avec le député, une fois l’ayant rejoint comme attaché parlementaire, a été très difficile, se remémore Yassin KOUACH, j’étais très jeune et lâché dans ce monde particulier où la moyenne d’âge est plutôt vieillissante, j’ai connu quelques épisodes douloureux au plan personnel… ».
On le sent un peu meurtri le temps de l’anecdote, lui qui se complaît pourtant à vivre à fond son engagement dans les nobles valeurs du travail, de la proximité et de la transparence.
Quand on pousse plus avant l’échange afin d’en savoir davantage sur ces réelles intentions à l’approche des échéances électorales de 2026 (les municipales), le jeune homme répond quasiment du tac au tac !
« Malgré toutes les rumeurs qui circulent à mon sujet, notamment celles qui font référence à mes ambitions aux prochaines municipales, je tiens à clarifier les choses, argumente-t-il, je ne serai pas tête de liste à ces élections… ».
Ses priorités actuelles concernent avant tout ses études (« je reste conscient de l’importance de celles-ci et des responsabilités qui en découlent ») et le soutien apporté aux projets dynamiques existants sur Tonnerre, incarnés par l’actuel édile, Cédric CLECH.
« J’apprécie tous les projets qui sont mis en exergue, ajoute-t-il, notamment dans le domaine de l’investissement du cadre de vie – deux millions d’euros injectés dans les projets en quatre ans -, la non-augmentation des impôts, le développement avec les milieux économiques et les filières du luxe ou le désendettement d’un million d’euro décliné en quatre ans. Je soutiens aussi les initiatives culturelles – elles sont nombreuses il est vrai sur Tonnerre -, les infrastructures sportives comme le city stade ou les travaux permettant de réhabiliter les voiries… ».
« Faire de la politique, c’est avoir envie de faire évoluer les choses »
Sans faire de l’angélisme, Yassin KOUACH, malgré son jeune âge, possède le sens aigu de l’analyse. « Je reste particulièrement préoccupé par la situation observée dans le domaine de la santé – et de citer la récente démission d’une soixantaine d’agents au centre hospitalier local au cours de ces trois dernières années -, je m’inquiète vraiment pour l’offre de soins dans le Tonnerrois… ».
Sa vision économique se veut pertinente et lucide. « Il faut attirer des investisseurs à Tonnerre et favoriser l’installation de grandes structures industrielles. Nous devons être proactifs et agir collectivement dans cette démarche car les investisseurs ne viendront pas à nous tout seul… ».
Lui qui souhaiterait un embellissement des décorations de Noël (« elles sont trop simples et trop vieilles ! »), estime qu’il est insupportable de dire qu’à Tonnerre c’est le grand désert et qu’il ne s’y passe rien ! Ce qui est faux, par ailleurs !
Quant à la communauté de commune Le Tonnerrois en Bourgogne, M. KOUACH a aussi son avis : « il est essentiel de travailler avec la gouvernance territoriale pour une ville comme Tonnerre ! Les problèmes résultant de l’ingérence ou de la méconnaissance dans la gestion du territoire ont des répercussions chaotiques sur les habitants de Tonnerre et du Tonnerrois… ». C’est dit !
Visionnaire, Yassin KOUACH ? Il sait balancer des flèches trempées dans de l’acier. « Dans notre département, l’extrême droite semble être favorisée, non pas par conviction mais par mécontentement, pense-t-il.
Travaillant deux fois plus pour réussir – sans doute ses origines modestes en venant du quartier des Prés-Haut à Tonnerre -, le jeune attaché parlementaire qui a le vent en poupe sous l’aile protectrice d’André VILLIERS – son digne successeur un jour sur la circonscription ? – sait qu’il doit rester humble, patient et lui-même, tout en demeurant accessible pour gravir les échelons.
« Il ne faut pas se présenter en politique simplement pour le faire, conclut-il, mais parce qu’il y a une envie de faire évoluer les choses… ».
Alors, le retrouvera-t-on sur une liste aux prochaines échéances municipales en bonne position afin d’apporter sa pierre à l’édifice et mettre à contributions ses qualités et sa détermination ? C’est fort probable ! En tout cas, lui, c’est son désir le plus cher. A bon entendeur…
Thierry BRET