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Le secteur de l’automobile propose toujours des postes professionnels aux profils intéressants. Il suffit d’observer ce qu’il se passe au sein du groupe JEANNIN, très bien implanté en Seine-et-Marne et dans l’Yonne, pour s’en apercevoir. Une dizaine d’offres d’emploi attendent d’être pourvues, la quête aux candidats est ouverte !

 

AUXERRE: Le milieu de l’automobile vous passionne ? Vous êtes interpellés par une petite annonce, relative à un job de carrossier ? De conseillers commerciaux, indispensables rouages dans la belle mécanique d’une entreprise ? De mécaniciens, aussi ? Plus une minute à perdre ! Munissez-vous d’une feuille blanche, d’un stylo assorti à une plume enthousiaste et postulez, séance tenante, pour l’une des dix propositions d’emploi que le groupe aux multimarques, JEANNIN Automobiles, met à la disposition du marché à l’heure actuelle !

Présente sur les départements de la Seine-et-Marne, de l’Yonne et de l’Aube, l’entité professionnelle pilotée par Yves JEANNIN recherche de nouveaux collaborateurs pour étoffer ses équipes. La raison à cela est claire : le volume d’activités et par conséquent d’affaires engendrés par le groupe aux onze marques ne cesse de croître en ce début d’année 2024.

 

 

Cerise sur le gâteau : le réseau concessionnaire des grandes références de l’automobile, à l’instar d’Audi, Volkswagen, Cupra, Mazda, Nissan, Seat ou MG (entre autres) est même en quête de son nouveau directeur de site Audi à Auxerre.

Soyez dans les starting-blocks, les candidatures sont ouvertes !

 

Thierry BRET

 


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Un peu de sémantique ! Si le mot est bien apparu au XIVème siècle – il possède d’ailleurs des origines occitanes muées de ramifications espagnoles et italiennes -, il n’aura jamais été autant d’actualité que depuis quelques saisons dans l’Yonne ! Logique que le fameux concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » s’intéresse à la spécialité. En y adjoignant le terme, moderniste, de soigneur, ce qui le rend nettement plus digeste à la compréhension. Une filière à l’apanage du CFA La Brosse qui alignait l’ensemble des candidatures à la victoire départementale lors de cette édition…

 

VILLEFARGEAU: Serait-ce un métier d’avenir ? En tout cas, la catégorie des palefreniers soigneurs possède une aura certaine dans notre département depuis quelques saisons. Plébiscitée lors de la remise des médailles aux métiers de l’artisanat il y a peu à l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre, en présence de plusieurs personnalités, cette profession pour le moins méconnue chez le commun des mortels profanes de la filière des métiers équestres aura été mise une nouvelle fois en exergue quelques jours plus tard lors de la cérémonie des vœux de la Société départementale de la Légion d’Honneur de l’Yonne !

Avec comme ambassadrice convaincue, Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture ! Bref, le milieu des palefreniers soigneurs a donc le vent en poupe à tel point que les organisateurs du fameux concours annuel « Un des Meilleurs Apprentis de France » lui ont fait des yeux de Chimène, créant une épreuve spécifique à la discipline.

Un challenge qui voyait le déroulement de sa seconde édition la semaine dernière au centre équestre de la localité périphérique d’Auxerre, avec le soutien du CFA La Brosse. De la pure logique, en vérité, puisque le centre de formation des métiers agricoles, viticoles et équins, dirigé par Hélène TREMBLAY-DECULTOT, forme et prépare au diplôme (un CAP) de la spécialité en ses murs. Mais pas que !

Le CFA propose aussi un baccalauréat professionnel conduite et gestion de l’entreprise hippique, pour celles et ceux qui se sentent pousser des ailes comme Pégase dans leur carrière ! Afin de maîtriser à la perfection toutes les arcanes de l’hippologie, l’art et la manière de bien appréhender l’univers du cheval.

 

 

Des résultats définitifs dont le verdict sera annoncé le 28 février

 

Une petite dizaine de candidats (des candidates devrait-on dire tant le métier est prisé par les jeunes filles) se présentait sur la grille de départ pour y suivre un QCM (questionnaire à choix multiple) portant sur des connaissances globales, avant des épreuves se rapportant à l’entretien du box et la mise au paddock de l’animal. Un prélude déjà copieux aux épreuves organisées le tantôt avec le toilettage, la présentation en main puis l’identification et les soins à prodiguer aux équidés.

Pour les incultes, voici le temps d’une petite leçon de chose ! Quel est le travail d’un palefrenier ? Hormis de relire les œuvres du grand Alexandre DUMAS qui en fait souvent mention dans ses ouvrages romanesques de cape et d’épée, contentons-nous d’en découvrir une prime définition !

Le rôle du palefrenier est de s’occuper des chevaux, en nettoyant leurs boxes, en les paillant, en graissant leurs pieds, les panser, les natter, faire la tonte de la crinière, prodiguer les premiers soins en règle générale. Et oui, comme l’aurait suggéré Monsieur de Lapalisse, c’est de là que s’est ajouté le terme « soigneur » !

 

 

Deux Meilleurs Ouvriers de France assistaient le jour J à ce concours : Serge GOULAIEFF (une figure des arts de la table et du service en restauration, un tout autre domaine) et l’inoxydable président départemental de ce challenge, très suivi par les jeunes, Marc LABARDE, accompagné de sa célèbre écharpe rouge !

Que l’on ne s’y méprenne pas, selon lui, « c’est bien Christophe BARBIER – éditorialiste et homme de média bien connu – qui lui a piqué l’idée ! ».

Résultat des courses (hippiques et sans jeu de mot !) pour les candidats : le 28 février…car le questionnaire est corrigé au niveau national.

Le 21 mars, les lauréats de l’Yonne auront l’opportunité de se rendre près de Lons-le-Saunier dans le Jura où les sélections régionales de cette catégorie les attendront de pied ferme.

 

Thierry BRET

 

 


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Rêver d’un métier, c’est bien ; dénicher le métier de ses rêves, c’est mieux. Pour sa seconde édition, le Salon de l’étudiant a fait le plein à Auxerrexpo, proposant à un public de collégiens et lycéens, mais aussi de jeunes en reconversion, de découvrir tout un panel de cursus de formation souvent insoupçonnés, pour beaucoup présents dans le département ou sur le territoire bourguignon.

 

AUXERRE : Que l’on soit en quête d’études longues post-Bac ou de formations en alternance, trouver un métier n’est pas toujours chose aisée pour des jeunes en mal d’avenir. La tâche s’apparente le plus souvent à un parcours du combattant. Le salon de l’étudiant qui s’est tenu deux jours durant à Auxerrexpo, aura pour beaucoup permis d’entrevoir des pistes, voire de se forger des projets, au travers de la soixantaine d’organismes présents. Pilote de chasse, hôtellerie restauration, développeur informatique, ébéniste d’art, métiers de l’industrie ou de la santé… Un inventaire que n’aurait pas renié le regretté Jacques PREVERT, témoin de la quantité de formations proposées et des débouchés possibles dès lors que naît une passion.

 

Sortir de sa zone de confort et intégrer un métier où il y a de l’éthique

 

Comme souvent avec ce type d’évènements, il y avait foule sur le pôle sécurité, englobant à la fois les stands de l’armée, de la police ou des pompiers Un engouement dû en partie au prestige de l’uniforme, reconnait Fendi, pompier professionnel depuis six ans, mais pas seulement : « c’est aussi lié au désir de se sortir de sa zone de confort, d’intégrer un métier avec des mots clé parlant à tout le monde, comme cohésion, éthique, secours aux personnes… ».

A deux pas de là, Arnaud et Louise échangent depuis une dizaine de minutes. Le premier est chargé de recrutement à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté au sein de la police nationale, après plus de vingt ans en qualité d’enquêteur ; la seconde est une jeune adolescente accompagnée de sa maman, qui cherche à tracer sa route au milieu de la « jungle » des formations possibles.

« C’est un métier difficile, exigeant, où l’on ne compte pas ses heures, même si elles seront récupérées. On a affaire à la mort, au pire de l’humanité parfois. Un monde où l’on peut le matin escorter un Président de la République, et le soir venu, aller ramasser « Gérard », clochard complètement désociabilisé, alcoolique, qui va nous gueuler dessus et vomir dans la voiture… ».

Par-delà le discours « trash » d’Arnaud, la passion d’un métier et la volonté de convaincre un jeune que tout est possible dès lors que la volonté est présente. Louise semble convaincue, mais avec quelques doutes en bandoulière : « je ne suis pas certaine de pouvoir passer les épreuves physiques de sélection, mais je vais m’accrocher… ».

 

 

Le bâtiment, la voie rapide à l’entrepreneuriat

 

Difficile pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne de rivaliser avec l’aura de l’uniforme ! Pour son président, Jean-Pierre RICHARD, l’important est bien d’être présent : « nous sommes au début du commencement de la remontée ! Les gens prennent enfin conscience que parfois, plus on est diplômé, plus ça fait mal quand on est au chômage… ».

Si le bâtiment peine encore à recruter, ses atouts sont multiples, à commencer par une rémunération de ses apprentis supérieure de 25 % aux autres filières, souligne fièrement celui qui est également président de la CAPEB : « il est à noter aussi que c’est, je pense, la voie la plus rapide pour accéder au statut de patron… ».

Un univers de plus en plus technique, où les anciens d’un niveau CAP sont en train de prendre leur retraite, remplacés très souvent par des personnes en reconversion après de longues études et une ébauche de carrière avortée : « avec en poche un BTS économie ou gestion, augmentant d’autant le niveau des futurs artisans… ».  

 

Des métiers en tension faute de ressources

 

Même déficit de notoriété pour les métiers de l’industrie et de la métallurgie, reconnaît Edita KOZAR, en charge du développement de la formation initiale au pôle formation d’Auxerre : « sur un salon de ce type, l’on s’aperçoit que la plupart des visiteurs n’imaginent même pas le champ des formations proposées, allant du CAP au Master en passant par BAC et BTS. Chaque année, nous accueillons plus de 600 jeunes apprentis, avec un taux de réussite aux examens de 92 % et une entrée dans la vie active pour 86 % d’entre eux après leur diplôme… ».

Reste à savoir si la ligne virtuelle d’usinage couplée à une batterie d’écrans de contrôle présentée à bord d’une semi-remorque sillonnant toute la Bourgogne et les arguments avancés feront naître de nouvelles vocations. Il y a urgence et le secteur recrute à tour de bras : « nos entreprises ont besoin de compétences et aujourd’hui, beaucoup de métiers sont en tension faute de ressources… ».

C’est en famille que Théo VILLAIN, croisé sur le stand de l’armée de l’air, est venu se renseigner pour faire de son rêve une réalité : devenir un jour pilote de chasse. Pas plus perturbé que cela, d’avoir un jour à quitter la maison familiale au sortir de la seconde pour intégrer une école militaire à Saintes. Elève de 1ère en Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant, son frère Lucas est également en quête de renseignements : « je cherche surtout des études courtes et professionnelles après le Bac, ingénieur, ça ne me plaît pas trop. Je préfère le BTS et vise le machinisme agricole… ».

Bonne pioche ! Le secteur est lui aussi en mal de recrutement et embauche à tour de bras. Gaelle, aujourd’hui en 4e, attendra un peu pour se positionner. « Il y a moins urgence », explique Yannick, leur père, tout en soulignant le bien fondé d’un salon de ce type : « ici, nous sommes dans le concret, avec la possibilité de rencontrer un maximum de personnes et l’avantage d’avoir plusieurs établissements sur un même site, cela évite d’avoir à multiplier les journées Portes Ouvertes…».

 

 

Des études supérieures dans l’Yonne ? Oui, c’est possible !

 

« Mes études supérieures dans l’Yonne »… Un slogan affiché fièrement sur le stand de la CCI ne pouvant qu’interpeller positivement des parents en mal de logement, pour leur progéniture tentée de poursuivre leur cursus en dehors du territoire. Il y a longtemps que la chambre consulaire propose au registre de ses formations, un BTS commercial en alternance, Hervé AUBERGER, directeur du pôle Emploi Formation se souvient : « plus de quinze ans que l’on a une école de commerce sur Sens. On nous a pris pour des fous à l’époque, personne n’y croyait, considérant que les études supérieures ne pouvaient se faire qu’à Paris ou Dijon mais surtout pas dans l’Yonne… ».

Une « évasion » préjudiciable aux entreprises du département : « il est important de lutter contre cela, car notre territoire a besoin de garder ses jeunes ressources et ses jeunes talents et notre département a de vrais atouts pour développer l’enseignement supérieur, notamment la qualité de vie… ».

Même tonalité dans le discours de François-Xavier WILLIG, chef d’établissement du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, qui ouvrira prochainement un bachelor « Responsable de Zone Import-Export », point d’orgue de la formation BTS commerce international initialement proposée : « on passera ainsi à BAC + 3 et cela fait partie de ce que recherchent nos étudiants. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour élargir la zone et imaginer que des jeunes de Dijon ou Paris viennent pour cela jusque chez nous. Il n’y a pas de raison que cela soit toujours dans le même sens… ».

Beau pied de nez à une idée préconçue, sous-entendant jusqu’alors que sans passage par la capitale ou la cité des Ducs de Bourgogne, point de salut !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Il n’a pas pour habitude de se murer dans le silence le troisième vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Surtout en si bonne compagnie ! Avec, excusez du peu, les présences de son ami de longue date – ils se connaissent depuis deux décennies -  Thibaut GUILLUY, nouveau directeur général de France Travail (ex-Pôle Emploi), Jérôme MARCHAND-ARVIER, délégué général à l’Emploi et à la Formation professionnelle ou le préfet Pascal JAN. Nicolas SORET a fait entendre la voix de l’institution régionale, très investie sur le volet de l’emploi et de la formation, lors de cette visite d’envergure nationale…

 

AVALLON : On sent une réelle complicité entre ces deux personnages ! En effet, dans des vies antérieures, ils ont cheminé côte à côte dans le Nord de la France lorsque Nicolas SORET s’intéressait de très près à l’insertion par le volet économique. D’ailleurs, le grand argentier de la Région Bourgogne Franche-Comté ne tarit pas d’éloges sur les qualités de son ami de deux décennies, un Thibaut GUILLUY, tout sourire et satisfait d’être là, dans l’agence de l’ex-Pôle Emploi locale, venu accompagné de plusieurs personnalités évoquer la préfiguration du Comité départemental pour l’emploi dans l’Yonne.

« Je dirai du directeur général de France Travail qu’il a la remise à l’emploi des publics en difficulté chevillée au corps depuis très longtemps et qu’il sait comment faire ! ».

Cela ne pouvait pas mieux démarrer pour caractériser la venue du nouvel homme providentiel de l’univers emploi et formation de l’Hexagone, accueilli avec un cérémonial très solennel, dans l’agence avallonnaise de France Travail, dirigée par le responsable du cru, M. ROY.

 

Une enveloppe annuelle de 140 millions d’euros pour la formation

 

Porte-parole de l’institution régionale dont il est l’un des rouages importants dans l’organigramme en sa qualité de numéro trois, le maire de Joigny rappela à qui voulait l’entendre que la Région apportait dans la corbeille de la mariée ses compétences obligatoires. Notamment dans le domaine de la formation.

« Ce n’est pas un vain mot, devait-il souligner, c’est le parcours personnel de la présidente Marie-Guite DUFAY qui l’a toujours traduit dans son action au quotidien… ».

Dans les chiffres, 140 millions d’euros sont mis chaque année par la Région BFC dans le volet formation. Nerf de la guerre indissociable au retour vers l’activité des demandeurs d’emploi.

« Précisons, poursuit Nicolas SORET devant le parterre de VIP très attentifs à ses propos, que notre Région investit sur ce registre beaucoup plus que les autres contrées ! Dans son budget, en nombre d’habitants, l’institution régionale met énormément de moyens sur la formation des demandeurs d’emploi… ».

Le département de l’Yonne profite naturellement de ce ruissellement régional. Rien qu’en 2023, ce sont 1 700 demandeurs d’emploi qui ont été ainsi accompagnés par les services de la Région. Un maillage de différents organismes assurant des formations, extrêmement denses dans le paysage territorial.

 

 

Des moyens importants et tricotés en lien avec les entreprises

 

Plus petite des régions hexagonales en termes de budget avant la Corse, la Bourgogne Franche-Comté est peu dense en habitants. « Ici, insiste Nicolas SORET, on gère l’espace et l’accès au service public plutôt que les hommes ! ».

Pourtant, notre région n’a pas à rougir de cet accès à la formation. Elle occupait en 2023 la seconde position nationale, juste derrière les Hauts-de-France ! Signalons que la BFC se place sur la troisième marche du podium pour l’accès à la formation reconnue comme certifiée. Un vrai cocorico que nous apportera là, le 3ème vice-président en charge des finances, du développement économique et de l’emploi.

Ravi de la mise en place de ce nouveau dispositif France Travail – « c’est une belle union reconnaît l’orateur -, la Région arrive avec des moyens importants et tricotés au plus proche du territoire en lien avec les entreprises.

« Nous nous assurons qu’il y ait une demande et nous, organisme régional, nous mettons la formation en face de la demande des entreprises, schématise le président de la CC du JOVINIEN, un vrai continuum précis entre entreprises, organismes de formation financés par la Région et demandeurs d’emploi… ».

 

Une belle expérimentation qui honore l’Yonne…

 

Autre axe de réflexion de l’institution régionale : la mobilité. Un dossier qui concerne directement la Région avec la gestion des TER et des lignes de bus mais aussi des intercommunalités. « Nous sommes en attente de la copie des PETR, ajoute Nicolas SORET, le territoire doit présenter une vision des cinq derniers kilomètres à parcourir, la Région apportant son concours pour y répondre… ».

Et le maire de Joigny de parler ensuite de la mobilité solidaire et de MOBIL ECO, structure accueillie dans la « belle ville » du centre de l’Yonne avec moult moyens.

Mais, parmi les freins du retour à l’emploi, un autre sujet pointa son nez. La garde des enfants. « 95 % des familles monoparentales peinent à faire garder leurs enfants, annonce Nicolas SORET, si l’une de ces femmes décroche un job lundi matin à la suite d’un entretien, nous n’avons pas de solutions pour faire garder leurs enfants ! ».

Quelles seraient les bonnes solutions, alors ? « Il faudrait geler des places dans les crèches, plaide l’élu de l’Yonne, une sorte de place d’urgence sur l’heure mais il faut partager le coût ! C’est pourquoi, je fais des appels du pied à la CAF et au Conseil départemental sur ce sujet… ».

Si la mobilité semble à peu près gérée, la vraie problématique pointée du doigt par Nicolas SORET se rapporte à ces gardes d’enfants, préjudiciables aux mères seules qui souhaiteraient retourner vers l’emploi. Toutefois, le maire de Joigny terminera son propos sur une note optimiste : « L’Yonne se distingue avec cette belle expérimentation ! Il faut le dire aux journalistes – tiens, tiens, serions-nous visés par nos propos ?! – il y a des choses que l’on sait faire dans notre département pour le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA… ».

Message reçu cinq sur cinq !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Un emploi pour tous. Ce ne serait donc pas un vain mot dans la bouche des trois interlocuteurs qui se prêtent au petit jeu de la conférence de presse, tenue ce jeudi matin dans l’une des salles de la préfecture à Auxerre. Vaste programme que celui-ci ! Il traduit l’ambition à peine voilée de France Travail, nouvelle appellation de Pôle Emploi. Il est déclinable par le Conseil départemental et l’Etat. Il est le socle qui préfigure la naissance du Comité départemental pour l’emploi dans l’Yonne. Favoriser le travail de proximité en accompagnant les demandeurs d’emploi, surtout les plus éloignés, est aussi la clé de ce dispositif mis en œuvre dès à présent…

 

AUXERRE: Imaginez un compas tenu dans la main. On trace un cercle fictif qui correspond à cinq à dix kilomètres de surface et là, on trouve de deux à trois offres potentielles de travail. Des jobs issus de l’agriculture, du commerce, de l’artisanat, de l’aide à la personne, de l’industrie. Un premier repère, indispensable pour s’orienter ensuite sur sa zone de recherche. Bien sûr, l’usager du dispositif n’agirait pas seul. Il serait accompagné par l’un ou plusieurs des différents acteurs de l’emploi dans sa quête. Directeur départemental de France Travail dans l’Yonne (ex-Pôle Emploi), Yves HUTIN, toujours très pédagogue dans ses interventions, déroule son raisonnement. A ses côtés, Sonia PIRES, directrice adjointe aux solidarités dans l’Yonne et Salia RABHI, directrice départementale DDETSPP 89, écoutent attentivement, acquiesçant de la tête.

Utile et pratico-pratique, ce petit point presse où notre consœur Floriane BOIVIN, de « L’Indépendant de l’Yonne », est au bout du fil – un souci technique la prive de la visioconférence initialement prévue, la pauvre ! – se révèle très intéressant pour bien comprendre toutes les méandres et autres subtilités de la réforme du service public de l’emploi, prétexte à un important déplacement d’envergure national vendredi dans l’Yonne, avec la visite de Thibaut GUILLY, directeur général de France Travail et du préfet de Région Franck ROBINE à Avallon.

 

Gérer toutes les problématiques de l’individu à 360 degrés !

 

Yves HUTIN – il a la parole et ne la lâche pas ! – poursuit sur sa lancée. Ce retour vers l’emploi et vers une dynamique s’appuie bien évidemment sur la mise à disposition d’un certain nombre d’outils. Dont la logique d’immersion. Une réelle plus-value où le demandeur d’emploi, parfois très éloigné du monde du travail, est plongé quelques jours durant, voire un peu plus, au cœur même de l’entreprise, histoire de tâter le terrain de l’activité.

« Une fois que l’on s’est instruit du milieu dans lequel on a été immergé, renchérit le responsable de l’ex-Pôle Emploi 89, cela conduit vers de la formation avec un conseiller afin d’obtenir le titre nécessaire… ».

Et notre interlocuteur de donner l’exemple caractéristique de la fameuse jeune femme atteinte d’un handicap, devenue la première représentante de la gent féminine à exercer à date le métier de…grutière ! Alors qu’en France, seule une vingtaine de femmes (valides) sont positionnées sur ce segment sectoriel ! Une belle reconversion pour une femme courageuse de 45 ans qui se prend de passion pour l’un des 150 métiers proposés par la filière du bâtiment.

« Il est nécessaire d’articuler les dispositifs de manière transparente, ajoute Yves HUTIN, on ne traite pas d’abord le champ social, puis le champ de l’emploi. Il faut envisager de trouver des solutions pour tous les problèmes qui se présentent à nous : le logement, la mobilité, la maîtrise linguistique, etc. Il faut une approche globale qui permette de gérer à 360 degrés toutes les problématiques des individus… ».

 

Exit le terme senior, place aux « personnes expérimentées » !

 

Les codes de l’emploi se doivent d’être de nouveau à l’appropriation des prétendants salariés. Se lever tôt le matin, être à l’heure à l’embauche, être dans le civisme et la politesse, autant d’éléments de savoir-être que les personnes en décrochage de l’emploi depuis dix à quinze ans doivent réapprendre. Bref, au-delà des techniques qui peuvent s’acquérir, il est urgent de modeler son comportement social, une garantie nécessaire d’un retour positif vers l’emploi.

Reste la sacro-sainte épine imputable aux seniors ? Réponse tout de go d’Yves HUTIN : « moi, à titre personnel, j’ai du mal avec cette appellation de senior ! ».

Puis, proposant une relecture de la sémantique : « je parlerai volontiers de personnes expérimentées ! Elles ont du savoir-vivre, des capacités à s’adapter. A nous, d’augmenter le taux d’employabilité des seniors qui est particulièrement faible dans l’Yonne comme ailleurs. Il faut enlever de l’esprit ces schémas un peu datés et valoriser l’expérience de ces personnes, grâce au tutorat, l’intelligence du geste, son expertise. C’est l’un des enjeux fondamentaux de 2024 ! ».

 

Identifier les freins à l’emploi pour mieux y remédier

 

Pour Sonia PIRES, il est important de pratiquer le co-diagnostic et la double vision, à la fois du conseiller de France Travail et du travailleur social sur le degré d’éloignement de l’emploi. Déterminer les freins à l’emploi est aussi une étape importante dans ce processus de découverte du demandeur d’emploi. Les identifier permettra au Conseil départemental et à l’Etat mais aussi à l’ensemble des partenaires ad hoc de trouver des solutions afin de gérer les problématiques de garde d’enfants, de crèches, d’assistances maternelles, etc. Les aides à la mobilité figurent aussi parmi ces critères qu’il s’agira d’analyser au mieux.

Des ateliers individuels et collectifs devraient voir le jour pour que les personnes en quête d’un job puissent  parler d’elles. « Il faut que ces personnes prennent conscience en parlant d’elles qu’elles sont encore capables d’accéder à la vie active, comme madame ou monsieur tout le monde… ».

Dans le concret, les chargés d’insertion des six unités territoriales du Conseil départemental suivent une formation par les services de France Travail dans l’aide à l’entretien et à l’accompagnement de ces publics éloignés de l’emploi. Des parcours très différenciés entre les personnes.

L’addiction, sévère facteur de risque, sera également abordée lors de cet échange. « Travailler avec des structures comme TAPAGE est important, ajoute Yves HUTIN, on va travailler avec des experts et des associations qui connaissent ces publics. Le monde associatif nous permet de réaliser ce lien. On a une vraie richesse de ces structures qui ne sont pas forcément articulées. On ne prétend pas aujourd’hui pouvoir traiter tout de manière immédiate. Le club des Entreprises qui s’engagent a un rôle à jouer avec l’illettrisme en sensibilisant les employeurs. Il faut articuler les offres de service pour que chacun puisse avoir sa part contributive… ».

Une loi et sa philosophie qui reposent sur une approche globale de l’insertion et de la réinsertion qu’elle soit professionnelle ou socio-professionnelle. Avec l’appui de France Travail et du Département, l’Etat animera dorénavant ce réseau des acteurs de l’emploi afin de créer toutes les synergies nécessaires à une mise en œuvre efficiente des politiques publiques et planifier les actions afin de les rendre les plus efficaces possibles. C’est tout ce que les demandeurs d’emplois, au RSA ou pas, désirent dans leur quotidien…

  

Thierry BRET

 


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