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La trouvaille est géniale. Pas commune du tout. Un brin insolite, tout en alliant l’utile à l’agréable : à savoir rechercher un job en s’adonnant à quelques activités physiques sur une piste d’athlétisme. Simples, bien sûr, il n’est pas imposé aux demandeurs d’emploi de réaliser les minima olympiques pour y participer ! D’autant que recruteurs et postulants à la vie active sont présents sous couvert de l’anonymat durant les épreuves. Il fallait y penser. France Travail l’a fait, sous le sceau de son pertinent concept, « Du Stade vers l’emploi »…

 

AUXERRE : Et si la quête d’un emploi devenait une discipline olympique à l’avenir ?! En tout cas, le concept « Du stade vers l’emploi », concocté avec le concours de la Fédération française d’athlétisme, l’Agence Nationale du Sport ou le Comité Olympique 2024 mérite que l’on s’y attarde quelque peu au vu de sa configuration spécifique qui permet aux recruteurs et demandeurs d’emploi de se retrouver ensemble mais sans être identifiés au préalable les uns des autres sur la même piste de la pratique sportive.

Une formule qui plaît bien à ces acteurs indissociables de l’offre et de la demande côté employabilité, renouvelée pour la seconde année consécutive dans l’Yonne, à l’initiative de France Travail (ex-Pôle Emploi).  

Certains trouveront l’idée farfelue mais après tut pourquoi pas ! Car, d’un aspect originalité, il n’y a pas photo cette déclinaison moderniste et musculaire de l’entretien d’embauche et de la découverte de l’autre en quête d’un job vaut son pesant de cacahouètes, enrobées de sirop d’érable, tabernacle ! Comme ils disent dans la « Belle Province » !

 

 

Privilégier les liens de la relation publique

 

Plantons le décor. Le rendez-vous proposé sous un radieux soleil de printemps se déroulait sur la nouvelle piste d’athlétisme, inaugurée il y a peu par la gloire de l’Olympe, Guy DRUT. Une piste et son revêtement si particulier qui font désormais la joie des dirigeants du Stade Auxerrois. Mais, que l’on se rassure : il fallait faire fi des épreuves officielles de la discipline phare des Jeux pour ce public dont certains ne n’étaient guère habitués à pratiquer un sport, à la vue de quelques silhouettes un peu arrondies. Qu’importe !

Comme le disait si bien le baron Pierre de COUBERTIN, père de la renaissance de l’olympisme moderne, « l’essentiel est de participer ». Ce qui fut le cas pour les cent-vingt personnes se prêtant à ce jeu beaucoup plus subtil qu’il n’y paraissait. Parce pratiquer un lancer de ballon pour toucher une cible – un poste en CDI à pourvoir par exemple ?! – ou courir en équipe en mélangeant les genres (recruteurs et demandeurs) noue nécessairement des liens, face à l’effort, l’adversité, la fatigue, le comique de situation. N’est-ce pas là le but ultime de cette journée, au-delà de trouver un poste ?

Bon, ces jeux du stade englobaient une dizaine d’épreuves sportives. Mais, il était hors de question d’y instaurer un esprit de compétition. Convivialité, plaisir, rencontre, partage formaient l’ossature de ce moment inédit où les rires fusaient parfois aux éclats. Autant d’éléments appréciables pour détendre l’atmosphère, ne pas se prendre la tête et in fine passer une très belle journée aux côtés…de son futur patron ?

Règle élémentaire de base : le tutoiement était de rigueur. Une manière de faire tomber les masques très vite entre les participants et de briser la glace aussi vite que des glaçons peuvent fondre l’été venu dans un verre d’un alcool à base d’anis et fleurant bon le terroir de Provence !

 

 

Des CDI et des opportunités de recrutement dans les quinze jours

 

Il n’empêche que les surprises devaient être de taille dès l’après-midi entre ces joyeux sportifs pas sérieux s’abstenir lorsqu’il fallut troquer le survêtement et le maillot humidifiée de transpiration pour prendre part à un…job dating ! C’est à ce moment-là que se brisèrent les miroirs de ce jeu inattendu de la vérité !

D’autant que parmi la centaine de participants, 80 % étaient issus de la catégorie des demandeurs d’emploi pour 20 % d’employeurs. Il n’y avait pas de sélection établie par France Travail en amont. Jeunes, seniors, personnes qualifiées ou pas qualifiées, sans expérience ou avec un CV long comme le bras se retrouvaient donc là, tantôt, sur le complexe sportif auxerrois pour tenter de décrocher une toute autre médaille que sportive : un travail !

Interrogée sur les retombées de cette opération – la précédente édition eut lieu à pareille époque à Auxerre – Cindy TRICOCHE, l’une des responsables des équipes de France Travail à Auxerre, confirma qu’il y avait eu des contrats en durée indéterminée et des recrutements la saison dernière. Dans un délai de quinze jours, précisément, dans le domaine de l’industrie.

Côté représentativité corporatiste, signalons la présence lors de cette deuxième édition de représentants de la filière industrielle, des services à la personne, du secteur agricole, des agences de travail temporaire ainsi que les adhérents de l’un des partenaires, les « Entreprises qui s’engagent », pilotée depuis la CCI de l’Yonne par une Sandra VERBRUGGEN habillée de circonstance en tenue sportive, question d’exemplarité, sans doute !

Dans tous les cas, une initiative à réitérer dès 2025 afin d’accroître  aussi la visibilité sur les secteurs professionnels en tension comme l’industrie ou le bâtiment.

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est l’âge de la maturité. D’ailleurs, les esthètes en numérologie ne s’y trompent pas. 35 ans - la structure d’insertion par l’activité économique a atteint ce chiffre en 2023 – est synonyme de croissance et d’expansion. De ses activités ? A la bonne heure pour les duettistes qui tiennent les rênes de cet organisme agissant au service, à la fois des personnes en demande d’emploi et des acteurs économiques en quête de nouvelles recrues, Claire DUCHET, présidente, et Isabelle JOAQUINA, directrice…

 

PERRIGNY : « Renouer 89 ». C’est au vue de sa courte appellation l’art de la sémantique qui résume en un seul mot la nature exacte d’une structure associative que l’on ne présente plus dans le paysage icaunais. Une entité qui a pour objectif de recréer des liens pérennes entre les individus – le plus souvent des déshérités des relations sociales et professionnelles -, en leur redonnant le goût à l’effort, à la sociabilité, au travail. A la convivialité, aussi, comme en témoignera le sympathique et humoristique spectacle, parfois désopilant sur la thématique du sport et des Jeux Olympiques, proposé au terme d’une assemblée générale se voulant être le reflet de la bonne santé d’un partenaire incontournable de l’emploi dans le département de l’Yonne.

 

545 personnes embauchées en 2023 : elles renouent avec des liens sociaux

 

« Renouer 89 » a donc eu trente-cinq ans ! La belle affaire pour une association qui semble plus jeune et dynamique que jamais, à l’image de son personnel et de ses dirigeantes, toutes deux vêtues d’un ensemble blanc et vert du plus bel effet ! Le blanc de la pureté (dans les intentions) et le vert de l’espérance (sortir de l’ornière inhérente aux vicissitudes de l’existence), sans doute.

Déjà l’an passé, l’association icaunaise avait présenté un bilan des plus satisfaisants et prometteurs  au niveau de ses activités avec plus de 500 demandeurs d’emploi embauchés pour de la mise à disposition de personnel dans divers domaines d’activités. Selon des périodes à géométrie variable en termes de durée.

Réactualisé, le bilan de cet acteur de proximité à la notoriété établie est encore plus optimal. Ce sont 545 personnes en proie à des difficultés sociales importantes qui ont ainsi retrouvé le chemin de l’emploi, accompagnées par les équipes dédiées sur les huit sites géographiques que compte la structure. Un bilan des plus éloquents malgré les freins à l’emploi qui ne cessent de perturber aujourd’hui les demandeurs d’emploi. On peut citer entre autres la mobilité (inexorable problématique), les aspects psychologiques et le manque de confiance en soi, les écueils financiers, etc.

 

Le précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier de l’emploi…

 

Jouant la carte de la personnalisation des relations avec ce public vivant dans la précarité, « Renouer 89 » obtient toutefois de bons résultats : le taux de sortie sur l’emploi équivaut à 69 %, avec à la clé en guise de bons de sortie une formation qualifiante, au mieux un job. Léger bémol vis-à-vis de l’exercice antérieur : ce taux excédait les 70 % en 2022, s’établissant à 75 %. Preuve que malgré tout, ce système d’accompagnement plutôt efficient d’ordinaire aurait eu plus de mal à faire recette auprès des partenaires entrepreneuriaux l’année dernière ?

Quoi qu’il en soit, « Renouer 89 » est un précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier dans la sphère de l’emploi pour toute personne signataire d’un contrat. Mis à la disposition d’un particulier ou d’un professionnel, le « collaborateur » de « Renouer 89 » intervient lors de missions spécifiques tels que l’administratif, le nettoyage, le bâtiment et les travaux publics, l’hôtellerie-restauration, la viticulture, les espaces verts, la vente, la logistique, la sécurité, les services à domicile. Un patchwork de possibilités qui peuvent durer jusqu’à deux ans.

Nonobstant, Claire DUCHET prévient : « malgré tous nos efforts, les coordinateurs de nos six agences sont restés en peine pour trouver des profils permettant de répondre aux opportunités d’emploi et certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues en 2023… ».

Entraînant de facto une légère baisse de l’activité. Dont acte !

 

 

L’appui de partenaires spécialisés dans le maraîchage

 

Il existe un autre volet d’activité, celui porté par « Renouer Environnement ». Et ce depuis 2015, date à laquelle la structure associative a développé deux chantiers d’insertion, l’un situé à Cheny avec la production et la vente de légumes bio 100 % local, cultivés dans l’Yonne ; l’autre à Pontigny avec un pôle entretien d’espaces verts qui est destiné aux particuliers, collectivités et professionnels.

Le succès de ces deux sites n’est plus à démontrer. Isabelle JOAQUINA le stipule : « Une cinquantaine de personne en difficulté d’emploi ont été embauchées et accompagnées sur ces deux sites en 2023, souligne la directrice de Renouer 89, 65 % d’entre elles sont sorties sur un emploi ou une formation à l’issue de leur contrat de travail… ».

Un nouveau terrain, il est d’une superficie totale de trois hectares, a été ajouté dans la besace de la structure dans la commune de Cheny. « C’était un gros challenge à relever, confie Claire DUCHET, mais nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus… ».

Toutefois, plus optimiste pour la suite, la présidente de la structure se satisfait de l’appui de plusieurs partenaires dont Bio Bourgogne et des Jardins de la Croisière (une nouvelle façon de produire également imputable à un changement d’encadrement) laisse entrevoir une année en cours plus sereine, au niveau de la rentabilité de la surface.

 

 

Le moment d’émotion en souvenir des disparus

 

Lors de cette assemblée générale, il y eut bien sûr un aparté à destination des soutiens financiers de la structure, en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne – on notera la présence de Sonia PATOURET toujours investie et très à l’écoute sur les dossiers du social -, et l’Etat.

A date, Renouer emploie dix-neuf salariés permanents, de véritables chevilles ouvrières qui assurent la bonne fonctionnalité de l’ensemble. Naturellement, il y eut aussi un moment d’émotion lors de l’évocation de Pierre QUEUDRAY, l’inoubliable président d’honneur de l’association. « Un homme de cœur, fondateur de Renouer et qui en fut le président de 2000 à 2011, disparu en 2023 ».

La mémoire de deux autres administrateurs, Jean-François MARCK et Yves GUIDON, trop tôt disparus, fut également saluée.

De l’émotion et de l’optimisme avec de nouvelles perspectives : ce fut donc un grand cru que cette assemblée générale 2024 !

 

Thierry BRET

 

 


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Les perspectives en termes d’embauches sont excellentes pour cet acteur majeur de la transition énergétique. EDF table sur le recrutement de près de 20 000 collaborateurs en 2024 ! Une preuve, s’il en est, de dynamisme pour le groupe qui veut augmenter ses volumes d’intégration de nouveaux salariés afin de répondre à ses besoins en compétences industrielles, techniques et numériques dans la durée. Une stratégie dont le ruissellement concerne aussi la Bourgogne Franche-Comté où 650 recrutements sont prévus d’ici la fin d’année…

 

DIJON (Côte d’Or) : Qu’on se le dise : le groupe EDF recherche aujourd’hui des femmes et des hommes engagés au service de la transition énergétique  dans tous les métiers et filiales (ils sont nombreux !) présents sur le territoire de la Bourgogne Franche-Comté. Avec comme trajectoire d’atterrissage en fin d’année, l’accueil de 650 nouveaux collaborateurs ! Une tendance similaire à celle de l’Hexagone puisque le spécialiste de la transition énergétique souhaite incorporer dans ses rangs, près de vingt mille personnes cette année ! Dont dix mille nouveaux salariés en contrat à durée indéterminée, 4 500 issus de l’alternance et cinq mille stagiaires.

Rien que le volet du nucléaire est prometteur en matière de futures embauches. EDF et ses diverses composantes devraient renforcer leurs effectifs de 4 500 nouveaux collaborateurs en 2024. Que des postes proposés en CDI !

Du côté de l’hydraulique et des énergies renouvelables, ce n’est pas mal non plus avec un millier de jobs supplémentaires à mettre dans l’escarcelle du groupe. Trois mille postes sont à pourvoir du côté de DALKIA, la filiale des services énergétiques du groupe ; tandis qu’ENEDIS espère en pourvoir 1 500 d’ici le terme de l’année. Outre les embauches fermes et définitives, garanties par cette typologie de contrat de travail, EDF priorise aussi sur la recrudescence des jeunes talents, en matière d’intégration, via l’alternance et la pratique des stages, comptabilisant ainsi environ dix mille demandes cette année.

 

 

La part belle est faite à la féminisation, aussi !

 

Côté profil, dans un contexte économique de relance du programme nucléaire, de développement des énergies renouvelables et de reprise des investissements dans l’hydraulique, EDF table sur des candidatures de niveau Bac pro (15 %), Bac + 2 + 3 (45 %) et ingénieurs ou diplômés de l’université pour 40 %. Quant aux alternants et stagiaires, ils deviennent à l’issue de leur formation des candidats prioritaires pour les emplois en CDI dans les domaines techniques.

Ne se fermant aucune porte, le groupe recherche aussi en complément des professionnels possédant un acquis dans la maintenance et l’exploitation des sites de production, le pilotage de projet pour le programme nucléaire, le numérique ou les métiers des services énergétiques.

La part de la féminisation est également mise en exergue au sein de l’entreprise, y compris dans ces nouveaux postes à pourvoir. Elle est passée de 25 à 30 % en deux ans, une dynamique devant s’amplifier dans les années à venir. Idem pour les personnes en situation de handicap, y compris dans les métiers techniques.

Rappelons que le groupe emploie déjà 179 000 salariés à date. Et ce n’est pas fini, semble-t-il !

Un appel est donc lancé pour toutes celles et tous ceux qui croient en la transition énergétique et son avenir : postulez et apportez vos compétences pour relever les défis de demain !

 

Thierry BRET

 


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Originaire d’Arras et ne se prédestinant absolument pas pour exercer un métier dans cette filière, la jeune femme gagne aujourd’hui sa « croûte » dans le…fromage ! Surtout depuis qu’elle a épousé son mari, Jean-François, qui est un esthète en la matière en étant affineur. De passage à Auxerre en qualité de présidente du jury du 24ème Concours régional des fromages fermiers, elle nous livre ses impressions. Interview !

AUXERRE : Avez-vous fait de belles découvertes lors de concours ?
En fait, j’ai fait le concours de ma table où l’on avait une dizaine de fromages à goûter et ensuite, je suis allée faire le tour de toutes les autres tables, tant qu’à faire ! (Rires). J’attends le palmarès avec les noms des producteurs car pour certains, j’aimerais bien les avoir en cave, chez moi. Dans notre région, peu de chèvres ou alors très chers, contrairement à ici, où ce matin ils étaient très nombreux, avec cette particularité en Bourgogne, d’être typés « charolais », présentant une pâte très dense et déjà très « goûtue », même quand c’est jeune… ». Alors pour répondre à votre question, oui, j’ai découvert beaucoup de pépites…

Vous connaissiez déjà ces fromages emblématiques de notre région que sont le Soumaintrain, l’Epoisse, le Chaource, le Saint-Florentin… ?
Pour certains, je les ai même déjà en affinage chez nous. J’étais un peu déçue en arrivant ce matin car seulement trois Soumaintrains sur la table et aucun Epoisse ! Un fromage que j’aime particulièrement affiner. Certains confrères vont jusqu’à six mois, je crois que je vais tenter l’expérience. J’affine aussi tout ce qui est « Charolais », « Bouton de culotte mâconnais », « Chaource » également, que j’aime beaucoup travailler en association avec des produits du Nord. Même si les « vrais » fromagers vous disent que le fromage est un produit à part entière, qui se suffit à lui-même, sans besoin d’y associer autre chose… ».

 

 

Une question que l’on a dû vous poser déjà des centaines de fois : quel est votre fromage préféré ?
Je dirai que cela dépend du moment de la journée. J’aime énormément les fromages Suisses, les « pâtes dures », mais pas tous les jours car très puissants en goût, contrairement au Saint-Nectaire dont je mange un morceau chaque matin parce qu’il est « facile, tout en douceur, crémeux, sans complexité, un fromage « bonbon » ! Je n’ai hélas pas toujours à dispo des chèvres « Charolais », à la pâte très dense, au goût très « champignon », même lorsqu’ils sont jeunes. Des fromages que je vais plutôt déguster à l’apéritif, avec du miel parfois, j’aime beaucoup…

D’autres « coups de cœur » parmi les fromages étrangers ?
La France est le plus beau pays de la gastronomie. Je le pense vraiment, mais nous restons un peu sur nos acquis aujourd’hui face à des pays émergents et si l’on ne bouge pas, on risque de se faire talonner ! Comme le Saint-Nectaire, j’adore le Gorgonzola, qui se mange avec juste l’envie de se réconforter, sans réfléchir… J’aime bien aussi le « Manchego » ou parmi les fromages anglais, le « Shropshire », qui n’est pas un AOP, mais un « Stilton » façon colorée. D’autre aussi comme le « Fribourg » d’alpage, mais là, il faut du temps pour réfléchir et bien le savourer… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Nom de code de cet acronyme (CEJ) : « Contrat Engagement Jeunes ». Concept apparu sur les fonts baptismaux depuis 2022, cet outil est une mesure positive qui permet de proposer des parcours sur mesure à la jeune génération en quête d’emploi en lien avec les entreprises locales. Il y a peu plusieurs acteurs institutionnels de l’Yonne se réunissaient pour en tirer à partir de témoignages les enseignements et célébrer ainsi un dispositif qui semble bien fonctionner…

 

SENS : Courage, conviction, optimisme, aussi. Les jeunes gens ont su trouver les mots justes pour faire part de leur ressenti après avoir vécu l’expérience. Celle du « CEJ ». Ce fameux « Contrat Engagement Jeunes » dont ils ont dû s’accommoder depuis sa création, survenue il y a deux ans, une vraie passerelle vers l’emploi. Même si les projets et les chemins de vie sont différents, tous ont été unanimes dans leurs explicatifs : chacun, grâce aux conseils avisés d’accompagnateurs à l’écoute et attentifs, a pu trouver des réponses appropriées à la résolution de leur équation, grâce à ces parcours sur mesure, adaptés aux besoins de ces jeunes désireux de s’insérer dès que possible dans l’emploi.

A l’initiative de ce rendez-vous, les différents acteurs institutionnels de l’emploi du Centre Yonne et de la partie septentrionale de notre territoire. Soit les Missions Locales, celles du Jovinien, du Migennois, mais aussi les antennes de France Travail Joigny et Sens. Ou encore le PEIPS de Sens : le Pôle Economique et Insertion Professionnelle du Sénonais.

 

Des témoignages probants sur la pertinence du système

 

Tous se sont donc retrouvés. Pourquoi ? Pour évoquer le succès de ce dispositif, ce « CEJ » qui a été créé il y a déjà deux ans, en laissant libre la parole auprès des jeunes gens mais aussi des entreprises et des conseillers de ce fameux instrument de travail. On notait aussi la présence des services de l’Etat ainsi que Clarisse QUENTIN, quatrième vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, adjointe au maire de Sens et présidente du PEIPS.

Alors qu’ont pu dire les Justine (elles étaient deux d’ailleurs !), Calista, Jeanne, Ingrid ou Ondeline en partageant leurs parcours en toute sincérité et courage. Car, il en faut du courage pour s’exprimer devant des professionnels et des élus !

Pour chacune d’entre elles, la motivation, la persévérance, l’intensité des actions et démarches, leur conviction et l’appui de leurs conseillers ont été déterminant pour la réussite de leur projet.

On comptabilise d’ailleurs plusieurs CDI, 1 CDD, une formation en alternance pour la rentrée et une orientation vers les métiers d’infirmier : tous les jeunes ont trouvé une solution entre 4 et 12 mois d’accompagnement dans ce dispositif. Quant à l’accompagnement des conseillers, il a été un appui important via la présence, la remobilisation lors des découragements face aux refus de candidature par exemple, ou l’aide pour traverser les périodes de doute, forcément toujours présents…

La mobilisation des différentes offres de services proposées par le PEIPS, la Mission Locale ou France Travail, adaptées aux besoins du jeune ont également été décisif, grâce à des actions spécifiques autour de la reprise de confiance en soi, les simulations d’entretien, les périodes de mises en situation en milieu professionnel, voire des « escape game »…

 

Des embauches à la clé et des potentialités…

 

Puis, ce fut le tour des entreprises. Elles ont également apporté leurs commentaires via le retour d’entrepreneurs. Ainsi, M. DOUMBIA, de « IBS Sécurité » sur le Jovinien, souligna la nécessité d’ouvrir ses portes, de donner la chance aux premières expériences professionnelles, et de prendre le temps nécessaire pour accompagner une jeune recrue. Il était avec Justine, embauchée depuis deux mois. Il a valorisé sa progression vers l’autonomie.

Son de cloche similaire de la part de Mme BITROU. Elle représentait l’entreprise CERP de Sens. « Je me suis rendue disponible pour les simulations d’entretien d’embauche, mais également pour les immersions en milieu professionnel, explique-t-elle, oui, c’était un investissement de temps ; mais aussi une opportunité de faire découvrir un métier, une entreprise. C’est un plaisir et c’est valorisant ».

Enfin, M. BOUTANTIN, représentant la société VILLEBENOIT de Sens, ne pouvait cacher sa satisfaction : « je suis ravi, j’ai embauché trois jeunes, et j’ai indiqué bien vouloir en embaucher deux à trois autres de plus… ».

Un dirigeant qui ouvre ses portes également pour les périodes de mise en situation en milieu professionnel. Il recherche des savoirs être, mettant en exergue la ponctualité, la politesse et la formation en entreprise.

 

 

Un travail de symbiose entre tous les acteurs de l’emploi

 

Enfin, il fut question également parmi cette abondance d’informations de recueillir le ressenti des conseillers Christophe, Foucya, Christophe, Amélie, Sophie, Frédérique et les jeunes présents ce jour. A l’image de leur parcours commun et de l’accompagnement, similaire à un partenariat, les binômes ont œuvré ensemble vers la réussite des projets et embauches. Et cela ne s’arrête pas là. En effet, une fois en poste, le conseiller maintient les contacts avec le jeune, afin de favoriser son intégration, notamment.

Rappelons que le réseau des Missions Locales, ceux du PEIPS et de France Travail, agissent ensemble pour l’accès à l’emploi des demandeurs d’emplois et jeunes inscrits ou non à France Travail. Ils sont également unis pour accompagner les entreprises vers la satisfaction de leurs offres. Quant à l’élue Clarisse QUENTIN, elle souligna la qualité de ces échanges riches ; M. MINIER, de la DDETS de l’Yonne salua l’humanisation de cette démarche, dans l’axe de la loi pour le plein emploi, en améliorant les accompagnements au bénéfice de tous…

 

Thierry BRET

 

 


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