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Le symbole en termes de signification est double. Prises de vues photographiques devant les grilles de la préfecture de l’Yonne, avec les drapeaux tricolores en toile de fond. Mais, également la séquence interview réalisée sur les quelques marches menant à la nef de la cathédrale Saint-Etienne d’Auxerre. L’Etat et l’Eglise en résumé ! Des arguments porteurs, sans aucun doute, pour les deux représentants de l’alliance RN-LR, le député mariniste réélu dès le premier tour, Julien ODOUL, et la prétendante à l’hémicycle dans la seconde circonscription, l’inattendue républicaine Sophie-Laurence ROY…

 

AUXERRE : Encore méconnue du grand public il y a quelques jours, Sophie-Laurence ROY est désormais sous les feux des projecteurs médiatiques depuis sa probante première place, obtenue au terme du tour initial des élections législatives anticipées avec un score tutoyant les 45 % des suffrages. Pour être exact, 44,51 % ! C’est clair, cette avocate de profession, exerçant à Paris mais vivant dans l’Yonne et ambassadrice au sein de la Guilde de la gougère, à la silhouette « bon chic bon genre », a su créer la sensation au regard de son résultat très élevé, plaçant le député sortant, le représentant du parti de la majorité présidentielle, « Horizons », André VILLIERS dans une position on ne peut plus très délicate.

Ce dernier n’aura in fine totalisé que 29,33 % des voix sur ce secteur géographique qui lui est pourtant cher, comprenant Avallon, Chablis, Migennes, Tonnerre ou encore Vézelay, son fief.

Fière et heureuse de ce score quasiment sans appel, la qualifiée du second tour s’attendait, toutefois, à obtenir un pourcentage élevé de voix.

Interrogée à ce sujet lors d’une conférence de presse orchestrée sur le parvis de la cathédrale Saint-Etienne à Auxerre et de la préfecture de l’Yonne (tout un symbole !), aux côtés du député RN réélu, quant à lui, dès le premier tour sur la troisième circonscription (Julien ODOUL), Sophie-Laurence ROY souligna que « les Icaunais de ce secteur en avaient assez du gouvernement actuel et du député sortant. Il n’a rien fait pour eux ! ».

 

Un monde agricole sans véritable politique hexagonale…

 

Et là, de citer, quelques exemples à l’appui, que le monde agricole lui en voulait beaucoup même s’« il se prétend être un défenseur de leur cause en étant agriculteur lui-même ».

Evoquant précisément ce sujet, la porte-parole de cette alliance entre le RN et LR – la mouvance d’Eric CIOTTI – s’attarda sur les difficultés actuelles du monde agricole, du fait de la sur-transposition des normes européennes qui pèsent lourdement sur les épaules des exploitants.

« Ne parlons pas de ces aliments qui viennent d’ailleurs et qui nous privent de notre autonomie alimentaire, renchérit l’intervenante élégamment vêtue, souvenez-vous du début de la guerre en Ukraine, nous n’avions plus d’huile dans nos boutiques ! On avait plus de moutarde dans nos magasins alors que nous sommes en Bourgogne ! Cela est la cause de l’absence d’une politique agricole nationale qui a démoli notre agriculture. Il y a des choses à faire sur ce territoire… ».

Ralentir les normes européennes qui pénalisent sévèrement le milieu agricole serait déjà l’une de ses priorités qu’elle défendrait si elle siégeait au Palais Bourbon. « On doit commencer à négocier avec l’Union européenne. Quant à la nourriture servie dans les écoles ou les hôpitaux, il serait judicieux qu’elle soit en priorité française ! ».

 

« L’alliance des droites : cela tombait sous le sceau de l’évidence… »

 

Pour elle, il faut sortir l’Yonne de l’ornière, à l’instar des services publics.

« En ma qualité d’élue à Flogny-la-Chapelle, je trouve qu’il est anormal que les femmes ne puissent plus accoucher à Tonnerre ! Et que les personnes ayant de graves problèmes de pathologies soient obligées de se rendre à Dijon ou à Paris pour se faire soigner ! Les femmes qui sont enceintes ne savent jamais si elles ont à effectuer de trente à cent kilomètres pour donner naissance à leur enfant. Il est anormal que dans l’Yonne, on ne peut pas se faire soigner ! ».

Son objectif en cas d’élection au soir du 07 juillet ? « Il faut sortir ce département du marasme, explique-t-elle, où ses représentants l’ont laissé dans cet état. C’est inacceptable… ».

L’alliance des droites républicaines et marinistes tombait sous le sceau de l’évidence, selon notre interlocutrice. « Très honnêtement, nous sommes les seuls candidats à respecter les électeurs en agissant de la sorte, ajoute-t-elle, nous respectons tous les électeurs. Qui sont ces gens qui s’autorisent à donner des instructions sur le choix du vote ? Qui sont ces gens qui vont manifester dans les rues pour dire que plus d’un tiers des Français sont des « abrutis » ?! C’est ce qui est dit de nos électeurs. Je ne gagnerai pas par stratégie, ce sont les électeurs de la deuxième circonscription qui doivent gagner parce qu’ils me font confiance… ».

Saluant le soutien de l’édile de Migennes François BOUCHER qui souhaite se rallier à sa cause en votant pour elle, Sophie-Laurence ROY aimerait un engouement plus élargi des militants des Républicains.

« J’ai voulu rejoindre le programme du Rassemblement National parce que celui-ci est classé et ordonné, insiste-t-elle, on ne peut pas tout faire en même temps mais il y a des urgences à mettre en place. On traite d’abord l’urgence du pouvoir d’achat. Ensuite, ce sera d’essayer de mettre en place des écoles qui fonctionnent. Reconstruire l’Education nationale, c’est fondamental ! Dans le territoire, il faudra se battre contre les fermetures de classes et d’écoles, ou favoriser le retour des personnels de santé qui veulent retravailler après leur retraite sans qu’ils soient fiscalisés… ».

 

Déjà candidate d’une législative pour la droite en…1981 !

 

La priorité sur l’école rurale s’inscrit aussi dans le programme de l’alliance RN/LR. « Les moyens doivent être mis pour que les communes puissent bénéficier d’une école de proximité, précise-t-elle, quant aux projets éoliens, il y aura un moratoire sur ces projets dès notre entrée en responsabilité gouvernementale… ».

Quant à sa griffe personnelle qu’elle souhaite donner à son futur mandat en cas d’élection, Sophie-Laurence ROY répond par une boutade circulant dans la filière des métiers du chiffre et du droit : « il n’y a pas de sexe sous la robe ! Je ne me suis jamais vue comme différente d’une femme d’un homme dans mon métier d’avocat. Par contre, pour les femmes, je veillerai à leur sécurité. Ce sera peut-être mon cheval de bataille. Y compris pour les promouvoir dans les filières de l’agriculture et de la viticulture… ».

Déjà en 1981, juste après l’élection de François MITTERRAND, la conseillère municipale de Flogny-la-Chapelle dont les racines familiales sont icaunaises de longue date, avait goûté aux joies d’une campagne électorale, se présentant face au candidat proche de Jean-Pierre CHEVENEMENT dans la trentième circonscription parisienne, le sénateur Michel CHARZAT.

A l’époque elle n’avait obtenu que 450 voix…En 2024, ce sont  20 997 électeurs qui lui ont accordé sa confiance au soir du 30 juin. De quoi lui donner de l’espoir ?

 

Thierry BRET

 


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La dette totale de l’Union Européenne, fin 2023, représentait près de 14 000 milliards d’euros (83 % du PIB). Les ratios les plus élevés de la dette publique par rapport au PIB à la fin du troisième trimestre 2023 ont été enregistrés en Grèce (165,5 %), en Italie (140,6 %), en France (111,9 %). 83 % de la dette de l’UE est représentée par des tires de créances (bons du trésor émis par l’UE). La France fait partie des derniers de la classe et fait l’objet d’une enquête de la Commission européenne. Elle donne un avertissement à la France pour sa mauvaise gestion budgétaire.

 

TRIBUNE : Si, depuis plus de deux siècles, les économies des états reposent peu ou prou sur la dette, aujourd’hui elle atteint des niveaux record, laissant ainsi quelques pays au bord de la faillite ! Si la France, dans le contexte explosif des élections législatives anticipées est aujourd’hui au bord du précipice (dixit l’UE), certains partis politiques n’hésiteront pas à nous accompagner dans un grand pas en avant….

 

La dette ou la vision américaine…

 

Le contexte américain de la fin du XVIIIème siècle est édifiant à plus d’un titre. Les États-Unis naissent endettés. En 1783, le pays est plongé dans une grave crise de gouvernance intimement liée au remboursement de ses dettes. Adoptée en 1781, la première Constitution de la République américaine, les Articles de la Confédération, donnent naissance à un état central très faible.  Pour persuader les électeurs des états d’approuver ce nouveau texte qui vient renforcer les pouvoirs de l’échelon fédéral, ses défenseurs doivent contrecarrer les arguments des anti-fédéralistes qui refusent cette centralisation au nom de la souveraineté des états.

Alexander HAMILTON, James MADISON et John JAY collaborent à la publication d’une série d’articles, les célèbres « Cahiers Fédéralistes », dans lesquels ils répondent aux attaques des anti-fédéralistes pour rassurer les électeurs de l’État de New York. Parmi les nombreux arguments qu’ils développent en faveur de la nouvelle Constitution, ils insistent notamment sur le besoin d’accorder à l’État fédéral le pouvoir de prélever ses propres impôts pour assainir les finances publiques. L’administration du Président Georges WASHINGTON se retrouve rapidement divisée entre les partisans du secrétaire au trésor, Alexander HAMILTON, et ceux du secrétaire d’État, Thomas JEFFERSON. Les premiers gardent le nom de Fédéralistes car ils souhaitent renforcer davantage le pouvoir de l’échelon fédéral. Pour ce faire, le secrétaire au Trésor propose que l’État fédéral « assume » les dettes des États fédérés. Cette restructuration (assumption) des dettes aurait pour conséquence de fédéraliser largement les instruments de crédit qui permettent de financer les premières. Conjuguée à la création d’une Banque nationale (First Bank of the United States) sur le modèle anglais de la Banque d’Angleterre (Bank of England), la fédéralisation de la dette publique doit aussi permettre de mieux contrôler les états à qui la Constitution avait déjà retiré le pouvoir d’émettre des titres de crédit.

 

L’UE : un parallèle saisissant avec l’Amérique du XVIIIème siècle

 

Aujourd’hui, certains états membres de l’UE rejettent toute idée de fédéralisme pour l’Europe, au profit d’un nationalisme qui se veut plus proche des intérêts du pays qu’il représente. La préférence nationale contre la préférence européenne. Notons immédiatement que ni le Traité de Rome, ni même les traités suivants, n’impliquent un quelconque fédéralisme, si ce n’est de donner une préférence communautaire. On s’aperçoit qu’il en n’est rien. Jamais, les pays d’Europe n’ont cherché à privilégier les entreprises communautaires, préférant la Chine ou les Etats-Unis !

L’Europe a aujourd’hui la primauté sur toute décision individuelle. Notre Président se présente comme le défenseur d’une Europe fédérale et le pourfendeur des nationalismes. Dans les faits, la France ne peut plus faire grand-chose sans l’assentiment de la Commission Européenne et sans l’Oncle Sam pour toute la stratégie militaire. La dette publique est au cœur des préoccupations de presque tous les pays de la Communauté Européenne (CE). Un pays seul ne peut pas la gérer. La Commission européenne, associée à la BCE (Banque Centrale Européenne), permet aux états de gérer leurs dettes en les plaçant sur les marchés financiers.

 

 

Le locataire de l’Elysée : une idée derrière la tête !

 

La Commission européenne envisage des procédures pour déficit public excessif contre sept pays de l’UE : la France, l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte. Une idée défendue par notre Président et Bruno LE MAIRE : la création d’un Fonds Souverain Européen. Un fonds souverain est un fonds d’investissement détenu par un État, ici l’Europe. Le concept critique présente aujourd'hui plus que jamais, un potentiel de bouleversement et de transformation économique, stratégique et financier à l'échelle mondiale. Les fonds souverains sont de plus en plus assimilés à la logique capitaliste du développement économique, du pouvoir financier et de la souveraineté s'inscrivant dans une nouvelle géopolitique. Les fonds souverains ont progressivement remplacé la géopolitique par la géoéconomie, la géostratégie et la géofinance, car la puissance de la souveraineté de l’État, ou de l’Europe, est toute entière guidée, parallèlement ou en complément de son volet diplomatique, stratégique et militaire.

La recherche, l'obtention et le maintien par tous les moyens, d’une position privilégiée sur les marchés financiers stratégiques ainsi que dans les zones d’investissement et les couloirs économiques, peuvent justifier l’Europe fédérale.  Le budget de l’Etat est grevé par le remboursement des dettes passées, liées aux déficits budgétaires. On obère d’autant les stratégies de développement (I.A., centrales nucléaires…) et de réindustrialisation. Un Fonds Souverain Européen répond à cet objectif. Le pas est franchi, peu d’autres solutions financières, pour investir… 

Une pluie de monnaie, la fédéralisation des fonds pour investir, ouvre une brèche dans la fédéralisation des dettes. Le financier dicte sa loi, et comme aux Etats-Unis de la fin du XVIIIème siècle, la dette aura raison de nos autonomies nationales. Le débat est lancé, Emmanuel MACRO avait-il raison ou tort de vouloir un fédéralisme pour l’Europe ? Une justification plus manichéenne du « ça coûtera ce que ça coûtera » ?  L’avenir le dira, mais la France, comme beaucoup d’autres pays endettés en Europe, a tout intérêt à globaliser les dettes financières…

« Il y a deux façons de conquérir et d'asservir un pays ». L'une est par l'épée. L'autre est par la dette. John ADAMS.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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D’année en année, l’évènement porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne prend de l’ampleur, accueillant en ces murs – ceux du « Skénét’eau » qui s’y prêtent très bien en termes de fonctionnalité – l’ensemble des acteurs de la création/reprise d’entreprises du territoire icaunais. Un rendez-vous 2024 qui aura aussi fait la part belle à la franchise, illustré par une conférence sur cette thématique qui passionne de plus en plus les porteurs de projets…

 

MONETEAU : Il arbore le sourire des grands jours, Thierry CADEVILLE ! Logique : plus de cent vingt-personnes ont répondu par l’affirmative à l’invitation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne à l’occasion de cette nouvelle édition de la manifestation « Monte ta Boîte », cinquième du nom, se déroulant ce jour dans la salle vedette de la bourgade proche d’Auxerre, le « Skénét’eau ».

Un lieu d’accueil coutumier pour cet évènementiel qui draine chaque année la plupart des acteurs de la création/reprise d’entreprises, des entités institutionnelles possédant suffisamment de pistes informatives pouvant satisfaire celles et ceux qui rêvent d’entreprendre. Ou de reprendre une structure puisque la thématique de la reprise figure en bonne position sur le champ des possibles aujourd’hui.

A ce propos, le président de la CCI 89 rappela que la reprise d’entreprises représente un vrai challenge pour le département de l’Yonne. « On s’attend sur le territoire régional qu’il y ait 1 500 entreprises à reprendre par an sur les dix prochaines années – au bas mot, 15 000 entreprises in fine ! -, c’est-à-dire 200 entreprises dans l’Yonne, grosso modo une par jour ! ».

 

 

70 % des créations ne passent pas le cap des trois ans !

 

De réelles perspectives encourageantes pour les porteurs de projets icaunais qui se doivent d’intégrer cette donnée statistique importante dans leur mode opératoire. Un sacré challenge à relever pour les futurs entrepreneurs mais également pour celles et ceux qui sont en recherche d’emploi, car il y aura de l’avis de Thierry CADEVILLE, de nombreux jobs à pourvoir à la clé.

La reprise, une solution à privilégier ? A coup sûr quand on sait que 70 % des néo-sociétés apparues avec la création ne passent pas le cap des trois premières années d’existence. Un chiffre qui ne s’applique pas à la reprise d’entreprise, bénéficiant de davantage de sécurité avec le chiffre d’affaires déjà connu, la clientèle toute faite à développer, la notoriété de l’enseigne, le personnel déjà présent et formé…

Ici et là, les visiteurs prennent le temps de chercher de l’information si précieuse à leur feuille de route organisationnelle. S’installant à l’un des stands placés sur le pourtour de la grande salle, méconnaissable de sa configuration habituelle lorsqu’elle accueille le public venant applaudir un spectacle.

 

 

Un panel éclectique d’acteurs de la création/reprise…

 

Dans un environnement divisé en différents pôles, le public aura eu le choix de découvrir les informations fournies par les spécialistes du juridique et du social (URSSAF, Ordre des Experts-Comptables, France Travail…), de la banque et de l’assurance (Banque Populaire, Crédit Agricole, MAIF, Harmonie Mutuelle…), des spécialistes de l’emploi, à l’instar d’ « Initiactive 89 » ou d’AuxR_Lab/Factory, du monde consulaire (Chambre d’Agriculture, Chambre Economique de l’Avallonnais, Centre de Développement du Tonnerrois…). Un excellent panorama pour en savoir plus sur les us et coutumes propres à la création/reprise de sociétés !

Des acteurs de la communication étaient également présents (BRAINYTECH ou LOOK PUB), on notera enfin la présence importante du réseau des franchiseurs, item dont on parlera beaucoup dans les travées.

 

 

Un nichoir offert mais pas de trajectoire de vol !

 

Parallèlement, il est judicieux de rappeler que la CCI de l’Yonne a mis en place un certain nombre de formations utiles aux porteurs de projets, notamment dans le domaine de la gestion. Indispensables avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Difficile de savoir, en revanche, le nombre de projets ayant abouti aux termes des quatre précédentes éditions : Thierry CADEVILLE s’en explique : « on reçoit chaque jour dans nos services une dizaine de porteurs de projets ! Certains aboutissent, d’autre pas. Il faudrait faire un suivi institutionnalisé de l’ensemble pour connaître les tenants et aboutissants du dossier. La CCI offre un nichoir mais l’on ne suit pas forcément la trajectoire de vol… ».

Des entreprises qui une fois portées sur les fonts baptismaux pourront toujours être accueillies au sein des pépinières d’entreprises gérées par l’organisme consulaire – il en existe six dans l’Yonne ; elles représentent 450 emplois et environ 130 structures professionnelles qui sont hébergées – durant plusieurs mois, voire plusieurs années.

Dont le projet « OCTOPUS » qui accueillera sans doute d’ici la fin de l’année, outre les entrepreneurs, les apprenants avec les services du pôle formation de la CCI qui s’y installeront définitivement…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est toujours un plaisir de se promener dans les rues de ce joli village de Saint-Bris-le-Vineux, en s’y remémorant de bons souvenirs passés au détour de belles dégustations ou des Saint-Vincent 2004 ou 2013 entre autres ! Des pensées, aussi, pour ces accueillants vignerons, les domaines VERRET, PETITJEAN et autres …

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le restaurant local à la fin du siècle dernier, ce fut chez Mauricette (« Le Saint-Bris ») vendu au début du XXIe siècle à Fabrice STENGER. Mais hélas, plus rien depuis dix ans.

C’est pourquoi l’ouverture au printemps dernier du « Belle Croix », niché dans le vignoble à l’entrée du village, donna une joie légitime aux convives du coin.

Las ! Un printemps pourri et pluvieux compliqua quelque peu les débuts de cette jeune table, dans laquelle est impliquée un vigneron local, aussi talentueux que compétent, Jean-Christophe BERSAN. Aussi quelle chance en ce jour ensoleillé de début d’été de s’attabler sur cette jolie terrasse, avec une vue à couper le souffle véritablement, sur tout le vignoble environnant : c’est magnifique !

Une formule du midi est proposée à l’ardoise (18 euros) et le choix est fait du menu « Belle Croix » à 39 euros.

 

Des escargots en cassolette des plus plaisants…

 

Le kir est typique. C’est un clin d’œil au cépage aligoté, produit aussi sur la commune, à l’instar du sauvignon, symbole du village, tenant de la centième AOC bourguignonne. En entrée, l’œuf cocotte lutée fondue de poireau a belle allure ! Le feuilletage habille élégamment la cocotte et eut mérité une minute de cuisson en sus, peut-on penser ! Mais, l’ensemble est bon.
La traditionnelle cassolette d’escargots est plaisante, aussi. Quant aux mini-toasts croustillants, ils complètent agréablement ce mets si bourguignon. Une petite pointe de sel n’aurait pas été inutile !

 

 

Un canard aux saveurs appétissantes…


Mention spéciale pour le Côte d’Auxerre blanc « La Nature de Belle Croix », produit par notre vigneron- restaurateur. Le cru de 2022 est agréable en bouche par son amplitude. Gageons que d’ici deux ans, il pourrait mieux encore se révéler. En plat, l’émincé de canard demandé rosé l’est véritablement. Il est mentionné épicé, ce que l’on perçoit peu. Coup de cœur pour le délicieux écrasé de pommes de terre aux olives qui est fort bon. Le wok de légumes frais avec carottes, champignons, est servi à même l’assiette. Excellent !

 

 

Un établissement à inscrire parmi ses favoris

 

C’est avec un agréable dessert de saison (la nage de fruits rouges, sorbet fraise et madeleine) que se termine ce bon déjeuner.
Le « Belle Croix » figure depuis peu dans la liste des restaurants icaunais. On lui souhaite désormais, un peu plus de clients que ce midi-là. L’endroit le mérite vraiment !

 

 

En savoir plus :

Les - : un petit travail sur l’assaisonnement semble nécessaire. Pas grand-chose, en fait, juste ce qui fait monter l’assiette d’un cran !

Les + : la vue sur le vignoble est vraiment superbe !

 


Contact :

Le Belle Croix

03, Route de Quenne

89530 Saint-Bris-le-Vineux

Tel : 03.86.41.59.66.

Ouverture du mercredi au dimanche inclus. Stationnement aisé.


Gauthier PAJONA

 

 


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C’est une évidence : s’il n’existait pas, il serait nécessaire de l’inventer ! Qui ça ? Mais le GEIQ BTP, pardi ! Soit le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification de la filière du bâtiment et des travaux publics. Celui qui intervient en Bourgogne Franche-Comté et qui tenait il y a peu à Auxerre, sa traditionnelle assemblée générale, une séance de travail et de réflexion suivie par une cinquantaine d’adhérents et de partenaires…Ambiance !

 

AUXERRE : Derrière chaque salarié, il y a des histoires. Une mission. Des voix. Le petit clip vidéo déroule sa présentation avec ses témoignages. Des femmes et des hommes qui vantent devant la caméra les mérites de cette structure. Face à une cinquantaine de personnes, assises dans les confortables fauteuils de l’amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment 89 où est accueillie cette nouvelle assemblée générale du GEIQ BTP.

Jadis, on s’en souvient encore, dans l’Yonne, c’est un garçon du nom de Daniel CARTEREAU qui en assurait la promotion avec sérieux. Aujourd’hui, la structure régionale de Bourgogne Franche-Comté a pour capitaine de route, une autre figure Didier MICHEL. Un personnage emblématique de la vie institutionnelle et économique de notre territoire que l’on ne présente plus.

Ancien président de la FFB 89, ancien élu municipal sous l’ère de Guy FEREZ, dirigeant de la société éponyme, Didier MICHEL revient en ce début d’été 2024 comme au plus beau jour : il y a peu, il a succédé à Emmanuèle BONNEAU à la présidence du MEDEF de l’Yonne, on le retrouve ici, dans cette réunion professionnelle, sous l’égide de la présidence du Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification de la filière qu’il affectionne tant : le BTP !

 

La présence de trois partenaires financeurs

 

Mais, revenons aux images. Dans un silence de plomb, les témoins filmés narrent leurs expériences en termes de formation et de plus-values pédagogiques. L’ADN, même du GEIQ BTP ! A ce titre, en 2023, le groupement a accompagné 197 parcours professionnels. Cela représente au bas mot en moyenne 350 heures de formation et dix mois de contrat. Une accumulation de connaissances et de savoir fort utiles pour mieux rebondir dans la vie active.

Un chiffre est donné durant les travaux de cette session annuelle : 82 % ! C’est en pourcentage la part de salariés qui en fin de parcours ont pu trouver la solution d’emploi durable idoine en bénéficiant du concours de ce groupement dont les initiatives sont pleinement encouragées par de nombreux partenaires, à commencer par France Travail – une petite délégation est d’ailleurs présente dans la salle -, CONSTRUCTYS ou encore la DDETS, la Direction départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités. Logique, ils en sont, entre autres, les principaux financeurs.

A date, ce sont 395 structures entrepreneuriales – ce n’est pas rien ! – qui ont rejoint ce groupement. Elles représentent l’ensemble des métiers du secteur BTP dont 50 % emploient entre dix et cinquante salariés. A titre d’exemple, les techniciens en fibre optique, les monteurs de panneaux photovoltaïques, comme le précisera Céline GUILLOT, directrice de l’organisme. Cette dernière animera la séance aux côtés de sa directrice adjointe, Céline RUFFLOCH.

 

 

 

Une mission largement remplie par l’organisme associatif

 

Evoquant la labellisation du GEIQ – axiome indispensable pour développer des contrats de professionnalisation -, le tandem souligna les efforts collectifs de l’équipe qui œuvre pour répondre aux besoins de main d’œuvre des entreprises adhérentes et pour l’insertion professionnelle durable des salariés. 351 heures de formation, soit une semaine par mois, c’est le nombre d’heures consacrées aux aspects sécuritaires du secteur. 139 000 heures salariés – un peu moins de dix mois de contrat – pour 71 % des salariés qui obtiennent une qualification reconnue par le ministère du Travail ou l’Education nationale, des chiffres très importants devait préciser Céline GUILLOT, « cette année, on a permis la signature de 120 contrats avec 98 % des effectifs qui étaient issus d’un public en insertion et en qualification, on a rempli largement les missions qui nous sont attribuées… ».

Des salariés qui pour 38 % ont plus de 26 ans, 10 % ont plus de 45 ans, un public accueilli de tous les âges. Sur les sorties de 133 salariés, 82 % ont trouvé à terme une solution d’emploi durable à l’issue de ces contrats de professionnalisation, 28 % ayant signé un CDI, 37 % un CDD de moins ou plus de six mois, 24 % ont poursuivi en contrat d’alternance.

 

 

Des valeurs du travail qui provoquent le coup de foudre…

 

Arrivée depuis peu à la tête de l’organisme professionnel, Céline GUILLOT souligna que pour elle, « le GEIQ représentait un véritable coup de foudre où elle retrouvait toutes les valeurs qui lui étaient chères, à savoir celles du monde du travail… ».

Des valeurs déclinables autour de l’humain et le sens du travail.

En seconde partie d’assemblée, plusieurs intervenants purent s’exprimer sur la scène de l’amphithéâtre. Tout d’abord, Maxime PASSOT, de la société « PCE Services » qui évoqua l’aide précieuse fournie par le GEIQ régional sur le recrutement de la main d’œuvre et de la montée en compétences de ses salariés dans le cadre des travaux de mise en place de la fibre optique dans l’Yonne.

Puis, ce fut le tour d’Eric COQUET, de l’atelier « Art et Vitrail », qui développa la mise en exergue des bénéfices collaboratifs entre son entité et le groupement d’employeurs. Avant de céder la parole à une Emmanuèle BONNEAU, ayant fraîchement rendu son tablier de présidente du MEDEF Yonne, pour se consacrer exclusivement désormais à son entreprise, implantée à Saint-Florentin, « BC Entreprise ». Des témoignages qui corroboreront l’impression du départ, vue de l’extérieur, s’il n’existait pas, il faudrait nécessairement inventer ce fameux GEIQ !

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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