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C’est une évidence : s’il n’existait pas, il serait nécessaire de l’inventer ! Qui ça ? Mais le GEIQ BTP, pardi ! Soit le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification de la filière du bâtiment et des travaux publics. Celui qui intervient en Bourgogne Franche-Comté et qui tenait il y a peu à Auxerre, sa traditionnelle assemblée générale, une séance de travail et de réflexion suivie par une cinquantaine d’adhérents et de partenaires…Ambiance !

 

AUXERRE : Derrière chaque salarié, il y a des histoires. Une mission. Des voix. Le petit clip vidéo déroule sa présentation avec ses témoignages. Des femmes et des hommes qui vantent devant la caméra les mérites de cette structure. Face à une cinquantaine de personnes, assises dans les confortables fauteuils de l’amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment 89 où est accueillie cette nouvelle assemblée générale du GEIQ BTP.

Jadis, on s’en souvient encore, dans l’Yonne, c’est un garçon du nom de Daniel CARTEREAU qui en assurait la promotion avec sérieux. Aujourd’hui, la structure régionale de Bourgogne Franche-Comté a pour capitaine de route, une autre figure Didier MICHEL. Un personnage emblématique de la vie institutionnelle et économique de notre territoire que l’on ne présente plus.

Ancien président de la FFB 89, ancien élu municipal sous l’ère de Guy FEREZ, dirigeant de la société éponyme, Didier MICHEL revient en ce début d’été 2024 comme au plus beau jour : il y a peu, il a succédé à Emmanuèle BONNEAU à la présidence du MEDEF de l’Yonne, on le retrouve ici, dans cette réunion professionnelle, sous l’égide de la présidence du Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification de la filière qu’il affectionne tant : le BTP !

 

La présence de trois partenaires financeurs

 

Mais, revenons aux images. Dans un silence de plomb, les témoins filmés narrent leurs expériences en termes de formation et de plus-values pédagogiques. L’ADN, même du GEIQ BTP ! A ce titre, en 2023, le groupement a accompagné 197 parcours professionnels. Cela représente au bas mot en moyenne 350 heures de formation et dix mois de contrat. Une accumulation de connaissances et de savoir fort utiles pour mieux rebondir dans la vie active.

Un chiffre est donné durant les travaux de cette session annuelle : 82 % ! C’est en pourcentage la part de salariés qui en fin de parcours ont pu trouver la solution d’emploi durable idoine en bénéficiant du concours de ce groupement dont les initiatives sont pleinement encouragées par de nombreux partenaires, à commencer par France Travail – une petite délégation est d’ailleurs présente dans la salle -, CONSTRUCTYS ou encore la DDETS, la Direction départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités. Logique, ils en sont, entre autres, les principaux financeurs.

A date, ce sont 395 structures entrepreneuriales – ce n’est pas rien ! – qui ont rejoint ce groupement. Elles représentent l’ensemble des métiers du secteur BTP dont 50 % emploient entre dix et cinquante salariés. A titre d’exemple, les techniciens en fibre optique, les monteurs de panneaux photovoltaïques, comme le précisera Céline GUILLOT, directrice de l’organisme. Cette dernière animera la séance aux côtés de sa directrice adjointe, Céline RUFFLOCH.

 

 

 

Une mission largement remplie par l’organisme associatif

 

Evoquant la labellisation du GEIQ – axiome indispensable pour développer des contrats de professionnalisation -, le tandem souligna les efforts collectifs de l’équipe qui œuvre pour répondre aux besoins de main d’œuvre des entreprises adhérentes et pour l’insertion professionnelle durable des salariés. 351 heures de formation, soit une semaine par mois, c’est le nombre d’heures consacrées aux aspects sécuritaires du secteur. 139 000 heures salariés – un peu moins de dix mois de contrat – pour 71 % des salariés qui obtiennent une qualification reconnue par le ministère du Travail ou l’Education nationale, des chiffres très importants devait préciser Céline GUILLOT, « cette année, on a permis la signature de 120 contrats avec 98 % des effectifs qui étaient issus d’un public en insertion et en qualification, on a rempli largement les missions qui nous sont attribuées… ».

Des salariés qui pour 38 % ont plus de 26 ans, 10 % ont plus de 45 ans, un public accueilli de tous les âges. Sur les sorties de 133 salariés, 82 % ont trouvé à terme une solution d’emploi durable à l’issue de ces contrats de professionnalisation, 28 % ayant signé un CDI, 37 % un CDD de moins ou plus de six mois, 24 % ont poursuivi en contrat d’alternance.

 

 

Des valeurs du travail qui provoquent le coup de foudre…

 

Arrivée depuis peu à la tête de l’organisme professionnel, Céline GUILLOT souligna que pour elle, « le GEIQ représentait un véritable coup de foudre où elle retrouvait toutes les valeurs qui lui étaient chères, à savoir celles du monde du travail… ».

Des valeurs déclinables autour de l’humain et le sens du travail.

En seconde partie d’assemblée, plusieurs intervenants purent s’exprimer sur la scène de l’amphithéâtre. Tout d’abord, Maxime PASSOT, de la société « PCE Services » qui évoqua l’aide précieuse fournie par le GEIQ régional sur le recrutement de la main d’œuvre et de la montée en compétences de ses salariés dans le cadre des travaux de mise en place de la fibre optique dans l’Yonne.

Puis, ce fut le tour d’Eric COQUET, de l’atelier « Art et Vitrail », qui développa la mise en exergue des bénéfices collaboratifs entre son entité et le groupement d’employeurs. Avant de céder la parole à une Emmanuèle BONNEAU, ayant fraîchement rendu son tablier de présidente du MEDEF Yonne, pour se consacrer exclusivement désormais à son entreprise, implantée à Saint-Florentin, « BC Entreprise ». Des témoignages qui corroboreront l’impression du départ, vue de l’extérieur, s’il n’existait pas, il faudrait nécessairement inventer ce fameux GEIQ !

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Affable, il est égal à lui-même, le « Traiteur intraitable » ! Accessible, humaniste, souriant, détendu, dispo. Pourtant, à 77 ans, il est à la tête d’une entreprise familiale qui n’a rien perdu de sa superbe, dans le domaine des plats préparés dont certains, tel le fameux taboulé, sont passés à la postérité médiatique et…publicitaire ! Grâce à ce génial « gimmick » où le Bourguignon natif de la Bresse a su redonner ses lettres de noblesse à la corporation des traiteurs. Normal alors que le CFA La Brosse prônant les valeurs et les vertus du travail bien fait, le choisisse comme parrain des nouvelles salles de cours inaugurées au sein de l’établissement…

 

VENOY : L’an dernier, à pareille époque, l’Isérois d’adoption avait effectué le déplacement depuis Saint-Quentin-Fallavier et ses trois mille mètres carrés d’unités de production jusque dans l’Yonne à l’invitation de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) lors de la conférence d’honneur accueillie pour les Trophées « Prestige & Patrimoine », concept évènementiel entre golf et économie, concocté par le spécialiste de la gestion patrimoniale, Gilles GENEST.

Cette fois-ci, Pierre MARTINET était de nouveau dans l’Yonne, du côté du CFA La Brosse, en qualité d’invité d’honneur, d’une cérémonie qui ne pouvait que lui faire chaud au cœur – il est de formation agricole d’origine -, l’inauguration de nouvelles salles de classe, au sein de l’établissement agricole. Un invité accueilli comme une rock star, toujours à la pointe du succès ! Logique, le personnage est devenu une figure de l’entrepreneuriat familial dans l’Hexagone depuis le succès rencontré par les produits commercialisés à son estampille. Ces jours-ci, les chaînes audiovisuelles hexagonales inondent de spots publicitaires bien ficelés les éléments marketing de la société, en rappelant à qui veut l’entendre le fameux slogan du « traiteur intraitable », le coup de génie de quelques publicistes heureux !

 

 

 

L’envie, le dénominateur du succès cher à Pierre MARTINET

 

Arborant un ensemble rouge des plus vivifiants à l’œil, Hélène DECULTOT-TREMBLAY, toute en élégance et hôte de ces lieux en sa qualité de directrice du CFA La Brosse, ne put s’empêcher d’accueillir son illustre invité comme il se devait, le plaçant immédiatement sur le piédestal de la réussite professionnelle.   

« Qu’importe d’où l’on vient, le dénominateur commun du succès, c’est l’envie. Cette phrase que l’on trouve dans votre livre, Pierre MARTINET, je souhaite qu’elle nous inspire toutes et tous au quotidien, en particulier nos apprentis. Elle nous inspirera avec certitude puisqu’elle se trouve affichée à l’intérieur de ce nouveau bâtiment. Que ce soit l’envie d’apprendre, l’envie de transmettre ou l’envie de développer chaque jour de nouveaux projets… ».

Une entrée en matière idéale pour la jeune femme avant de laisser la parole à l’homme d’affaires qui vient de décider de céder son entreprise, fin mai, au groupe « LDC », l’un des leaders européens sur le marché de la volaille et du traiteur. Une cession devant être effective d’ici la fin de l’année pour les 700 collaborateurs de l’entreprise iséroise.

 

La jeunesse, la priorité de la transmission du « traiteur intraitable »

 

Le fils d’agriculteur de Beaurepaire-en-Bresse qui a débuté sa carrière en 1968 est aujourd’hui à la tête d’une entreprise aux 230 millions d’euros de chiffre d’affaires. « J’ai su prendre le train en marche de la grande distribution et j’ai surtout osé, glissera savoureusement en guise de préambule, et devant une assistance tout ouïe, le « traiteur intraitable », sur la qualité des produits.  

Soumis au jeu de l’interview par quatre apprentis, devant poser des questions en direct, Pierre MARTINET retraça ses origines, se référant à sa vie dans l’exploitation familiale. Il expliqua ensuite ses rapports privilégiés avec les acteurs des milieux agricoles.

« Que retenez-vous de votre parcours en tant qu’apprenti ? ». Une jeune fille posa une seconde interrogation au professionnel de l’agro-alimentaire.

« L’apprentissage, c’était très dur, expliqua Pierre MARTINET, narrant ses péripéties de jeune charcutier – un métier qui n’a plus rien à voir avec ce qui se pratique de nos jours -, je commençais à 6 heures du matin et je finissais vers 21 heures. Ce n’était pas raisonnable mais c’était une autre époque… ».

Sur les 700 salariés, plus de 40 apprentis vivent leur alternance au sein du groupe MARTINET. « C’est la volonté de donner leur place aux jeunes, 90 % sont embauchés à l’issue de cet apprentissage… Nous recrutons toujours des jeunes, en permanence… ».

Accordant sa confiance aux jeunes générations, l’ancien dirigeant du club de rugby de Bourgoin-Jallieu possède une belle image de la jeunesse, même « s’il y en a une minorité qui font c… ! ».

 

 

Le taboulé chez MARTINET ? 35 000 tonnes de produits annuels !

 

Quant à la recette du succès, elle est simple selon le célèbre traiteur. Il faut bosser, bosser, bosser et avoir la « gnaque », tout le temps ! « Mais, il faut avoir un petit peu la tête bien faite, aussi ! ».

La question suivante fut un tantinet plus philosophique. « Quel message voulez-vous transmettre aux générations du futur ? ».

« Il faut être créatif, tout le temps, rétorqua l’homme d’affaires, j’ai commencé à faire les marchés en vendant des poulets, et puis j’ai trouvé un tripier qui confectionnait des museaux. J’ai ajouté des légumes au museau et j’ai élaboré des recettes de traiteur. Il faut également être polyglotte avec l’anglais et l’espagnol, c’est le plus important aujourd’hui… ».

Ne parlant pas la langue de Shakespeare, Pierre MARTINET a pu néanmoins écouler ses produits aux Etats-Unis, au Brésil ou dans d’autres pays européens. Avec une certaine réussite.

Il raconta ensuite l’élaboration des recettes de ses fameux taboulés, ajoutant des raisins secs et en lui donnant une connotation orientale dans les années 90. Un marché qui pèse aujourd’hui 70 000 tonnes dont 35 000 échoient au seul groupe MARTINET ! C’est dire !

Du petit lait pour Hélène DECULTOT-TREMBLAY et Marc LABARDE, fidèle d’entre les fidèles de l’apprentissage en sa qualité de responsable du concours du Meilleur Apprenti de France dans l’Yonne !

Recevant quelques présents gentiment offerts par les apprentis agricoles, l’entrepreneur fut ensuite invité à couper le ruban de ces quatre nouvelles salles de classe, offrant ainsi ergonomie et optimisation de l’espace pour ces têtes bien pleines qui rêvent peut-être en secret de devenir elles aussi des « traiteurs intraitables » ! Qui sait !

 

Thierry BRET

 

 


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La transmission structure notre identité dès les premiers jours de la vie et même dès la gestation. L’histoire familiale transmise à un petit permet de développer un sentiment d’appartenance et un modèle de relations sociales. Le problème avec les enfants, c’est qu’on ne sait jamais ce qui est transmis et comment c’est reçu !

 

TRIBUNE : C’est vrai également pour la transmission génétique : on ignore ce qui est transmis comme ce que le corps du receveur en fera… La transmission familiale peut être positive mais peut aussi induire ce que les « psy » appellent « des loyautés sclérosantes ». Répondre à la demande implicite de ses parents, c’est parfois réparer le passé ou porter un secret de famille. Lire « Aïe, mes aïeux » d’Anne-Ancelin SCHUTZENBERGER : elle partage, à travers son analyse clinique et sa pratique professionnelle de près d'une vingtaine d'années, une thérapie « transgénérationnelle » et psycho-généalogique contextuelle.

L’inconscient familial se transmet via les émotions, en dehors des mots, et peut entraîner des conséquences sur plusieurs générations. Il faut chercher du côté de l’inconscient et comprendre ce que l’on porte du passé de la famille. La transmission vit aussi dans les émotions et l’inconscient ! La transmission peut être toxique ou encombrante comme dans le cas des survivants de la Shoah. Ceux qui ont fait silence de leur histoire afin de protéger leurs enfants se trompent : il est essentiel d’oser se libérer de cet héritage…

 

La transmission des biens matériels

 

L’héritage fait aussi partie de la transmission. Hélas, trop souvent l’unité familiale explose au moment du décès des parents. L’erreur la plus fréquente commise par les anciens : ne rien dire. La fratrie découvre chez le notaire les données de l’héritage. Lorsque les parents transmettent oralement les données de l’héritage, les dispositions sont rarement contestées au moment du décès. Les notaires sont unanimes sur ce point.

Chez les aristocrates, il existe un aspect à souligner : ils n’ont pas le sentiment de propriété. Ils sont les gérants d’un domaine afin de le transmettre, si possible amélioré, aux nouvelles générations. Dans ce cas, la transmission vise essentiellement l’histoire de la famille, qui parfois recoupe l’histoire de France !

 

 

La transmission chez les Compagnons du Devoir

 

Pour un compagnon, la transmission ne s’explique pas, elle se vit. C’est l’expérience qui est mise en avant : on apprend en faisant, sans même s’en rendre compte. Le jeune apprenti sera plongé dans une dynamique qui doit l’aider, non pas à comprendre mais plutôt à prendre conscience. La prise de conscience passant par l’expérience et la transmission orale des maîtres. Au-delà des rites et des légendes, des symboles, des valeurs, d’une culture et d’une identité forte, le compagnonnage du Devoir présente de nombreuses spécificités : la présentation des outils les plus sophistiqués (logiciels, IA, Internet…), transmission de l’expérience par le témoignage écrit, visuel et oral. Intégrer une formation, c’est jouer sur tous les registres possibles : l’ouï, la vue, le toucher, l’odorat et parfois le goût. Certains initiés, en signe de reconnaissance précisent : « je ne sais ni lire, ni écrire », à méditer…

 

Pour conclure

La transmission est vitale et nécessaire à la structuration d’une société et même d’une civilisation. On ne peut pas rester figer sur la seule transmission orale, mais cette dernière sera pertinente pour le passage de témoin de l’expérience et des savoir-être.

L’IA, importante pour notre évolution scientifique ne doit pas supprimer l’émotion de la transmission, il y va de notre survie. Si j’en crois l’Ecclésiaste (un des livres du « Pentateuque »), tout est vanité, on ne transmet rien sauf l’amour… A ne pas lire quand on est déprimé !

« Ce que l’on ne met pas en mots, s’imprime – et s’exprime par des maux ». Anne-Ancelin Schützenberger.

 

Paul GUILLON

 


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L’affaire n’a rien d’exceptionnelle. Tant la recrudescence de ce genre de faits divers sordides – des actes d’agressions sexuelles et de viols commis sur des mineurs dans des cellules familiales – progresse dans l’Hexagone. Voire ailleurs. Preuve que les incivilités sur autrui vécues dans ce monde moderne dépassent désormais l’entendement avec une société devenue de plus en plus incontrôlable, folle et imprévisible ? Certains prétendront que ces maux passés sous silence ont toujours existé. La libération de la parole, phénomène très récent, en a accéléré la découverte au grand jour. Et c’est tant mieux. Sans pour autant se départir de la notion que tout juriste et enquêteur se doivent de respecter au pied de la lettre : la présomption d’innocence…

 

TRIBUNE : D’ici quelques heures, les 20 et 21 juin, la Cour d’assises d’Auxerre devra se prononcer sur une triste affaire de mœurs, à la sauce intrafamiliale. Une de plus, malheureusement, car ces faits où les victimes sont le plus souvent des mineurs sans défense sont devenus légion dans les prétoires. Preuve que le monde ne tourne plus bien rond dans la tête des humains, mais ça, on le savait déjà !

Résumons les faits.

Un habitant de l’Yonne aurait abusé d’une fillette – un viol perpétré à maintes reprises sur une période de quatre ans –, lorsque celle-ci était âgée d’une dizaine d’années entre le 01er janvier 2007 et le 31 décembre 2010. Comble de l’horreur : le mis en cause qui sera jugé ces deux jours durant dans le tribunal de l’Yonne n’est autre que…l’oncle de la jeune fille. La demoiselle était à cette époque en garde, les week-ends, chez le membre de la famille.

Si la plaignante a attendu plusieurs années – à l’âge de 15 ans – pour dénoncer les faits – gravissimes s’ils s’avéraient condamnables par la justice pour le membre de la famille ainsi incriminé -, le mis en cause, quant à lui, se sera toujours borné à contester les accusations de sa nièce, et ce depuis les origines du dossier.

Le professionnel des métiers du chiffre et du droit qui assure la défense de l’accusé – une personne n’ayant jamais eu affaire à la justice - n’est autre que l’ancien bâtonnier d’Auxerre, l’avocat Christian VIGNET.

 

Les langues se délient dans les affaires d’agressions sexuelles et de viols

 

Se prêtant au jeu de l’interrogation, à ce sujet, Me VIGNET déclare que « son client avait été finalement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dès le mois de janvier…2016 ».

Une décision prise à la suite d’informations préoccupantes, fournies par le témoignage de la jeune fille. Commentaire de l’homme du barreau : « Les langues se délient depuis une vingtaine d’années autour de ces affaires qui se perpétuent dans les cellules intrafamiliales. Auparavant, il existait une véritable chape de plomb autour de ces histoires sexuelles, le sujet était tabou en France. Parfois, les victimes, bien réelles, de ces agressions, étaient considérées comme des menteuses… ».

Or, une Cour d’assises a du bon. Elle permet le débat oral, le facilitant de manière contradictoire, où le plus souvent jaillit la vérité.

 « Ce dossier a la particularité, dans une affaire de viol et de faits reprochés dans un cadre intrafamilial, d’avoir vu la présomption d’innocence parfaitement respectée, ajoute Me Christian VIGNET, en effet, compte tenu des incertitudes inhérentes à ce dossier, et la réalité ou pas de la culpabilité de mon client, ce dernier a été sagement laissé en liberté, sous contrôle judiciaire… ».

 

 

Une décision qui peut parfois surprendre aux entournures et gêner tant les plaignants que les mis en cause, par ailleurs.

Rappelons que dans le cas présent jugé cette semaine à Auxerre, le client de l’avocat icaunais a toujours nié les faits de manière catégorique.

« Il y a eu débats et confrontations durant l’instruction, rappelle l’homme à la robe noire, toutefois, chacun est resté sur ses positions… ».

A charge donc pour la Cour d’assises de décider de la culpabilité ou non du mis en cause, l’instance juridique devant se prononcer soit pour son acquittement ou sa condamnation en qualité de coupable, la peine et la durée devant être précisés par la suite.

 

La vindicte populaire qui condamne systématiquement…

 

Quant à la présomption d’innocence, elle aura été, du fait de son respect, l’un des éléments clés importants de ce dossier. De l’avis de Me VIGNET, la respecter est fondamental car elle gouverne la procédure pénale et le droit pénal tel qu’ils se pratiquent dans l’Hexagone.

« Il est nécessaire de la respecter, insiste l’avocat, car il est moins hasardeux de laisser un coupable en liberté que de jeter un innocent en prison ! ».

Citant au passage une formule à la sémantique forte que chérissait le regretté Robert BADINTER !

Une présomption d’innocence qui, si elle n’est pas appliquée, peut avoir des conséquences très fâcheuses pour les personnes ayant à faire avec la justice de notre pays.

« Le problème, c’est le lynchage populaire orchestré par les réseaux sociaux ou les rumeurs médiatiques, confirme Me VIGNET, en France, il existe 65 millions de présidents de Cour d’assises comme il existe autant d’entraîneurs de l’équipe de France de football ! ».

C’est tout dire ! On connaît les noms de ces victimes du lynchage, parfois infâmant, que peuvent véhiculer nos moyens de communication technologique actuels. Le nom de Dominique BAUDIS, ancienne star du grand écran, côté presse, et édile de Toulouse, aura eu à en souffrir, à l’époque de faits divers liés à des réseaux de prostitution via les rumeurs. Rappelant au passage, que parfois, des plaignants peuvent aussi s’accommoder comme mode d’accusation du…mensonge !

 

La détention provisoire devrait rester de l’ordre de l’exception

 

Que dire du fameux notaire de Bruay-en-Artois, laminé par la vindicte populaire, dans une affaire faisant suite à un sombre fait divers, survenu en 1972 qui passionna la France entière en besoin de sensation et d’hémoglobine.

Ou encore de Patrick DILS, qui purgea une peine de prison qu’il n’aurait pas dû subir dans une geôle avant d’être libéré mais pas forcément blanchi à 100 % dans l’esprit de ses concitoyens.

Moralité : il faut toujours se méfier du coupable trop facile. A l’instar de la détention provisoire, qui est loin d’être la panacée.

« Vous savez, ajoute Me Christian VIGNET, dans cette affaire, mon client a toujours pu continuer à travailler et ne pas être jeté en prison. Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction de ne pas sortir de France, de pointer régulièrement à la gendarmerie en respectant les règles. Ce qu’il s’est appliqué à faire. Pourquoi aurait-il fallu le jeter en prison sous le prisme de la détention provisoire ? ».

Une détention provisoire que Robert BADINTER (décidément toujours lui en qualité de référence juridique hexagonale et immortelle), estimait rester l’exception et le principe de liberté, la priorité…Qu’on se le dise, avant les prochaines instructions. Sauf si la Cour d'assises reconnaît au terme des jugements les torts du mis en cause, changeant de facto son statut en coupable, bien sûr...

 

Thierry BRET

 

 


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Tenue sportive obligatoire pour les cadres et conseillers de France Travail mobilisés sur l’opération « Du stade vers l’emploi » qui a réuni il y a quelques jours plus de cent-vingt personnes, recruteurs et demandeurs, sur la piste d’athlétisme de la capitale de l’Yonne. Une excellente manière de montrer l’exemplarité et de rappeler la déontologie de cette manifestation qui a été organisée autour de trois temps forts, le sport, la pause du déjeuner partagé et la recherche d’un job !

 

AUXERRE : Séverine DUTREIX prête à participer à une épreuve athlétique dans le cadre d’une manifestation un peu particulière réunissant chefs d’entreprise, responsables des ressources humaines et demandeurs d’emploi ? Non, non, on ne rêve pas ! La dirigeante de l’agence France Travail auxerroise a su adapter son dress-code à la situation du jour pour valoriser les principes de cette animation hexagonale, déclinée en terre de l’Yonne, dans le but d’optimiser les échanges entre recruteurs et personnes en quête d’un job.

Adoptant une tenue sportive du plus bel effet, la responsable de l’ex-antenne de Pôle Emploi d’Auxerre a assisté aux différents ateliers mettant en action employeurs et candidats qui, sous couvert de l’anonymat, ont noué des liens riches durant l’effort, le tout à la sauce de la convivialité et non de la compétition. Une façon inédite de résoudre la problématique des demandeurs d’emploi qui savent ce qu’est l’esprit de compétitivité quand il faut se dépasser pour être le meilleur à l’issu d’un entretien d’embauche pour convaincre un employeur…

 

Thierry BRET

 

 


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