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Coup double pour la Mission Locale d’Auxerre ! L’organisme a pu s’adjoindre les services de structures spécialisées dans la formation mais aussi des employeurs lors du premier forum qu’il organisait autour des métiers du sport et de l’animation. Un évènement initial qui en appellera forcément d’autres avec comme thématiques de référence la santé, la logistique ou le transport…

 

AUXERRE : Effervescence à la Mission Locale d’Auxerre, mercredi après-midi ! Tout d’abord, il y a eu le coup de feu, dès l’ouverture des portes aux alentours de 14 heures. Une ruée vers l’or ou presque pour de nombreux jeunes gens, sélectionnés au préalable par l’établissement, pour qu’ils participent à ce forum, premier du nom, qui désormais à rythme mensuel permettra aux personnes en recherche d’un job de se confronter à la réalité du monde du travail face à des employeurs.

Mais, pas que visiblement, puisque plusieurs organismes de formation participaient aussi à cette manifestation pédagogique. On peut citer sur ce registre-là « FORM API », les « FRANCAS », etc.

 

Un rendez-vous qui va se décliner tous les mois…

 

Une première initiative qui s’est donc muée en succès pour la Mission Locale, avec plus d’une cinquantaine de jeunes adultes, filles et garçons, bien décidés à glaner le maximum d’informations sur des métiers qui séduisent toujours, ceux de l’animation – on notait la présence des Scouts de France parmi les potentiels employeurs – ou ceux de la filière sportive.

Informer la jeunesse (la tranche des 16/25 ans) sur la découverte des filières professionnelles demeure une priorité pour la Mission Locale. En donnant vie à ce rendez-vous qui essuyait ainsi les plâtres, l’établissement souhaite le pérenniser dans le temps, changeant de thème à chaque rencontre une fois par mois.

S’inspirant d’une prime ébauche sur les métiers de la brasserie et de la restauration, la Mission Locale d’Auxerre a voulu réitérer l’expérience en la consolidant, lui donnant plus de corps et de matière en accueillant en ses murs organismes formateurs et employeurs.

 

 

Le thème du sport en clin d’œil à Auxerre et à ses disciplines…

 

Cette opportunité de pouvoir échanger avec des professionnels et des responsables de centres de formation a plu à l’ensemble des participants. A l’instar des organisateurs. Ces derniers prévoient d’ailleurs d’étoffer davantage le plateau d’invités à l’avenir, en délocalisant pourquoi pas le prochain évènementiel à la Maison de quartier de la Ruche, à quelques encablures de leur siège.

Quant au choix des métiers du sport, il ne s’est pas fait par hasard, selon Tristan TEORE, en charge de la communication au sein de la Mission Locale.

« Cela dépendait de nos partenaires et de leurs disponibilités, explique-t-il, et puis, c’était un clin d’œil astucieux à la ville sportive qu’est Auxerre ! ».

Certains employeurs proposaient des postes à pourvoir à ces jeunes gens, issus de n’importe quel niveau scolaire. Il suffisait d’être motivé, mercredi après-midi, pour ne pas repartir bredouille mais peut-être avec un judicieux sésame, donnant accès à la vie active…

 

Thierry BRET

 

 


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La colère ne retombe pas après que le gouvernement ait choisi l’option du 49.3 pour faire adopter aux forceps sa réforme des retraites. Député LFI de Seine-Saint-Denis, Jérôme LEGAVRE était à Auxerre, samedi soir. Il a tenu une réunion publique au « Mille Club » des Brichères, devant un auditoire de militants et sympathisants espérant bien que l’une des deux motions de censure déposée ce lundi sera adoptée. Cela entraînerait de facto la chute du gouvernement et la mise aux oubliettes de la réforme…

 

AUXERRE : Si d’aucuns espéraient au fil des semaines une démobilisation du mouvement, c’est raté ! Le recours jeudi dernier par le gouvernement à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter son projet de réforme des retraites n’a fait que renforcer la colère exprimée depuis deux mois dans les rues et soutenue chaque jour un peu plus par une majorité de Français.

« La coupe est pleine, cette réforme des retraites est injuste et la colère est grande face à ce gouvernement totalement isolé… ».

D’emblée, le ton est donné et de toute évidence, les mots d’Adrien PROVENCE, militant icaunais de LFI résonnent positivement aux oreilles du public venu en nombre ce samedi soir, écouter et poursuivre le débat avec Jérôme LEGAVRE. Pour le député NUPES de la douzième circonscription de Seine-Saint-Denis, cet usage intempestif du 49.3 reflète avant tout « le caractère anti-démocratique des institutions de la Cinquième République », rappelant qu’en l’espace de quelques semaines, le gouvernement avait « accompli l’exploit inédit dans l’histoire de la Cinquième, d’utiliser l’article 49.3 dix fois de suite, explosant tous les records ! »

 

Prêt à voter toutes les motions de censure qui se présentent…

 

Quid de l’avenir d’Elisabeth BORNE et de son gouvernement ? « Aujourd’hui, plus personne ne les calcule et la colère remonte directement contre le chef de l’Etat, contre le monarque… ».

Une situation explosive ne pouvant et ne devant se renforcer que par des grèves reconductibles dans tous les secteurs, selon Jérôme LEGAVRE : « la situation risque de se tendre et il est clair que tous les ingrédients d’une confrontation majeure sont en train de s’accumuler, alors que ce gouvernement ne nous donne pas d’autre solution que d’étendre ces grèves pour le contraindre à reculer… ».

 

 

Pas d’état d’âme pour le député de Seine-Saint-Denis à voter à titre personnel une motion de censure visant à faire tomber le gouvernement, quand bien même serait-elle déposée par le Rassemblement National, « dès lors que l’objectif est clair, j’y suis plutôt favorable mais ne prendrai pas le risque de mettre en danger l’unité du groupe parlementaire LFI car le sujet est très controversé en interne… ».

 

 

Le RIP n’est pas la meilleure des solutions actuelles…

 

La motion transpartisane déposée par le groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) arrive à point nommé pour satisfaire tout le monde. La seule à ses yeux, « susceptible de pouvoir l’emporter ».

Interpellé sur le fait que le RIP (Référendum d’Initiative Partagée) ne figure pas à l’ordre du jour des armes parlementaires envisagées, l’ancien professeur de lettres se dit réticent sur le sujet : « je ne peux m’empêcher, alors que des milliers de travailleurs s’engagent sur le chemin de la grève, d’y voir une diversion à la mobilisation… ».

Arguant de la difficulté à mettre en place un tel dispositif : « un véritable parcours du combattant nécessitant de réunir 4,7 millions de signatures, avec tout un tas de formulaires à remplir et en dernière instance qui décide ou non de le mettre en place ? Le Président… ».

Emmanuel MACRON décidément au cœur de tous les débats et dans tous les esprits, ce samedi soir à Auxerre !

 

Dominique BERNERD

 


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On doit la structure novatrice à Henri de RAINCOURT. Précurseur et visionnaire de l’attractivité économique de notre territoire, l’ancien ministre de la Coopération internationale et président du Conseil départemental de l’époque voulait se doter d’outils performants afin de sensibiliser investisseurs et porteurs de projets pour mieux capitaliser sur l’Yonne. De cette feuille de route est née un double dispositif, complémentaire et toujours fonctionnel trente ans plus tard, Yonne Développement et Yonne Equipement.

 

AUXERRE : Un avant-gardiste agissant dans l’intérêt de sa zone de prédilection, « HdR », acronyme dont on aimait l’affubler à l’époque ? Certes ! Trois décennies après avoir été porté sur les fonts baptismaux par ses soins, le binôme « Yonne Développement/Yonne Equipement » fonctionne toujours à merveille dans le landerneau icaunais, demeurant ce vecteur très utile à l’essor économique de notre territoire.

Un Henri de RAINCOURT qui fut alors très inspiré en imaginant cette structure associative de loi 1901 (Yonne Développement), mettant à la disposition des décideurs économiques et des chefs d’entreprises, expertises et accompagnements.

Même si l’ancien ministre n’est plus directement impliqué aux manettes de ces dispositifs judicieux – ils sont dirigés aujourd’hui par Mahfoud AOMAR (Yonne Développement) et François BOUCHER (Yonne Equipement) -, ce dernier n’en reste pas moins attentif à leurs évolutions. Il siège toujours au conseil d'administration des deux entités. On ne se désintéresse pas comme cela d’une arme économique performante qui aura su faire ses preuves depuis aussi longtemps dans le paysage de la Bourgogne septentrionale !

 

 

Plus de 80 millions d’euros injectés dans l’économie locale depuis 25 ans…

 

Les voyants de la double structure sont au vert en ce début d’année 2023 qui se lance plutôt bien en termes de perspectives. Les projets de captation de nouveaux projets, nombreux. Depuis son apparition, Yonne Equipement – la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) qui agit sur la partie logistique et foncière des projets entrepreneuriaux – a contribué à la construction de 85 bâtiments, répartis dans une trentaine de communes du département, pouvant accueillir de nouvelles entreprises, assurant la création d’emplois sur secteurs. Soit un chiffre qui se passe de commentaires : 124 000 mètres carrés de surface !

Quant au montant de ces investissements, réalisés en vingt-quatre ans, il s’élève à plus de 80 millions d’euros. Une enveloppe financière applicable aussi bien en matière de  bâtiments neufs mais aussi d’édifices en phase de ré-industrialisation.

Possédant la double casquette stratégique de maître d’œuvre et d’assistant à maîtrise d’ouvrage, la SEM peut ainsi jongler à satiété selon les projets présentés, puis validés en conseil d’administration avec les intercommunalités de l’Yonne, avant d’intervenir.

 

 

D’indéniables avantages pour les investisseurs/entrepreneurs…

 

Définies par un cahier des charges finement ciselé par ses auteurs, les missions de la SEM sont simples à la compréhension : le soutien à l’industrie productive sur le territoire, la transformation en les réhabilitant de sites et bâtiments industriels – cela concerne naturellement les friches et les parcs d’activités-, le rapprochement de l’emploi vers les territoires – l’organisme préconise alors le développement du co-working et des tiers-lieux -, et aussi, l’installation de nouveaux professionnels de l’industrie.

Le tout avec subtilité financière astucieuse pour les néo-entrepreneurs tentés par le challenge : n’avoir aucun endettement sur la partie immobilière – c’est-à-dire les charges locatives – et profiter de l’obtention de prêts, de la gestion des sinistres et de la possibilité à terme d’acquisition du bâtiment, grâce à une option d’achat. Bref, du cousu main efficace, à bien des égards !   

Aujourd’hui, avec une offre de vente de terrain, compris entre 5 et 60 euros du mètre carré, le tandem « Yonne Développement/Yonne Equipement » possède de la ressource foncière avec de belles opportunités devant intéresser les décideurs économiques sur différentes zones d’activités de notre territoire.

Idéalement répartis, ces secteurs couvrent l’ensemble de notre département, que ce soit dans le Sénonais, le Tonnerrois, à Migennes, sur l’Avallonnais ou à proximité d’Auxerre. Rien que sur la seule année 2022, les équipes de la directrice Clarisse MARTIN ont traité une centaine de dossiers. Preuve indubitable de l’intérêt des entreprises extérieures pour ce département, limitrophe de l’Ile-de-France, au potentiel de croissance évident.

 

 

Un fonds de revitalisation utile à la dynamique de l’Yonne : « Mut’Eco »…

 

Autre particularisme intéressant : « Yonne Développement » gère un fonds de revitalisation départemental, baptisé sobrement « Mut’Eco », avec l’Etat et la Direction départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP).

Il permet l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques du territoire. Le principe en est très simple. Une entreprise clôt ses activités et quitte l’Yonne, elle s’engage à alimenter un fonds spécifique afin de soutenir l’emploi en anticipant sur l’avenir. Ce fonds prend alors la forme d’une subvention destinée à accompagner la création de nouveaux projets. Aujourd’hui, grâce à ce procédé, c’est une trentaine d’entreprises qui sont accompagnées par Yonne Développement pour plus d’une centaine d’emplois créés depuis huit ans !

Un sérieux coup de pouce à l’attractivité icaunaise qui augure de belles perspectives puisque à trois ans, ce sont 113 nouveaux postes qui devraient ainsi s’ajouter aux réalisations existantes. Grâce aux 226 000 euros de dotations, versées au titre de « Mut’Eco ».

A ce jour, Yonne Equipement pilote onze opérations immobilières dans l'Yonne pour 18 millions d'euros d'investissement...

Thierry BRET

 

 


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Compagnon, devoir, partage… Des mots qui résonnent et prennent tout leur sens à une époque où priment l’individualisme et la dictature de l’immédiateté. Les Compagnons du Devoir ouvraient les portes de leurs maisons un peu partout en France, le 11 mars, à l’image de celle située à Auxerre où, venus en nombre, les visiteurs ont pu découvrir un modèle de formation à nul autre pareil et pour certains, trouver leur voie parmi la trentaine de métiers proposés…

 

AUXERRE : En cette fin de matinée, Charles BARBAY ne cachait pas sa satisfaction. Moins de deux heures après l’ouverture des portes, plus d’une cinquantaine de personnes avaient déjà franchi le porche du 6 rue Saint-Pèlerin, en quête d’informations sur les métiers du compagnonnage. Venus en famille le plus souvent, séduits par cette réputation d’exigence et d’excellence qu’ont su se forger au fil des siècles les Compagnons du Devoir.

En charge depuis septembre dernier de la prévôté icaunaise, qui accueille vingt-huit résidents à l’année, ainsi qu’une soixantaine d’apprentis couvreurs et maçons en formation, le jeune normand de 24 ans est boulanger-pâtissier de formation. Un choix dicté dès l’enfance, par la passion et l’attrait des métiers de bouche, héritage naturel d’un paternel dans la restauration : « je vis aujourd’hui pleinement ma mission et même si les générations évoluent, j’ai à cœur de conserver et transmettre ces valeurs des Compagnons, restées les mêmes, que ce soit la rigueur, la fraternité ou la solidarité… ».

Conscient néanmoins des aprioris encore trop prégnants sur les métiers manuels et des difficultés qu’ont les entreprises à recruter : « beaucoup de jeunes ont encore cette image de travail ingrat et rude du fait d’activités le plus souvent en extérieur, pas au fait qu’en trente ans, les métiers ont beaucoup évolué et rendus moins pénibles. Moi je suis boulanger, il y a bien longtemps que l’on se réveille plus à 23 heures pour faire la pâte et bosser jusqu’au lendemain à 17 heures… ». 

 

« On fait tout pour devenir le meilleur des compagnons… »…

 

Encore apprenti, Rémi entamera son Tour de France en septembre prochain. Un « lapin » de 19 ans qui pour l’heure, enchaîne les démonstrations de son savoir-faire, finalisant devant les visiteurs la mosaïque ardoisée prévue revêtir une table basse.

Plébiscitant le travail en plein air, lui aussi s’est découvert très jeune une vocation, en l’occurrence le métier de couvreur. Un choix délibéré devenu très vite une passion pour ce jeune avallonnais, à la tête solidement implantée sur les épaules, et au verbe assuré : « on travaille beaucoup, on fait tout pour devenir le meilleur, mais sans se prendre pour le meilleur, c’est cela l’esprit des Compagnons… ».

Pas de difficultés particulières à mettre en pratique les préceptes enseignés : « il faut simplement avoir la rigueur et l’exigence du travail bien fait. C’est sans passion que tout devient compliqué...».

 

 

 

Un « travail d’adoption » avant d’entamer le fameux Tour de France…

 

Comme beaucoup d’autres avant lui, Rémi aura à réaliser de ses mains avant septembre prochain, un « travail d’adoption », sous forme d’une maquette qui sera validée ou non par les plus anciens de la communauté.

Précieux sésame destiné à lui ouvrir les portes du compagnonnage et le droit d’entamer son Tour de France, voyage initiatique sur plusieurs années, destiné à le perfectionner non seulement dans son métier, mais aussi culturellement et humainement. Ou comment permettre à chacun de s’accomplir, dans un esprit de partage et de transmission du savoir, véritables clés de voûte du système compagnonnique.

Un système où l’on apprend depuis des siècles à accorder la main avec l’esprit, perpétuant une dimension humaniste qui continue à faire les « belles personnes » de demain…

 

 

En savoir plus :

Adoption

Cérémonie marquant l’entrée « officielle » dans l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et qui ouvres les portes du Tour de France.

Aspirant
Jeune « adopté » par la communauté des Compagnons du Devoir, prêt à partir sur le Tour de France

Lapin
Terme utilisé pour désigner un apprenti.

Prévôté
Maison des Compagnons dispensant le gîte et le couvert, la formation et l’accompagnement pour les jeunes en formation. Également lieu de rencontres intergénérationnel, sa direction est assurée par le prévôt.

Réception
Cérémonie marquant le passage de l’état d’Aspirant à celui de Compagnon

Singe
Terme utilisé pour désigner un patron

Tour de France

Voyage permettant à un Aspirant ou un Compagnon itinérant, de se perfectionner professionnellement, culturellement et humainement, qui privilégie les rencontres et le « vivre ensemble ». Il s’effectue sur plusieurs années dont au moins une dans un pays non francophone.

A noter que sont exposés à Auxerre quelques « chefs-d’œuvre » réalisés par des Compagnons d’hier, parmi lesquels une très belle maquette de l’église Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône.

 

Dominique BERNERD

 


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Menée sur les secteurs de l’Avallonnais et du Tonnerrois depuis le début de l’année, l’expérimentation s’est mise en place dans notre territoire avec le concours de Pôle Emploi et le suivi de l’Etat. Permettre aux bénéficiaires du RSA de retrouver le chemin qui conduit à la vie active n’est pas un vœu pieu pour le préfet de Région Franck ROBINE et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD à l’unisson sur le sujet…

 

AUXERRE : Il ne pouvait pas conclure la conférence de presse qu’il accordait aux médias de l’Yonne, lundi en début d’après-midi, sans faire une allusion au dispositif orchestré dans une vingtaine de départements – dix-neuf avec exactitude dont celui de la Bourgogne septentrionale – relatif aux bénéficiaires du RSA, acronyme se rapportant au « Revenu de Solidarité Active ».

Un item primordial pour le préfet de Région Franck ROBINE. Tant les tensions actuelles sur le marché du travail sont importantes et pénalisent de manière inéluctable les entreprises dans leur besoin à recruter.

Saluant l’initiative du Département de l’Yonne – notre contrée a été choisie par la gouvernance étatique pour expérimenter un nouveau dispositif de retour à l’emploi dans le cadre de la démarche « France Travail » qui vise les bénéficiaires du RSA -, le préfet de Bourgogne Franche-Comté, en visite ce lundi 13 mars dans la capitale de l’Yonne, félicita le président de l’exécutif icaunais, Patrick GENDRAUD, d’avoir bien voulu accepter l’expérience.

 

Près de 2 100 bénéficiaires du RSA sur les secteurs d’Avallon et de Tonnerre…

 

Pour faire simple, l’idée de la nouvelle organisation « France Travail » dont le gouvernement est le porte-étendard dans le domaine de l’emploi, est d’aider les bénéficiaires du RSA à retourner le plus vite possible vers une activité professionnelle.

Un monde du travail qui échappe parfois, sur une très longue période – une étude nationale démontre que cette absence de vie active peut allègrement aller jusqu’à sept années –, à ces personnes qui perçoivent le Revenu de Solidarité Active.

 

 

 

Dans l’Yonne et sous la houlette de la conseillère départementale Sonia PATOURET, très investie sur ce dossier – on se souvient de l’initiative « Brique à Brique » menée par ses soins avec détermination auprès de la filière du bâtiment avec le concours de la FFB, la CAPEB, la FRTP et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en 2021 -, ce sont près de 2 100 bénéficiaires du RSA (2 070 avec précision) des secteurs géographiques de l’Avallonnais et du Tonnerrois qui se sont donc lancés dans cette nouvelle aventure depuis janvier.

Des personnes qui profitent d’un accompagnement spécifique et adapté à leurs besoins afin de favoriser ce retour immersif dans l’emploi.

« Grâce à cet engagement du Département de l’Yonne, devait-il souligner, ce sont des femmes et des hommes qui vont retrouver du travail. Cette initiative est extrêmement importante dans la vie de ces personnes… ».

 

Le Département a le devoir moral de remettre les gens au travail…

 

Vu par le prisme départemental, le RSA représente une enveloppe de 60 millions d’euros à la charge de l’institution icaunaise. Un chiffre que ne manqua pas de rappeler Patrick GENDRAUD, complétant ainsi les propos liminaires de Franck ROBINE. Une somme versée aux 8 200 destinataires de ce revenu minimal. Un nombre de bénéficiaires qui s’érode légèrement depuis plusieurs années.

Exprimant sa fierté de voir que le département dont il assume la présidence avait été choisi par le dispositif « France Travail » pour cette phase test, élément précurseur sans aucun doute avant le maillage hexagonal qui se fera par la suite, l’ancien maire de Chablis rappela que bon nombre d’offres d’emploi fleurissaient çà et là.  

Il cita, à titre d’exemples, le monde viticole et ses trois cents postes non qualifiés à pourvoir de suite ; les neuf cents opportunités qui ont été identifiées sur le domaine de la restauration et de l’hôtellerie ; etc.

Des arguments faisant dire au patron de l’exécutif que « l’organisme qu’il représentait avait un devoir moral de remettre les gens sur le chemin du travail… ».

Selon lui, les premiers frémissements se faisaient désormais ressentir dans ces deux secteurs de l’Avallonnais et du Tonnerrois, avec l’implication accrue de Pôle Emploi.

« Je pense que nous sommes sur la bonne voie avec cette démarche initiée par « France Travail », devait-il préciser en guise de conclusion.

Une conclusion devant satisfaire un Franck ROBINE pédagogue sur le sujet, mettant un terme à ce deuxième rendez-vous relationnel avec la presse départementale.

 

Thierry BRET

 


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