L’édition précédente de « CryptoXR » fut une franche réussite. C’est pourquoi, cette année, il était indispensable de remettre le couvert ! Après un succès de plus de 3 000 visiteurs sur le week-end, l’évènement revient avec encore plus de speakers, d’espace, d’exposants et d’ateliers. À l'affiche, quelques gros noms comme Hasheur (influenceur crypto), Rabin des bois (lanceur d'alerte et hacker) ou encore //www.youtube.com/@MonsieurTK">Monsieur TK (Youtubeur expert en crypto). Cela se passe le 31 janvier et le 01er février à Auxerrexpo !
AUXERRE : Il y en aura pour tous les goûts ! Entrepreneurs, familles, PDG, curieux, sont tous attendus pendant cet événement de deux jours, accueilli au Parc des Expositions auxerrois. Soutenu par des acteurs locaux et internationaux, « CryptoXR » propose un mélange d’innovations au travers de conférences, d’ateliers interactifs et de démonstrations immersives. Une intervention sur l'impact écologique du Web3 sera notamment proposée ainsi qu'un atelier immersif destiné aux débutants sur le « Metavers ».
L’événement est ouvert à tous, quel que soit votre niveau de connaissance. Venez découvrir les progrès technologiques dans une ambiance familiale et conviviale. Aucune expérience préalable n’est nécessaire : « CryptoXR » a pour ambition de rassembler des visiteurs de tous horizons, en proposant un accès inclusif et des tarifs abordables.
« CryptoXR » se distingue par des tarifs parmi les plus compétitifs de France, voire les plus bas du marché, témoignant de son engagement à rendre l'événement accessible au plus grand nombre. Les prix attractifs, couvrant à peine une partie des frais, permettent un accès large, sans que le coût ne devienne un obstacle pour les participants. Actuellement, les réservations sont ouvertes, avec un Pass 2 jours proposé à 30 euros (20 euros pour les étudiants) et un Pass VIC à 90 euros, donnant tous deux accès à la « Closing Party » du samedi 01ᵉʳ février, animée par DJ Abdel et BigAli. Les billets sont disponibles directement sur le site de « CryptoXR ».
En savoir plus :
Adresse : AuxerrExpo, Avenue des Plaines de l'Yonne, 8900 Auxerre
Billetterie : https://cryptoxr.fr/stors#/tickets
Dates : Vendredi 31 janvier et samedi 1ᵉʳ février 2025
Programme : https://cryptoxr.fr/stors#/program
Communiqué des organisateurs de CryptoXR
Président du Conseil de surveillance du centre hospitalier de Sens, l’édile local, Paul-Antoine de CARVILLE, s’est plié au jeu de la traditionnelle cérémonie des vœux aux personnels et aux partenaires de l’établissement, lors d’une rencontre publique, placée également sous le sceau de la convivialité, jeudi au beau milieu de l’après-midi. Un exercice où le maire de capitale septentrionale de l’Yonne a rappelé la nécessité d’avoir une forte connexion entre l’hôpital et la municipalité…
SENS : Avant que la directrice du Centre hospitalier de Sens Véronique ROBIN ne présente avec moult détails et slides à l’appui la rétrospective et les projets de son établissement devant une belle assistance de praticiens et de personnels, c’est Paul-Antoine de CARVILLE, premier élu de la commune, qui ouvrit le bal, au pupitre, de cette traditionnelle cérémonie des vœux, comme en il est de coutume chaque année.
Un exercice que l’élu trentenaire maîtrisa à la perfection, y joignant également quelques notes d’humour alors que le contexte qu’il soit économique et sociétal, comme il devait le rappeler, ne berce pas vraiment dans l’optimisme.
Ses propos en témoignent : « le niveau national est assez inquiétant, puisque nous n’avons toujours pas de Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) voté pour 2025, c’est historique ! Auparavant, on savait que ce serait compliqué, mais là, les gouvernements successifs, les ministres successifs ne viennent pas nous aider à projeter l’hôpital et à imaginer le niveau d’activité que nous devrions avoir… ».
Une petite flèche vers le CHU de Dijon
Puis se tournant vers le représentant départemental de l’Agence Régionale de Santé (ARS) Damien BORGNAT – il est assis au premier rang et écoute très attentivement le discours de l’élu -, Paul-Antoine de CARVILLE y alla de sa petite critique envers le Centre hospitalier universitaire de Dijon.
« Nous avons un CHU qui ne nous regarde pas assez, selon moi, et qui a tendance à beaucoup regarder Dijon et ce qui est autour ! Au niveau régional, d’année en année, nous sommes soumis aux aléas de la venue des internes avec son lot de bonnes et mauvaises surprises… ».
Avec de tels paramètres, difficile en effet de l’avis de l’édile de pouvoir s’appuyer sur cet échelon pour projeter le centre hospitalier vers une direction convenable. Puis, l’analyse du maire de Sens s’attarda sur le niveau départemental.
« On le sait, il y a eu par le passé des tentatives de rapprocher des GHT (Groupement Hospitalier du Territoire), poursuit-il, il y a deux dynamiques qui sont différentes et il est préférable de continuer à travailler sur notre pôle nord, celui-ci s’organise progressivement avec Joigny et Villeneuve-sur-Yonne, plutôt que de parier sur un grand département qui serait éloigné de la réalité de nos territoires… ».
Puis, l’orateur évoqua l’établissement dont il a pu découvrir tous les arcanes depuis sa nomination à la présidence du Conseil de surveillance en saluant le travail pugnace des équipes de soignants et administratives.
« Tant au niveau national que régional, et aussi local, ce sont des couches d’instabilité qu’il faudrait stabiliser. Tant qu’elles ne le seront pas, ce sera très compliqué pour notre hôpital, malgré une très bonne gestion et une activité en progression, de stabiliser l’ensemble… ».
Le symbole fort de la nouvelle maternité à Sens
Une nécessité d’apporter de la confiance et de la stabilité aux équipes professionnelle que ne manqueront pas de relayer les représentants de la presse, venus en nombre sur cet évènement.
Côtés bonnes nouvelles (heureusement il y en avait aussi !), Paul-Antoine de CARVILLE mentionna la remontée de l’activité hospitalière : « nous retrouvons des niveaux d’activité que nous avions connu par le passé malgré le combat de tous les jours des équipes très investies, c’est ce qui contribuera à redresser l’hôpital…. ».
Mais, il y aussi la venue de nouveaux professionnels de santé. Ce qui permet de stabiliser le niveau de services et de les rendre durables.
« Je voudrais également vous féliciter pour la certification, fruit d’un travail collectif, long et intense, ajouta le maire, un résultat qui facilitera l’accueil de nouveaux professionnels à Sens, des cadres, des infirmiers, des médecins, des aides-soignants… ».
Le « Pôle Femme Mère Enfant », inauguré au printemps 2024, fut l’un des évènements majeurs ayant marqué 2024. L’orateur ne put se soustraire à en faire mention lors de sa prise de parole.
« Investir dans une maternité, c’est un symbole extrêmement fort pour une collectivité, dira Paul-Antoine de CARVILLE, notamment avec soixante-dix naissances de plus cette année. Une réelle dynamique au vu du contexte démographique que nous connaissons en France… ».
Une perche tendue pour rappeler la grande campagne fécondation du Président de la République, lancée courant 2024. « Cela n’aura pas trop fonctionné globalement en France, mais chez nous, on a eu pas mal de naissances et même moi, j’y ai contribué personnellement ! ».
Rires de la salle tout en rappelant que le jeune maire de Sens est l’heureux papa depuis deux mois d’un joyeux bambin qui rythme ses nuitées de la prise salvatrice et gourmande de biberons, dès ses premiers cris affamés !
Pas de cannibalisation entre les collectivités pour se piquer les médecins !
Subtil, le maire en profitera au vu de son expérience personnelle de remercier les professionnels de l’hôpital, aux petits soins pour les jeunes mamans !
Avant de conclure, Paul-Antoine de CARVILLE fit un détour du côté de l’hôpital Saint-Jean dont la chapelle est en état de vétusté.
« La directrice de l’établissement, Véronique ROBIN, a fait un travail important avec les services de l’ARS et la Fondation du Patrimoine, afin de sécuriser le site et évacuer les personnes qui y étaient en résidence, et dans un second temps de travailler à un plan de financement pour réussir à sauvegarder l’édifice religieux… ».
La réouverture des chambres de cet hôpital est prévue. « Dès que l’on pourra voter les fonds, précisa le maire, on pourra lancer les travaux au fur et à mesure pour pouvoir sécuriser et réinstaller les personnes… ».
Mais, en toile de fond, l’élu a aussi évoqué la reconversion future de ce bâtiment du fait de son ancienneté.
Quant à la « cannibalisation au nord de l’Yonne » qui verrait à ce que les collectivités se « piquent » entre elles les médecins désireux de s’installer, il n’en est pas question, selon le maire de Sens. Conséquence : un seul groupe travaille entre Villeneuve-sur-Yonne, Joigny et Sens et dans l’intérêt de ses 130 000 habitants. Une étape politique franchie de manière positive, malgré les différences d’opinion ! Le symbole idéal de la réalité politique fonctionnelle, au service des citoyens, uniquement !
Thierry BRET
Cap sur 2027 et son échéance présidentielle ? Voire, peut-être avant, ironiseront les plus fins observateurs de la chose politique hexagonale au vu de la gabegie actuelle ! Notamment, celles et ceux qui se retrouvent derrière l’estampille des Républicains et de leur leader charismatique, qui travaille depuis le départ tonitruant de l’ancien président Eric CIOTTI, ayant suivi d’autres chants de sirènes, à la reconstruction de la droite républicaine dans ses plus pures traditions gaullistes. A l’invitation de Guillaume LARRIVE et de Céline BAHR, Laurent WAUQUIEZ effectuera un déplacement dans l’Yonne, la semaine prochaine, afin de remettre un peu d’espérance et d’ordre dans les cœurs des LR ?
AUXERRE : Déjà en 2027, il le clamait haut et fort à tous celles et ceux qui voulaient l’entendre, y compris par voie de presse : « Laurent WAUQUIEZ serait le meilleur des prétendants pour présider l’équipe de direction du parti des Républicains ! ».
En 2025, visiblement, Guillaume LARRIVE qui prononçait ses mots antan, n’a pas changé d’un iota sur sa vision stratégique des choses. La dernière visite du président du groupe parlementaire des Républicains au Palais Bourbon et candidat quasi déclaré à la présidentielle de 2027 en terre de l’Yonne datait de février 2022. Une intervention remarquée aux côtés de Gérard LARCHER, président du Sénat, en soutien à la candidature de Valérie PECRESSE lors des présidentielles au « Skénét’eau » ! Elle fit salle comble, on s’en souvient…
Cette fois-ci, le natif de Lyon viendra seul et ira faire un petit tour en Puisaye-Forterre. Précisément dans la commune de Ouanne, ce mercredi 05 février en fin d’après-midi.
L’ancien fief de l’ex-député de Guillaume LARRIVE qui est à l’origine, en sa qualité de président des Républicains de l’Yonne, de cette invitation qui frappe presque les trois coups de la pourtant lointaine campagne électorale de la présidentielle, programmée normalement au printemps 2027. « Normalement ? » : oui, car tout peut arriver dans ce paysage très spécial de la vie politique hexagonale, faite de dissolution surprise et d’élections législatives aux résultats plutôt étonnants !
Un large tour d’horizon de l’actualité qui préoccupe les Français
En substance, le message lié à cette visite se traduisant par la tenue d’une réunion publique, accueillie dans la salle des fêtes de la commune, est clair : la droite républicaine prépare l’avenir, et surtout l’anticipe !
Gageons que les thématiques et autres sujets de l’actualité ne manqueront pas de fleurir dans la bouche de l’orateur vedette de la soirée, lui qui désire la refondation des LR – la formation avait essuyé une sévère défaite lors de la dernière présidentielle ne dépassant pas les 5 % de suffrages -, éviter la sempiternelle guerre des chefs qui plombe en règle générale la droite traditionnelle à chaque échéance nationale, lui qui est contre de nouvelles hausses d’impôts qui grèveraient encore plus le pouvoir d’achat des Français déjà dans le rouge, lui qui pourrait donner une nouvelle appellation au mouvement qu’il dirige, lui qui refuse toute compromission avec la droite souverainiste, etc. etc.
Que de sujets d’actualité à évoquer pour un Laurent WAUQUIEZ qui excelle toujours dans cet exercice oratoire et qui peaufine minutieusement sa carapace de présidentiable depuis plusieurs années, ayant choisi pendant un temps de ne pas trop s’exprimer et de se faire discret, en termes de stratégie.
Il semblerait que le silence ne soit plus dans l’air du temps pour l’ancien ministre des Affaires européennes du gouvernement FILLON ! L’heure est à la rencontre et aux échanges avec les Français ! Il en sera ainsi à l’invitation des Républicains de l’Yonne, mercredi soir au cœur de la Puisaye !
Thierry BRET
Solennité. C’est le premier mot qui vient à l’esprit à l’ouverture de l’audience du Tribunal de commerce auxerrois, respectueux d’un protocole dûment instauré à chaque début d’année. Devant une salle comble (plusieurs personnes devant restées debout par manque de sièges), composée pour la plupart de représentants du monde économique et institutionnel, le président Pascal BAILLY a tiré les enseignements de l’activité de l’exercice antérieur, tout en faisant un point sur les évolutions. Naturellement, après le réquisitoire du Procureur de la République Hugues de PHILY, il ne manquera pas de tracer la feuille de route de la nouvelle année judiciaire qui commence…
AUXERRE : C’est une tradition qui mérite le détour. Du fait de la prestance de ces acteurs ayant revêtu leurs robes noires. Et du caractère solennel, de l’instant. Théâtre de cette manifestation depuis des lustres, le tribunal de la capitale de l’Yonne. Il accueille une séance un peu particulière du Tribunal de commerce local, son audience de rentrée de l’année nouvelle. Un évènement, particulièrement suivi par les représentants des milieux institutionnels et économiques du cru. Aux manettes de ce rendez-vous juridique en sa qualité de président : Pascal BAILLY.
Les premiers mots de son intervention veulent déjà clarifier les choses. Et une actualité dont peut s’enorgueillir la ville d’Auxerre !
Des compétences élargies à l’ensemble des acteurs économiques
Depuis le 01er janvier, en effet, douze tribunaux de commerce de l’Hexagone dont celui de la cité de Paul Bert sur les 134 tribunaux exerçant dans le pays ont été désignés pour voir leurs compétences étendues et renommées à titre expérimental, « Tribunal des activités économiques ». Et ce, pour une durée de quatre ans.
Explication de texte du président du nouvel organe : « …cette extension de compétence témoigne d’une reconnaissance par les pouvoirs publics de l’engagement des juges consulaires à trouver des solutions aux difficultés des entreprises et de leurs dirigeants… ».
Jusqu’alors, le traitement des procédures amiables et collectives (plus connues sous les termes de redressements et liquidations judiciaires en autres) était partagé entre le tribunal judiciaire et le tribunal de commerce. D’un côté, les exploitants agricoles, les associations, les professions libérales ainsi que les sociétés civiles relevaient de la compétence du tribunal judiciaire. Quant aux artisans et aux commerçants, cela dépendait de la compétence du tribunal de commerce. S’y traitaient l’ensemble des procédures amiables, les procédures de sauvegarde et celles inhérentes au redressement et liquidations judiciaires.
Avec cette nouvelle dimension doit-on craindre une surcharge de travail pour les juges des procédures collectives et de la prévention ? « Nous mesurons aujourd’hui l’enjeu que représente la responsabilité pour eux d’aborder le traitement des difficultés de nouveaux acteurs de la vie économique avec leurs spécificités, répond Pascal BAILLY.
Puis de rajouter : « N’oublions pas que chaque fois que nous prononçons une liquidation judiciaire, c’est avant tout pour limiter les conséquences d’une entreprise non viable et protéger ses partenaires, ses fournisseurs, ses clients qui a l’issue de la procédure se retrouveront chirographaires avec parfois très peu de chances de recouvrer leurs créances… ».
Gage de la réussite de cette expérimentation qui pourrait in fine s’étendre à l’ensemble de l’Hexagone, les capacités d’apprentissage et d’adaptation des juges en fonction de leurs expériences. L’objectif étant de traiter avec efficacité et humanité tous les entrepreneurs, exploitants, professionnels en difficulté mais aussi de trouver un équilibre délicat entre la préservation des droits des créanciers, la sauvegarde des emplois, et la survie des entreprises viables…
Envolée de 50 % par rapport à 2023 des procédures collectives
Puis, vint le temps de présenter le bilan de l’année judiciaire écoulée. Côté chiffres, 162 audiences ont été tenues à Auxerre. Dans la première chambre, celle du contentieux dont l’objectif est de juger les litiges, en 2024, elle a tenu dix-sept audiences au cours desquelles ont été rendu 46 jugements. Le délai moyen entre l’assignation et la plaidoirie a été de 15 mois, avec des écarts qui vont de un mois à plus de deux ans. D’autres ont fait l’objet de radiation pour défaut de diligences des parties laissant bien sûr à chacune des parties la possibilité d’un « réenrolement ».
Concernant les délais de rendus des jugements après plaidoirie, délibéré et rédaction du jugement, la durée moyenne a été de 33 jours, avec un minimum d’une semaine pour les affaires les plus simples, à deux mois pour des affaires dont la rédaction est plus complexe, notamment au regard du nombre important de pièces à étudier. Tout cela s’est déroulé dans un climat professionnel et respectueux de la part des avocats lors des audiences.
Concernant la seconde chambre, celle de procédures collectives dont le rôle est d’accompagner les entreprises en difficulté ou défaillantes et qui reste un indicateur important du tissu économique local, vingt audiences ont été tenues au cours desquelles, ont été ouverts 150 nouveaux dossiers. Soit 50 % de plus qu’en 2023.
Commentaires du président BAILLY : « cette hausse semble sensiblement supérieure à la moyenne nationale et se compose de quatre sauvegardes et un rétablissement professionnel, 45 redressements judiciaires ce qui représente une augmentation de 61 % par rapport à 2023. Nous avons prononcé cent liquidations judiciaires dont 86 sous la forme simplifiée, sans même tenter un redressement judiciaire sur déclaration de cessation de paiement du dirigeant… ».
Pour autant, faut-il être inquiet pour les années à venir ? Prudent, Pascal BAILLY esquisse quelques éléments de réponse dans un silence de plomb, parmi l’assistance.
« Plusieurs constats ressortent de l’analyse des liquidations judiciaires prononcées en 2024, souligne-t-il, une grande majorité des entreprises liquidées en 2024 étaient jeunes dont plus de 30 % avaient moins de trois années d’existence : elles avaient été créées post-COVID. Moins de 15 % des liquidations judiciaires ont concerné des entreprises créées avant 2010… ».
Autre observation : plus de 90 % des cas de liquidations correspondent à des entreprises qui avaient moins de dix salariés et majoritairement aucun salarié.
En parallèle, dans le cadre de procédures amiables (formulées à la demande du dirigeant), seize ordonnances de mandats ad hoc en 2024 ont été rendus contre six lors de l’exercice antérieur. Il y a eu aussi six ordonnances de conciliations. Des chiffres qui continuent leur progression et qui montrent que le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisé par le tribunal, mais aussi les experts-comptables et les chambres consulaires, porte véritablement ses fruits.
Des raisons de rester optimiste : la création de nouvelles entreprises
Voulant renouer avec l’optimisme, Pascal BAILLY affirma haut et clair que « malgré la période économique et politique tendue, voire incertaine, beaucoup d’entreprises résistent, d’autres vont bien et s’adaptent à ce nouveau monde ! ».
Une bouffée d’oxygène salvatrice pour les nombreux entrepreneurs présents dans la salle ! Il étaya ses propos en les confirmant avec le nombre des immatriculations au registre du commerce et des sociétés. En 2024, ce sont 591 sociétés commerciales nouvelles qui ont été créées, soit une progression de 11 % par rapport à 2023 et 326 sociétés civiles (soit 19 % de plus que l’année d’avant qui ont été créées). Ce sont également 471 personnes physiques dont 426 microentreprises qui ont été immatriculées au registre du commerce et des sociétés. Au total, ce sont 1 388 immatriculations en 2024 soit 25 % de créations de plus qu’en 2023 (1 054 en 2023). Quant aux radiations, elles n’auront concerné in fine que 635 structures, soit 15 % de moins qu’en 2023. Plutôt encourageant, non ?
Thierry BRET
Il est sur tous les fronts, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ! L’ancien ministre dont on aperçoit la silhouette sur de nombreuses cérémonies des vœux qui ponctuent l’actualité institutionnelle, voire politique, de notre territoire en ce mois de janvier n’en est pas moins toujours aussi actif au Palais du Luxembourg. Vice-président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, l’élu de l’Yonne est intervenu dans l’hémicycle pour donner sa position sur le budget défense de la France…
PARIS : Il a même cité le général BIGEARD lors de son intervention ! Prenant la parole à la tribune du Sénat, Jean-Baptiste LEMOYNE a évoqué la nécessité de s’adapter à l’environnement stratégique du moment, donnant son opinion sur le budget de la défense qu’il qualifie de « budget respectueux des forces et du vote parlementaire ».
Se référant au célèbre militaire qui ne pratiquait pas comme chacun le sait la langue de bois, l’élu icaunais s’est fendu d’une formule pour le moins croustillante : « il faut être souple comme le cuir mais trempé comme l’acier, pour être et durer… ».
Rendant hommage à l’engagement des femmes et hommes qui ont sacrifié leur vie pour le pays et à leurs familles, l’ancien ministre n’a pas manqué de rappeler le contexte inédit de la politique hexagonale, en regrettant que « depuis quelques mois, on a l’impression que dans un autre hémicycle, la volonté est plus de jouer aux quilles avec le gouvernement que de légiférer dans l’intérêt de la Nation ».
Un budget militaire en hausse en 2025
Alors, ce budget de la défense lui correspond-il quant à ses orientations ?
Réponse de l’intéressé à la tribune du Sénat : « il est bien l’affirmation d’un choix, celui du respect de la trajectoire financière inscrite dans la dernière loi de Programmation militaire, du respect des votes des parlementaires… ».
Jean-Baptiste LEMOYNE en aura profité pour attirer l’attention de ses collègues sénateurs sur l’enjeu du « statut spécifique des militaires pour l’avenir structurel des forces et un défi de ressources humaines de taille… ».
Quant au « Plan Fidélisation 360 » – ce dispositif a été présenté par le ministre des Armées Sébastien LECORNU en mars 2024 soit une série de mesures destinées à fidéliser les effectifs militaires et civils dans les armées -, l’élu de l’Yonne en a salué toute la pertinence, « dans une société où l’engagement potentiel de la vie n’est plus une évidence… ».
De même, l’orateur est très attaché à l’importance du soutien aux entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD). « Il est nécessaire d’encourager les PME et TPME de défense qui investissent dans l’innovation, devait-il insister, ainsi que sur la révolution quantique et l’intelligence artificielle… ».
Depuis 2017, les budgets successifs de la défense s’inscrivent dans une volonté de réparation. Cela s’est traduit par une hausse budgétaire continue, passant de 32 milliards d’euros à 50 milliards d’euros en 2025. Malgré une situation financière des plus contraintes pour l’exécutif.
Mais, comme le précise Jean-Baptiste LEMOYNE, « la sécurité des Français et les crédits de la Défense ne seront pas une variable d’ajustement… ».
Un cocorico pour les militaires sportifs ayant pris part aux JO
Enfin, ultime clin d’œil, à l’année antérieure et à son évènement majeur qui aura occupé les esprits de tous les Français à l’été 2024 (les Jeux de Paris), le sénateur bourguignon a chaleureusement remercié tous les sportifs de haut niveau qui évoluent au sein de nos armées.
« Ils ont remporté 30 % des médailles tricolores lors de ces Jeux, et beaucoup se sont distingués notamment l’Icaunaise Eugénie DORANGE qui nous a emmenée dans la petite finale en canoë C2 ! ».
Un petit cocorico à son département de prédilection que le sénateur n’aura pas manqué de faire, du haut de la tribune sénatoriale !
Thierry BRET